mercredi 26 février 2014

Le cheerleading : un sport mal compris et très stéréotypé



À travers les dernières années, le cheerleding est passé de « pom-pom girls » à un sport de compétition. Le saviez-vous ? Peut-être que non, car ce sport est souvent mal imagé aux yeux de la société. Comme dirait l’article que j’ai trouvé sur la Gazette des femmes, on dit plutôt « Adieu pompons et bienvenue en compétition! ». Le cheerleading est un mélange de gymnastique, de danse et d’acrobaties. C’est un sport jugé qui demande beaucoup d’endurance, de force et de souplesse. Au Canada et aux États-Unis, il y a maintenant une centaine de compétitions par année qui permettent aux équipes de travailler sur une routine afin de la présenter et d’amasser des points avec celle-ci. Des équipes de 4  à 36 personnes, filles et garçons, s’affrontent donc pour obtenir le meilleur score. Pas de matchs de foot, pas de pompons, voici le cheerleading aujourd’hui. Par contre, certains stéréotypes ont suivi.


Évidemment, il faut assumer qu’il y a des idées préconçues des cheerleaders. On a toujours imagé celles-ci comme étant des meneuses de claque et le tout avait été alimenté par des jupes très courtes, des maillots au nombril et un grand décolleté. Il y a aura toujours un fond de stéréotypes, mais les choses ont bien changé, croyez-moi. Heureusement, aujourd’hui, cette discipline sportive fait bouger beaucoup de jeunes filles et les amène à se dépasser et à travailler en équipe. Outre les sports traditionnels tels que le soccer et le basketball, les jeunes filles ont maintenant accès à un sport d’équipe très complet.



Costumes quelquefois sexys, maquillage et coiffure de scène, il s’agit tout de même d’un sport dont l’apparence est mise de l’avant, j’en suis consciente. Mais le cheerleading, c’est un spectacle à regarder! Pensez-vous que tout cela a lieu d’être ? Croyez-vous que l’image des cheerleaders provient des costumes sexys et du « look » de scène ?

La Belgique permet l’euthanasie chez les 18 ans et moins


12 février - Jeudi dernier, en Belgique, les députés ont décidément adopté une loi pour légaliser l’euthanasie chez les mineurs. Plusieurs personnes ont manifesté dans les rues afin de protester contre cette nouvelle loi.

À l’inverse, les partisans de cette loi ont mis sur pied des conditions strictes pour cette légalisation. Selon le Journal de Québec, le mineur devra se «trouver dans une situation médicale sans issue entraînant le décès à brève échéance», être confronté à une «souffrance physique constante et insupportable qui ne peut être apaisée et qui résulte d'une affection accidentelle ou pathologique grave et incurable» (Journal de Québec, 2013 : en ligne).

La question que je me pose est : est-ce que les enfants sont conscients de la mort ? Peut-être certains d’entre eux qui ont déjà vécu la mort d’un proche, mais jusqu’à quel point sont-ils conscients? On dira « oui, mais ils sont malades, on fait cela pour les aider ». Je comprends, mais la décision devrait tout de même revenir aux parents. Cette loi belge inclut par ailleurs l’avis des parents.

Pensez-vous qu’une telle loi pourrait devenir effective au Canada? Croyez-vous en celle-ci ? Certains d’entre vous sont peut-être pour et contre l’euthanasie, mais pour ma part, je crois que pour des enfants, la situation est encore plus délicate…

Des mots de trop pour Arland Bruce III


Désolée du délai de publication encore une fois...

12 février - Cette semaine, le receveur des Alouettes de Montréal, Arland Bruce III a été retiré de l’équipe pour des propos homophobes sur les réseaux sociaux. C’est à la suite de commentaires inappropriés au sujet de Michael Sam, un joueur américain, qui a récemment dévoilé son homosexualité publiquement, que Bruce a été sanctionné. Il aurait publié sur son compte Twitter des commentaires très méchants qui s’adressaient directement à Michael Sam lui demandant s'il avait peur de toucher aux femmes et quelques autres propos homophobes.

