dimanche 31 octobre 2010

Publicité électorale américaine : coups bas et mensonges!

À l'aube des élections américaines de mi-mandat, les publicités des candidats dans la course aux postes de sénateurs et de gouverneurs se font odieuses envers leurs adversaires.

Le Soleil rapportait ce matin que certaines publicités diffusées au cours de la présente campagne électorale figuraient au palmarès des pires publicités en matière de loyauté et d'exactitude.

Accusations sur un présumé vote en faveur d'injection de fonds publics pour fournir du Viagra aux abuseurs sexuels, dénonciation d'une soit disant appartenance à une société secrète et allégations de relations extraconjugales... tous les coups sont permis pour détrôner son rival lorsqu'on est un américain en campagne électorale.

À mon avis, les arguments présentés dans de telles publicités devraient s'en tenir à la politique. Les évocations dignes de revues à potins n'ont pas leur place en campagne électorale.

Pour visionner les publicités susmentionnées :
http://www.youtube.com/watch?v=xly9XjFo33o
http://www.youtube.com/watch?v=o8wYJv0WmHI
http://www.youtube.com/watch?v=YC-edyIDLIU

vendredi 29 octobre 2010

Astroturfing

Voici un concept très intéressant: l'astroturfing, utilisé en publicité et relations publiques. Une forme de mensonge systématique discret, à l'opposé de la propagande.

Astroturfing denotes political, advertising, or public relations campaigns that are formally planned by an organization, but are disguised as spontaneous, popular "grassroots" behavior. The term refers to AstroTurf, a brand of synthetic carpeting designed to look like natural grass.

The goal of such campaigns is to disguise the efforts of a political or commercial entity as an independent public reaction to some political entity—a politician, political group, product, service or event. Astroturfers attempt to orchestrate the actions of apparently diverse and geographically distributed individuals, by both overt ("outreach", "awareness", etc.) and covert (disinformation) means. Astroturfing may be undertaken by an individual promoting a personal agenda, or highly organized professional groups with money from large corporations, unions, non-profits, or activist organizations. Very often, the efforts are conducted by political consultants who also specialize in opposition research. Beneficiaries are not "grass root" campaigners but distant organizations that orchestrate such campaigns.

Astroturfing - Wikipedia, the free encyclopedia

jeudi 28 octobre 2010

Le cynisme envers la politique : un geste éthique ?

Le fait de ne pas se présenter aux urnes, d’user de cynisme envers la politique, serait techniquement anti-éthique.

Lorsque Samuel Lapointe répond au Président de la Commission-Jeunesse du PLQ dans Le Devoir du 13 août dernier en affirmant que la solution n’est pas de s’attaquer au cynisme des jeunes, mais bien de retourner à la racine du problème, il a raison. Ce n’est certainement pas en ordonnant de sourire à un enfant qui fait la moue que celui-ci va s’exécuter : on ne peut exiger une fin avec des moyens inappropriés. La politique et les politiciens ont peu de chose pour faire sourire la jeunesse.

Cependant, le fait d’éviter la démocratie en exprimant ses préférences n’est pas éthique – du moins pas pour ceux qui prônent l’éthique de la responsabilité. Celle-ci stipule que «quoiqu’on fasse, il faut avoir le souci des conséquences par rapport à autrui avant de poser un geste» (voir diapositives du cours 1 sur les quatre formes de réflexion éthique). Par extension, ne pas voter pénalise non seulement l’individu, mais également le reste de la population. Le gouvernement élu n’est alors pas représentatif de ce que pense le peuple. Ne pas voter, c’est accepter qu’un gouvernement (non) choisi pénalise un groupe de gens au profit d’un autre, par exemple.

Certains diront que le cynisme est la seule réponse possible en réaction à notre univers politique, mais est-ce que cela fait du cynisme un geste éthique pour la population ?

mardi 26 octobre 2010

Le liseur

Le film Le liseur m’a beaucoup fait réfléchir puisqu’il contient plusieurs problèmes éthiques. Il s’agit de l’histoire d’un jeune étudiant en droit qui assiste à un procès dans le cadre de son cours et découvre qu’une des accusées est son ancienne maîtresse. Celle-ci est accusée d’avoir empêché 300 personnes de s’évader d’une église en flamme lorsqu’elle était garde de sécurité dans des camps de concentration lors de la période nazie. Elle écope d’une peine à vie, puisque les autres accusées ont affirmé que c’était elle qui avait écrit le rapport à la suite de l’incident, rapport qui précise qu’ils ont essayé de sauver les gens, ce qui est faux. Or, la dame ne sait pas lire et le jeune étudiant en droit le sait.

