mardi 30 novembre 2010

Santé: les profits d'abord - Excuses à Michael Moore de la part d'un relationniste

Un article très intéressant:

Santé: les profits d'abord

Pascal Lapointe, le 30 novembre 2010, 9h41

(Agence Science-Presse) Depuis 15 ans, des chercheurs ont démontré la désinformation qu’a jadis menée l’industrie du tabac autour du cancer, et à présent, celle que mène l’industrie du pétrole autour des changements climatiques. Voilà qu’un dénonciateur attaque la désinformation menée aux États-Unis par l’industrie de l’assurance à propos des soins de santé. Un ancien relationniste des compagnies d’assurance-santé qui s’excuse publiquement auprès du cinéaste Michael Moore, ça n’est pas banal :

Le livre :
Wendell Potter, Deadly Spin: An Insurance Company Insider Speaks Out on How Corporate PR Is Killing Health Care and Deceiving Americans (Bloomsbury Press, 2010).

À écouter :
L’émission du 23 novembre de Democracy Now: un échange entre Wendell Potter et Michael Moore.

Santé: les profits d'abord | Agence Science-Presse

Gagner sa vie en participant à des essais cliniques

Voici une description d'un phénomène qu'on avait rapidement évoqué en classe, après l'exposé sur les compagnies pharmaceutiques.

BBC News - Taking drugs for a living

dimanche 28 novembre 2010

Fait divers

Un simple fait divers intéressant.

Au Québec, je crois que gagner beaucoup d'argent est plutôt mal vu. Je ne crois pas que bien gagner sa vie est mal mais peut-être y a-t-il des limites? À Bombay, mégapole de 18 millions de personnes, environ 50 % de la population vit dans des bidonvilles. Or, l'homme le plus riche du pays vient de faire l'acquisition d'une maison valant 1 milliard de dollars. On peut ainsi se questionner sur le côté éthique de la chose.

Ne pas tenir sa langue!

En voilà un qui enfin a mis ses culottes !

Monsieur Martineau a lui même qualifié sa sortie de «non-éthique» envers l'entreprise médiatique pour laquelle il travaille. Mais n'a t'il pas été au contraire foncièrement éthique envers sa personne et ses pensées?

Monsieur Martineau dénonce dans son article l'empire Péladeau et le pouvoir de l'argent. C'est à lire et c'est... dé-li-cieux!

Monsieur Martineau a agit pour dénoncer une situation qu'il trouvait injuste et pour en informer la population malgré ses allégences médiatiques.

Est-ce là un exemple de devoir d'être humain primant sur le devoir « professionnel»? Je vous laisse en juger...

Lien pour l'article : Journal Voir : http://www.voir.ca/blogs/richard_martineau/archive/2004/04/29/les-vautours.aspx

samedi 27 novembre 2010

2,5 millions de synapses par secondes

Pour ceux qui ne le connaissent pas encore, laissez-moi vous présenter Albert Jacquard. Les "encyclopédistes-citoyens" le décrivent comme "un scientifique et essayiste français. Il est généticien et a été membre du Comité consultatif national d'éthique" (wikipédia, 2010).

Je suis tombé sur l'un de ses vidéos particulièrement intéressant. La partie la plus en lien avec le cours début à 2min51, mais je ne crois pas que ce soit un mauvais investissement de temps que de regarder le vidéo au complet. Pour les plus paresseux par mis vous, cette partie décrit à la fois une prophétie qui s'autoréalise telle qu'aborde le livre de Baillargeon et une grande discrimination socialement acceptée et particulièrement vicieuse. Institutionnalisée, l'idée de hiérarchie intellectuelle entre les individus, un classement tel le Q.I. est vient presque d'une conspiration involontaire. Jacquard émet l'hypothèse que l'intelligence n'est pratiquement pas innée et se développe au gré de la fertilité des terreaux; les "bollés" et les "sots" ne seraient que des croyances populaires qui se réalisent par le seul fait qu'on admette collectivement qu'elles sont vraies.

Le racisme ou le sexisme sont pratiquement devenus des tabous, mais je je crois que tout le monde est parfaitement à l'aise de se croire plus intelligent, supérieurs à certains individus aillant des schèmes cognitifs différents... c'est aussi socialement acceptable que de détester les juifs il y a moins de trois quarts de siècle [!].

mercredi 24 novembre 2010

Dignité ou sécurité? Telle est la question.

