samedi 30 novembre 2013

Un caporal sous médication discutable


Le 4 novembre dernier, le caporal Ronald Francis de la Gendarmerie royale du Canada (GRC) s’est fait prescrire de la marijuana pour contrer ses problèmes de stress post-traumatique. Monsieur Francis veut désormais avoir le droit de consommer de la marijuana sur les lieux de travail et en uniforme. Cependant, la GRC n’est pas d’accord avec cette demande : « ce ne serait pas avisé pour cet employé et n'enverrait pas le bon message à la population. Ce n'est définitivement par quelque chose que nous appuyons ou que nous tolérons » (Moreau, 2013). Francis soutient qu’aucune politique n’interdit les employés à fumer de la marijuana médicale sur les heures de travail, alors que cette règle est bel et bien écrite dans un communiqué de la GRC.

Je crois en effet que fumer de la marijuana sur ses heures de travail est une situation plutôt difficile à gérer. Bien que cette consommation puisse être justifiée par le trouble nerveux de Ronald Francis, le public susceptible de voir ce dernier consommer de la marijuana n’est pas nécessairement au courant des problèmes de santé de l’homme. Ainsi, il est difficile d’accepter ce genre de situation dans les bureaux de la GRC, d’autant plus que le caporal exerce un rôle d’autorité. Un caporal qui fume de la marijuana ne perd-il pas toute crédibilité? De plus, je crois que le désir intense de M. Francis à pouvoir fumer sur les lieux de travail pourrait laisser croire que son problème de santé n’est pas son seul argument réel. En fait, profiterait-il de son problème nerveux pour avoir du fun au travail? Prendrait-il sa nervosité excessive comme étant l’opportunité de fumer une drogue illégale sans sanction? Je crois que Ronald Francis et la GRC peuvent trouver un compromis qui n’affectera ni la population canadienne, ni la santé du caporal. Si Francis refuse de collaborer, il faudra alors se poser des questions.  Je trouve sage de la part de la GRC d’avoir recours à un deuxième avis médical sur l’état des employés s’étant fait prescrire de la marijuana. Après tout, n’est-ce pas un remède plutôt superflu?

Source : Radio-Canada (« Un employé de la GRC demande le droit de fumer de la marijuana médicale en uniforme »)

Promotion pour un pas de talent !


Gab Roy sera présent ce dimanche à Tout le monde en parle. Qui est Gab Roy? Je ne le connaissais même pas avant son passage à l’enregistrement de l’émission jeudi soir. Monsieur Roy est un supposé humoriste qui publie ses « jokes » sur son blogue. C’est sur son blogue qu’il décrit le viol qu’il aimerait commettre à l’actrice Mariloup Wolfe. L’article est dégradant pour l’actrice, mais aussi pour toutes les femmes. Pourquoi est-il invité à Tout le monde en parle? Je comprends que l’émission aime avoir des invités controversés, traiter de tous les points de vue, mais pourquoi donné du temps d’antenne à ce misogyne? Je ne crois pas que l’opinion de Gab Roy soit d’intérêt public. La controverse de son blogue a eu lieu en octobre et il s’est déjà excusé en disant que ce n’était qu’une « joke ». Je ne vois pas l’importance de revenir là-dessus.

Cet humoriste pourrait retomber dans l’oubli et la planète survivrait. Les adeptes de ce style d’humour continueront de le suivre et le reste de la population aura la paix. L’émission veut attirer l’attention et les cotes d’écoute. Mon hypothèse est qu’Occupation double est diffusé en même temps que l’émission de Radio-Canada. L’équipe de Tout le monde en parle veulent s’assurer d’avoir une très grande audience pour battre son concurrent, TVA. Pour faire la controverse, elle a décidé d’inviter Gab Roy. Elle préfère prendre le risque de faire la promotion de cet homme aux propos dégueulasses plutôt que de perdre quelques téléspectateurs. Ils font la promotion de l’émission avec le malaise entourant cet invité. Cela fait une belle publicité pour un être sans grand talent.