Le DG et entraîneur-chef de l’organisation, Jim Popp, est très déçu de son joueur et n’appuie pas du tout ses agissements. De plus, les Alouettes ont voulu se dissocier complètement de cette situation. Croyez-vous que l’image de l’organisation des Alouettes est mise en jeu ou simplement celle de Bruce? Pour ma part, je crois que les Alouettes ont fait la bonne chose en sanctionnant le joueur qui a manqué d’éthique aux yeux de l’organisation. Par contre, je ne crois pas que l’image des Alouettes est dérangée, puisqu’il peut être difficile de contrôler les propos des joueurs, et ça, tout le monde le sait!

Que pensez-vous de cette sanction? Est-elle justifiée?

Mitaines bleues ou mitaines rouges?


Désolée du délai de publication de cet article, j'éprouvais des difficultés avec le blog...

12 février - Cette semaine, à la suite des différentes médailles obtenues par les Canadiens aux Jeux olympiques, plusieurs indépendantistes se sont amusés à trafiquer une photo des sœurs Dufour-Lapointe en changeant la couleur de leurs mitaines de rouge à bleu…Bleu pour représenter les fleurs de lys et la mentalité séparatiste.

L’auteur de cette photo modifiée? On ne le sait pas, mais le problème éthique n’est pas là. Ce qui allume les discussions est la publication sur Twitter du ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche, de la Science et de la Technologie et ex-journaliste, Pierre Duchesne (Journal de Québec, 2013 : en ligne). Lui-même s’est fait prendre au jeu à publier une photo trafiquée en mentionnant : « superbe photo! ».

Évidemment, cela lui a occasionné beaucoup de questions dans les derniers jours. Pourquoi un ministre publie-t-il une telle photo, qui déjà, amène des controverses et qui est en plus trafiquée? Un ministre devrait-il davantage s’informer sur la source des images et des propos qu’il publie? Puisqu’après tout, c’est un ministre et tous ces dires sont surveillés par la société!

Qu’en pensez-vous ?

Article du journal :

Une énorme erreur d'éthique


Il y a quelques mois, une enseignante d’une polyvalente de Saint-Jean-sur-Richelieu a été accusée d’avoir fait une fellation à un élève de 17ans. Les médias en avaient parlé quelques jours et le sujet s’était rapidement éteint. Je ravive le sujet, puisqu’il y a une question d’éthique en jeu.



Selon le Journal de Québec, lors d’une soirée arrosée dans laquelle l’élève et la professeure y étaient, la jeune femme aurait proposé à l’adolescent de lui faire une fellation (2013 : en ligne). La première question que je me suis posée est : pourquoi l’élève et la professeure étaient-ils dans la même soirée, et ce, en dehors du contexte scolaire ? Le rapport à l’autorité est brisé dès qu’on connaît ces faits.



Bien que la justice se charge des sentences pour cette jeune femme, qu’est-ce que les autres professeurs pensent de cette situation? Comment se sentent-ils? Car en fin de compte, les citoyens placent tous les professeurs dans le même bateau et aucun parent n’aime entendre ce genre de nouvelles. Sont-ils conscients que le rôle de professeur doit être impeccablement éthique en tout temps?



Je trouve cela déplorable, car les professeurs occupent un rôle important dans la vie des jeunes et c’est définitivement le métier qui doit être le plus éthique selon moi. Pas de passes-droits, jamais. Qu’en pensez-vous?


Article : 
http://www.journaldequebec.com/2013/06/11/fellation-a-un-eleve

La couverture médiatique et la « célébrité » des tueurs


Photo : Le Journal de Montréal, en ligne.

J’ai lu deux articles tout récemment qui m’ont permis de me questionner encore une fois sur la couverture médiatique des tueries ou meurtres de masse.

Bien que le rôle des médias soit d’informer les citoyens, car ces derniers ont le droit de savoir puisque nous sommes dans une société démocratique, je crois personnellement qu’il y a toujours certaines limites qui devraient être respectées pour le bien de la société.