Il est toutefois partagé entre deux options, soit révéler ce qu’il sait, ou se taire, punissant ainsi la dame pour les gestes qu’elle a commis. D’un autre côté, s’il révélait cette information, il révélait aussi un passé de mensonges, puisque la dame a été sa maîtresse alors qu’elle était dans la trentaine et que lui n’avait que 15 ans. Deux problèmes éthiques apparaissent donc. D’abord, doit-on absolument révéler ce qu’on sait à la cour quand cette information pourrait changer le cours des évènements et par le fait même, avantager un accusé? L’étudiant a-t-il bien fait de garder cette information pour lui? De plus, il y a le problème juridique que cause une relation sexuelle entre un mineur et un majeur. Cela n’était pas légal. La dame aurait donc dû s’abstenir, mais si leur amour était plus fort que tout, que devait-il faire? Lorsque la femme était en prison, l’homme entretenait encore des communications avec elle. Il semblait éprouver encore de l’amour pour elle, indépendamment de son passé criminel. Est-ce correct? Il faut garder en tête que l’homme a connue la dame avant qu’elle ne commette les crimes liés aux SS. Son amour devrait-il en être affecté ? Est-ce que l’amour est plus fort que tout ?

dimanche 24 octobre 2010

WikiLeaks Founder on the Run, Chased by Turmoil - NYTimes.com

Wikileaks: une sorte de méga-lanceur d'alerte professionnel. Le problème est qu'il ne se soucie pas de l'effet de ses révélations sur les personnes. Il agit de manière "déontologique", obéissant à un principe qui lui enjoint de révéler tout ce qui est caché par le pouvoir au nom de la liberté d'expression, et il ne se soucie pas des conséquences sur autrui - ou alors il estime que l'impact sur quelques personnes est moins important que l'impact politique qu'il recherche.

WikiLeaks Founder on the Run, Chased by Turmoil - NYTimes.com

vendredi 22 octobre 2010

Je reviens tout juste de l’avant-première du film 10 1/2, du réalisateur québécois Daniel Grou « Podz ». Je dois l’avouer, le film m’a quelque peu bouleversée. Fidèle à son habitude, Podz nous livre un long métrage de qualité, à l’image poignante et au contenu cru et direct.

Voici le résumé du long métrage, disponible sur le site Internet Films du Québec :

« 10 1/2 aborde l'univers difficile dans lequel évoluent les éducateurs des services sociaux. Claude Legault y campe un éducateur qui se charge d'aider un jeune délinquant de 10 ans. Un sujet sensible qui ne laissera probablement personne indifférent. [...] Cet enfant trouble, rebelle à l'autorité comme à l'affection, est jugé irrécupérable par la plupart des éducateurs. Seul Gilles, son nouvel éducateur, entrevoit une lueur d'espoir dans le regard de cet enfant qui ne communique que par la violence. »

Tout au long du film, le spectateur est appelé à suivre le parcours du jeune Tommy, dont les problèmes de violence sont à peine imaginables. Crises de colère, menaces de mort et fugues s’enchaînent entre la dizaine d’enfants du centre Le Tremplin. Sans compter les multiples sacres et jurons qui sortent de la bouche des garçons dans le film, où les « J’va te tuer mon tabarnack » et les « Osti que t’es fif, m’a te crisser mon poing sa gueule » sont monnaie courante.

Voici la bande-annonce du film. Elle parle d'elle-même je crois...



Si j’ai décidé de vous parler du long métrage de Podz aujourd’hui, c’est que celui-ci relève plusieurs enjeux éthiques et amène à se questionner sur le traitement que réserve la société contemporaine aux jeunes délinquants éprouvant des problèmes à s’intégrer. J’ai trouvé que les éducateurs présentés dans 10 1/2 explicitaient extrêmement bien les différentes manières de penser en ce qui concerne les individus en marge de la société et les cas problématiques.

D’un côté, le personnage campé par Claude Legault est l’exemple même de la vertu et du courage. Tout au long du film, il est le seul à ne pas baisser les bras et à persévérer. Au plus profond de lui-même, il est habité par un désir d’aider les jeunes délinquants et de leur donner accès à une vie meilleure. Je crois que Daniel Grou Podz a souhaité montrer au spectateur qu’il existe dans notre société des gens « biens », pour qui les normes sociales sont moins importantes que la vie d’un être humain et l’entraide interpersonnelle.

Un second intervenant m’a cependant fait grincer des dents lors d’une scène du long métrage, où les éducateurs font le point sur les jeunes du Tremplin. En parlant de Tommy, il affirme :

« C’est un monstre, un futur psychopathe! C’te gars-là, il va tuer du monde plus tard. Faut s’en débarrasser.»

L’intervenant va même jusqu’à suggérer l’enfermement psychiatrique pour ne plus avoir à s’occuper du garçon. Selon moi, ce comportement est inacceptable. Si le jeune Tommy affiche une conduite extrêmement violente, c’est en grande partie à cause de sa famille dysfonctionnelle et des situations d’abus sexuel dont il a été victime par le passé. Il n’est pas en mesure de s’aider lui-même et a grandement besoin d’assistance. Dans cet extrait, l’éducateur ne fait que se débarrasser de ses problèmes personnels et ne pense pas du tout à l’enfant, à son bien-être.

La détermination de Gilles et les jugements disproportionnés de l’autre éducateur, bien qu’ils soient tous deux fictifs, m’ont forcée à me poser des questions sur ma propre perception de ces jeunes dits « à problèmes ». Selon moi, ces enfants ont besoin d’aide et d’assistance pour leur permettre de devenir des êtres « normaux » aux yeux de la société.

Après l’écoute de 10 1/2, il faut se demander s’il est nécessaire des les isolés de leurs familles et des autres enfants de leur âge. Est-ce justifié de leur « voler leur enfance »? Doit-on penser à la sécurité des autres avant tout? Ces jeunes délinquants resteront-ils sur le droit chemin toute leur vie?

Bon nombre de questions demeurent encore sans réponse, et nous ne trouverons probablement jamais la solution parfaite...