http://quebec.huffingtonpost.ca/2013/11/29/tout-le-monde-en-parle-gab-roy-mariloup-wolfe-controverse_n_4361885.html

Virginité à vendre

Catarina Migliorini , 21 ans, a décidé de se faire un peu d’argent en mettant sa virginité en vente sur internet. S’étant fait découvrir dans le magazine Playboy, Catarina Migliorini a participé au documentaire Virgins Wanted  pour mettre une première fois sa virginité aux enchères. Un japonais de 53 ans, Natsu , avait, en octobre 2012 payé 780 000 dollars pour avoir une relation sexuelle avec la jeune femme. Lors de leur rencontre, Catarina a réalisé que Natsu était en réalité un Australien de 21 ans. Il n’y a finalement pas eu de « transaction » d’effectuée suite au mensonge et la jeune femme a décidé de remettre ça. Sur le site VirginsWanted2.com, elle invite les hommes et les femmes du monde entier à faire une offre sur sa virginité. Elle confirme être toujours absolument vierge et que personne au monde ne serait en mesure de prouver le contraire. Le montant minimum à débourser pour faire une offre est 100 000 dollars. Il reste neuf jours à l’acheteur le plus offrant pour remporter le « prix ».

Selon moi, chacun peut faire ce qu’il veut de sa virginité et même la vendre sur internet, mais du côté éthique, c’est un pas en arrière pour la femme. Elle ne vend pas seulement sa virginité, elle vend son corps à un énorme prix, ce qui se rapproche extrêmement de la prostitution, mais au lieu de se faire sur une rue, ça se fait sous les yeux de tous, sur l’internet . Tout le monde est au courant de ce qu’elle offre et tout le monde sait aussi ce que ça coûte. Je ne sais pas qu’elle genre de personne tordu serait prête à payer le prix qu’elle réclame, 780 000 dollars, pour passer la nuit avec une femme vierge, selon moi pas quelqu’un de très sain et qui pourrait faire beaucoup mieux avec son argent. 

Chacun fait ce qu’il veut de son corps, la question que je me pose est la suivante; est-ce que perdre sa virginité avec un pur inconnu qui a payé pour l’avoir vaut vraiment les 780 000 $? Jusqu’où les gens peuvent aller pour une telle somme d’argent ?


Les serpents utilisés pour l'industrie de la mode...


Les serpents sont des animaux remarquables, mais la plupart des êtres humains sont effrayés par eux. En fait, ça devrait être les serpents qui devraient avoir peur des humains, car plus de 440 000 pythons sont tués, en Malaisie et au Vietnam, chaque année pour l’industrie de peau de serpent. Tant de pythons tués juste pour faire des souliers et des sacoches…

La majorité des serpents sont capturés dans les forêts de l’Indonésie et de la Malaisie. Une fois en captivité, leur tête est coupée avec une machette. À cause du métabolisme lent du serpent, ce dernier est encore conscient même une fois la tête coupée et il ressent encore la douleur. D’autres ont leurs têtes accrochées à un arbre et leur peau est enlevée à vif tranquillement ou ils sont tout simplement  battus à mort. Ça peut prendre jusqu’à 10 minutes pour qu’un serpent meure. Ils ouvrent de force la mâchoire du reptile pour y insérer un tube jusqu’au fond de la gorge. Ensuite, les humains envoient de l’eau à l’intérieur pour que l’extraction de la peau soit plus facile. Puis, on ouvre carrément le serpent en deux pour commencer l’extraction de la peau. Enfin, les peaux de serpent sont envoyées dans des tanneries où la peau est traitée chimiquement et mécaniquement pour la production du cuir.

Plusieurs serpents sont encore en vie après tout ce processus et ils sont tous jetés dans une pile sur d’autres serpents et ils sont laissés là, à mourir tranquillement. Évidemment, ce n’est pas seulement les serpents qui sont utilisés pour le marché de la mode. Des lézards, des alligators, des crocodiles et plusieurs autres reptiles sont tous victime de procédures cruelles et barbares pour leurs peaux afin de produire des portefeuilles, des ceintures, des bottes et des sacoches.