Je m’explique. D’abord, je dois avouer que j’ai énormément de misère avec l’emploi du mot « célébrité » ou « célèbre » dans le cas de tueurs en série ou de meurtriers de masse par les journalistes et autres médias. Selon sa définition, le mot « célébrité » se traduit par la grande réputation, la renommée, et ce mot a souvent davantage une connotation positive. Or, je ne sais pas pour vous, mais pour moi donner le titre de célébrité à un tueur en série ou à un meurtrier de masse ne fait que lui apporter ce qu’il souhaitait en commettant son geste, la célébrité, soit qu’on parle de lui (ou d’elle). Bien sûr, quand je dis cela, je parle d’homicide ou de génocide volontaire, planifié. Vous comprenez que je parle de tueurs comme Magnotta ou autres responsables de massacres dans des écoles comme le massacre de Newtown, Dawson, et je ne sais combien d’autres.

Dans des cas comme ceux-ci, les médias ont été très présents et ont couvert ces événements de façon à livrer l’information à la population. Toutefois, le fait de couvrir de tels événements et d’en parler et en parler jusqu’au point où l’événement devienne célèbre en soi donne toute l’attention que le tueur recherche. Même si c’est en mal, on parle de lui. Personnellement, je trouve qu’il devrait y avoir des limites imposées aux médias concernant ce genre de couverture. Toutefois, comme le mentionne Valérie Borde dans son billet sur la tuerie de Newtown, le code de déontologie du Conseil de Presse détient déjà un article à ce sujet : « [Les journalistes] doivent éviter tout sensationnalisme dans le traitement de ces événements et prendre garde de leur accorder un caractère démesuré, sinon amplifié, par rapport à leur degré d’intérêt public. Ils doivent éviter de mettre l’accent sur les aspects morbides, spectaculaires ou sensationnels de ces événements », est-il écrit. Le problème, c’est surtout l’espace que ces événements occupent dans l’actualité. Le fait que certains de ces événements soient couverts en continu rend aux tueurs en série ou de masse la célébrité qu’ils recherchent. Je crois fermement que la couverture médiatique des tueries comme celles survenues dans plusieurs écoles a nécessairement contribué au passage à l’acte d’autres personnes ou va y contribuer, comme ça a probablement été le cas depuis le massacre de l’École polytechnique de Montréal en 1989. Comme le dit si bien Valérie Borde dans son billet, « les médias [devraient] adopter au plus vite un code d’éthique encadrant étroitement la couverture de ces tueries qui, actuellement, ne fait qu’encourager leur multiplication », ce qui exprime très bien ma pensée, et ce que je pense depuis bien longtemps.

Et vous, que pensez-vous du rôle des médias dans la couverture des meurtres de masse? Que pensez-vous de la façon dont les médias traitent ce genre de tragédie? Sensationnalisme ou intérêt public?


Sources :

Borde, Valérie. 2012. « Tuerie de Newtown : faut-il sévir… contre les médias? », dans L’actualité. En ligne. 17 décembre. http://www.lactualite.com/opinions/le-blogue-de-valerie-borde/science-le-blogue-de-valerie-borde/tuerie-de-newtown-faut-il-sevir-contre-les-medias. Consulté le 26 février 2014.
 

Gagné, Marie-Pier. 2014. « Tueuse en série: Devenue meurtrière à 13 ans, elle confesse avoir tué au moins 22 personnes depuis », dans Le Journal de Montréal. En ligne. 16 février. http://www.journaldemontreal.com/2014/02/16/elle-avoue-au-moins-22-meurtres. Consulté le 26 février 2014.

Le physique de l'emploi

Il y a quelques semaines nous avons discuté en classe de professionnalisme civique et milieu de travail. Lors de la rédaction de mon journal de bord, je suis tombé sur un article très intéressant paru dans le magazine L'Actualité. Cet article fait mention des discriminations salariales basées sur la taille, le poids et l'apparence physique. Les résultats sont tout à fait aberrants. Sur la taille, la recherche contemporaine nous apprend que le salaire d'un homme de 6 pi dépasse en moyenne de 6% celui d'un autre homme qui a autant d'éducation et d'expérience, mais qui ne mesure que 5pi 9po - la moyenne canadienne. Il est aussi intéressant de constater qu'aux États-Unis, 30% des dirigeants des plus grandes sociétés mesurent au moins 6pi 2po et seulement 4% des Américains de sexe masculin atteignent ou dépassent cette taille. Être grand, ça paye.