Dans tous les cas, j’espère que mon intervention sur le blogue aura piqué votre curiosité et vous aura permis de réfléchir sur le sort des enfants violents. Il s’agit d’un sujet la plupart du temps évité dans les médias et la société en général, quoique faisant partie intégrante de notre environnement.

Je vous invite à aller voir le film de Daniel Grou Podz, 10 1/2, dès sa sortie en salle le 29 octobre 2010. Je le recommande à tous ceux qui veulent vivre des émotions intenses et découvrir une facette de la société encore méconnue... Bon film!


Films du Québec. 2010. «10 1/2 - Film de Daniel Grou (Podz)». En ligne. 9 octobre. < http://filmsquebec.over-blog.com/article-film-10-1-2-daniel-grou-podz-50012905.html > Consulté le 21 octobre 2010.


jeudi 21 octobre 2010

C'est juste des blagues!

J'ai assisté au Comédie Club du Grand Rire de Québec mercredi soir dernier (20 octobre 2010). Quelques humoristes en herbe ont pris d'assaut la scène afin de nous faire passer une soirée pour nous dilater la rate! Ce fût un succès! Tous ne sont pas excellents, mais en vain, il y a de l'avenir sur la scène humoristique. Cependant, le lendemain, en plein cours, je me suis posé quelques questions sur les sujets qui avaient été abordés durant les numéros. Je me demandais si les sujets sur lesquels nous avions rit avaient bien leur place dans ce genre de présentations et si ce n'était pas déplacé de notre part d'en rire. Je parle ici des sujets tels: l'homosexualité, les personnes de petite taille, les personnes de nationalités étrangères, les publicités à la télévision qui visent des faits vécus (par exemple, sur l'agression sexuelle).

Durant le numéro sur les publicités, l'artiste nous donnait une vision différente qu'il aurait donné à la publicité. Par exemple, pour cette pub : voir le lien, l'humoriste proposait d'y rajouter le témoignage d'un homme en prison disant: "Salut! Moi c'est Réjean (par exemple), tu te rappelles-tu de moi? Moi aussi j'me rappelle de toi. En ce moment j'suis en prison, mais c'est pas grave parce que de toute façon, j'vais juste purger 1/3 de ma peine. Et oui, c'est moi qui gagne!" Toute la salle s'est mise à éclater de rire, hormis quelques personnes derrière nous. Ces personnes nous trouvaient "stupides" de rire de cette blague. Notre première impression à été: " C'est juste une blague! On est dans un show d'humour!" Mais aujourd'hui, je vois cette pensée tout autrement et je me demande si ce n'est pas déplacé de la part des humoristes de rire ainsi de gens qui ont vécu un tel traumatisme. Qui sait, une personne dans la salle aurait pu déjà avoir été victime d'agression sexuelle!

Alors, devons-nous encourager ce genre d'humour?

«C'est qui, maman, le monsieur tout poilu qui porte un soutien-gorge orange?»

Jusqu'où doit on aller au nom de l'éternelle phrase ''Le public a le droit de savoir'' ? Audrey a déjà abordé le sujet de l'Ex-Colonel Williams , cependant, je trouve important de revenir sur un aspect plus particulier de la couverture médiatique de l'affaire.

C'est en lisant la chronique de la blogueuse Nathalie Petrowski et le questionnement amené par Michelle McQuigge sur Cyberpresse que j'en suis venue à me questionner sur le sujet. Est-ce que l'on doit, au nom de cette sacro-sainte notion d'intérêt public (et aussi, d'intérêt du public, comme l'a judicieusement mentionné Catherine), montrer des photos d'un déviant sexuel violent, meutrier (et à tendance pédophile qui plus est) en soutien-gorge fushia à des heures de grande écoute ? Je ne parle pas seulement de publier ces photos dans les pages intérieures des journaux, ou de les montrer au bulletin de 22h à la télévison, mais plutôt de manger mon spaghetti à 17h accompagnée par les photos HD dégoûtantes de ce monsieur sur la TV plasma de la cuisine. Oui, on aurait pu fermer la télévision, cependant, que ce soit LCN, TVA, RC ou une autre chaîne d'information, tous les passent en boucle, et nous, et bien ça fait partie de la routine familiale d'écouter et de commenter les nouvelles en mangeant notre spaghetti.

Dans ma famille, nous avons tous plus de 18 ans, et bien que les photos nous ont choqués, nous avons pu passer par dessus. Cependant, imaginez les jeunes enfants qui ont les yeux rivés sur la télévision. À cet âge, on pose beaucoup de questions, on a peur facilement et je ne crois pas que ce soit le genre de photos auxquels les enfants devraient être exposés. Certains films, et certaines émissions qui présentent du matériel explicite ne sont pas présentés à certaines heures, ou à tout le moins sont accompagnés d'un encart avant la présentation «pour un public averti», et je crois que cela devrait être le cas pour ce genre de récit.

Comme le dit Yves Boisvert, chroniqueur pour La Presse « le public en général a le droit - s'il le veut - d'être informé des faits qui justifient les sentences des tribunaux. Il a aussi le droit - s'il le veut - d'observer les profondeurs les plus noires de l'âme humaine. Les archives des tribunaux sont un catalogue des horreurs et des souffrances humaines. Libre à chaque adulte d'y entrer ou non pour les contempler.» Je suis tout à fait d'accord, et je crois que chacun devrait être libre de consulter ces images s'il le désire. Cependant, d'imposer des images choquantes comme celles de l'Ex-Colonel en sous-vêtement à des heures où le jeune public est à coup sûr devant la télévision, est selon moi un manque de tact, et surtout un manque d'éthique, flagrant.

