vendredi 8 novembre 2013

Des multinationales de vêtement font la mort de plus de 1 133 personnes au Bangladesh




Des multinationales de vêtement font la mort de plus de 1 133 personnes au Bangladesh

Le 24 avril passé dans un immeuble du Bangladesh, le Rana Plaza, 1133 personnes ont trouvé la mort dans l’effondrement de cet immeuble de textile. Cette usine de textiles avait des contrats en sous-traitances pour plusieurs multinationales. La marque anglaise Tesco, le magasin italien Benetton, les boutiques espagnoles Zara, les magasins suédois H&M, la marque Joe Fresh de Lowblaw et les boutiques américaines de Tommy Hilfiger et de Calvin Klein

L’Organisation internationale du travail (OIT), les pouvoirs publics et les grandes enseignes ont affirmé avoir mis en place certains plans d’action afin d’éviter que cela se reproduise. Certains plans d’action ont été discutés et signés, cependant les gestes et les actions ne sont pas perceptibles depuis déjà 6 mois. Aucune entreprise de textile n’a été inspectée dans le cadre de l’Accord sécurité et incendie qui a été signé par une centaine de pays en juillet passé.
Les victimes sont non seulement sans salaire, mais elles n’ont pas encore reçu leur dédommagement financier de la part des multinationales. Certains ont perdu des proches et ne peuvent plus subvenir à leur besoin en raison de leur arrêt de travail. Certains sont tellement dans le besoin qu’ils sont prêts à retourner travailler malgré leur état. De plus, un jeune homme s’était fait menacer par l’employeur qui voulait suspendre son salaire pour un mois s’il ne rentrait pas travailler. La veille de l’accident, le jeune homme avait perçu des fissures dans le mur de l’usine et il ne voulait pas rentrer travailler le lendemain. Le coût total de compensation financière aux victimes est estimé à 40 millions, mais pour l’instant seulement 23 millions ont été amassés. 

Cet accident prouve que certaines multinationales comme la plupart des grandes boutiques de vêtement n’agissent pas du tout de manière éthique dans leur marché. Si elles s’étaient souciées de ses travailleurs au Bangladesh, elles auraient fait inspecter leurs usines de textiles pour leurs contrats de sous-traitance. Cela prouve à quel point ces compagnies de vêtement pensent seulement à l’argent et au profit. Des milliers de personnes au Bangladesh ont perdu la vie et d'autres des membres de leur famille sans avoir aucun support financier après 6 mois. Malgré les belles paroles de ces entreprises, il faut toujours lire entre les lignes, car cet accident montre à quel point ce sont des mensonges qu’elles disent afin que tout le monde achète leur vêtement. Leur souci de leurs travailleurs étrangers est tout à fait atroce. Le choix reste alors à tous les consommateurs. Avant d’acheter un morceau de linge dans une boutique de vêtement rappelez-vous celles qui ont tué des milliers de personne pour vendre un simple morceau de tissu. 



Sources 

France 24. "Effondrement du Rana Plaza au Bangladesh : les promesses ont-elles été retenues ?". En      ligne. http://www.france24.com/fr/20131029-bangladesh-inspections-indemnistations-usines-              textile

France 24. "Walmart et Gap, leur seul intérêt est de relancer les affaires au Bangladesh". En                 ligne.http://www.france24.com/fr/20130716-entreprises-americaines-affaires-reprennent-           bangladesh  

Le Journal de Montréal. "Les victimes de l'effondrement du Rana Plaza au Bangladesh toujours pas        indemnisées". En ligne. http://www.journaldemontreal.com/2013/10/15/les-victimes-de-       leffondrement-du-rana-plaza-aubangladesh-toujours-pas-indemnisees


1 commentaire:

Marie-Claude a dit…

C’est très scandaleux de voir qu’ici, on s’en lave les mains. Les entreprises adhèrent aux codes déontologiques que leurs principaux consommateurs réclament, font croire qu’elles sont responsables, qu’elles se soucient des conditions dans lesquels leurs employés et la société évoluent. Seulement, une fois les yeux de cette population tournés, ce sont encore les profits qui prennent le dessus. Mais elles ne sont pas les seules responsables. Si un tel drame était survenu ici, les gens se seraient révoltés. Ce qui n’est pas le cas. On en parle, certes, mais on semble agir comme si la chose ne nous concernait pas.