Pour ce qui est du poids, le texte mentionne que l'obésité n'a presque pas d'influence sur le salaire des hommes, mais à un effet complètement opposé sur celui des femmes. «Même si elle est en aussi bonne santé et tout aussi productive au travail, une femme pesant 100 kilos gagnent 9 % de moins qu'une autre de même taille qui en pèse 70.» Être mince, c'est payant.

Quant à l'influence de la beauté physique, elle a à peu près le même impact pour les hommes et pour les femmes. Peu importe le sexe, les personnes jugées comme attirantes ou séduisantes récolteraient un salair de 7,5% plus élevé que la moyenne des salariés. À l'inverse, les personnes qui seraient moins gâtées par la beauté physique subiraient une perte de 5%. C'est donc un écart de 12,5%. Être beau, ça rapporte.

Cet article m'a fait réaliser à quel point notre société considère la beauté comme une qualité. Le domaine des communications joue particulièrement sur cet aspect pour vendre et promouvoir. Pensez-vous que notre société s'axe de plus en plus sur le superficiel? J'aimerais récolter quelques-uns de vos commentaires face à cette étude.




FORTIN, Pierre. Le physique de l'emploi. L'Actualité. Paru en février 2010. Consulté en ligne: 
http://www.lactualite.com/opinions/chronique-de-pierre-fortin/le-physique-de-lemploi/ 

Le mal d'un homme


L’autre jour, je suis tombée sur une nouvelle émission à Canal Vie. Il s’agit de Cris du Cœur, qui relate des événements de québécois qui ont vécu des situations très difficiles. Le cas qui m’intéresse cependant est celui de Pascal Lacoste, soldat qui a servi lors de la guerre en Bosnie. Pour vous mettre un peu en contexte, Pascal est un soldat des Forces armées canadiennes. Lors d’un voyage humanitaire au Timor oriental (archipel indonésien), il est terrassé par une forte fièvre. C’est à ce moment que ses problèmes ne font que commencer. Lorsqu’il demande de l’aide à l’armée puisqu’il souffre terriblement, celle-ci ne le prend pas au sérieux et il ne reçoit aucune aide. Grâce à un docteur qui a cru Pascal, cette dernier a réalisé que Pascal avait de l’uranium dans son sang, du aux résidus d’uranium dans les airs lors de son déploiement en Bosnie. Comble de tout, l’armée était au courant depuis tout ce temps du mal de Pascal, un mal dévastateur. Celui-ci s’est donc battu aux noms d’une aide aux soldats en faisant la grève de la faim. Ce qu’il voulait était simple : que les soldats reçoivent l’aide dont ils ont besoin. Lors des premières journées de sa grève de la faim, le ministre des Anciens Combattants, Steven Blaney, propose de soigner Pascal pour qu’il cesse sa grève de faim. Mais Pascal n’est pas satisfait et veut des soins pour tous les soldats, et non pas seulement pour lui-même. C’est donc au nom de la solidarité et de la collectivité que Pascal s’est battu. Steven Blaney revient quelques jours plus tard et propose à Pascal l’accord que celui-ci a toujours rêvé : des soins adaptés pour lui-même, des soins pour ses frères de combat, ainsi qu’un comité consultatif. Il était prêt à mourir pour faire entendre sa cause.

Et vous, vous seriez-vous battu comme Pascal l’a fait au nom de la solidarité ? Trouvez-vous qu’une grève de la faim est exagérée pour défendre ce en quoi nous croyons fermement ? Trouvez-vous que l’armée a manqué d’éthique en ne divulguant pas à Pascal ce dont il était atteint ?

mardi 25 février 2014

Est-ce que Carlix est un sale?