Vous pouvez une différence en n’achetant pas des produits faits de vrais cuirs!
Source: http://www.peta2.com/blog/snake-skin-fashion-cruelty/

Mon texte en quelques photos :







Shame on you Canada!


Chaque année le gouvernement canadien donne le feu vert pour la chasse aux bébés phoques afin d’en retirer leurs fourrures. Cette dernière ce fait de façon assez cruelle et dégoutante merci. Les chasseurs utilisent des clubs (bâtons de bois) ou des hakapiks (des bâtons de bois avec des crochets à pointe métallique au bout) et ils fessent les bébés phoques avec. Une fois le phoque bien assommé, l’homme commence l’extraction de la fourrure avec un couteau. Après avoir terminé leurs petites «business», les chasseurs vont tout simplement laisser les phoques morts ou encore agonisants sur les glaciers parce que la viande du phoque n’a aucune valeur. Seulement la fourrure à une valeur.

Les bébés phoques ne peuvent absolument pas échapper aux chasseurs. Ces jolies petites bêtes sont âgées de trois mois ou moins. La plupart ne savent même pas encore nager ou n’ont même pas encore mangé de la nourriture solide.

L’industrie du phoque révèle que la chasse aux phoques a augmenté, car il y a une hausse de la demande pour la fourrure. En fait, il ne faut pas seulement acheter de la fourrure de phoque pour encourager le marché. Achetez de la fourrure de renard, de lapin ou tout autre animal, c’est encourager le marché de la fourrure et par le fait même, cela fait augmenter la chasse des phoques au Canada.

Je trouve que c’est une honte au Canada d’avoir une chasse aussi barbare. Le gouvernement canadien encourage ce marché qui ne devrait même pas avoir lieu. Quelle mauvaise image pour notre pays! 


vendredi 29 novembre 2013

La science, le transhumanisme et l’éthique

Dans le cadre du cours d’éthique de la communication publique, nous avons dû nous pencher sur un enjeu éthique. L’enjeu de mon équipe fut la biologie synthétique. C’est donc avec intérêt que j’ai lu un article parlant de ce sujet.

L’article, paru dans le journal français La Croix, fut rédigé par un professeur émérite d’éthique médicale qui est aussi un ancien ministre de la Santé. Son questionnement était clair; où mettre la limite éthique entre « l’homme réparé » et « l’homme augmenté »? Pour Jean-François Mattei, il n’a aucun doute quant aux bienfaits des avancées scientifiques, mais son principal bémol est la notion de performance qui vient s’ajouter à certains courants de pensée que l’on voit poindre comme le transhumanisme.

Pour autant, certains courants de pensée comme le transhumanisme entendent augmenter les performances de l’homme jusqu’à le transformer, notamment en utilisant des prothèses, pour en faire un être hybride (un cyborg), voire un robot. Ce faisant, à l’avenir, la notion d’humanité pourrait changer. Les valeurs qui font l’humanité de l’homme – la dignité, le respect de la vie – seraient remplacées par la recherche de la performance.

À l’inverse Jean-Michel Besnier, professeur à l’Université Paris Sorbone, ajoute que le questionnement de monsieur Mattei est un peu exagéré. Au contraire, si l’homme pouvait se doter de telle technologie cela pourrait rendre la vie de celui-ci plus simple. Ce qui serait bénéfique pour l’être humain.

Comme nous l’avons constaté lors de la création de l’affiche, le transhumanisme, la biologie synthétique sont des sujets qui suscitent plusieurs questionnements. J’ai pu constater à la lecture des dossiers qu’il y a de nombreux avantages. Malheureusement une question reste sans réponse. Jusqu’où peut-on aller sur le plan éthique? Personnellement, je pense que l’on doit bénéficier de toutes les innovations et de toutes les avancées que nous offre la science. Par contre, je pense aussi qu’il y a certaines limites à ne pas franchir. Pourtant, il apparaît que cette situation n’est ni toute blanche ni toute noire. La réponse est peut-être tout simplement dans le contrôle des limites de la science. Qu’elles sont nos valeurs en tant que société? Jusqu’où permettons-nous d’aller? Voilà des questions très intéressantes qui méritent réflexion, car après tout il s’agit de bien-être et de la santé de l’être humain.