Avec l'arrivée de la Thanksgiving aux États-Unis jeudi, le trafic aérien s'amplifiera. Les aéroports américains ont renforcé les contrôles de sécurité, notamment par le biais de scanners corporels. Toutefois, certains passagers ont accusé la Transportation Security Administration (TSA) d'avoir fouillé leurs effets personnels de façon abusive, voire à invoquer une atteinte au 4ème amendement de la Constitution des États-Unis. Ainsi, on a pu voir émerger certains évènements dans quelques aéroports comme celui d'une fillette de 3 ans, de Tom Sawyer, de Cathy Bossy et de John Tyner.

De ce fait, c'est aujourd'hui aux États-Unis qu'on demande aux voyageurs de boycotter les scanners corporels. Néanmoins, il faut préciser que ce n'est pas tant la présence du scanner corporel qui indispose les voyageurs, mais bien les fouilles exercées par les agents de sécurité.

Le président américain Barack Obama a quant à lui affirmer qu'il comprend l'insatisfaction des voyageurs vis-à-vis de telles mesures, mais il insiste sur le fait que ces derniers doivent coopérer afin de préserver la sécurité de tous.

Dans de telles situations, devrait-on se soucier de la vie privée des passagers et de respecter la dignité de la personne ou privilégier la sécurité de la population en fouillant chaque individus?

À vous d'en juger!

Liens:http://www.radio-canada.ca/nouvelles/National/2010/11/24/001-fouilles-corporelles-plaintes.shtml

http://www.usatoday.com/printedition/news/20101122/1apatdown22_st.art.htm

L'homme en publicité

À la suite de notre exposé, nous vous proposons cette publicité très stéréotypée.

Qu'en pensez-vous?!


mardi 23 novembre 2010

Publicité éthique ?



Cet automne, la publicité ci-dessus était affichée (entre autres) sur les panneaux des autobus du RTC. Elle a certainement réussie à attirer mon attention - mais à quel coût?

Je considère que le petit clin d'oeil dans l'accroche "êtes-vous aux 2?" est une forme assez pitoyable de créativité publicitaire. Mais plus important encore; quel message secondaire est envoyé par cette publicité ? D'une part,en affichant une telle publicité, Mazda Beauport associe son image d'entreprise à un message qui manque de "classe", selon moi. D'autre part,en acceptant de diffuser une telle publicité, cette entreprise envoie le message qu'il est acceptable de ridiculiser la bisexualité. En conséquence, je considère, au nom de la valeur du respect pour autrui, que cette publicité est non éthique.

Qu'en pensez-vous ??

Loto-Québec mise sur le jeu en ligne

Le 19 novembre dernier, Loto-Québec a lancé son nouveau site de casino en ligne. Cependant, les cyber joueurs n’y auront accès qu’à partir du premier décembre. Ce lancement inquiète déjà la population qui y voit encore un moyen de faire de l’argent sur le dos des joueurs compulsifs. Également, certains s’inquiètent que des personnes de moins de 18 ans pourraient avoir accès au site.

Loto-Québec a tenté de calmer le jeu en créant un système qui empêcherait les moins de 18 and de jouer sur son site. De plus, les joueurs en ligne ne pourraient pas perdre plus de 10 000 $ par semaine. Le président et chef de la direction de loto-Québec, Alain Cousineau a déclaré « qu'il s'agissait ici de «canaliser l'offre de jeu dans un circuit contrôlé» (Leduc, 2010 : En ligne).

Personnellement, le seul point positif que je vois dans la création de ce casino en ligne, c’est que l’argent dépensé dans le jeu en ligne va rester au Québec. J’y vois plus de points négatifs que positifs. La dépendance au jeu est un réel problème au Québec. En effet, selon des directeurs de la santé publique, plus de 100 000 québécois pourraient avoir des problèmes de dépendance au jeu en ligne (Lévesque, 2010 : En ligne). Je suis également inquiète pour les joueurs pathologiques qui tentent de régler leurs problèmes de jeu et qui, d’un seul coup de souris, peuvent retomber dans leur vice. Rendre le jeu facilement accessible n’aide pas du tout ces personnes à s’en sortir.

Loto-Québec a investi 12 millions dans la création de ce casino en ligne et espère faire des profits de 50 millions par année (Leduc, 2010 : En ligne). J’espère qu’une part de ces profits permettra d’assurer un meilleur suivi des joueurs compulsifs en ligne et que de l’aide sera disponible pour ceux qui sont plus à risque.