Cet automne, mon ami étudiant à l'UQÀM a fait une bien drôle de  découverte. Il se promène, boulevard Saint-Laurent en début de soirée. Il fait chaud, il fait beau et il n'a pas encore trop de travaux. Appelons mon ami Carlix. Carlix marche toujours la tête vers le bas, ne regarde pas trop où il pose les pieds et est plutôt dans la lune. PAF ! Monsieur Carlix trouve un porte-feuille sur le trottoir. Curieux, il l'ouvre et découvre...25 billets de 20$ ou la rondelette somme de 500 dollars.

Carlix  n'a pas trop d'argent, travaille un peu mais pourrait très bien bénéficier d'un petit bonus. Le porte feuille contient plusieurs cartes d'affaires et la carte étudiante d'un étudiant étranger. Cet étudiant avait-t'il besoin de cet argent pour payer son loyer mensuel? Carlix ne le sait pas.

Est-ce criminel de garder le montant ou simplement non éthique? Je garde l'argent mais je renvois le porte-feuille à l'étudiant? Je lui renvois le tout? Carlix ne sait pas trop quoi faire. Vous faites quoi vous?

La semaine suivante, je suis allée le voir à Montréal et ne vous direz pas ce que j'ai trouvé sur sa table de chevet...vide. Sacré Carlix.


samedi 22 février 2014

Des enfants pas comme les autres

Je tenais à vous faire part d’une réalité très présente, mais que personne ne pense, car ces enfants sont souvent oubliés. Ces enfants nés, pas comme les autres, avec un retard intellectuel, soit avec une trisomie, autisme ou tout simplement différent d’un enfant dit normal. Un film québécois, Babine démontre à l’époque des années 50-60 comment  ils étaient considérés comme des enfants du démon, juste parce qu’ils étaient différents et comment ils pouvaient être rejetés. Ridicule! Malheureusement, à mon avis, ces pensées, un peu moins primitives, sont encore réelles aujourd’hui. Et pourtant ces enfants sont tellement attachants! 

Ce qui me révolte c’est que ces enfants sont repoussés par la société, car ils sont considérés comme un fardeau de celle-ci. Pourquoi le gouvernement ne mettrait-il pas leurs énergies à mettre en place un programme pour ces enfants après 21 ans? Après, cet âge les enfants plus lourdement atteints n’ont plus d’endroit où ils peuvent évolués et approfondir leur apprentissage. Le gouvernement pourrait de même aider les familles de ces enfants en les épaulant avec du soutien à domicile avec des éducatrices pour donner aux parents un répit, qui à mon avis en ont énormément besoin. Vous savez, je parle en connaissance de cause, ayant une sœur avec un retard intellectuel je vois l’envers de la médaille. Ce qui me fâche le plus je crois que c’est qu’il y a des gens qui les regardent comme si ces enfants sont des extraterrestres. Vous savez, ce sont des personnes comme les autres. La seule chose dont ils ont besoin ce sont de l’amour, un peu d’attention et un simple sourire. 

Je tiens à vous dire que ces enfants grandissent comme tout le monde, ça va de soi, mais resteront toujours des enfants dans un corps d’adulte. Je m’adresse à ceux qui ont de la difficulté ou plutôt qui ne savent pas comment réagir en présence de ces enfants, simplement prendre le temps; de les regarder, de leur donner simplement une petite attention et vous verrez ils vous apporteront plus que ne vous pensez. D’ailleurs, il ne demande rien de plus que de se faire respecter comme nous tous! Je ne veux pas que vous pensiez que je mets tout le monde dans le même bateau, mais plusieurs situations vécues dans ma vie avec ma petite sœur ont fait en sorte que j’ai été témoin de plusieurs réactions négatives des gens. Ce blogue était simplement dans le but de vous sensibiliser et de mieux vous faire connaître ces enfants si différents, mais si attachants. Pour moi, ma petite sœur est mon petit ange, qui en tant que famille, nous a donné plein d’amour, de joies, de tristesse, mais des valeurs familiales unies en béton. Je vous souhaite un jour de rencontrer sur votre chemin un enfant comme ma petite sœur.




jeudi 20 février 2014

Controverse: le niqab


Un récent article que j’ai pu lire a retenu mon attention. Cet article soulève le scandale qu’a provoqué un photographie qui a paru dans un journal mensuel, et dans lequel l’on y voit une femme voilée suivi des mots : « Choc visuel et stupeur au marché aux puces de Ste-Foy ». Si le contenu du reportage accompagnant la photographie n’a rien qui pourrait soulever la haine ou le mépris à l’égard des immigrants, l’article en question a tout de même fait l’objet de protestations qui ont mené à une poursuite qui a couté 150 000$.