Les concours «mini-miss» et leurs dommages pour les jeunes filles



Les concours « mini-miss » sont questions de débats au Québec depuis quelque temps. Plusieurs reprochent l’aspect superficiel de ce genre de concours et les valeurs que cela peut transmettre aux jeunes filles. En effet, un concours basé sur l’aspect physique d’une personne et sa personnalité n’est peut-être pas le bon moyen pour développer l’estime de soi des enfants. Les jeunes filles sont maquillées à outrance et portent des petites tenues qui sont également sources de débats éthiques. Participer à ce genre de concours lorsqu’on est adulte et en mesure de le décider par nous-mêmes est une chose, mais le faire lorsqu’on a cinq ans parce que notre mère nous dit de le faire en est une autre. Je ne crois pas qu’à cet âge, un enfant soit en mesure de peser les pour et les contres et de juger par lui-même s’il veut réellement faire ce genre de chose. Il s’agit d’une compétition entre jeunes filles qui bien souvent malheureusement, entraîne une relation malsaine entre celles-ci. Par ailleurs, cette compétition dérive bien souvent vers les mères de ces jeunes filles qui prennent un peu trop à cœur ces concours et qui se comportent comme des adolescentes sans cervelle et sans jugement moral. Quel genre de message cela envoi-t-il par la suite aux enfants? Que pour réussir dans la vie il faut battre les autres à tout prix et que seul le physique compte? On pouvait d’ailleurs lire dans le journal La Presse :

« Plus de 35 000 personnes avaient signé, jeudi après-midi, la pétition lancée par la féministe Léa Clermont-Dion, le médecin Alain Vadeboncoeur et l'économiste Ianik Marcil pour dénoncer la tenue d'un concours de “mini-miss” à Laval, en novembre […] Est-ce qu'on peut tout simplement les laisser vivre leur enfance, vivre les moments de pureté qu'ils peuvent avoir comme enfant? Est-ce qu'on peut se concentrer plus sur leur éducation réelle d'apprentissage de la vie? On parle beaucoup de valeurs, ces temps-ci, mais quand on est enfant, quand on a cinq ans, les valeurs qu'on nous transmet par les parents sont déterminantes pour le développement » (Caroline St-Pierre, La Presse).

Beaucoup de jeunes filles sont contraintes de participer à ces concours, car leurs parents les y encouragent sans toutefois se soucier des conséquences que cela peut leur apporter. C’est un mode de vie très exigent auquel ces filles ne sont pas toujours prêtent à affronter et qui comporte bien des risques. La confiance et l’estime de soi sont mises à rude épreuve et je ne crois pas qu’une fillette de cinq ans soit en mesure d’endurer cela.

J'vais te prendre un coke extra diabète, problème de foie et avec des caries on the side please. Make it large! Thanks


Amateur de Coca-Cola? J’en étais un depuis que je suis tout petit. Nous savons tous à quel point que cette boisson gazeuse est bourrée de sucre et qu’elle est très dommageable pour la santé, mais jusqu’à quel point? Dans ce billet, je vais parler de quelques faits intéressants à propos de Coca-Cola.

Tout d’abord, il va sans dire que Coke est l’une des marques les plus connues de toute l’histoire. Coca-Cola est le deuxième mot le plus reconnu dans le monde après le mot «hello». Dans certains pays, il est moins dispendieux d’acheter du Coke que d’acheter de l’eau potable. Les gens qui consomment du Coke ont 48 % plus de chance d’avoir une crise de cœur comparé aux gens qui n’en consomment presque pas ou pratiquement pas. De plus, une étude dans le journal Respirology révèle que la consommation de boissons gazeuses est également associée à des problèmes de respiration et aux poumons et voir même de l’asthme et des maladies pulmonaires.