Source

Leduc, Louise. 2010. Loto-Québec lance son casino en ligne. En ligne. . Consulté le 23 novembre 2010.

Lévesque, Lia. 2010. La santé publique s’inquiète des problèmes associés au jeu en ligne. En ligne. . Consulté le 23 novembre 2010.

La firme


Comme Mme Piron le dit souvent, les films sont remplis de belles situations ou les personnages font face à des choix où l’éthique est de la partie. Récemment, j’ai regardé le film « La firme », 1993 mettant en vedette Tom Cruise. Il était jeune à l’époque et on lui offrait un stage dans plusieurs grands bureaux d’avocats. Un bureau en particulier a décidé de lui offrir un poste et un salaire exceptionnel. Un bureau très réputé. Ils ont misé sur ses qualités et sont potentiel extrêmement grand comme futur avocat.

Très excité, il a accepté, mais s’est rendu compte après quelque temps que ce bureau avait la mafia comme client et qu’il n’avait pas le choix de collaborer ou il serait assassiné, comme d’autres avocats de ce bureau dans le passé. De l’autre côté, il est approché par le FBI pour dénoncer les actes criminels de ses collègues. Il fait donc face à un problème éthique ou il doit transmettre des informations sur des clients du bureau au FBI. Cependant, s’il témoigne contre son bureau, il est radié du barreau. Il lui sera donc interdit de poursuivre son rêve dans la carrière d’avocat.

Imaginez quelques instants, dans la situation politique actuelle, ou l’on parle parfois de corruption et même de liens entre des commerces et la mafia sicilienne montréalaise. Plusieurs travailleurs ou politiciens font sans doute face à un dilemme éthique semblable. Où ils préfèrent protéger leur situation de confort plutôt que d’agir pour le bien de la société.
Pour les étudiants en publicité, imaginez qu’un contrat vous soit proposé qui aurait comme but de vendre un produit inefficace, barbare, pour une compagnie qui viole la loi. Personnellement, je suis conscient qu’à court terme, ce projet pourrait être très payant et même vous faire monter dans le métier, mais il n’y a aucun doute qu’à moyen ou long terme, celui-ci vous rattrapera et que nous serons toujours plus gagnant d’agir selon notre idéal moral.
Bien que ce film soit légèrement vieux, je vous incite fortement à le regarder et à venir échanger sur le forum. J’aimerais avoir les commentaires des autres étudiants qui ont déjà vu le film.
Bonne semaine!

samedi 20 novembre 2010

Le fast-food communicationnel

Les échanges et exposés qui ont eu lieu lors du dernier cours sur le journalisme citoyen ont eu pour effet de solidifier l'opinion que j'en ai. Je suis en totale contradiction avec M. Bouchard!

Bien sûr que les blogueurs ne sont pas toujours objectifs, leurs écrits sont teintés de partisanerie, de préjugés, de sous-évaluations et j'en passe. Par contre, un blogueur est quelqu'un qui est capable de développer sa propre logique, de construire un argumentaire, parfois primitif, parfois solide, mais qui provoquera à coup sûr des débats d'idée. Je préfère ça à des citoyens muets et passifs qui consomment comme du fast-food les opinions déjà toutes faites que certains médias leur mettent sous le nez, et ce, sans se poser d'avantage de questions.

La parole ne doit plus être réservée à des petits groupes privilégiés, comme les journalistes ou les politiciens. Chacun doit prendre sa place.


vendredi 19 novembre 2010

Le Conseil d'éthique de l'industrie québécoise des boissons alcooliques


La semaine dernière, Guy Benjamin, journaliste du quotidien Le Soleil, affirmait que «Les publicités sexistes des grandes brasseries et les promotions incitant à la surconsommation d'alcool ont la vie dure». Le Conseil d'éthique de l'industrie québécoise des boissons alcooliques a lancé une campagne publicitaire visant à dénoncer les diverses publicités et promotions qui ne respectent pas les lois et normes concernant la vente et la promotion de boissons alcoolisées. Le conseil a reçu cette année plusieurs plaintes, que ce soit contre des publicités jugées trop sexistes ou des publicités incitant à la surconsommation d'alcool. Est-ce que les compagnies de bières canadiennes et les bars offrant des soirées «Bar Open» dépassent les limites?


