Au mois d’octobre dernier, une usine textile s’est écroulée au Bangladesh, coûtant la vie à 1129 travailleurs. La nouvelle a fait grand bruit, principalement à cause de l’implication de compagnies québécoises et canadiennes qui y produisaient leurs vêtements.
Cet événement a suscité de nombreuses
réactions en lien avec les conditions de travail dans cette usine et dans tout
le pays en général. Suite à ces révélations dans les médias, plusieurs des
entreprises concernées ont tout simplement ignoré l’événement alors que
d’autres se sont contentées d’émettre un communiqué. La seule compagnie qui a
fait face aux événements est Simons. Son président en personne a pris le temps
d’aller à la télévision pour répondre lui-même aux questions.
Plusieurs questions éthiques sont reliées à
ces usines abordables à l’étranger.
Ce sont souvent les conditions de travail qui
sont pointées du doigt. Beaucoup reprochent le très faible salaire, comme quoi
les entreprises exploitent ces gens. Ce qui n’est pas faux si on compare avec
nos salaires à nous. Sauf que la réalité n’est pas la même…
Comme le dit Peter Simons, ces revenus sont
très importants pour le développement du Bangladesh. Et bien que les salaires
nous semblent faibles, ils sont souvent bien mieux que ce qu’ils pourraient
avoir autrement. Avec la présence de ces entreprises, des revenus
supplémentaires sont disponibles pour améliorer la qualité de vie de la
population. Toujours selon Peter Simons, cette industrie « donne l'opportunité
à ces gens-là de travailler, de sortir de leur misère, d'améliorer la scolarité
et la santé de leurs enfants ».
D’un autre côté, il faut réglementer et
surveiller afin que les conditions de travail restent raisonnables. Beaucoup se
font exploiter en étant obligés de travailler plus de 12h par jour, 6-7 jours
par semaine ! Mais le problème vient aussi de la population elle-même,
plusieurs sont prêts à travailler autant, afin de gagner le plus d’argent
possible. Même chose pour les enfants, la plupart du temps, ce sont eux-mêmes
ou leurs parents qui préfèrent laisser de côté l’école afin de ramener encore
plus d’argent à la maison.
Selon moi, un juste milieu serait l’idéal. Des
conditions de travail décentes avec des horaires humains. Il faut aussi mieux
réglementer et surveiller le travail des enfants. Augmenter de façon
raisonnable les salaires pourrait aussi encourager les parents à laisser leurs
enfants aller à l’école plutôt que de travailler.
Ces industries comblent un manque financier
pour les habitants du Bangladesh. Elles permettent aussi aux consommateurs
québécois et canadiens de se procurer des vêtements à plus faibles coûts. Mais
plus que ça, comme l’explique Peter Simons dans son entrevue, les entreprises
d’ici n’ont pas le choix de faire affaire à l’étranger parce que personne ici ne
veut occuper ce genre d’emploi. Tout comme les fermes de l’île d’Orléans qui
doivent embaucher des travailleurs étrangers pour cueillir leurs fraises.
Source :
http://tvanouvelles.ca/lcn/infos/lemonde/archives/2013/10/20131016-111400.html?fb_action_ids=10151622466731671&fb_action_types=og.recommends&fb_source=other_multiline&action_object_map=%5B594536903936237%5D&action_type_map=%5B%22og.recommends%22%5D&action_
1 commentaire:
Je suis d’accord avec toi Maxime. J’avais également trouvé cela très spectaculaire l’effondrement de l’usine du textile au Bangladesh. Comme tu le mentionnes, les gens qui travaillent dans ses usines de textiles n’auraient pas d’autres emplois si ces dernières n’y étaient pas. Je trouve que oui, ils ont des conditions de travail atroce, mais imagine ce qu’ils feraient sans cet emploi. Il est triste de voir des enfants d’un bas âge travailler, mais la culture est tellement différente que c’est difficile de porter vraiment un jugement. Ici, cela est inacceptable, mais compte tenu du mode de vie de ces pays, c’est toute une autre histoire!
Je ne suis pas tout à fait d’accord lorsque Peter Simons dit que les personnes d’ici ne veulent pas occuper ce genre d’emploi. Il y a 15-20 ans, il y avait beaucoup d’industrie de textiles au Québec. On le sait tous très bien que les compagnies se sont tournées vers les pays comme le Bangladesh pour la production des vêtements, car cela coute beaucoup moins cher de frais de production. C’est pourquoi qu’aujourd’hui, il n’en reste que très peu.
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