Bon, on le sait tous que le Coke c’est du sucre liquide qui entraine le diabète et l’obésité. Moi ce qui a vraiment fait diminuer ma consommation  de Coca-Cola est probablement le fait que ce dernier est vraiment trop bon pour la production de caries. Même en me brossant les dents trois fois par jour et à me passer la soie dentaire tous les jours, j’ai eu des petites caries entres les dents tout ça parce que je buvais du Coca-Cola au restaurant à chaque chiffre que je travaille. Le saccharose qui se retrouve dans le Coke est un des éléments le plus cariogènes. Lorsqu’on consomme du Coke, l’activité bactérienne augmente dans notre bouche. Cela libère des acides attaquant l’émail des dents et finit par provoquer des caries. De plus, à cause de l’acide phosphorique qui se retrouve dans le coke (pH entre 2,5 et 2,7), cela favorise encore plus le développement de caries. En outre, à partir de deux verres de Coke par jour, l’acide phosphorique qui s’y retrouve fait augmenter les risques d’insuffisance rénale.

Les sodas sont dangereux pour le foie et le pancréas. Ils entravent le bon fonctionnement de l’appareil digestif. Le colorant utilisé dans certaines boissons gazeuses est très probablement cancérigène pour l’homme. Les sodas qui contiennent de l’aspartame sont très dangereux! Ce dernier, à lui seul, a 92 effets néfastes pour la santé!

D’autres petites raisons pour lesquelles le coke ne devrait pas se trouver dans votre estomac!
-       Ça enlève les taches de graisse et de sang sur les vêtements
-       Ça nettoie les taches d’huile sur un plancher de garage.
-       Ça tue les limaces et les escargots -_-
-       Ça peut dissoluer une dent (après un certain temps si bien fermer dans un contenant hermétique)
-       Le coke diète peut enlever ou diminuer la teinture des cheveux (si vous en mettez sur vos cheveux)
-       Ça enlève les taches sur un tapis (Juste à mettre du coke sur la tache, et ensuite, nettoyez avec de l’eau savonnée et voilà!)
-       Ça nettoie une toilette! (En verser dans la toilette, le laisser là pendant un moment et flusher la toilette!)
-       Ça enlève de la rouille (yeah, really…)

Maintenant, imaginez ce que ça fait à votre estomac et à votre santé!





Occupation double: un genre qui dérange



Plusieurs débats son en cours concernant les téléréalités et leur sens moral. Après cette dixième édition de l’émission tant écoutée au Québec Occupation double, les opinions divergentes se font la guerre tant sur les médias sociaux que sur les blogues en ligne et les contenus éditoriaux. Certains opposants affirment que ce genre d’émission met en scène des personnes se ridiculisant publiquement et que cela ne rend pas justice à la culture québécoise. Le côté voyeurisme de ces émissions est souvent pointé du doigt, car les téléspectateurs de ces téléréalités sont filmés 24 h sur 24 et n’importe qui a accès à leur vie quotidienne, du brossage de dents aux conversations intimes. Le fait d’épier la vie des gens aussi facilement et d’entrer dans leur vie par le biais de la télévision en choque plus d’un. Les participants sont choisis en fonction bien souvent de leur physique et de leur fort caractère permettant ainsi de créer des situations conflictuelles à la télévision dans le but de distraire les auditoires. Certains sont donc contre ce genre d’émission puisqu’ils n’y voient rien de moral et que selon eux, les contenus ne sont pas d’intérêt général.