Voici un article d'Émilie Côté qui aborde aussi la même thématique.

Community engagement and participatory democracy are mainly being carried forward by local govern... · OurSay

Un projet formidable de dialogue sur Internet avec des élus.

Community engagement and participatory democracy are mainly being carried forward by local govern... · OurSay

Les clowns

En étant en communication, plusieurs ont surement entendu parler du fameux blog suivant: la clique du plateau. Ce site crée de nombreuses controverses auprès des médias. Récemment, il a fait la une du Journal le Trente et cela a engendré une autre controverse chez certains artistes et journalistes québécois.

Vous pensez quoi de ce site? Liberté d'expression ou va-t-on trop loin? On peut comparer celui-ci au phénomène de la radio poubelle?

Un article sur le sujet:

http://www.cyberpresse.ca/arts/medias/201011/11/01-4341537-un-clown-a-la-une-du-trente.php

La fameux site:

http://www.cliqueduplateau.com/

Un exemple d'article qui peux crée de la controverse:

http://www.cliqueduplateau.com/2010/11/09/gagnant-du-remplacant-de-dany/

jeudi 18 novembre 2010

Droit d'auteur

«Ce personnage c'est ma face, ma création. Je dois la récupérer.» (Claude Robinson, 2010)

Depuis maintenant 14 ans, Claude Robinson lutte contre la maison de production Cinar. J’aimerais vous donner mon point de vu concernant la violation du droit d’auteur.
Il est question de« violation du droit d'auteur que lorsque l'emprunt qui est fait de l'oeuvre porte sur la totalité ou une partie importante de celle-ci.» La notion principale qui est en jeu dans le procès Robinson: quelle partie d'une oeuvre peut être reprise sans que ça ne soit considéré comme du plagiat? (Coudé-Lord, 2010) Cette question est l’élément clé du texte qui suit.

Tout d’abord, « au Canada, la Loi sur le droit d'auteur mentionne qu'on a le droit de copier une idée; ce que l'on ne peut faire, c'est s'approprier l'expression d'une idée. Par exemple, un journaliste peut très bien s'inspirer d'un article pour écrire un texte, sans toutefois recopier mot pour mot l'article en question. Le nouveau texte aura certes des similitudes avec l'«original», mais il comportera aussi des différences.» (Coudé-Lord, 2010)

D'autre part, l'oeuvre doit présenter un certain degré d'originalité. En d'autres termes, elle doit être le fruit du travail de son auteur. Elle ne doit pas avoir été plagiée sur une autre oeuvre et doit avoir nécessité un certain effort de création, de même qu'un minimum de talent, de jugement et de travail. ( Henri Brun)

En avril 2001, une étude concernant l’auteur de Robinson Crusoé a été commandée par la GRC. L'étude de 300 pages conclut que l'oeuvre de Claude Robinson aurait été plagiée par Cinar. Le groupe Quatu'Art a fait la comparaison entre l'oeuvre de Cinar, Robinson Sucroé, et celle de Claude Robinson, Robinson Curiosité. Ce que le groupe en conclut est qu’effectivement «l'idée originale et le synopsis général sont extrêmement ressemblants; les personnages principaux sont aussi extrêmement ressemblants; les décors, les lieux et les accessoires sont très ressemblants; enfin, les thèmes principaux et les intrigues secondaires sont passablement ressemblants.» (Radio-Canada,2009)

La notion principale qui est en jeu dans le procès Robinson: quelle partie d'une oeuvre peut être reprise sans que ça ne soit considéré comme du plagiat? Pierre A. Morin, un des auteurs de l’étude conclut que «près de 70 % du matériel original créé par M. Claude Robinson se retrouve dans Robinson Sucroé de Cinar ».( Radio-Canada,2009) Selon moi, c’est une preuve de violation du droit d’auteur. Seulement la ressemblance entre le personnage principal de la série et M. Claude Robinson est assez remarquable. Le pur hasard ne pourrait en être qu’une simple coïncidence. Cependant, le juge Claude Auclair refusé de prendre en considération l’étude du groupe Quatu'Art en preuve dans la cause civile qui oppose Claude Robinson à la maison de production Cinar. C’est le juge qui conclura s’il est question de plagiat ou non dans ce dossier.