Ce qui est dérangeant avec la photo publiée par le journal est qu’elle n’est pas d’intérêt public, alors pourquoi donc la publier? Il est pourtant bien dit dans les divers codes de déontologie du journalisme que toute information publiée par le journalisme doit être d’intérêt public, sans quoi il faut s’abstenir de la publier. Comme il fut soulevé dans le cours sur le professionnalisme, il est parfois difficile de faire la différence entre curiosité publique et intérêt public, et certes, le journaliste est souvent tenté de tendre vers la curiosité publique, car les gens sont curieux et cela fait vendre les exemplaires de journaux, on le sait bien.

Mais avouons que l’article était déplacé. On n’aurait pas publié une photographie de la dame si celle-ci n’était pas voilée. Tout cela alimente le mépris à l’égard des immigrants, selon moi. Qu’en pensez-vous?

Bourque, François. 2014. "Niqab à Québec: la face cachée d'un procès". En ligne.  http://www.lapresse.ca/le-soleil/opinions/chroniqueurs/201401/29/01-4733777-niqab-a-quebec-la-face-cachee-dun-proces.php Consulté le 20 février 2014.

Lululemon, un scandale qui fait jaser!

En tant que professionnel des communications, nous devons agir avec jugement et discernement. Avec l’avènement des médias sociaux, une simple phrase, un simple mot dit de travers de la part d’un dirigeant d’une compagnie peut vite se propager de manière virale. Des exemples de mauvaises communications abondent dans les médias.

Récemment, un scandale éclaboussait l’entreprise canadienne spécialisée dans les vêtements de sport. Lululemon. Son président fondateur, Chip Wilson, a fait l’erreur de rétorquer, à propos de la question de la transparence de certains des vêtements fabriqués par l’entreprise, que ces derniers « ne fonctionnent pas pour certains types de silhouette chez les femmes ». Quelques jours plus tard, une pétition circulait déjà sur le Web dénonçant l’attitude du président, qui, dans une vidéo pour répondre à cette dernière il s’excuse, mais rétorque qu’il n’a pas changé d’avis à propos de ce qu’il a dit de ces vêtements. Le président a finalement été renvoyé à la suite des évènements.

Selon moi, tout cela a été bien loin avec le congédiement du président fondateur de l’entreprise, mais est en exemple qui met en garde les communicateurs au sein d’autres entreprises. Car le professionnel en communications a de lourdes responsabilités et s’il fait une erreur, c’est toute la profession qui en est affectée, d’où l’importance de se soucier de ce qu’on dit. Qu’auriez-vous fait, vous, auriez-vous aussi congédié Chip Wilson suite à son comportement?



Riendeau, Marielyne. 2013. "Lululemon dans l'eau chaude". En ligne. http://rep2100.wordpress.com/2013/11/22/lululemon-dans-leau-chaude/ Consulté le 20 février 2014.

L'euthanasie, que devrait-on en penser?


Récemment, un article à propos de l’euthanasie a retenu mon attention. Dans cet article, Denise Bombarder s’adresse au Journal de Montréal: « Mais que penser du fait que le seul projet de loi qui fasse quasi consensus au Québec porte sur la fin de vie, alors que tous les projets de loi sur la vie provoquent des débats houleux qui nous déchirent ? Le poids d’une culture de la mort pèserait-il sur nous ? » Tout cela dans un contexte où le projet de loi 52 est sur le point d’être approuvé. Bien sûr, la question de l’euthanasie n’est pas récente, mais je crois qu’il vaut quand même la peine de s’y attarder.