Bien qu’en effet, les participants de ces téléréalités compromettent souvent leur réputation en étant montrés sous un jour peu valorisant, il ne faut pas oublier qu’ils le font par choix. Personne ne les oblige à aller passer l’audition et à se pavaner devant des caméras, dont tout le Québec a accès. Par ailleurs, les cotes d’écoute des émissions comme Occupation double ne trompent pas, il y a bel et bien un public pour ce genre télévisuel. Bien sûr notre culture générale ne sera pas enrichie par les téléréalités et je doute fort qu’un jour on puisse apprendre quelque chose de pertinent en écoutant Occupation double, mais là n’est pas le but. Les téléspectateurs de ces émissions de divertissement le font pour une seule raison et le mot le dit : se divertir! Est-ce bien d’épier la vie des gens simplement en ouvrant la télévision? Est-ce bien de commenter chacun de leurs faits et gestes avec ses amis lors d’un souper à la suite du dernier épisode? Qui peut réellement répondre à cette question puisque les participants sont conscients de cet aspect bien avant de s’inscrire. Il y a un public pour les reportages portant sur les molécules biologiques autant qu’il y en a un pour les téléréalités et bien que les sujets diffèrent considérablement, qui peut juger des goûts de chacun puisqu’il s’agit de choix personnels. Je crois donc que tant qu’il y aura un public et des participants consentants à participer aux téléréalités, ce genre d’émissions aura sa place dans la grille horaire télévisuelle.

Grosse ou petite tu es toujours une femme!


Lorsqu'il est question de l'image de la femme dans les publicités plusieurs n'arrivent pas à s'entendre. Pour ce billet-ci je me concentrerai uniquement sur l'identité visuelle (physique) et non de savoir si la femme est traitée comme un objet ou non.
Les gros seins, les petites jambes, les belles dents, les beaux cheveux blonds et longs, les ventres plats, etc. Cela a toujours fait parler et ce sera le cas pour de nombreuses années encore. Selon moi, les gens sont jaloux de ce qu’ils ne sont pas, ou encore, de ce qu’ils n’ont pas. Dans la majorité des publicités, il est possible de voir des filles «parfaites», au sens technique du terme. Je vous donne ci-dessous comme exemple la publicité de Victoria Secret. Lorsque je regarde l'une de ses publicités, je me demande où est le mal? Personnellement, je ne le voie pas ...


Lorsque les gens s’exclament qu'elles ne représentent pas l’image de la vraie femme, moi je me dis : mais pourtant, elles ont un vagin, des seins, un cœur, des organes vitaux … elles ont toutes les caractéristiques pour être humaine et une femme à la fois … alors, pourquoi elles ne seraient pas des vraies femmes? Parce qu’elles ne vous ressemblent pas . Je trouve que c’est ridicule.

Par contre, je suis d’avis qu’on ne devrait pas voir que des femmes de cette silhouette. Toutes les formes devraient être représentées sans complexe. Malheureusement, je ne crois pas que ce jour soit près d’arriver. Car, lorsque je regarde l'image ci-dessous qui est une publicité de Dove qui nous montre les « vraies femmes », je me dis que nous sommes encore loin de réussir!


Pourquoi? Parce que je trouve qu’il est anormal de ne pas y voir au moins une fille qui soit réellement musclée et mince. Parce que la vérité c’est qu'il y a toutes sortes de formes, de grandeur et de grosseur dans la vie.

Il n’y a pas que les musclés et mince ou encore que les rondelettes!

jeudi 28 novembre 2013

La Tite-Pute, un nom de bière éthique?



La microbrasserie Le Corsaire de Lévis a attiré plusieurs opinions avec le nom d’une bière qu’elle nomme la Tite-Pute. De plus, cette bière est décrite comme étant « une blonde facile ». Il y a même une autre bière nommée la Vicieuse qui elle est décrite comme étant « une orgie dans la bouche ». Une photo sur les réseaux sociaux a d'ailleurs attiré l’attention de plusieurs montrant une poupée Barbie qui est attachée à un levier de bière où l’on lui tire les cheveux pour faire couler la bière. Un commentaire de cette photo disait : « C’est comme ça qu’on sert une Petite pute ». Le copropriétaire interrogé par Radio-Canada a affirmé qu’il n’était pas au courant de l’identité de la personne qui avait publié cette photo. Il a également affirmé que le nom de la Tite-Pute était seulement un nom commercial et qu’il ne référait pas à la femme en tant que telle. « Cette banalisation contribue grandement à créer des conditions qui sont propices à de la violence envers les femmes », a déclaré Mme Conradi. Malgré que le propriétaire ait transmis ses excuses pour la photo controversée sur Facebook, il reste que d’autres bières servies dans le bar ont des noms tout aussi déplorables : la Perruche et la Hooker. La Perruche montre une femme nue assise sur une balançoire de dos dans une cage.