Brun Henri, 2010. Libertés d'expression et de presse; droits à la dignité, l'honneur, la réputation et la vie privée* . [En ligne] http://www.comviz.com.ulaval.ca/module10/10.4_Brun.php, Consulté le 28 mai 2010

Coudé-Lord, Michelle. 2 Avril 2010, «Je continue ma vie de merde» - confie Claude Robinson. [En ligne] http://argent.canoe.ca/lca/affaires/quebec/archives/2010/04/20100402-093049.html Consulté le 28 mai 2010

Radio-Canada, 2009. Robinson contre Cinar: début des plaidoiries. [En ligne] http://www.radio-canada.ca/regions/Montreal/2009/03/09/002-robinson-cinar-plaidoiries_n.shtml, Consulté le 7 juin 2010
http://img.src.ca/2009/01/28/352x198/090128claude-robinson-cinar_6.jpg
http://www.coucoucircus.org/da/images-da/robinsonsucroe.jpg

Les industrie pharmaceutiques qui encouragent certaines fondations

À la suite de l'exposé de Mme Piron du dernier cours, j'aimerais vous partager un très bon exemple d'une entreprise pharmaceutique qui encourage une fondation. La fondation en question est la Fondation canadienne des maladies inflammatoires de l'intestin (FCMII).

La compagnie UCBeyond offre 8 bourses pouvant aller jusqu'à 5000$ aux étudiants canadiens ayant reçu un diagnostic de la maladie de Crohn ou de la colite ulcéreuse.

Tout ce que vous avez à faire est de remplir un formulaire, joindre vos relevés de notes, 2 lettres de recommandation et une note de votre médecin qui confirme votre diagnostic.

Alors, croyez-vous qu'une offre aussi alléchante pose un problème éthique ?

P.S.: Pour les intéressés, la FMCII diffuse en ce moment, dans les toilettes du Casault et dans certains autobus du RTC, une campagne d'affichage ayant pour thème: «J'AI QUOI ?».


http://www.ccfc.ca/French/index.html

mardi 16 novembre 2010

Se mentir...se conditionner...

Est-ce que l’on peut se mentir à soi-même ? oui.
J’étais dernièrement dans un congrès sur la sexualité et les conférenciers André Belzile et Guylaine Morin ont donné un exemple pour appuyer cette même pensée. C’est l’histoire (vraie) d’un homme qui avait des relations sérieuses avec plusieurs femmes et qui disait en entrevue que les conditions pour ça fonctionne bien sont : que les femmes soient au courant qu’elles ne sont pas exclusives et surtout qu’on se sente BIEN dans cette situation.

Ensuite, les conférenciers ont raconté les paroles d’un meurtrier qui travaillait pour le compte des Hells Angels et qui à son procès a dit : c’est vrai que le premier meurtre qu’on fait, c’est difficile, mais après, on apprend à se sentir bien avec ça.

On peut apprendre à se sentir bien dans une situation en se conditionnant.

C'est à se demander si nos sentiments sont à ce point toujours trompeurs. À quoi peut-on se fier pour juger de la moralité d'une situation? de la logique et de la réthorique seulement?

lundi 15 novembre 2010

La vie sur Facebook

Tout comme moi, vous faites probablement parties de la grande famille Facebook ou de tout autre réseau social. Vous êtes peut-être même un de mes amis!

Cependant, vous et moi savez que ce n’est pas la réalité et qu’il ne faut pas dire n’importe quoi (comme le faisait remarquer Sandrine en parlant de Twitter), car c’est tout de même un réseau public. «Tout le monde peut le voir», comme on le dit si bien dans la vidéo.

Écoutez cette drôle de vidéo, qui illustre à quoi pourrait bien ressembler Facebook si on le transposait dans la vraie vie.

Cela fait également réfléchir à nos comportements. Est-ce que ce qu’on fait sur Facebook, on le ferait dans la vraie vie ?



Facebook dans la réalité. En ligne. http://www.koreus.com/video/facebook-realite.html.

Version originale : www.bbc.co.uk/thewall

Le Neuromarketing

Des publicités qui s'adressent directement au cerveau. Imaginez ce qu'Hitler en aurait fait si cette technique avait existé à l'époque du nazisme... Mais sa propagande était peut-être tout aussi efficace!

Neuromarketing - Ads That Whisper to the Brain - NYTimes.com

dimanche 14 novembre 2010

COM tout le monde : vos réactions?

