vendredi 30 septembre 2011

The Bang Bang Club

Récemment j’ai écouté le film The Bang Bang Club du réalisateur Steven Silver. L’histoire raconte l’histoire vraie de trois photojournalistes pendant l’Apartheid en Afrique du Sud. Ils prennent des photos de ce qui se passe dans les rues et les revendent à des entreprises de presse. Certain d'entre eux ont même gagnés des prix Pulitzer. Ce qui m’a marquée sur le plan de l’éthique dans ce film, c’est que ces photojournalistes osaient prendre des photos de personnes tuées sur le sol, de bébés assassinés ou de personnes se faisant agresser dans les rues. Je sais qu’ils ne pouvaient pas vraiment leur venir en aide, mais est-ce éthique de prendre de tels clichés? Ça représente la situation du pays, c’est vrai, mais y aurait-il d’autres façons de faire passer le message?

The Bang Bang Club
http://www.imdb.com/title/tt1173687/ 

jeudi 29 septembre 2011

Une réouverture qui fait jaser

Dernièrement, j’ai lu un article sur le blogue de Nathalie Collard au sujet d’un manque d’éthique de la part de certains relationnistes et journalistes.

Le sujet de l’article est la réouverture d’une rôtisserie de Montréal avec le célèbre chef international Gordon Ramsay. Celui-ci est maintenant associé avec le restaurant en question.

Selon Nathalie Collard, il y a eu une importance nettement démesurée accordée à l’événement où 75 journalistes étaient invités. Les blogueurs qui s’improvisent journalistes et les relationnistes ont écrient sur tous les médias sociaux pour promouvoir ce lancement. Nathalie Collard se demande si cela est dans le but d’informer ou de « ploguer » le restaurant. Les journalistes étaient invités à la conférence de presse, suivie d’un cocktail de lancement où de la nourriture et un cocktail y étaient servis. De là le manque d’éthique, selon la journaliste.

Croyez-vous que cela est un problème éthique, sachant qu’en offrant gratuitement de la nourriture et un cocktail, cela peut créer un biais de la part des journalistes ? De plus, que pensez-vous de l’ampleur que les relationnistes ont donnée à cet événement ? La présence de 75 journalistes pour couvrir ce lancement était-elle nécessaire ?

Lien pour lire l’article de Nathalie Collard : http://blogues.cyberpresse.ca/collard/2011/08/10/

mercredi 28 septembre 2011

L'éthique de la responsabilité

Un film que j’ai écouté récemment vient très bien rejoindre une notion apprise dans le cours du 14 septembre 2011, le principe de l’éthique de la responsabilité. Ce film est intitulé «ma vie pour la tienne» et il met en scène un enfant qui souffre d’une maladie qui nécessite plusieurs transplantations, transfusions et interventions médicales sévères. Ses parents, n’étant pas compatibles avec leur fille décide d’avoir un autre enfant qui, grâce à la médecine, est parfaitement compatible et servira de «pièce de rechange». Ce qui devient un dilemme au niveau de l‘éthique de la responsabilité est que les parents, en créant cet deuxième enfant n’ont pas pensés aux conséquences sur la vie de ce deuxième enfant. Ce film porte sur l’éthique de certaines pratiques médicales, mais également sur les étapes du deuil. Encore aujourd'hui, l'éthique dans la pratique médicale est d'actualité et suscite plusieurs réactions. «Ma vie pour la tienne» est un très bon film qui porte à la réflexion.

La peine de mort, est-ce bien ou mal?

La peine de mort est un décision prise par groupe de personnes qui décide de mettre fin aux jours d'une autres personnes qui selon eux a commis un crime impardonnable. Cependant, il est à se demander si ces personnes sont assez bonnes et sans reproche pour se donner un droit supérieur en décidant de ce qu'il advient de la vie d'un autre individu. Y a-t-il dans ce monde des individus vraiment supérieur aux autres sur le plan éthique? N'y a-t-il pas d'autres façon de punir quelqu'un sans ce donner ce pouvoir?

D'un autre coté, si nous prenons Roch Thériault par exemple. Cette individu était le dirigeant d'une secte où il martyrisait ses disciples de façon effroyable. Il a causé la mort, de nombreuses blessures et il a détruit des femmes psychologiquement. On se rend compte que cet homme est mauvais et qu'il pourrait mériter une punition à la hauteur de ses mauvaises actions. Selon certains, le pire châtiment d'un homme est sans doute la mort. Un individu aussi mauvais n'a pas sa raison d'être sur terre puisque son existence nuit à celle de plusieurs autres. La justice serait rendue si celui-ci n'était plus de ce monde.

Dans de telles circonstances, est-il acceptable d'utiliser la peine de mort? Ou existe-t-il des sanctions plus intenses, soit lui faire subir ce qu'il a fait subir aux autres ou encore le marteler sur le plan psychologique?

