lundi 28 février 2011

Les produits "miracles"

Les compagnies pharmaceutiques ne sont pas les seules à vanter leurs produits en laissant de côté les aspects négatifs que ces derniers apportent sur la santé des gens. Nous retrouvons une gamme impressionnante de produits dits "miracles", surtout chez nos voisins du sud. L'obsession de la beauté et de la perfection est à son comble, et on cherche à convaincre les consommateurs d'atteindre cette image de perfection grâce à divers produits. Que ce soit des produits pour la perte de poids, des crèmes anti-cellulites ou des produits qui font pousser les cheveux, on est prêt à tout pour attirer l'attention des consommateurs. On les bombarde de publicités qui, avouons le, n'ont pas l'air réelles du tout !

Le problème est que plusieurs personnes achètent ces produits en ne connaissant pas réellement leur contenu ou leurs effets à moyen ou long terme. Une fois de plus, le consommateur est mal informé et on lui cache les aspects négatifs du produit. On vend le produit en promettant qu'il apportera des résultats miracles sans avoir à faire d'effort, on joue sur la sensibilité des gens. Les gens sont remplies d'illusions et se laissent aller dans le jeu de la consommation. Même s'ils savent que les publicités sont truquées et que le produit ne fonctionne probablement pas, ils veulent tester son efficacité par eux-mêmes. Je crois qu'il s'agit d'un problème éthique car en tant que consommateurs, nous ne savons plus à quoi nous fier et qui croire. Les femmes investissent des milliers de dollars en soin de beauté par année, mais savent-elles réellement si ce qu'elles utilisent fonctionne? Connaissent-elles réellement les dangers reliés à ces produits ?

dimanche 20 février 2011

Manipulation de l'opinion publique

Tout à l'heure, je suis tombée sur un article intéressant nommé "Le PLQ et la manipulation de l'opinion publique" sur le blogue du Grand Parleur, sur Cyberpresse. J'ai donc directement fait le lien avec notre cours d'éthique, et je désirais vous partager ma trouvaille (voir blogues.cyberpresse.ca/voixdelest/2011/02/18/le-plq-et-la-manipulation-de-l'opinion-publique).

Cette technique, utilisée par certains partis politiques pour tenter d'influencer les débats dans les blogues et les chroniques d'opinion des journaux, est hypocrite et va à contresens des valeurs de transparence qu'on nous inculque. Bien que cette pratique, largement utilisée par les groupes de pression par ailleurs, soit très répandue et largement connue, elle n'en est selon moi pas pour autant plus éthique. Changer son nom est chose facile depuis l'arrivée d'Internet et des médias sociaux, mais en tant que futurs communicateurs, nous devrions bannir ce type de propagande. Ce qui est toléré aujourd'hui n'est pas forcément la meilleure méthode à suivre demain !

jeudi 17 février 2011

Wikileaks à QuébecLeaks








Vous avez propablement entendu parler de WikiLeaks, un site créé par Monsieur Jullian Assange, ayant le rôle de révéler la vérité cachée par les hauts dirigeants de pays industrialisés. Du jour au lendemain, la planète pouvait connaître des informations privilégiées et volontairement non-divulguées. Ce site Internet s'est défini comme une plateforme pour la communication citoyenne par son mandat de faire des révélations grâce à l'aide de ses utilisateurs dans l'intérêt public. (Madame Piron aborde le sujet sur le blog, si vous voulez le lire.)

Wikileaks a eu des répercussions jusqu'au Québec puisque un site dédié aux affaires québécoises verra le jour, QuébecLeaks. Le 9 mars 2011 prochain, vous aurez la possibilité d'être une source à votre tour si vous possédez et souhaitez transmettre à la communauté web une information que le Québec doit connaître. Avec cet outil, le journalisme d'enquête sera possiblement avantagé dans sa quête de vérité.

Il faut noter que QuébecLeaks a déjà sa page Facebook et son compte twitter pour annoncer sa venue. Dans quelques temps, nous pourrons vérifier l'efficacité de cette initiative.

À suivre...


Mélissa Lachapelle

Le site Internet : http://www.quebecleaks.org/

Saga d’éthique à la Ville de Montréal

Jacques Bergeron est le vérificateur général de la Ville de Montréal. En gros, il vérifie les états financiers de la Ville et des organismes. Comme il est si bien dit sur le site de la Ville de Montréal :

Le Bureau du vérificateur général joue un rôle primordial dans la gouvernance de la Ville de Montréal. Son indépendance lui permet de choisir librement les activités de vérification qui répondront à sa raison d’être : « Donner l’heure juste ».

