mardi 31 janvier 2012

lundi 30 janvier 2012

Culture québécoise


Dans le premier cours, nous avons parlé des valeurs intrinsèques à chaque culture. En réfléchissant aux caractéristiques les plus importantes de la culture québécoise, j’ai tout de suite pensé à notre langue française. Selon moi, c’est le point central, l’élément le plus important de notre culture. Mais, comment hiérarchiser ces caractéristiques par ordre d’importance? Je me suis remémoré des constats de M. Maalouf.
Dans l’ouvrage de M. Maalouf, les identités meurtrières, on explique que « souvent, l’identité que l’on proclame se calque, en négative, sur celle de l’adversaire. » (1998; p. 21) Par exemple, je vais me qualifier comme étant une Québécoise francophone, puisque je me différencie ainsi des Canadiens anglais. Nous pouvons transférer cette même vision sur la culture. C’est-à-dire considérer les caractéristiques les plus importantes de la culture québécoise comme étant celles qui se différencient le plus de nos adversaires ou celles qui sont les plus attaquées. Sur ce dernier point, Amin Maalouf prétend qu’« on a souvent tendance à se reconnaître […] dans son appartenance la plus attaquée. » (Ibid. p. 34)
De ce point de vue, il n’est pas étonnant que j’aie priorisé notre langue francophone. En effet, s’il y a une caractéristique de notre culture qui nous différencie de nos voisins c’est inévitablement notre langue. Caractérisée par un accent particulier, par les sacres et les expressions, la langue est depuis longtemps un enjeu central à travers le Canada. Les Québécois ressentent une menace à l’égard de leur langue. Il y a une peur que les anglophones usurpent l’un des caractères primordiaux de leur culture. En 1977, les Québécois se sentant attaqués ont opté pour la loi 101 qui allait dès lors protéger cette caractéristique propre au Québec.
« Le nombre de pays qui ont adopté les caractéristiques de la démocratie est passé de moins de 60 en 1985 à plus de 140 en 2007. » (PNUD) Malgré l’augmentation considérable de pays ayant opté pour un système démocratique, sur un total d’environ 230 pays dans le monde (PopulationData, 2011), il reste encore plusieurs pays qui vivent sous des régimes totalitaires. Selon moi, la deuxième plus importante caractéristique de la culture québécoise est notre système démocratique. Le Québec fait partie d’un régime démocratique qui donne droit à tous les individus de participer à la gouvernance du pays. Cette caractéristique nous différencie des autres pays qui sont dirigés par un système dictatorial. De plus, cette caractéristique me semble fondamentale étant donné qu’elle n’est pas immuable. Pour qu’un système démocratique soit viable, il faut que chaque citoyen participe à la vie publique et politique. La démocratie n’est pas un caractère naturel de l’homme. C'est pourquoi il faut être très vigilants pour s’assurer que le système se maintienne. De mon point de vue, le milieu journalistique nous permet ce maintien démocratique. De nos jours, les journalistes ne sont plus comparés à des courroies de transmission comme autrefois. C’est-à-dire qu’ils font davantage du journalisme d’enquête. Ils recherchent les failles du système, ils informent les citoyens sur les sujets qui sont d’intérêts publics. Ils ne veulent plus être des messagers du pouvoir comme autrefois. Ainsi, ils contribuent grandement au maintien du régime démocratique en alimentant les débats sur la place publique en donnant une voix au peuple et en dénonçant les fraudeurs du système.
Il est de mon avis que notre langue française et notre système démocratique sont les deux caractéristiques les plus importantes de la culture québécoise. D’une part, parce que ce sont des éléments intrinsèques de notre culture qui nous différencient des autres cultures. D’autre part, ce sont deux caractéristiques qui sont fragiles et instables et qui nous obligent à être vigilants et d’imposer le respect de ces éléments culturels.