Cette image s'est attirée un lot de critiques sur Facebook.

Pour ma part, je trouve ces noms de bières un peu trop sexuels et ils sont irrespectueux envers la femme. Je pense que le propriétaire devrait être averti afin qu’il change ces noms de bières. Surtout dans un tel contexte les hommes qui boivent dans un bar peuvent souvent être déplaisants envers les femmes. Les noms des bières pourraient amplifier cette réaction chez les hommes auprès des femmes. 

Source 
Radio-Canada. " Des noms de bières qui soulèvent l'indignation". En ligne. http://www.radio-canada.ca/regions/quebec/2013/11/27/003-corsaire-bieres-critiques.shtml


L'enjeu d'un anneau couvert à Québec

Depuis les derniers jeux olympiques à Vancouver il y a quatre ans déjà, l'enjeu d'un anneau de
patinage de vitesse longue piste à Québec plane. En effet, les athlètes canadiens de l'est du Canada n'ont qu'un seul endroit pour s'entraîner et se préparer aux jeux olympiques: l'anneau de glace Gaétan Boucher, à Ste-Foy.

Particulièrement depuis les dernières années, les compresseurs et les équipements relatifs à l'entretien de la glace sont désuets, voire même défectueux, à différentes occasions. Des athlètes de trempe olympienne sont obligés de patiner dans ces conditions - au vent, au froid, dans la neige, sur une glace abîmée par les déchets qui s'y déposent vu la proximité des autoroutes, etc. Pour différentes raisons, tous ne sont pas en mesure de déménager à Calgary pour continuer l'entraînement.

Des subventions fédérales, provinciales et municipales sont en attente pour mettre en branle le projet, qui est encore au stade des discussions. Il va sans dire que le go qui a été donne l'an passe pour le super Colisée est venu réduire les chances de voir rapidement un anneau couvert pour nos athlètes à Québec.

Dans ces conditions se préparent donc des athlètes qui iront fracasser des records de vitesse, contre des adversaires qui s'entraînent dans des conditions idylliques - voir les Japonais.

Enfin, j'en arrive à me poser la question suivante: qu'en est-il de la considération de ces supers athlètes qui s'entraînent à Québec en longue piste? Croyez-vous qu'il est "juste" que ces derniers évoluent dans des conditions plus qu'éprouvantes, pour ensuite se battre contre des gens qui ont connu la perfection des installations?

Pour ma l'art, je lève mon chapeau et je voue toute mon admiration aux Laurent Dubreuil, Guillaume Blais et Mathieu Giroux qui sont garants de la représentation et du succès du Canada à l'étranger! Et j'espère tellement fort que ces gens pourront connaître un anneau couvert bientôt.

mercredi 27 novembre 2013

Poursuitre contre la LNH


Bon, il fallait que ça arrive. Un total de 10 anciens joueurs de la Ligue nationale de hockey poursuivent la ligue en expliquant que cette dernière n’aurait pas fait les gestes nécessaires pour assurer la protection de ses joueurs en ce qui a trait aux commotions cérébrales.

Lorsque l’on regarde de plus près l’historique des joueurs qui intentent cette poursuite, on se rend compte que la majorité de ceux-ci n’a fait qu’un bref parcours dans la LNH. C’est alors que plusieurs, dont moi, se questionnent à savoir si on ne fait ici preuve d’opportunisme mal placé. Oui la cause est noble, mais elle n’est pas portée par les bonnes personnes. J’ai l’impression que certains de ces joueurs tentent seulement de prendre ce fléau du hockey moderne pour se remplir les poches, ce qu’ils n’ont malheureusement pas pu faire en tant que joueurs.