En quoi je veux en venir? TVA nouvelles, 20h01, 14 février 2011, EXCLUSIF : Jacques Bergeron, le vérificateur « vérifié ». Le lendemain, 15 février 2011, 16h53, EXCLUSIF – Rapport accablant contre le vérificateur général. Mais que se passe-t-il ?

Une plainte a été déposée au comité de vérification de la Ville de Montréal envers le vérificateur…

Entre mars 2010 et janvier 2011, des fonctionnaires du service des enquêtes internes de la ville ont espionné M. Bergeron et ont lu des courriels d’un contenu confidentiel. Le rapport d’enquête est finalement terminé et il sera public le 21 février pour les grands curieux. Cependant, TVA nouvelles a obtenu une copie de ce rapport « accablant » et il conclut que « Jacques Bergeron a contrevenu lui-même à la Loi des cités et villes et que les faits qu'on lui impute sont contraires à l'éthique requise pour une telle fonction. » Si l’on écoute le reportage de Paul Larocque diffusé le 15 février sur les ondes de TVA, ce rapport « cinglant » avec des nouvelles « percutantes » ne contient que deux pages. Il lui reproche d’être « contrevenu au code d’éthique de la Ville, d’avoir manqué de loyauté et que ces agissements sont incompatibles avec la fonction qu’il occupe. » En résumé, ce gardien de l’intégrité a agi illégalement.

Est-ce réellement le seul ? L’ex-lieutenante-gouverneure du Québec, Lise Thibault, fait face à six chefs d’accusation criminelle. Aussi, l’affaire Bernier-Couillard, l’ancien scandale politique. La fraude financière de l’entreprise Norbourg, orchestré par Vincent Lacroix…

Voilà qu’aujourd’hui on peut voir sur TVA nouvelles que la Ville se défend puisque M. Bergeron crie au complot et à l’espionnage.

Une grande saga sur l’éthique s’installe à la Ville de Montréal. Qui va vérifier ceux qui ont « vérifié » le vérificateur ?

Parlons des «experts»

Lors des deux séances antérieures, une discussion sur les experts invités dans les médias a eu lieu. M. Rivest a évoqué le fait que M. Claude Castonguay, père du système de santé québécois actuel, était invité dans les médias pour présenter ses nouvelles vues sur les moyens pour régler les problèmes du modèle québécois. Présenté comme le père du système de santé, on apprend que maintenant, M. Castonguay travaille pour des compagnies où les intérêts sont plutôt du côté du privé. Depuis 2006, année du dépôt du rapport Castonguay demandé par le gouvernement Charest, M. Castonguay prône une plus grande place du privé dans le système de santé du Québec. Son opinion est-elle biaisée? Quelle est le rôle du média? Devrait-il présenter M. Castonguay avec son vrai titre? Ce sont tous des questions éthiques qui demandent réflexions.

Hier, en lisant les journaux, j'ai remarqué un autre exemple de ce genre d'intervention d'expert, mais où le média en cause a précisément choisi l'expert pour préciser sa ligne éditoriale.

Pour ceux et celles qui l'ignorent, le nom du futur Colisée fait couler beaucoup d'encre. Mardi le 15 février, Réjean Tremblay écrivait une chronique qui disait que la compagnie Bell, en partie propriétaire du Canadien de Montréal, était prête à payer n'importe quel prix pour devancer Quebecor dans l'obtention du nom du futur amphithéâtre. Le problème de Bell, étant propriétaire du Canadien, il ne peut pas acheter un autre club de la LNH et en être propriétaire. Il doit donc conclure une entente avec une autre entreprise pour amener un club de la LNH, condition obligatoire pour la Ville de Québec pour pouvoir mettre son nom sur l'édifice.

J'espère que tout le monde comprend la mise en contexte. Je vous invite à lire la chronique de Réjean Tremblay pour de plus amples détails.

Hier, en feuilletant le Journal de Québec, propriété de Quebecor, je tombe sur un article intéressant. Intitulé «Un choix déchirant» dans le Journal (repris dans tous les médias de Quebecor sous plusieurs autres titres), l'article nous présente un expert qui nous explique que choisir Bell, au lieu de Quebecor, diminuerait les chances d'amener un club de la LNH dans la Vieille-Capitale. Je ne remets pas en question les idées de l'expert, qui peuvent s'avérer véridiques. Ce qu'il faut remettre en question, ou plutôt là où il faut rester vigilant, c'est de comprendre le contexte global de cet article.