Mais encore une fois, est-ce éthique de vouloir faire souffrir de la sorte un être humain? Ou est-ce éthique de laisser passer ces actions pour ne pas se donner mauvaise conscience et donc de ne pas suffisamment faire payer le prix d'un tel inconduite?

mardi 27 septembre 2011

Lorsqu’on mêle démocratie, éthique et pétrole…

Dans un article publié le 26 septembre, Hélène Buzzetti, correspondante parlementaire à Ottawa pour Le Devoir, met en relief la nouvelle stratégie de communication utilisée par les défenseurs du pétrole canadien. Une stratégie de communication vante l’exploitation de l’industrie des sables bitumineux au Canada parce qu’elle est «éthique» dans la mesure où, comparée à l’Arabie Saoudite qui exploite lui aussi cette industrie, le Canada, lui, n’oppresse pas les droits des femmes. L’exploitation canadienne est donc propre et conséquemment «éthique». Parce que le Canada est un pays où prévalent les droits humains, surtout ceux des femmes, et pas l’Arabie Saoudite.

Pour faire bref, Alykhan Velshi, fondateur et animateur du blogue EthicalOil.org, a publié une publicité (qu’il commandite lui-même) où on entend une voix de femme catastrophée qui affirme que le Canada a acheté près de 400 millions de barils de pétrole provenant de l’Arabie Saoudite en 2010. Cette même voix souligne que les femmes en Arabie Saoudite ne peuvent sortir sans un homme ni même conduire une voiture. Elles sont considérées comme la moitié d’un homme.

«Pourquoi payons-nous leurs factures et finançons-nous leur oppression? Il y a une meilleure solution. Le pétrole éthique. Des sables bitumineux [canadiens]», indique cette publicité.

En d’autres mots, on essaie d’associer démocratie canadienne et exploitation pétrolière, pour donner bonne presse à l’exploitation controversée de cette industrie dans l'opinion publique, plus précisément au projet de construction d’un pipeline entre l’Alberta et les États-Unis. Parlons-nous ainsi d’un réel pétrole «éthique»? Ne trouvez-vous pas cette publicité un peu hypocrite?

lundi 26 septembre 2011

l'Affaire Oda

Vous rappelez-vous de madame Bev Oda, la ministre de la Coopération internationale et la responsable de l’Agence canadienne de développement international (ACDI) qui aurait modifié une demande de subvention pour le groupe Kairos? En résumé, la ministre aurait coupé les fonds de l’organisation religieuse Kairos et aurait ensuite modifié un document provenant de ses fonctionnaires, laissant croire qu’ils étaient en accord avec son jugement alors que c’était faux. Donc, depuis plus d'un an, madame Bev Oda aurait menti en laissant croire que c'est son ministère et elle qui avaient décidé de ne pas renouveler la subvention, alors que c'est de son propre chef qu’elle est intervenue. Cette histoire est un beau cas d’éthique. Peu importe les motivations de la ministre, il était de son devoir d’être honnête dans ses actes et ses paroles, selon moi, elle devrait démissionner.

La présence de Duchesneau à l'émission Tout le monde en parle

Le choix de Jacques Duchesneau d'aller à l'émission Tout le monde en parle pour expliquer son rapport sur la collusion avant de l'expliquer à la Commission de l'administration publique de l'Assemblée nationale a fait couler beaucoup d'encre cette semaine. En effet, plusieurs sont d'avis qu'il aurait du réserver ses explications aux élus et d'autres croient qu'il avait le devoir de s'adresser directement aux citoyens.

Selon vous, M.Duchesneau a-t-il fait une erreur de jugement?

NPD et enjeux éthiques

Une des actualités de la semaine reflète bien les enjeux éthiques possibles. Le journal Le Devoir a publié un article sur le NPD mentionnant qu'il touchait de l'argent des syndicats. Une loi interdit pourtant à tout syndicat ou entreprise de faire un don à un parti politique. (Le Devoir: 2011) L'influence d'autrui est parfois difficile à combattre, mais jusqu'où une organisation est prête à allée pour atteindre ses buts? Quelle est la limite infranchissable de l'éthique?

Il est déjà difficile pour un parti politique d'obtenir la confiance du public, alors quand celui-ci transgresse des normes sociales. D'où l'importance de la transparence. Peut-être cela sera-t-il une option pour le parti afin de regagner des votes alias la confiance de la population.

Lévis: les élus au cours d'éthique

L'article porte plus sur l'attribution au contrat à la firme Raymond-Chabot Grant Thornton que sur le cours en soi. En fait, l'article questionne l'affiliation à la firme comptable qui fait les états financiers de plusieurs autres municipalités, mais pas celles de Lévis. Comme quoi la transparence est indispensable lorsqu'on parle d'éthique en politique.


Madame Roy Marinelli "trouve ça dur qu'on laisse tout le temps sous-entendre qu'on fait tout le temps des choses croches". Elle s'exprime ainsi en décrivant le cynisme de la population envers les élus. Pour ma part, je trouve tout à fait normal qu'on pose des questions. Sans faire de fausses allégations, il est normal de s'informer sur les situations qui semblent, à première vue, nager dans les eaux du conflit d'intérêts.

samedi 24 septembre 2011

Le gouvernement est-il éthique ?