Comme Désirée l'a mentionné dans son "post", plusieurs professionnels du domaine des communications, et surtout les étudiants de notre bac., nous diront que les notes importent peu pour avoir un brillant avenir. Le mot clé : l'implication! Pour ma part, j'aurai eu la chance de toucher à quelques implications lors de mon passage universitaire. Toutefois, une chroniqueuse de l'Intercom magazine, Élizabeth Massicoli, dénonce dans l'édition de ce mois-ci la grande sollicitation auprès des étudiants en com. pour s'impliquer.

Si vous l'avez lu, quelles sont vos réactions ?

Pour éviter la malhonnêteté intellectuelle à la sortie du bacc.

La semaine dernière, tout comme Maude V.-Fillion, j’ai eu la chance d’assister à cet enrichissant rassemblement de professionnels, où les communicateurs nous expliquaient leur travail et nous racontaient leur cheminement jusqu’au poste prestigieux qu’ils pouvaient occuper.

Il est vrai que le domaine des communications en est un où il est préférable d’avoir de l’expérience. Souvent, les professionnels nous font part que les notes importent peu, en comparaison avec l’engagement qui peut nous démarquer du lot. Cependant, quelle surprise d’entendre que parmi les cheminements relatés – comme si la chose était glorieuse – certains avaient menti en entrevue pour obtenir un poste à leurs débuts. Je tairai le nom de ce président d’une agence en relations publiques de Québec qui a raconté ses exploits lorsqu’il a bonifié son expérience pour être engagé…

Je suis certaine que le ¾ des étudiants en éthique (ou étudiants tout court) diront que mentir pour être engagé est légitime: comment fait-on alors pour être embauché quand tous les employeurs demandent X années d’expérience et que l’on est fraîchement sorti du baccalauréat ? Ou réfléchiront en se disant que si tout le monde la fait, pourquoi ne pas le faire.

Ces personnes qui auront le réflexe de penser ainsi n’ont peut-être pas tous les outils en leur moyen pour réussir, car la malhonnêteté n’est pas la voie : tôt ou tard, le mensonge nous rattrape. Et même sans se faire prendre, le manque d’honnêteté intellectuelle des gens en dit long sur une personne. D’autant plus qu’une entrevue perd tout son sens si tous les candidats préfèrent le mensonge.

Pour éviter la malhonnêteté intellectuelle à la sortie du baccalauréat

Voici quelques pistes recommandées par le site Internet de Jobetic1 :

1- Préparez votre entrevue : ces quelques minutes en entrevue sont là où tout se joue, faites de cet instant un spectacle ! Soyez authentique, utilisez un langage positif, imagez ce que vous dites, faites des recherches sur l’employeur que vous souhaitez impressionner. Bref, jouez le tout pour le tout !

2- Tenez-vous prêt à être bombardé de questions : préparez des questions susceptibles d’être posées. Ce qui figure dans votre lettre de motivation et dans votre cv risque d’être passé au peigne fin : essayez de penser à des mises en situation (réelles!) ou des qualités (qui vous définissent vraiment!) qui pourraient vous sauver la mise.

3- Argumentez : si vous n’avez pas exactement l’expérience demandée lors de l’entrevue, cherchez des expériences dans votre passé qui pourraient correspondre aux qualités demandées.

4- Ayez réponse à tout : Il est fort possible que la personne qui vous passe en entrevue trouve des défauts à votre candidature (ex : pas assez d’expérience, pas le diplôme qu’il faut, etc.) mais sachez tourner au positif ces éléments. Vous pouvez vous préparer mentalement avant l’entrevue…

Bref, visitez le site Jobetic qui vous en dira plus long sur la chose et qui donne toutes sortes d’exemples très pertinents !

Autre site, pour votre information personnelle sur le sujet :

http://www.journaldunet.com/management/emploi-cadres/conseil/se-faire-embaucher.shtml

1http://www.jobetic.net/Comment-etre-recrute-malgre-ses-points-faibles_a1533.html

vendredi 12 novembre 2010

Les «Twits»






Dernièrement, la communauté twitter a fait beaucoup parler d'elle, et pas nécessairement de manière positive... Que ce soit Maxime Roberge, animateur de Rock-Détente, ou le conseiller de Birmingham, Gareth Compton, plusieurs personnalités publiques se retrouvent dans l'eau chaude suite à des tweets manquant franchement de retenue...

Pour vous mettre en situation, Maxime Roberge écoutait le gala de l'ADISQ, et a décidé de tweeter à propos de la chanteuse Coeur de Pirate (voir images).






