mercredi 25 janvier 2012

Hier, j'écoutais le film Cartel avec Johnny Depp. Dans ce film, l'acteur principale incarne George Jung, un homme qui fut le premier trafiquant importateur de cocaïne aux États-Unis. Je ne vous raconterais pas l'histoire complète du film, mais plutôt le débat éthique qui existe au sein de la famille Jung, plus précisément les parents du personnage principale. Ces deux personnages vivent et voient de façon complètement différente la situation de leur fils. Ainsi, cette situation permet de comprendre que la perception de l'éthique est propre à chacun. Pour sa part, le père démontre une certaine désapprobation face au métier de son fils, mais il réussit à surmonter cette perception par amour pour son fils. De son côté, la mère n'assume pas du tout le choix de son fils, à un point où elle renie son garçon.

Je trouve très intéressant la manière dont le réalisateur Ted Demme présente cette relation et les tensions qui en découlent. Il nous fait questionner sur la manière dont nous aurions nous même réagit. De plus, il nous présente les deux côtés de la médailles, en présentant les deux manières d'agir des parents. Ainsi, il nous présente un personnage prêt à tout pardonner par amour, et celui qui a des limites à ne jamais dépasser. Bref, jusqu'à quelles limites l'amour familiale peut perdurer ?  

 Lien intéressant du film (en anglais): http://www.imdb.com/title/tt0221027/

Étienne Labine-Labonté

2 commentaires:

Étienne Labine-Labonté a dit…

j'ai oublier le titre, désolé.
Le voici: L’éthique dans Cartel

Anthony Melanson, Benoît Archer et Andréanne Plante a dit…

En lisant ton billet, j’ai réalisé que la notion éthique est bien difficile à évaluer tant que nous ne vivons pas personnellement la situation. Nous réagissons tous selon nos valeurs et probablement notre vécu. Par exemple, pour la mère, la justice doit être particulièrement importante et pour le père, cela n’a pas autant d’impact. De plus, il ne faut pas mettre de côté toute la charge émotive. Cela doit certainement venir jouer sur la décision lorsqu’on est parent. Selon Fossion, Rejas et Hirsh, l’éthique parentale se définit par « la nécessité d’éduquer les enfants et de s’assurer de leurs compétences futures ». (FOSSION et al, en ligne : 167) Il doit être difficile de cautionner des agissements qui sont contre nos valeurs lorsque cela vient de nos propres enfants. On doit se demander qu’est-ce qu’on a fait de mal pour qu’il ait tourné de cette façon. Où est-ce qu’on a commis une lacune en tant que parent. Et néanmoins, on doit également se dire que peu importe, c’est notre fils.

J’ai vu ce film au moins cinq fois et je ne m’étais jamais vraiment attardée à ce questionnement éthique. Selon moi, lorsqu’il est question de sa propre chair, les décisions éthiques doivent être encore plus complexes. Mais je crois que tant que tu n’as pas eu d’enfants, tu ne dois pas être en mesure de te mettre exactement dans le même contexte que les personnages du film. Il faut vivre la situation pour savoir exactement les décisions qui seraient prises dans ce cas.

FOSSION, Pierre, REJAS, Marie-Carmen et Siegi HIRSH. 2008. « La trans-parentalité : la psychothérapie à l’épreuve des nouvelles familles ». En ligne. http://books.google.ca/books?id=xvhS-zq3LfsC&pg=PA165&dq=%C3%A9thique+parentale&hl=fr&sa=X&ei=XDgiT-mpBKOU0QGg-LiACQ&ved=0CDQQ6AEwAQ#v=onepage&q=%C3%A9thique%20parentale&f=false. Paris : L’Harmattan. 194 pages. Consulté le 27 janvier 2012.