Quebecor a intérêt que les positions des experts qui évoquent que Bell n'amènerait pas une équipe de la LNH à Québec sortent dans les médias. Tout le monde sait que Quebecor a aussi des projets pour l'amphithéâtre, et Pierre-Karl Péladeau ne s'en cache pas.

Est-ce un manque d'éthique de la part de Quebecor? Étant un acteur majoritaire dans le secteur médiatique au Québec, il est évident qu'à un moment donné, des opinions rejoignant les intérêts de la compagnie se retrouveront dans l'un de ses médias. Il sera intéressant de vérifier la tendance et si Quebecor donne une voix seulement aux gens qui ont les mêmes intérêts qu'eux, dans un secteur comme celui des communications, oui, on peut dire que c'est un manque d'éthique.

mercredi 16 février 2011

Pour le profit ou la santé ?

Lors de la séance de cours sur la responsabilité sociale, j'ai réfléchit à quelques entreprises d'État au Québec qui se donnaient une "bonne image" alors qu'en réalité, elles encouragent clairement à la consommation et à la dépendance. Vous l'aurez peut-être comprit, je parle essentiellement de la SAQ et de Loto-Québec. Ces deux organismes vendent des produits qui peuvent conduire à des abus, voire à de sérieux problèmes chez certaines personnes.

Ironiquement, ou plutôt heureusement, sur les quelques 127 milions de dollars versés en 2009-2010 comme contribution sociale, Loto-Québec en a versé environ le quart pour la lutte et la prévention du jeu excessif (source : lotoquebec.com/corporatif/nav/responsabilite-sociale/contribution-sociale/lutte-contre-jeu-excessif). D'autre part, on réfère directement à educalcool.qc.ca sur le site Internet de la SAQ. On cherche certes à faire des profits chez ces deux entreprises, mais en tentant en même temps de conscientiser les gens à mieux consommer plutôt que de consommer excessivement.

Ne trouvez-vous pas cela un peu paradoxal ?

Les valeurs du journaliste en images

Ressac Média a organisé une rencontre auprès d'individus de divers domaines (mode, les médias sociaux, le marketing etc.) et de professions distinctes (agents de presse, blogueurs, journalistes, relationnistes ...) pour se questionner sur les principales caractéristiques du métier de journaliste.Voici, en image, ce que cet amalgame de personnes réunies ont soulevé lors de cette petite rencontre.

vendredi 11 février 2011

Pub, enfants et... Oeufs

Nous avons discuté récemment, suite à l’exercice du cours du 3 février, de la publicité envers les enfants. Certes au Québec, il est interdit de faire une publicité destinée à des enfants de moins de 13 ans. Voici ce qui est écrit sur le site du gouvernement :
«De manière générale, la Loi sur la protection du consommateur interdit aux entreprises de produire de la publicité à but commercial destinée aux enfants de moins de 13 ans. Ce type de publicité est permis à l’occasion, mais il est soumis à une réglementation stricte. La publicité de produits pour enfants est permise si elle s’adresse aux adultes.»

Après m’être interrogée plus en profondeurs sur les publicités ‘’permises à l’occasion’’ les règles sont plutôt floues et elles indiquent qu’il s’agit de publicités télévisées qui sont visées par cette loi. Or, plusieurs publicités destinées aux enfants sont maintenant élaborées pour internet ou sous forme de ‘’ stunt publicitaire’’. Le cas des petits gâteaux Igor est très bien expliqué sur ce bogue juridique qui s’intéresse particulièrement à internet :

http://www.gautrais.com/Igor-et-publicite-aux-enfants

Tout cela pour en venir à mon questionnement éthique de cette fin de semaine. En fait, je travaille dans un restaurant qui accueillait des jeunes joueurs de hockey entre 7 et 10 ans. Mon attention a été attirée par les grands cartons rouges qu’ils avaient tous à la main. Ces cartons servaient à encourager les équipes. Autour, il y avait un rouleau de ruban à hockey à l’effigie du logo de la fédération des producteurs d’œuf du Québec. Ce logo se retrouvait sur les pancartes, ainsi qu’un drive-to-web pour leur page Facebook.

Suite à notre discussion en classe, j’ai éprouvé tout de suite un malaise face à cette publicité très bien ciblé pour les jeunes et très efficace dans ses moyens. Ensuite, je me suis dit qu’il s’agissait d’un élément nutritif (qui pourrait dire qu’un œuf n’est pas bon pour la santé?) et que cela encourageait les producteurs québécois.

