Peter Signer un grand philosophe Australien
compare la prise en compte intégrale des intérêts animaux avec la
discrimination raciale subie par les populations noires en occident et celle du
sexiste chez les femmes. À travers le courant utilitariste Signer incite sur le
fait qu’il faut changer notre façon de percevoir et de traiter les animaux. Il
faut arrêter de mépriser les intérêts, différends, mais bien réels des
non-humains.
Lévi-Strauss a écrit
«Un jour viendra ou l’idée que, pour se
nourrir les hommes du passé élevaient et massacraient des êtres vivants et
exposaient complaisamment leur chair en lambeaux dans les vitrines, inspirera
sans doute la même répulsion qu’aux voyageurs du XVI siècle ou du XVII siècle, les repas cannibales des
sauvages américains, océaniques ou africains.»
Dans les faits, plus de 60 milliards
d’animaux sont tués annuellement pour nourrir les hommes. Actuellement, en
France près de 2 millions soit 3 % de la population seraient végétarienne.
En Europe, ce pourcentage est de 5 % et en inde, il est de 40 %. Pour
ce qui est de nos voisins américains, ce
serait 4 % de la population qui serait végétarienne et faits intéressant 20 %
des étudiants américains seraient végétarien et/ou végétalien.
Tout d’abord, le végétarisme c’est une question
d’éthique, de protection et de respect envers les animaux. Les animaux sont des
êtres sentant, ils peuvent ressentir le plaisir, la douleur et des émotions allant
de simples à complexe. Ne pas manger de viande c’est de faire cesser l’oppression
et l’exploitation dont sont victimes les animaux. C’est de faire régner le
principe moral d’égales considérations des intérêts. Que ses principes ne sont
plus seulement limités aux seuls membres de notre espèce.
Les cadavres que vous achetez à l’épicerie
ont été élevés et tués dans d’atroces conditions. On engraisse les poules au
point ou leurs poitrines sont trop grosses pour être soutenue par leurs pattes
et elles ne peuvent plus marcher. Mais, à quoi bon marcher quand on est enfermé
dans une cage qui empêche le moindre mouvement? Laisserions-nous un humain
vivre dans de telles conditions ou laisseriez-vous vivre votre animal
domestique chéri dans de telles conditions?
Je ne mangerais jamais mon chat alors
pourquoi je mangerais une vache? Parce que la vache est moins jolie? Ce n’est même
pas une question à se posé, car comme les hommes chaque animal est égal et a le
droit à la liberté.
Aujourd’hui, ce n’est plus que les animaux,
les océans, et les forêts qui sont menacées c’est l’espèce humaine tout
entière. Il faut changer les choses. Il faut cesser de vivre dans le déni.
2 commentaires:
Je suis tout à fait d’accord avec toi Ludivine. Je suis contre la maltraitance faite aux animaux dans les usines d’élevages et d’abattages. C’est vraiment atroce de lire les articles qui dénoncent tout ce qui se retrouve dans ces usines. Je crois qu’être végétarien est un mode de vie qui devrait être adopté par tous. Ce serait beaucoup trop beau. Par contre, ce n’est pas si facile, car j’ai moi même déjà essayé il y a déjà quelques années, et ce fût sans succès. Cependant, je dois avouer que l’expérience m’a quand même rendu plus alerte à ce que je mange. Je choisi ma viande et je n’encourage pas les usines qui élèvent les poules dans de conditions atroces (comme PFK par exemple). De plus, je mange évidemment moins de viande. Si la majorité des gens ne peuvent faire le saut vers le végétarisme, il semble donc important de les sensibiliser afin de consommer de la viande ne venant pas des compagnies ou usines maltraitant ou élevant les animaux dans des conditions plus que médiocres. Il faut les convaincre à réduire leur consommation de viande. Plusieurs organismes comme PETA (People for the Ethical Treatment of Animals) font plusieurs campagnes pour dénoncer les cas de maltraitance faite envers les animaux et pour tenter de convaincre les gens à faire le saut vers le végétarisme. D’ailleurs, ils ont plusieurs guides pour aider les gens à faire la transition vers un mode de vie plus sain.
Enfin, je crois qu’il faut continuer à sensibiliser les gens pour espérer un changement de comportement de la part de ces derniers. Comme l’a dit si bien Ludivine, il faut cesser de vivre dans le déni, il faut changer les choses.
Tant qu'à pousser le concept, aussi bien le pousser jusqu'au bout. Les plantes aussi sont vivantes ! Nous sommes sadiques à les exposer comme nous le faisons sur des étalages. Sans oublier lorsque nous les coupons en morceaux et que nous les faisons bouillir. Que dire du fait que nous les épluchons ? C'est comme si nous les écorchions vifs, en leur arrachant la peau !
Plus sérieusement, je suis tout à fait d'accord que la cruauté envers les animaux est condamnable. La façon de faire de l'industrie se rapproche souvent bien plus de l'usine ultraproductive que de la petite ferme familiale.
Néanmoins, je ne crois pas que d'abolir la consommation de viande soit la solution.
Tout d'abord, il ne faut pas être dupe, la production agricole est aussi fautive. Bien sûr, le plan de tomates ne fait pas aussi pitié, mais lui aussi est maltraité, à coups de pesticides, d'engrais et de produits chimiques de toutes sortes. Et parlant de mauvais traitements, pourquoi ne pas parler de ceux qui doivent produire ces céréales, fruits, légumes, etc. Les petits Chinois qui doivent travailler pour produire le riz ne sont-ils pas eux aussi maltraités ?
Plus proche de nous, encourageons le marché local. Eh bien le Guatémaltèque qui cueille les fraises sur l'île d'Orléans n'est pas non plus au sommet pour ce qui est des conditions de travail. C'est certes probablement mieux que dans son pays, sauf que pour le moment il est ici pour lui faire faire la job que personne ne veut faire, parce que c'est dur et que c'est pour un salaire de misère.
Soyons réalistes, l'agriculture occupe déjà une grande partie de la surface terrestre et contribue fortement à nuire à l'environnement. Si tout le monde arrêtait de manger de la viande, il faudrait compenser par une production agricole plus importante, ce qui serait loin de régler les problèmes environnementaux.
Selon moi, la solution réaliste passe par une plus grande sensibilisation et une consommation éclairée, afin d'encourager la production responsable, autant pour ce qui est de l'agriculture que pour les viandes.
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