Il ne faut pas généraliser, c’est certain. On pense à certains joueurs de talent, dont Gary Leeman, qui ont vu leur carrière gravement écourtée en raison de commotions cérébrales et on comprend la rage qui peut pousser ce type de joueurs à vouloir obtenir dédommagement. Par contre, je crois que ce mouvement va pousser quelques parasites à profiter de cette poursuite. Je vois très mal en quoi un joueur qui a disputé à peine 50 parties dans la LNH peut prétendre être marqué à vie par des commotions qui seraient survenues à ce moment. La majorité des bagarreurs ont subi leurs premières commotions au niveau junior. On a qu’à penser au très sympathique Dave Morissette qui l’explique très bien dans son excellent livre, Mémoire d’un dur à cuire.

Il y a également une grande différence entre les joueurs qui ont souffert de ce type de blessure à la tête en raison du laxisme de la ligue en ce qui concerne la protection des joueurs, et ceux qui ont fait des séquelles à cause de leurs nombreuses bagarres. Si tu es prêt à te battre et à mettre ta santé en danger pour gagner ta vie avec le hockey, je ne vois pas comment tu peux blâmer autre que toi.

Bref, c’est une histoire très intéressante à suivre. Gageons qu’un bon nombre de joueurs fauchés trouveront de quoi se mettre bien heureux avec cette poursuite.

http://www.rds.ca/hockey/lnh/une-poursuite-contre-la-lnh-1.701165

SPOILER DEXTER!

La fin de session se fait de plus en plus menaçante et quoi de mieux pour procrastiner un peu en ces journées déprimantes que de se taper quelques épisodes en rafale de nos séries préférées? Ces temps-ci j’ai recommencé à écouter la série « Dexter » entre deux périodes d’étude. Si vous n’êtes pas encore rendus à la saison 8, je vous avertis tout de suite CESSEZ VOTRE LECTURE SUR LE CHAMPS!


Alors, pour ceux qui restent, je vous mets en contexte. Dexter est un tueur en série qui fait sa propre justice, soit de tuer sauvagement les criminels qui ont échappés à la justice. Petit détail aussi, Dexter travaille également en tant que spécialiste en analyse de traces de sang pour la police de Miami. Depuis qu’il est enfant, Dexter a des envies macabres et éprouve une intense envie de tuer. Le père de Dexter qui se rend compte rapidement de ses pulsions meurtrières lui impose un code. Notre charmant meurtrier doit donc s’assurer en faisant ses propres enquêtes que la personne qu’il s’apprête à tuer à déjà lui-même effectué un grave crime et échappé au système judiciaire par la suite.


J’ai envie de discuter avec vous de la finale de la saison six et du début de la saison sept. Dans ces deux épisodes, Debra, la sœur de Dexter, qui travaille aussi pour la police de Miami, prend sur le fait son frère en train de tuer. Sous le choc et n’ayant pas beaucoup de temps pour réagir, elle aide son frère à camoufler la scène du crime. Ébranlée, elle décide tout de même de le soutenir et de ne rien dire en espérant que son frère cessera ses activités nocturnes.


Je sais que cette situation est tirée par les cheveux. Cependant, je me demande comment je réagirais si j’étais confrontée à une situation semblable. Disons que l’être qui vous ait le plus cher sur terre vous demandais son aide pour camoufler le meurtre qu’il vient de commettre? Et disons que cette personne qu’il a tuée est un violeur d’enfants ou quelque chose d’aussi affreux. Je ne sais pas si je serais capable de vivre avec ce terrible secret. Par contre, sur le coup je réagirais probablement comme la sœur de Dexter et par amour, je viendrais en aide à la personne qui me le demande. 

Cet épisode m’a vraiment emmené à me questionner et cette série a souvent cet effet sur moi. Dexter est un tueur en série, pourtant j’y suis très attachée. Les situations dans lesquelles il se met me font parfois le détester. Je vis une relation amour/haine avec ce personnage et c’est ce qui rend cette série aussi intéressante.


Est-ce que cette série a ce même effet sur vous et comment auriez-vous réagi à la place de Debra?