Références :

Programme des Nations Unies pour le développement. Le PNUD et la gouvernance démocratique. En ligne.  http://www.undp.org/french/focusareas/governance.shtml. Consulté le 10 mai 2011.
PopulationData.net. 2011. Palmarès : Pays et territoires du monde. En ligne. http://www.populationdata.net/index2.php?option=palmares&rid=3&nom=pays-population-surface-densite. Consulté le 10 mai 2011.
Maalouf, Amin, 1998, Les identités meurtrières. Paris, Grasset : 7-11, 14-38.


Séance de sudation mortelle


Séance de sudation mortelle

Jeudi 26 janvier, l’émission Enquête de Radio-Canada présentait un drame survenu au mois de juillet 2011. À l’âge de 35 ans, Chantal Lavigne décède à la suite d’une séance de sudation. Elle participait depuis quelques années à un séminaire de développement personnel dans une maison de Durham-Sud, dans le Centre-du-Québec.

Gabrielle Fréchette, chef du groupe, a donné une formation à huit personnes, dont Chantal Lavigne. Lors de la séance, la chef du groupe « décide que les personnes présentes seront enduites de boue, enveloppées dans une bâche de plastique, enfouies sous des couvertures, la tête recouverte d'une boîte de carton. » (Radio-Canada, nouvelles Estrie) Radio-Canada a obtenu l’enregistrement de la séance. On peut entendre Gabrielle Fréchette dire : « L'heure est venue de mourir à cette dimension matière [...]. Poussez, poussez, poussez très fort ». (Ibid.)

Ce drame m’a fait penser à l’expérience de Milgram sur l’obéissance. Les participants à la séance de sudation ont agi de la même manière que les participants à l’expérience de Milgram. Ils ont complètement perdu leur esprit critique. Comme l’a expliqué Rose-Marie Charest, Présidente de l’ordre des psychologues du Québec, cet événement qui a tué une personne est d’autant plus malheureux parce que les membres de ces séminaires sont des gens qui sont extrêmement vulnérables. Elle explique qu’une personne qui est saine d’esprit n’aurait pas pu agir de telle sorte, elle aurait été autocritique et se serait rapidement rendu compte que les exigences de Gabrielle Fréchette n’avaient aucun sens.

Cette histoire nous rappelle la vulnérabilité des humains. Malheureusement, lorsqu’on vit des moments difficiles, souvent on cherche des solutions qui nous semblent miraculeuses. Les sectes sont aussi une autre forme d’échappatoire aux personnes vulnérables.

samedi 28 janvier 2012

La vie n'est qu'une multitude de choix

ATTENTION!

Ce qui suit dévoile l'intrigue d'un film intitulé « Mr. Nobody ».

Lors de la dernière séance de cours, on a vu que l'être humain doit faire face à des choix au quotidien. Certains d'entre eux sont banals, d'autres peuvent déterminer le reste de notre vie : le choix d'un domaine d'étude plutôt qu'un autre, par exemple. Ainsi, si je n'avais pas choisi l'Université Laval, je ne connaîtrais pas ma copine et serais probablement à Sherbrooke.

Le film Mr. Nobody, nommé précédemment, est un film basé sur les choix. Il s'agit évidemment d'un long métrage fictif. Voici ce qu'en dit Wikipédia : « Ce film est basé sur les choix. Nemo [personnage principal] imagine toutes les vies possibles qu'il peut avoir tant qu'il n'a pas fait un choix étant enfant : rester avec sa mère ou avec son père. Tant que ce choix n'est pas fait, toutes les vies s'ouvrent à lui. » Ainsi, une partie du film relate la vie du personnage s'il avait vécu avec sa mère. L'autre partie fait référence au fait qu'il ait choisi son père.

Évidemment, choisir de vivre avec son père ou avec sa mère n'est pas aussi banal que de manger des céréales ou des rôties pour le petit-déjeuner. Ce choix peut avoir une forte influence sur notre entourage, notre éducation, nos valeurs, etc. Bref, ce film est basé entièrement sur les conflits des décisions.