Selon la loi prévue à cet effet, il est permis de faire de la publicité éducative selon plusieurs conditions. Est-ce qu’il s’agissait d’une publicité éducative? Je ne crois pas. Les supports en tant que tels n’affichaient que les œufs pour les œufs sans effets bénéfiques, ni autres commentaires.

Pour que les règles en publicité soient respectées, il doit y avoir des plaintes… Vous que feriez-vous? Croyez-vous que cette situation est un écart ‘’acceptable’’? Ou bien la loi devrait-elle être la même pour tous?
Lorry

Éthique de transparence

À Enquête, l’émission du 10 février, il est mention de l’éthique de transparence. Le jour même, dans le cours, l’éthique des médecins avait justement été mentionnée. Ceux-ci ont la vie entre leur main, mais doivent également être transparents et révéler les informations à la famille. Or, dans l’émission, on présente un cas de « silence dans la clinique ». Suite à une chirurgie plastique pour le nez, une jeune femme est morte. Sa famille veut des réponses, mais n’en obtient pas de la clinique privée qui garde le silence. Non seulement celle-ci a gardé le silence, mais elle aurait tenté de le camoufler. Que répondre à ce problème d’éthique, maintenant qu’il a été défini? Le collège des médecins et autres associations ne semblent pas vouloir changer les choses.

jeudi 10 février 2011

À vous de juger !




L'image ci-dessus est une capture d'écran que j'ai sauvegardé lors des premières journées du soulèvement en Égypte. Je regardais la version anglaise de la chaîne Al-Jazeera (en direct) lorsque l'image s'est scindée afin de montrer les images diffusées en même temps par la télévision nationale égyptienne.

L'intention d'Al-Jazeera était de démontrer la différence de couverture (ou l'absence de couverture) des manifestations dans les rues du Caire.


D'une part, il s'agit d'un bel exemple de censure de l'information. La télévision nationale n'a jamais exposé d'images de manifestation et se contentait de répéter en boucle le message du Régime concernant le couvre-feu nouvellement décrété.

Par contre, nous pouvons nous demander si, à l'inverse, Al-Jazeera n’a pas profité de sa notoriété afin d'enflammer davantage les passions. En effet, durant l'heure et demie de visionnement, je dirais que la moitié du contenu tournait autour de cette camionnette en flamme.

Évidemment, après douze jours de soulèvement, la volonté du peuple est clairement démontrée et nous pouvons questionner la responsabilité des médias traditionnels, des médias sociaux ou de l’effet d’entraînement.

Cependant, une question demeure en regardant cette image. Quel doit être le rôle des médias traditionnels dans ce genre d’événement? La ligne « objective » est mince …

lundi 7 février 2011

samedi 5 février 2011

La drogue taxable

Ce vidéo n'est pas récent, mais je viens de mettre la main dessus et je crois qu'il s'inscrit bien dans le cadre du cours d'éthique.

En vertu de la loi, un revendeur de drogues exerce une activité dite criminelle. Or, pour le ministère du revenu, les revendeurs de drogues doivent remettre l'argent perçu à titre de taxes, car tous les biens et services, incluant les stupéfiants, doivent être taxés.

D'un côté, c'est immoral de percevoir de l'argent d'une activité criminelle, mais ce n'est pas contraire à leur éthique de travail, puisque tous les biens et services doivent être taxés. D'un autre côté, un honnête citoyen doit payer des impôts et des taxes sur ses revenus légaux, alors qu'un criminel ne devrait pas payer de taxes et impôts puisque ses revenus sont illégaux.

Doit-on penser égalité (comme semble le penser le ministère du revenu) ou plutôt éthique?

J'aimerais savoir ce que vous pensez de ce vidéo !

mardi 1 février 2011

Documentaire en ligne sur wikileaks

Le distributeur indépendant Journeyman Pictures vient de mettre en ligne sur Youtube un documentaire de 24 minutes consacré au site Wikileaks, spécialisé dans la publication de documents confidentiels. Après la mise en ligne d'une vidéo révélant une bavure de l'armée américaine en Irak en 2007, un soldat soupçonné d'avoir transmis les images à Wikileaks a été inculpé. Reportage visible en intégralité (en anglais).

YouTube - Wikileaks - USA

Les Inrocks : Un géant du pétrole américain menace l'avenir des documentaristes

L'industrie privée contre le droit à l'information...

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How Was Egypt's Internet Access Shut Off?: Scientific American

Article qui fait réfléchir à notre dépendance face à Internet et à la fragilité de la liberté d'expression.

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WikiLeaks, la comédie du pouvoir révélée » Article » OWNI, Digital Journalism

Article original sur le phénomène Wikileaks qui fait trembler les puissants de ce monde..
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