Il est possible de ne pas écouter lorsqu'un reporter énumère des crimes avec des détails sordides, et il est possible de ne pas lire un article qui nous dégoûte, mais comment éviter une image choquante qui nous est imposée à la télévision, ou encore sur la une de certains journaux ? Nous pouvons fermer les yeux, mais le temps de soustraire l'enfant à ces images, et elles sont déjà imprégnées dans sa rétine...

Conférence sur les gaz de schiste AUJOURD'HUI


Juste un petit message pour partager avec vous des informations que j'ai reçu via mon Facebook concernant une conférence sur les gaz de schiste aujourd'hui!

En somme:

Quoi? Conférence organisée par la chaire de recherche du Canada en droit de l'environnement
Quand? de 11h30-13h00 AUJOURD'HUI !!
Où? Pavillon DKN - 3A
Coût?? Gratuit

"Pour tous ceux qui se posent des questions sur les impacts environnementaux potentiels d'une telle industrie au Québec, cette conférence permet de faire la lumière sur le sujet."


mercredi 20 octobre 2010

Le film Incendies

Avertissement: si vous ne voulez pas savoir l'histoire et le suspense du film, ne lisez pas cet article!

J’aimerais vous parler du film Incendies, un drame coproduit par la France et le Québec, réalisé par Denis Villeneuve. Basé sur une pièce de théâtre de Wadji Mouawad intitulée Littoral, le film est tout à fait percutant. Il m’a fait énormément réfléchir. Il relate l’histoire de deux jumeaux québécois d’origine étrangère qui doivent partir à la recherche de leur frère dont ils ignoraient l’existence et de leur père inconnu qu’ils croyaient mort, à la suite du décès de leur mère. Ils partiront ainsi à la recherche au Proche-Orient, dans un pays sans nom, en faisant face au passé de leur mère et apprendront beaucoup sur leur mère et ce qu’elle a vécue en temps de guerre. Le film m’a fait réfléchir sur les actions faites en temps de guerre. Est-ce que les actions commises sous l’autorité et sous la pression des ordres sont aussi condamnables?

En effet, les jumeaux apprendront que leur frère, après avoir été confié dans un orphelinat qui a ensuite été détruit par un clan, a été pris en charge par cedit clan et entrainé pour la guerre. Il est ensuite devenu un tireur hors pair pour devenir bourreau dans une prison. Or, leur mère a été prisonnière pendant 15 ans dans cette même prison. Ils apprennent ensuite qu’elle a été violée maintes et maintes fois par ce bourreau, pour apprendre qu’ils sont les enfants de leur frère inconnu. Oui, vous avez bien compris, le frère dont ils ignoraient l’existence est leur père, puisqu’il a violé sa propre mère, sans le savoir.

Cela m’amène à réfléchir sur les liens familiaux et sur l’éducation. Le bourreau est devenu ce qu’il est devenu, par manque d’éducation et de famille. Sa famille était le clan de guerre qui l’entraînait à se battre. Son propre système de valeur lui commandait donc de tuer. De plus, il a violé sa propre mère en ignorant qu’elle l’était. Mais qu’aurait-il fait s’il avait appris que c’était sa mère à temps? L’aurait-il aidé à s’enfuir?

Enfin, sans vouloir vous raconter tout le film, j’aimerais seulement vous dire que la mère, lorsqu’elle a appris qui était véritablement le bourreau, a été envahie de deux sentiments bien distincts. Elle éprouvait une rage contre son violeur et le père de ses enfants alors qu’elle éprouvait beaucoup d’amour pour son cher fils à qui elle avait pensé toute sa vie.

THE CORPORATION

Le grand dam d'une corporation, c'est son incapacité de sentir. Bien qu'elle détienne les droits d'un citoyen, elle n'a pas le devoir d'agir pareillement. C'est difficile pour une poignée de personnes de prendre des décisions et d'en comprendre les conséquences si elles ne sont pas chiffrées. Dans sa tour d’ivoire, le DG ne comprend pas l’implication sociale et environnementale de jeter ses déchets dans la rivière ou de payer des enfants 10 sous de l’heure. L’important c’est que la productivité permet la confection d'un t-shit en 6.6 secondes, permettant un chiffre d’affaires de tant de pourcentage de plus par semestre. Les atrocités dont elles sont capables ont été prouvées à de nombreuses reprises, même si le commun citoyen n’en sait rien.
Souvent, les compagnies préfèrent enfreindre la loi et payer l'amende plutôt que de respecter la loi, si cette décision est plus lucrative. Le problème, c'est qu'une corporation ne peut pas être incarcérée et n'a pas d'âme à damner.
Je vous suggère fortement d’écouter ce documentaire en entier, disponible sur YouTube. En voici la 5e partie. À notre stade dans notre carrière, il est important de se créer des balises. Pour qui nous est-il impossible de travailler?

Conflit éthique au sein des médias

Depuis quelques jours, on voit sur tous les médias confondus des images du Colonel Russell Williams. Des images assez troublantes qui démontrent les dérangeantes déviances sexuelles du militaire. Certains trouvent qu'il est inapproprié de publier de telles photos, mais d'autres pensent que pour mieux informer la population, il est nécessaire de publier ses preuves troublantes.

