Les journalistes ont clairement signifié
leur exaspération. Les titres des textes dans les journaux de ce matin en
témoignent : « Pauline Marois démarre la campagne à l’abri des questions »,
« Un début de campagne contrôlé », « Marois ignore les micros » et « Journée d’élections,
jour de silence ».
L’entourage de Mme Marois semble
contrôler l’information. C’est la même tactique qu’utilise le premier ministre
du Canada, Stephen Harper, avec les journalistes. Il ne répond que très
rarement aux questions.
Je crois que les politiciens doivent
répondre aux questions des journalistes puisque ces derniers informent la population.
Les décideurs publics ont des comptes à rendre aux électeurs. Ceux-ci doivent
pouvoir faire un choix éclairé. Dans ce cas-ci, les journalistes agissent un
peu comme des agents de relations publiques puisqu’ils relaient l’information
sans pouvoir poser de questions. Ce n’est pas leur rôle. Si Pauline Marois ne
change pas de stratégie, les journalistes n’ont qu’une chose à faire :
refuser de couvrir sa campagne.
Sources :
Bélair-Cirino, Marco. 2014. « Pauline
Marois démarre la campagne à l’abri des questions ». Le Devoir, p.A2
Corbeil, Michel. « Marois ignore les
micros ». Le Soleil, p.3
Journet, Paul. 2014. « PQ : Un
début de campagne contrôlé ». La Presse,
p. A2
Lajoie, Geneviève. 2014. « Jour d’élections,
jour de silence ». Le Journal de Québec,
p.5
2 commentaires:
Il ne faut pas oublier aussi que la communication est l'une des bases de la démocratie. Malheureusement, certains chefs semblent l'oublier... Il faudra suivre la campagne du début jusqu'à la fin pour voir les résultats de cette stratégie et pour être en mesure de constater si les partis changeront leur façon de faire au cours des semaines.
Triste journée pour le Québec. En agissant ainsi Pauline Marois nous prouve qu'elle a des choses à cacher ou qu'elle craint certaines questions ou bien évidemment les deux! Le pire dans tout cela c'est que la plupart des citoyens ne seront me pas fâchés de cette situation... Ils se souviendront seulement des fois où elle répondra aux questions. Il faut absolument que les journalistes réagissent de manière plus agressive dans des situations comme celle-là. Ils doivent dénoncer plus haut et plus fort cet acte non démocratique. Il ne faut dans aucun cas que les politiciens du Québec commencent ce mutisme si irrespectueux envers les électeurs comme monsieur Harper le fait depuis maintenant 10 ans. Espérons que ce sera la dernière fois que Madame Marois agira de la sorte envers son public.
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