Ceux pour qui ce n'est pas déjà fait, je vous invite à visionner cette excellente production.

____________________________________

Source :

[S.A.]. 2012. « Mr. Nobody ». Wikipédia. En ligne. < http://fr.wikipedia.org/wiki/Mr._Nobody >. Consulté le 28 janvier 2012.

mercredi 25 janvier 2012

Hier, j'écoutais le film Cartel avec Johnny Depp. Dans ce film, l'acteur principale incarne George Jung, un homme qui fut le premier trafiquant importateur de cocaïne aux États-Unis. Je ne vous raconterais pas l'histoire complète du film, mais plutôt le débat éthique qui existe au sein de la famille Jung, plus précisément les parents du personnage principale. Ces deux personnages vivent et voient de façon complètement différente la situation de leur fils. Ainsi, cette situation permet de comprendre que la perception de l'éthique est propre à chacun. Pour sa part, le père démontre une certaine désapprobation face au métier de son fils, mais il réussit à surmonter cette perception par amour pour son fils. De son côté, la mère n'assume pas du tout le choix de son fils, à un point où elle renie son garçon.

Je trouve très intéressant la manière dont le réalisateur Ted Demme présente cette relation et les tensions qui en découlent. Il nous fait questionner sur la manière dont nous aurions nous même réagit. De plus, il nous présente les deux côtés de la médailles, en présentant les deux manières d'agir des parents. Ainsi, il nous présente un personnage prêt à tout pardonner par amour, et celui qui a des limites à ne jamais dépasser. Bref, jusqu'à quelles limites l'amour familiale peut perdurer ?  

 Lien intéressant du film (en anglais): http://www.imdb.com/title/tt0221027/

Étienne Labine-Labonté

lundi 23 janvier 2012

Une succession de père en fils


Dictature de père en fils, voilà la première chose qui met venu à l’esprit.

Kim Jong-il s’est éteint le mois dernier après un règne qui a débuté dans les années 1994. Bien qu’il est mené la République populaire démocratique de Corée (RPDC) d’une main de fer durant des années, il n’était pas le premier considérant que son père lui avait remis le flambeau lors de son décès. Nous sommes rendus en 2012 et l’histoire se répète puisque Kim Jong-il lègue sa place à son fils Kim Jong-un.

D’un point de vue personnel, je considère que cette dictature n’est aucunement avantageuse pour la population. Puisque le poste occupé de père en fils est à titre de dirigeant, une certaine déontologie doit être respectée. De la sorte, en regardant de plus près les actes posés, il est possible d’affirmer qu’ils n’obéissent pas automatiquement à de bonnes règles et qu’ils ne sont pas nécessairement animés d’une bonne intention. Leurs actions ne sont pas le reflet d’une bonne déontologie.


Bien que cela soit mon point de vue personnel, qu’en pensez-vous?

Voici le lien de la nouvelle relatant le décès de Kim Jong-il :

http://www.cyberpresse.ca/international/asie-oceanie/201112/18/01-4479085-kim-jong-il-est-mort-vive-kim-jong-un.php

mardi 17 janvier 2012

Des politiciens-blogueurs sur le site du Voir?

Le Voir devrait-il offrir des blogues à des politiciens? Cette question est un dilemme éthiquement complexe. Des compétiteurs directs du Voir acceptent cette nouvelle pratique et vont même jusqu'à rechercher de telles participations qui sont susceptibles d'améliorer la fréquentation des sites, et ce, même si cela va à l'encontre des valeurs journalistiques d'impartialité et d'indépendance. Pour l'instant, Simon Jodoin, Directeur du développement des nouveaux médias, a toujours refusé, principalement pour conserver la neutralité de son média.

Toutefois, si des blogues sont attribués à des militants, des membres actifs de certains partis, alors, pourquoi pas à certains élus? Croyez-vous que le débat serait enrichi par la participation de certains politiciens aux blogues du Voir?

Un débat qui fait suite à celui autour du Huffington Post Québec...