Est-ce que la presse a profité de ces sordides crimes pour vendre plus de copies? Est-ce qu'il s'agit seulement de sensationnalisme? Est-ce que les médias se sont lancés dans une compétition de qui a la photo la plus troublante? Il ne faut pas oublier qu'il s'agit d'une affaire qui touche plusieurs victimes et leurs proches. Le respect et l'empathie ne sont pas à négliger, à mon avis.

Voici le lien de l'article: http://www.cyberpresse.ca/actualites/quebec-canada/justice-et-faits-divers/201010/19/01-4334117-affaire-williams-questionnement-ethique-au-sein-des-medias.php

mardi 19 octobre 2010

Les pastiches

La créativité en publicité est particulièrement exigeante. Pratiquement tout a déjà été fait, et le reste le sera d’un moment à l’autre. On doit aussi être le premier à sortir une idée X, particulièrement depuis l’arrivée d’Internet.

Une ambiguïté subsiste : où se trouve la limite entre inspiration et plagiat? Trois cas de campagne télé ont tiré mon attention sur le sujet. Je n’ai pas enquêté à savoir s’il y avait eu une entente entre le client et/ou l’agence et l’artiste… La mode est définitivement à s'accaparer les tendances populaires du 2.0 de l'heure.

Primo, les obligations d’épargnes du Canada (malheureusement, je n'ai pas trouvé de vidéo sur le web...). Dans ce spot, on voit en animation des bons d'épargnes qui se transforment en oeuvre d'origami. Or, le tout ressemble énormément à ce que fait avec des dollars américains l'artiste Won Park.

Secundo, le cas de Gaz Métro qui a un spot en animation image par image où l'on suit l'évolution d'une flamme bleue tracée à la craie sur des murs de brique. Or, le graffiteur italien Blu, icône du street-art est particulièrement reconnu pour ce genre d'animations faites à la peinture.

Tertio, ArcelorMittal a littéralement engagé dans sa publicité télé l'artiste Ilana Yahav (qui fait habituellement du Sand animation) pour animer du minerai de fer. Or, c'est notamment l'apparition de Kseniya Simonova à la version ukrainienne du Talent à revendre qui a popularisé ici cette pratique.

En fin de compte, ce genre de publicité rend-elle service aux artiques en quesiton ?

De la publicité à la une ?

Certaines lois ont leur place tandis que d'autres non. Toutefois, des questions s'imposent. Qui peut décider d'effacer une loi? Je fais allusion à une règle d'or établie depuis des années dans les journaux québécois. Cette même loi a été transgressé depuis quelque temps.
À quel prix décidons-nous d'effacer une règle journalistique et de publier de la publicité à la une d'un journal? Les administrateurs du Journal Le soleil pourraient en effet nous informer de ce prix puisqu'un concessionnaire automobile a du offrir une grosse somme pour contrer cette loi.
Nous discutons d'éthique et de journalisme. Que signifie ce changement? Avant il était impossible et impassable de faire cela. Pourquoi pouvons-nous le faire aujourd'hui? Sur la même voie, comment peut-on s'assurer que les journalistes couvrent les bonnes choses. Comment peut-on s'assurer que les journalistes vérifient leurs sources? Est-ce que ce n'est pas plus facile de prendre un communiqué et de le publier? Est-ce que ce n'est pas plus facile de lire les autres journaux et de couvrir les mêmes choses? est-ce que ce ne serait pas plus facile de lire les articles écrits par les journalistes-citoyens? Les journalistes ont des règles à suivre et les chefs de pupitre affirment choisir les nouvelles en fonction de critères. Toutefois, nous en tant que citoyen, comment peut-on s'assurer que les choix sont déterminés selon l'intérêt de la population, la nouveauté et l'importance.
À première vue, plusieurs nouvelles sont déterminées selon l'impact sensationnaliste. La publicité à la une signifie beaucoup pour moi. En fait, cela signifie que les médias manipulent notre façon de voir les choses, mais surtout, les médias décident de couvrir certaines choses. À quel point et jusqu'où devons-nous leur faire confiance?

Les top 20 Toxiques | www.femmetoxic.com | FemmeToxic...Exigeant des produits cosmétiques plus sains

Les top 20 Toxiques | www.femmetoxic.com | FemmeToxic...Exigeant des produits cosmétiques plus sains

samedi 16 octobre 2010

Mythe : Un médicament mis sur le marché est un médicament sans danger | À bas les mythes | Publications et ressources | FCRSS

Mythe : Un médicament mis sur le marché est un médicament sans danger | À bas les mythes | Publications et ressources | FCRSS

Lies, Damned Lies, and Medical Science - Magazine - The Atlantic

Much of what medical researchers conclude in their studies is misleading, exaggerated, or flat-out wrong. So why are doctors—to a striking extent—still drawing upon misinformation in their everyday practice? Dr. John Ioannidis has spent his career challenging his peers by exposing their bad science.

Lies, Damned Lies, and Medical Science - Magazine - The Atlantic

Les 33 mineurs

À moins de vivre dans une mine, vous avez certainement entendu parler des 33 mineurs ayant été prisonniers de leur lieu de travail durant deux mois. Devenus maintenant héros nationaux, ils ne devraient plus s'inquiéter à savoir s'ils vont avoir suffisamment d'argent pour compléter le mois.