Le débat à propos de la question oppose différentes valeurs humaines. Ceux qui sont des tenants du respect de la vie et ceux qui prônent le choix de décider soi-même de décisions qui nous concernent. Il est possible de défendre à la fois ces deux valeurs : l’on se retrouve alors avec un dilemme moral. Laquelle entre ces deux valeurs devrait être respectée, prenant le cas d’une personne qui n’a aucune chance de rémission. Celle-ci devrait-elle endurer ses malheurs ou bien choisir le suicide assisté? À mon avis, chacun est maitre de sa destinée, chacun peut donc prendre ses propres décisions. Mais la question est plus complexe, me direz-vous. Et vous avez raison car c’est bien tout un débat qui entoure le droit à la mort. Au nom de quelles valeurs seriez-vous tenter d’appuyer cette loi de l’euthanasie? Ou de vous y opposer? Avez-vous déjà été confronté à pareille situation?

Richard, Louis-André. 2014. "L'aide médicale à mourir est toujours une forme déguisée d'euthanasie". En ligne. http://www.ledevoir.com/politique/quebec/400305/l-aide-medicale-a-mourir-est-toujours-une-forme-deguisee-d-euthanasie Consulté le 20 février 2014.

mercredi 19 février 2014

Amour : « sentiment, attachement intense qui lie deux êtres »

« Aimer est le mot le plus galvaudé qui soit. Calomnier, ce n’est pas aimer. Détruire ce n’est pas aimer. Tuer, ce n’est pas aimer. Aimer, c’est vivre. Aimer c’est laisser vivre. » Au lendemain de la Saint-Valentin, le célèbre journaliste Stéphane Laporte publie une chronique des plus pertinentes qui mérite une petite attention. Quelques jours après la tragédie de Trois-Rivières où un jeune homme de 15 ans, accompagné de son complice, a tué la fille de ses désirs, son chum ainsi que sa sœur, clairement, on ne peut que se sentir concerné par cet article.

Tel qu’il le mentionne, « rien ne blesse autant, ne tue autant que l’amour ». Je pense ici à notre première peine d’amour, à MA première peine d’amour. Celle où on se dit plus jamais je n’aimerais quelqu’un autant, puis sans qu’on ne s’y attende du jour au lendemain (même s’il s’est écoulé des années) on tombe en amour. Les histoires d’amour n’ont pas toutes la même durée, elles ne commencent pas en même temps et ne terminent pas au même moment. Rares sont celles qui se terminent bien d’ailleurs, mais c’est un peu ça l’amour non ? Vivre heureux et bien avec quelqu’un aussi longtemps que tous les deux le voudront. L’amour c’est aussi laisser partir celui ou celle que l’on aime afin qu’il puisse être heureux. Si on aime quelqu’un, ce n’est pas pour le rendre malheureux de rester avec nous s’il ne nous aime plus. Et l’inverse est aussi vrai ! Si on aime plus, à quoi bon rester pour celui qui nous aime ?

Cependant, autant j’ai du mépris envers la personne qui commet un tel geste par amour, autant je comprends un peu sa douleur. Oui ça fait mal, et oui l’amour ce n’est pas toujours rose, mais il me semble que c’est payé cher pour des sentiments. Qu’est-ce que vous en pensez ?


Le collège Letendre retire sa réglementation contre le port de signes religieux


Depuis la venue de la Charte des valeurs québécoises, le port de signes religieux dans les établissements publics (étatiques ou non) est de plus en plus critiqué par les tenants de cette charte. Nous avons affaire à un réel débat de société au cœur de l’actualité.

Je suis tombée aujourd’hui sur un article de La Presse, aujourd’hui, lequel portait sur une décision de la Commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse poussant une école secondaire privée à changer un règlement interne. Pour quelle raison? Afin de permettre à une élève de porter son voile en classe.

Voici le contexte. En septembre 2010, le collège Letendre de Laval accueille pour la première fois de son histoire une jeune musulmane voilée. Le collège Letendre est une école secondaire privée entièrement laïque, et ce, depuis sa création. Ne sachant pas quoi faire avec ce cas étant donné la réglementation laïque de l’établissement, la direction a décidé de rencontrer l’élève dont il est question. Après discussion, la direction a pris la décision d’accommoder la jeune fille en lui laissant porter son voile.