Élégant, n'est-ce pas ? N'oublions pas que son employeur est Astral Média, qui est un des partenaires de l'ADISQ. Maxime Roberge a publié des excuses le lendemain, mais cela n'a pas empêcher Astral Média de le congédier, ce qui est tout à fait compréhensible...

Du côté de Gareth Compton, monsieur a publié des menaces à l'endroit d'un journaliste, directement sur son compte twitter : «Quelqu'un peut-il de grâce lapider Yasmin Alibhai-Brown? Je ne le dirai pas à Amnistie si vous ne dites pas non plus. Ce serait vraiment une délivrance». Innocents en apparence, ces propos ont été pris très au sérieux par le Parti Conservateur au pouvoir, qui l'a suspendu pour une durée indéfinie.

Si les personnalités publiques devraient penser à tourner leurs claviers sept fois avant de twitter, ce ne sont pas les seuls à se mettre les pieds dans les plats. Paul Chambers, un simple citoyen, attendait son vol à l'aéroport. Il a tweeter, impatient, que l'aéroport où il attendait son vol se retrouverait «haut dans les cieux» si son vol était retardé. Résultat ? Il a été accusé de menaces graves, et il s'est retrouvé avec 620$CND d'amende, et 3200$CND en frais d'avocat.

Les médias sociaux sont un moyen efficace de communiquer avec un grand nombre de gens, mais ce sont aussi un des meilleurs moyens de mettre son emploi en péril, et de se mettre les pieds dans les plats. Est-ce que les employeurs devraient interdir à leurs employés d'utiliser Twitter ? Peut-être serait-ce le moyen le plus efficace de contrer ces gaffes monumentales, mais en même temps, ce n'est pas très démocratique! Je pencherais plutôt du côté d'un code d'éthique, d'une ligne de conduite en ligne diffusée aux employés, qui définirait leurs devoirs quant aux médias sociaux, ainsi que les conséquences si ces obligations ne sont pas respectées..

Qu'en pensez vous ?

Le lobbying pourrait avoir coulé le projet de loi sur les mines | Steve Rennie | Politique canadienne

Un exemple de plus pour l'exposé sur le lobbying - qui en montre le problème fondamental: l'inégalité d'accès aux députés selon la taille du porte-monnaie...

Le lobbying pourrait avoir coulé le projet de loi sur les mines | Steve Rennie | Politique canadienne

jeudi 11 novembre 2010

L'éthique municipale et provinciale

Ces derniers temps, l'éthique municipale a défrayé les manchettes. Les journalistes de l'émission Enquête diffusée à Radio-Canada ont démontré que des conflits d'intérêts pourraient être présents au sein de certaines instances municipales au Québec. Un organisme indépendant tel que la Commission municipale du Québec, pouvant enquêter et agir lorsque qu'il est question d'instances financières, comme l'attribution de contrats à des entreprises de construction, n'a pourtant déclenché aucune enquête depuis 22 ans.

Parallèlement à ces évènements, le gouvernement du Québec instaurera sous peu la loi 109 sur l’éthique et la déontologie en matière municipale. Celle-ci mettra notamment à disposition un conseiller à l'éthique s'attardera à ce qu'il n'y ait aucun conflit d'intérêt à travers les octrois de contrats municipaux. Bien qu'adopter par les administrateurs des municipalités, ils estiment toutefois que le projet de loi 48, qui établira un code d'éthique également aux élus provinciaux, ne contraindrait pas ces derniers aux mêmes exigences. Le gouvernement libéral ne permettra aucunement à ce qu’un jurisconsulte puisse émettre des avis préventifs, donc avoir un rôle de référence à l'instar du Commissaire à l'éthique du gouvernement fédéral. En effet, pour le moment au gouvernement, c'est le Premier ministre Jean Charest qui applique l'éthique à suivre, notamment aux questions inhérentes à l'octroi de contrats de réfections et d'implantation d'infrastructures.

Il faut souligner que les municipalités sont considérées comme la responsabilité de l'Assemblée nationale puisqu'elles sont l'œuvre du gouvernement provincial par la législation. Ainsi, il peut, à cet égard de «contrôler» l'administration des villes et villages. Un outil comme la loi 76 donne ces pouvoirs à l'État d'aller vérifier ce qui se passe dans les municipalités. Toutefois, les maires étant élus démocratiquement affirment qu'ils n'ont pas à subir l'ingérence du niveau provincial pour chaque dossier.