Une question éthique ressort de ce miracle. En effet, pas moins d'un milliard d'individu ont regardé le tout en direct à la télévision. Certaines compagnies en ont donc profité pour mousser leur notoriété. Ainsi, chaque mineur qui sortait du trou portait une paire de lunettes fumées, afin de ne pas avoir un choc trop violent en raison du contraste de lumière entre l'extérieur et la mine. C'est la compagnie Oakley qui en a profité et a donc distribué pour 10 000 dollars de lunettes gratuitement aux mineurs. On estime que ce placement de produits leur a rapporté jusqu'à maintenant 41 millions de dollars.

Évidemment, plusieurs groupes ont déjà sauté aux barricades et ont traité Oakley de profiteurs alors que d’autres parlent d’une «bonne intention qui se traduit par une énorme visibilité» (En ligne, La presse affaires).... Mais vous, qu'en pensez-vous?

http://lapresseaffaires.cyberpresse.ca/economie/international/201010/15/01-4332659-lunettes-pour-les-mineurs-chiliens-un-bon-placement-pour-oakley.php

vendredi 15 octobre 2010

Publicité frauduleuse d'une pharmaceutique

En suivi à l'exposé sur les compagnies pharmaceutiques: une condamnation pour de la publicité frauduleuse pour un médicament antipsychotique.

J&J Told to Pay $257.7 Million Over Risperdal Marketing Tactics - BusinessWeek

33 mineurs québécois

Un blogueur imagine la réaction du gouvernement québécois face à la situation qu'a vécu le Chili par rapport aux mineurs pris sous terre! C'est très drôle de voir la bureaucratie du Québec à travers cet article!

jeudi 14 octobre 2010

Philippe Karsenty et l'affaire Mohammed al-Durah

Philippe Karsenty et l'affaire Mohammed al-Durah

C'est hier, le 13 octobre 2010, que s'arrêtait à Montréal l'homme d'affaires Philippe Karsenty, fondateur de Media-rating et détracteur du topo du journaliste de France 2, Charles Enderlin relatif au sur le conflit israélo-palestinien.

Il faut se rappeler que le 30 septembre 2000, la télévision d'état diffusait une vidéo, portant sur la seconde Infatida, d'un jeune palestinien nommé Mohammed al-Durah, croulant sous les tirs de l'armée israélienne. Cette image de l'enfant dans les bras de son père a fait le tour du monde et est devenue en quelque sorte le symbole du conflit israélo-palestinien[1] engendrant aussi un important débat en Europe, singulièrement en France.

Philippe Karsenty a touché le nerf de la guerre. Il remet en doute la vraisemblance du reportage d'Enderlin, France 2 et le combat du peuple arabe, tout en dénonçant l'antisémitisme latent. Bien sûr, la chaîne de télévision généraliste publique appuie ardemment son journaliste. On a vu également naître une coalition des journalistes français afin de défendre Charles Enderlin. À travers quelques conférences qui se tiennent au Canada et aux États-Unis, il expose sa vision sur cette «supercherie» par des centaines d'éléments de preuves qu'il a lui-même fournies devant la justice française lors de son procès pour diffamation intenté par Enderlin.

Karsenty a été poursuivi en 2004 pour diffamation par Charles Enderlin et France 2. La Cour d'appel française donna raison à l'homme d'affaires sur la liberté de critique contre Enderlin et France 2, mais souligna tout de même que les propos de Karsenty étaient diffamatoires (http://www.m-r.fr/actualite.php?id=1513).

Cet événement soulève une question importante: si réellement ce topo, diffusé par une télévision d'état, était une mise en scène, croyez-vous que cela pose un problème pour la démocratie française? Est-ce qu'on peut qualifier cette «supercherie» de journalisme de propagande?

À vous d'en juger!

Reportage de Charles Enderlin: http://blog.france2.fr/charles-enderlin/index.php/2008/05/28/73147

Vidéo réfutant les arguments d’Enderlin (au bas de la page): http://www.downmine.fr/showvideo-2-xl8jf.html

Droit de réplique du public

J’ai rencontré par hasard, hier, une ancienne employée de la CADEUL. Elle m’a raconté une histoire qui lui est arrivée alors qu’elle était à la CADEUL. Une journaliste l’avait alors contactée afin de faire un reportage, à l’occasion de la rentrée, sur l’endettement étudiant. Cette fille de la CADEUL lui a donc dit qu’elle lui trouverait des étudiants qui répondraient aux critères d’endettement, mais n’ayant pas eu suffisamment de temps pour en trouver, elle a décidé de répondre elle-même à l’entrevue avec un autre étudiant de la CADEUL. Elle voulait toutefois que ce soit présenté au nom de ces derniers et pas au nom de la CADEUL.

 

 

Ils ont donc réalisé une entrevue de 45 minutes – 1 heure avec la journaliste. Le lendemain, a leur grande surprise et insatisfaction, ils se retrouvaient à la une du journal en question. Ce n’était absolument pas prévu comme cela. De plus, l’article citait les deux étudiants de façon à laisser paraître qu’ils dépensent sans compter et qu’ils ne font pas attention à leurs comptes de banque et de crédit. Or, ils ne dépensaient pas plus que n’importe qui possédant une carte de crédit et qui a des dépenses à effectuer régulièrement.