Toutefois, même si elle s’est bien intégrée, qu’elle a de bons résultats scolaires et qu’elle a même fait du bénévolat à son école, son hijab dérange la direction. N’ayant pas de réglementation claire permettant le port du voile ou autre signe religieux, la direction a préféré s’opposer à son propre accommodement pour éviter que celui-ci face place à d’autres demandes. « On est une école laïque. Il n'y a aucun symbole religieux entre nos murs » a déclaré le directeur, selon les sources de La Presse. La direction du collège a donc décidé d’adopter un nouveau règlement stipulant l’interdiction de porter des signes religieux ostentatoires à l’intérieur de l’établissement. Or, la mère de l’élève en question a été contactée par le collège afin d’être informée de cette décision. Outrée par ladite décision, la mère de l’élève s’est adressée à la Commission des droits de la personne et de la jeunesse afin de rectifier la situation. Dérogeant la loi, le règlement a été finalement été retiré par la direction.

Selon vous, la direction a-t-elle bien fait d’envisager un nouveau règlement concernant l’interdiction du port de signes ostentatoires dans l’établissement, et ce, après avoir d’abord permis à l’élève musulmane de l’accommoder? Et comment auriez-vous agit dans le cas du directeur si vous étiez dans sa situation?


Source :

Duchaine, Gabrielle. 2014. La Presse. En ligne. 10 février. http://www.lapresse.ca/actualites/education/201402/09/01-4737163-une-ecole-privee-laique-doit-revoir-son-reglement.php. Consulté le 19 février 2014.

Les complots confirmés du patinage artistique

Un article du quotidien français L'Équipe, rédigé par Céline Nony, aurait prédit des complots dans la compétition de patinage artistique de Sotchi. On se rappellera en 2002, les patineurs artistiques canadiens Jamie Salé et David Pelletier ont terminé la compétition sur le 2e échelon derrière le couple russe Elena Berezhnava et Anton Sikharulidze, malgré un faux pas de ces derniers pendant leur programme libre. Une juge française a avoué plus tard qu'elle avait prévu favoriser les Russes quoi qu'il arrive. Le système de pointage a été complètement revu en 2004 après ce scandale. 

Pour en revenir à Sotchi, Mme Nony affirme que les Américains et les Russes auraient fait des ententes pour s'entraider mutuellement à monter sur le podium. Les résultats de la compétition ont confirmé les prédictions de la journaliste française lorsque les Américains ont fini avec 7 points d'avance sur le couple canadien formé de Tessa Virtue et Scott Moir. Plusieurs analystes confirment que les Canadiens auraient dû obtenir la médaille d'or lors de la danse sur glace. «C'est effectivement ce qui s'est produit lors de la compétition, je n'enlève rien à la performance des Américains, mais il est clair que les résultats confirment ce que j'avais appris avant les jeux de Sochi» a fait savoir la journaliste lors d'une entrevue à Radio-Canada. C'est un écart beaucoup trop important et qui porte à confusion sur la légitimité des résultats selon Alain Goldberg, célèbre commentateur et analyste du patinage artistique. 

Étant sceptique de nature, je m'interroge moi-même sur la véracité de ces complots. Il est vrai que les résultats concordent avec les prédictions qui ont été faites par la journaliste française. La motivation de vouloir obtenir un maximum de médailles peut s'expliquer par le fait qu'une fédération a des retombées monétaires si elle performe lors de la compétition... Peut-on être malhonnête au point de trafiquer la notation des performances d'athlètes qui se sont entrainés toute leur vie pour performer dans leur discipline? Cette polémique soulève beaucoup de questions éthiques sur le monde du sport en général. Lance Armstrong, à titre d'exemple, a réussi a contourner les règlementations de dopage pendant des années pour performer. À quoi bon s'investir si l'on ne récolte pas les honneurs que l'on mérite. Est-il possible de réussir à exceller dans un domaine à haut niveau dans les règles de l'art? Qu'en pensez-vous?



Des complots confirmés en patinage artistique. Radio-Canada. Consulté le mercredi 19 février.

http://ici.radio-canada.ca/emissions/c_est_pas_trop_tot/2013-2014/chronique.asp?idChronique=328896