On peut concevoir ici que la notion de «deux poids, deux mesures» peut s'appliquer. Alors, pourquoi le gouvernement québécois n’applique-t-il pas un code d’éthique pour les élus provinciaux semblables à celui des élus municipaux?

Liens: http://www.radio-canada.ca/nouvelles/Politique/2010/11/08/002-commission-municipale-enquetes.shtml

http://www.radio-canada.ca/audio-video/pop.shtml#urlMedia=http://www.radio-canada.ca/Medianet/2010/RDI2/TelejournalSurRDI21H201011082100_2.asx&epr=true

Une citation sur le recours aux "pilules", notamment les anti-dépresseurs

Extrait d'une lettre qu'Aldous Huxley écrivit à George Orwell, auteur du roman d'anticipation 1984:

"There will be in the next generation or so a pharmacological method of making people love their servitude and producing dictatorship without tears, so to speak, producing a kind of painless concentration camp for entire societies so that people will in fact have their liberties taken away from them but will rather enjoy it."

Un problème fondamental d'éthique publique.

mercredi 10 novembre 2010

Le cas fictif de Suzie

Voici le cas fictif présenté pendant notre oral sur la régulation d'Internet et le droit d'auteur.

Nous vous invitons à y réagir et à répondre aux questions posées en classe!


" Suzie a un important travail à remettre dans son cours de mathématique. La note qu’elle obtiendra pourrait remettre sa session en jeu, voire ruiner son baccalauréat. Comme elle n’a jamais été douée dans cette matière, elle décide d’acheter un texte produit par un quelqu’un d’autre et de le rendre comme s'il s'agissait de son propre travail. Elle se rend donc au www.travail-pas-cher.com, un site Internet où elle peut acheter des travaux réalisés par d’autres étudiants à travers le monde. Suzie se doute bien que le fait d’utiliser le travail d’un autre ne respecte pas nécessairement les droits d’auteurs de l’élève. Cependant, elle se rassure en se disant que le rédacteur original a vendu son document au site de téléchargement et qu’elle n’utilisera cette technique que cette fois-ci. "




Que feriez-vous à la place de Suzie?

Croyez-vous qu’acheter un travail en ligne est légal du point de vue des droits d’auteur?

D’après vous, est-ce que Suzie adopte un comportement éthique?







Et n'oubliez pas:

Les sites où l’on peut se procurer des travaux ou encore payer pour qu’une personne réalise un devoir à notre place sont pour la plupart légaux. Par exemple, le site français mesdevoirs.net offre un service de correction et de création de travaux. Entièrement légal, il est possible d’y obtenir un travail complet en moins de 24 heures.

En mars 2009, le site Internet faismesdevoirs.com a été mis en ligne en France. Moyennant 5 à 30 euros, on proposait de réaliser les travaux scolaires à la place de l’étudiant. Plusieurs professeurs, avocats et étudiants de grandes écoles participaient à ce genre de site de téléchargement, avec une rémunération allant de 15 à 35 $ de l'heure.

Avant même sa mise en ligne, le site Internet a déclenché un tollé à l’échelle du pays. Bien que 100% légal, le site a été contraint de fermer en raison des nombreuses pressions exercées par les enseignants et les parents en rognent.

C’est donc plutôt du point de vue éthique que ce genre de site pose problème. En effet, jusqu’à quel niveau peut-on « vivre » avec le fait de remettre un travail qui ne vient pas de nous?

« Vous avez des devoirs à faire? Nous les faisons à votre place en moins de 24 heures! »

Bien que vous ayez payé pour obtenir votre travail, est-ce acceptable socialement de l’utiliser sous votre nom?

Le fait que des professeurs participent à ce genre de site Internet pose également un problème éthique. Effectivement, ces mêmes professeurs qui se font payer pour produire des travaux scolaires enseignent dans des établissements luttant contre le plagiat ou toute forme de copiage. Participent-ils aux sites d’achat en ligne de travaux à des fins pédagogiques, ou bien seulement pour arrondir leurs fins de mois?

C'est maintenant à votre tour de réfléchir!

Allez-y! Réagissez!


L'Équipe B1

Ariane Desbiens
Désirée Larocque
Catherine Julien
Maude V.-Fillion
Édith Vachon Lachiver


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