 

Ils ont donc écrit une lettre au journal, désirant être publiés, afin de rectifier les faits. Le journal ne l’a toutefois jamais publié dans ses pages. L’étudiante a même éventuellement perdu son poste à la CADEUL. Cette façon d’agir du journal en question est bien sur immorale. « [Les journalistes] doivent, lorsque cela est à propos, permettre aux personnes, groupes ou instances de répliquer aux informations et aux opinions qui ont été publiées ou diffusées à leur sujet ou qui les ont directement ou indirectement mis en cause », précise le Conseil de Presse du Québec dans ses Droits et responsabilités de la presse. En effet, ils auraient dû publier la lettre pour rectifier les informations erronées.

 

Par contre, je ne connais pas la version de l’histoire du point de vu de la journaliste. Il est bien difficile de juger d’une telle situation sans connaître l’histoire de toutes ses facettes. Le journal n’a pas agit correctement en ne publiant pas la réplique, mais peut-être était-elle non-nécessaire? Difficile à prouver maintenant.

 

 

Source: http://www.conseildepresse.qc.ca/index.php?option=com_content&task=view&id=258&Itemid=184&lang=fr

 

Article de CNN sur la limite qui devient floue entre industrie et recherche scientifique

Where's the line between research and marketing? - CNN.com

mercredi 13 octobre 2010

Un article pour compléter l'exposé sur les pharmaceutiques

Ce texte dénonce les pratiques des compagnies pharmaceutiques qui paient des stages aux journalistes scientifiques.

Industry influence is "an infection" - international criticism of Pfizer-funded journalism workshops - Gary Schwitzer's HealthNewsReview Blog

Du mauvais journalisme

Le vendredi 17 septembre 2010, les médias annonçaient que Sacha Baron Cohen (Brüno, Borat) incarnera prochainement Freddie Mercury, feu chanteur du groupe Queen, au grand écran. L’article sur le sujet, écrit par l’Associated Press de Londres, a été repris tel quel sur le site Internet de Cyberpresse et a inspiré un reportage de RDI. Ce sont du moins les endroits où j’ai pu observer ces informations, qui ont probablement été diffusés ailleurs aussi.

 

Or, l’article mentionnait ceci : « Les producteurs ont annoncé que Peter Morgan, qui a écrit The Queen, travaillait actuellement sur un scénario racontant l'histoire du leader de Queen, décédé du sida en 1994. » Étant une grande fan de ce chanteur, j’ai sursauté. En effet, Mercury est décédé le 24 novembre 1991, et non en 1994. J’ai aussitôt inscrit un commentaire au bas de l’article sur Cyberpresse. Un autre lecteur l’avait aussi fait.

 

Mon commentaire n’a jamais été diffusé et l’erreur, plus de 24h plus tard, n’avait toujours pas été corrigée.

 

J’ai donc décidé d’envoyer un très court courriel à l’équipe de Cyberpresse. Il mentionnait ceci : « Ne corrigez-vous pas les articles lorsque des lecteurs vous soulignent des erreurs? Je comprends que le texte est de l'Associated Press, mais il est tout de même erroné. Freddie Mercury est décédé le 24 novembre 1991, pas en 1994. Merci. »

 

Le 20 septembre 2010, donc trois jours suivant l’erreur, l’équipe de Cyberpresse m’a envoyé une réponse par courriel. La voici :

 

« Bonjour Alexandra,

 

Nous vous remercions d’avoir pris le temps de nous écrire.

Cette erreur a été corrigée.

 

Nous publions en ligne des informations qui sont modifiées parfois dans des délais très courts afin de rendre compte de l’actualité changeante.

 

De plus, certains des articles publiés sur Cyberpresse nous sont fournis par des agences de presse. L’article auquel vous faites référence a été écrit par l’Agence Associated Press. Dans ce contexte, il nous est malheureusement impossible d’effectuer une correction exhaustive et certaines erreurs sont publiées. Chacune de ces erreurs est de trop.

 

Votre vigilance et l’exemple qui accompagne votre commentaire sont autant de raisons de redoubler nos efforts d’attention. Nous sommes sincèrement désolés de l’insatisfaction que cela peut vous causer et vous remercions de votre compréhension.

 

Si vous avez des questions concernant Cyberpresse, n'hésitez pas à consulter notre FAQ à http://www.cyberpresse.ca/faq.php.

 

Salutations cordiales, »

 

Je comprends tout à fait le point de vue de l’équipe de Cyberpresse. Ce n’était pas leur propre article, donc il devient plus sensible de corriger une erreur. Toutefois, je considère qu’ils auraient dû contre-vérifier les informations de l’article et puis en écrire une brève eux-mêmes, considérant l’erreur. Dans ce cas-ci, l’erreur n’est pas majeure, mais il pourrait en être tout autrement dans un article important. La vérification des informations est l'un des points les plus importants en journalisme. Cela fait partie intégrante de leurs devoirs de journalistes, donc je pense que ce genre d'erreur représente un manque d'effort et donc une faute éthique.  

Les journalistes et l'éthique

Récemment, en regardant les nouvelles du soir à la télévision, j’ai été choquée par le comportement d’un journaliste de TVA. À la suite d’un terrible accident de voiture qui a coûté la vie à quatre jeunes à Drummonville, le journaliste interrogeait des témoins et des personnes qui venaient se recueillir sur le lieu de l’accident. Selon les dires du journaliste, il serait resté toute la journée, pour voir les gens qui se recueillaient et les interroger ou leur demander comment ils se sentaient. Je trouve cela tout à fait insensé. Un témoignage m’a spécialement touchée et fâchée, il s’agissait d’un jeune homme qui parlait à la caméra tout en pleurant. Il avait de la misère à parler tellement il pleurait. Je crois que le journaliste aurait dû demander au caméraman de cesser de filmer, pour le bien du jeune homme, mais aussi pour respecter son intimité.

