Le temps des fêtes arrive: À vos portefeuilles, prêts, pas prêts,
ALLONS-Y !!!
Je ne dois certainement pas être la seule qui commence à être tout
énervée avec cette première neige annonçant l’arrivée de la saison des fêtes.
On voit déjà des sapins de Noël et des centres commerciaux décorés aux couleurs
festives. On pourra sentir bientôt nos petits (énormes) plats préférés !!! Ce
moment de l’année où tout est magique qui passe beaucoup trop vite et HOP...
Que voit-on arriver? Les factures et les relevés des cartes de crédit, voilà la
magie est finie.
Il est difficile d’y échapper puisque partout où l’on va durant cette
période nous incite à dépenser (moi comprise) : les couleurs, les odeurs,
la musique, l’ambiance, tout y est ! De plus, pendant la période des fêtes, les
publicitaires s’en donnent à cœur joie pour «transmettre» la magie des fêtes.
Je me suis alors penchée sur la question pour découvrir un peu les habitudes
des Canadiens durant la période des fêtes. Les chiffres à ce sujet sont quand
même inquiétants : «Nous vivons dans un monde de surconsommation. Et avec
le crédit, c'est tellement facile! Les gens dépensent sans en prendre
conscience. Pourtant, l'endettement des ménages ne cesse d'augmenter. En 1995,
la dette des ménages représentait 81,5 % des revenus disponibles, alors qu'en
2007, il passait à 131 % pour s'établir cette année à 151 %», rappelle Hélène
Hétu de l'Association coopérative d'économie familiale (ACEF) de la Rive-Sud. Afin
d’éviter d’avoir de sérieux maux de tête en janvier, les gens doivent bien
planifier leurs dépenses tout en respectant leur budget.
Une étude a été réalisée sur l’habitude des consommateurs et a révélé
des comportements encourageants. L’évolution des technologies a en effet
facilité le magasinage en ligne. Il est aujourd’hui possible de faire notre
magasinage de Noël dans le confort de notre salon. Un sondage représentatif de
la population canadienne faite par Accenture a montré que les Canadiens sont
adeptes du webrooming et du showrooming et que la plupart s’en remettre au Web
pour gâter leurs proches. Ce phénomène s’explique par une seule raison :
la guerre du moins cher. Avec le magasinage en ligne, les Canadiens sont en
mesure de comparer les prix entre les concurrents et peuvent bénéficier de
rabais spéciaux ainsi que tirer parti des promotions américaines. Tranquillement, ils se conscientisent à
dépenser un peu moins : « 81% des Canadiens
sondés prévoient dépenser pour la période des Fêtes autant sinon moins cette
année que l'an dernier».
Ceci dit, il est facile de se laisser emporter dans la frénésie
des fêtes, mais j’ai pour mon dire qu’une tête avertie en vaut deux ! Bien que
les publicitaires profitent du moment et de tous les moyens possibles d’y
parvenir, il en revient à nous de ne pas nous laisser convaincre et de nous conscientiser
à respecter notre budget.
1 commentaire:
Il est vrai que le temps des fêtes rime avec dépenses. Dans la société dans laquelle nous vivons, il est effectivement très possible de s'endetter dans le temps de le dire. On a de plus en plus besoin de nouvelles choses, toute coute plus cher, mais les salaires eux n'augmentent pas de la même façon. Il est donc de dire qu'aujourd'hui on doit travailler beaucoup plus et plus fort pour pouvoir acheter ce qu'on a de besoin pour vivre, mais ironiquement, notre société nous dit qu'on a besoin d'encore plus de choses pour être "heureux", ce qui dans un cercle vicieux fait automatiquement les gens s'endetter. Quand le temps des fêtes arrivent, on doit encore plus dépenser, comme si on dépensait pas assez avant ça. C'est quand même quelque chose qu'une fête religieuse comme Noël où jadis les gens fêtaient la naissance du Messie et prenait ce temps pour se réunir en famille est devenu la fête de dépenses compulsives. PArce que là c'est où qu'on s'arrête? C'est Noël il faut acheter un cadeau à son père (sa blonde) sa mère (son chum), son frère, sa soeur, sa fieule, son chum (son frère à lui) ses beaux parents etc. Et la je parle pour moi mais même si je suis une étudiante il n'y a rien de trop beau. On veut faire plaisir quoi. Pas étonnant que la majorité des Canadiens soient endetté. Je n'ai aucune difficulté à le croire.
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