Cette semaine, en lisant la chronique de Gilbert Lavoie dans le Soleil qui portait sur le rapport Duchesneau et la collusion dans le milieu de la construction, une question m'est venue; le gouvernement agit-il de manière éthique ? Cette question parce que pour l'instant le Premier ministre refuse d'ouvrir une commission d'enquête publique pour faire suite à ce retentissant rapport sur les activités dans le monde de la construction. Le Parti libéral se trouve plutôt dans l'eau chaude, avec la commission Bastarache qui est encore fraichement à l'esprit des Québecois et un mandat qui s'étire depuis maintenant 8 ans et demi et la colère de la population, est-ce pour cette raison que le Premier ministre refuse l'enquête publique ? Si on compare à la commission Gomery sur la scène fédéral et les conséquences que le Parti libéral fédéral n'est plus jamais revenu au pouvoir, peut-être qu'une enquête publique pourrait avoir les mêmes conséquences pour la scène provinciale.

Le raisonnement qui m'intéresse ici n'est pas de savoir quelles sont les motivations du Premier ministre, mais plutôt de m’interroger sur son devoir d'élu, je rappelle élu par le peuple. En tant que Premier ministre des Québécois, il est de son devoir de répondre à leurs demandes et de voir aux mieux de leurs intérêts. Je crois que payer plus cher que toutes les autres provinces pour les travaux de construction dans le but d'enrichir des individus louches est très éloigné des intérêts de la nation. D'un raisonnement éthique, on peut penser que ce dernier protège plutôt ses propres intérêts au lieu de penser au bien commun et d'agir comme son devoir d'élu lui dicte.

vendredi 23 septembre 2011

Colloque international sur le plagiat dans la recherche scientifique

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Une campagne publicitaire controversée

J’ai récemment lu un texte dans mon livre de marketing qui m’a fait réfléchir sur l’éthique. Il était question de la compagnie de vêtements de sport Lululemon.

En fait, la compagnie a voulu promouvoir l’ouverture d’une nouvelle boutique en Ontario d’une manière très…originale. La campagne publicitaire avait comme concept d'offrir un ensemble de vêtements de sport aux 30 premières femmes qui se présenteraient à la boutique en sous-vêtements. Le problème éthique est que quelques minutes avant l’ouverture de la boutique, les femmes ont été informées qu’elles ne pouvaient pas porter de soutiens-gorge. Elles devaient se présenter à moitié nues. Pendant ce temps, plusieurs journalistes filmaient et prenaient des photos.

Ce que je me pose comme question c’est : est-ce que l’énorme publicité que cela apporte à la compagnie prime sur l’exploitation que ces femmes ont subie ? Malgré le fait que les femmes étaient conscientes de ce qu’elles faisaient, n’étaient-elles pas utilisées comme objets par la compagnie ? Je pense que l’éthique aurait dû être privilégiée. Qu’en pensez-vous ?

Pour voir le petit texte en question :

Grewal, Levy, Persaud et Lichti. Adapation de Gauvin, Menvielle et Garnier. 2011. Marketing. Éditions Chenelière McGraw-Hill, p. 45.

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Des recherches scientifiques sur la "vertu" aristotélicienne, mélange de prudence et d'humilité.

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jeudi 22 septembre 2011

Une photo qui porte à réflexion


En juin dernier, près de La Sarre en Abitibi, une jeune fille de 12 s'est fait attaquer par trois pitbulls. Trois autres hommes ont également été attaqués par les animaux en tentant de porter mains fortes à la jeune fille. Par après, ce fut un vrai cirque médiatique. Les médias n'ont pas cessé d'en parler et ce fût la chasse aux pitbulls. Au final, les trois chiens ont été abattus. Par contre, une photo parue sur le site de TVA Nouvelle m'a laissée perplexe. On voit un des trois chiens abattu et couvert de sang. À ce moment-là, je travaillais à RNC Média (TVA, Radio-Canada et VTélé) en Abitibi-Témiscamingue et tous les journalistes de la salle de nouvelles se sont posé la question à savoir si c'était éthique de montrer une telle photo dans les médias. Est-ce éthique de montrer une photo avec un animal ensanglanté? Est-ce éthique de montrer un animal mort? On ne le fait pas avec des humains, pourquoi peut-on le faire avec des animaux? Je sais qu'ils ne jouissent pas de droits comme nous, mais c'est quand même un peu morbide. Il me semble qu'une photo prise de plus loin et ne mettant pas autant en avant-plan un animal mort aurait été plus appropriée. Les gens auraient tout de même compris que l'animal avait été abattu.


Lien pour la photo: http://tvanouvelles.ca/lcn/infos/faitsdivers/archives/2011/06/20110623-130741.html

mercredi 21 septembre 2011

Des cours d'éthique qui soulèvent des doutes | Fabrice de Pierrebourg | Montréal

Situation très intéressante: des chercheurs en éthique forment des formateurs au sein de firmes d'ingénieurs qui vont ensuite donner ces formations dans des municipalités. Quand on sait à quel point les conflits d'intérêts pullulent entre firmes d'ingénieurs et municipalités, on se demande un peu ce qui peut être enseigné dans ces formations et quelle est la responsabilité des chercheurs.

Des cours d'éthique qui soulèvent des doutes | Fabrice de Pierrebourg | Montréal