J’ai suivi un cours de droit et déontologie du journalisme en Belgique, à l’Institut des Hautes Études en Communications sociales, portant spécifiquement sur l’éthique. Entre autres, le professeur insistait sur le fait que lors de l’interview de témoins ou de victimes, il était primordial d’informer ceux-ci de leurs limites et de cesser l’interview ou la caméra lorsque ceux-ci ne contrôlaient plus leurs émotions. Je partage tout à fait son opinion.

Je suis consciente que le sensationnalisme peut vendre, mais je crois qu’il faut d’abord, peu importe les situations, respecter les gens et leurs émotions ainsi que leurs droits.

Qu’en pensez-vous?

La perte de contrôle des journalistes lors de la sortie des chiliens

Bonjour à tous,

Comme vous le savez surement, les mineurs chiliens ont commencé à être évacués la nuit dernière (12-13 octobre). Je vous mets en lien un article rapportant le comportement des journalistes lors de la sortie du premier mineur. L’article mentionne le manque totalement d’éthique des journalistes lors de cette sortie de la terre tellement attendue.

Il était évident, à mon avis, qu’une telle situation était à prévoir. Il s’agit d’un sujet couvert par les médias depuis le tout début de cette bouleversante histoire. La logique permettait donc d’imaginer que la sortie des chiliens allait être couverte de façon importante et cela avec raison.

Mais selon l’article les journalistes ont complètement perdu les pédales. N’est-ce pas la moindre des choses de laisser au mineur un moment avec sa famille et quelques instants pour comprendre qu’il est libéré du sol?

Je sais qu’il s’agit d’un sujet, comme plusieurs, où la couverture des journalistes devient gênante pour les sujets, mais je crois qu’ici il y a vraiment eu un manque de respect et d’éthique.

Qu’en pensez-vous?

lundi 11 octobre 2010

Commission Bastarache… encore


À l’émission «C’est juste de la TV» à ARTV, un débat éthique à été soulevé. Il s’agit de la présence de M. Marc Bellemare à l’émission «Tout le monde en parle».

En effet, alors que la commission Bsstarache est encore en cours, M.Bellemare se permet de faire une apparution publique. Évidemment, l’autre partie, celle de Jean Charest n’avait aucun droit de réplique.

Alors, est-ce dire que M.Charest pourrait aussi se pointer à «Tout le monde en parle» pour régler le cas de Marc Bellemare. Les médias doivent doivent devenir un terrain de jeu pour une commission ?

Selon vous, un tel comportement est-il acceptable?

Au-delà du gaz de schiste: pour une vision plus globale | Agence Science-Presse

Un article de l'Agence Science-Presse sur la question des gaz de schiste et le débat à faire.

Au-delà du gaz de schiste: pour une vision plus globale | Agence Science-Presse

dimanche 10 octobre 2010

Poids des mots

Ce soir, ce fut Jean-François Lisée et Martin Patriquin qui ouvrirent le bal de Tout le monde en parle. Le sujet chaud du moment, le Bonhomme Carnaval corrompu décrit par le magazine Maclean's. Mon but ici n'est pas d'entrer dans le débat à savoir si le Québec est la province la plus corrompue. L'entrevue m'a plutôt fait réfléchir sur la responsabilité qu’ont les communicateurs. En rédigeant son article Quebec: The most corrupt province, je ne crois pas que M. Patriquin soupçonnait la portée qu'allait avoir ses écrits.

Dans certains cas (qui n'inclut pas nécessairement celui de Patriquin), le choix de certains synonymes, tournures de phrases ou raccourcis peut changer la donne et conduire à certaines ambiguïtés. Patriquin ne voulait peut-être pas choquer de manière délibérée (laissons-lui le bénéfice du doute), mais je crois que la controverse l'a réellement dépassé. Or, dans le contexte actuel, les communicateurs ont-ils réellement le temps de peser chacun de leurs mots?


En écrivant ces deux paragraphes, un débat a eu lieu sur un commentaire que j'ai posé sur Facebook concernant les OVNIS. Durant ledit épisode de Tout le monde en parle, l'ufologue François Bourbeau a délivré ses hypothèses concernant les rencontres du 3e type, maints observations et témoignages à l'appui. Au cours de l'entrevue, je me suis même surpris à voir surgir certains doutes concernant le sujet. Ce fut le cas d'une des personnes qui a participé au petit débat qui avait lieu sur le réseau social...

À chacun ses croyances et longue vie à la liberté d'expression. Par contre, la visibilité octroyée à l'ufologie à cette heure de grande écoute peut contenir une certaine perversité. Le cours de communication et changement d'attitude nous fait comprendre que les croyances et les attitudes sont, dans une certaine mesure, malléables. Les changements d'attitudes se font rarement d'un seul coup, mais ils prennent facilement racine lorsque l'on n'est pas vigilant. Il faut en être conscient et garder une distance critique lorsque l'on est confronté à de nouvelles informations.

Faut-il mettre le blâme sur Radio-Canada et l'équipe de Guy A. Lepage ou sur le manque de vigilance critique de la portion crédule du public? Heureusement, contrairement au créationnisme, ces croyances ne sont pas (à ma connaissance) enseignée dans des institutions scolaires [!]