vendredi 30 novembre 2012

Stand up for fashion


À quand une industrie de la mode qui saura sortir des sentiers battus et réinventer les sacro-saints critères de beauté que l’on a actuellement? Je constate que certains tentent de faire avancer la cause, mais souvent sans succès. L’extrême maigreur est encore bien présente sur les podiums et l’utilisation à outrance des logiciels de correction photo est pratique courante. J’ai l’impression que tout le monde en parle, mais que personne ne prend le taureau par les cornes. Une grande partie de l’industrie nous vise nous, les femmes. Je me demande pourquoi n’y a-t-il pas plus de révolte. Pourquoi nous laissons-nous berner par des publicités qui s’adressent à nous, mais qui ne nous représente en aucun cas?

Récemment, je suis tombée sur cette nouvelle initiative de la mannequin internationale anglo-nigériane Yomi Abiola : Stand Up for Fashion. Stuff est une plateforme mondiale qui aura pour but de promouvoir l’éthique et la responsabilité dans l’industrie de la mode. Lumière au bout du tunnel ou simple coup d’épée dans l’eau, cela reste à voir. L’initiative est selon moi tout de même intéressante, puisque très différente dans son approche. Le but? Échanger sur les codes d’éthique de l’industrie, discuter sur l’avenir et comprendre comment arrimer mode et responsabilité sociale.

Une autre initiative que je salue, mais va-t-on vraiment réussir à changer toute cette vieille mentalité? Plusieurs grands créateurs n’ont que faire de ces moyens de pression. La taille 0 étant tellement plus facile à habiller et tellement plus belle sur podium selon eux. Une si grande et lucrative industrie ne devrait-elle pas avoir un code d’éthique strict que tous devraient suivre à la lettre? 

l'échange

Le film se passe en 1928 à Los Angeles. C'est basé sur une histoire vraie. Madame Colins perd son fils qui est kidnappé. Elle appelle la police afin qu'on retrouve son enfant. Elle attend de nombreuses semaines, sans qu'il n'y ait aucune nouvelle. Puis, un jour le chef policier de la section jeunesse, le capitaine Jones, vient la voir à son travail pour lui dire que son fils a été retrouvé. Lorsque son fils arrive en train, la mère est en état de choc, ce n'est pas son fils, il y a eu une erreur.

Le chef de police la convainc de l'amener chez elle pour la période d'adaptation et elle finit par accepter. Cependant, le jeune garçon qu'elle accueille chez elle a beaucoup de différence avec son fils. Il est plus petit, il est circoncis et a une dentition presque parfaite, ce qui n'était pas le cas de son fils Walter. Elle tente de faire comprendre à la police que ce n'est pas son fils et que les agents ne sont plus à la recherche de Walter. La police nie tout, dit que c'est normal qu'il ait changé en 5 mois avec ce qu'il a vécu.

Madame collins fait reconnaitre par le dentiste de Walter et son enseignante que ce n'est pas le bon garçon. Elle dit à la presse qu'il y a eu une erreur. elle se fait alors passé pour folle et est amenée à l'aile psychiatrique. Finalement on découvre que Walter Colins s'est fait kidnappé par un certain Northcut et qu'il a probablement été tué.

C'est effrayant à quel point la police a fait des efforts pour ne pas perdre la face. Le capitaine Jones était prêt à cesser les recherches et enlever des chances qu'on retrouve le gamin, seulement pour éviter qu'il ait tort. La police a beaucoup de pouvoir et ça entraîne parfois des abus. C'était le cas dans le début du siècle et c'est encore parfois le cas aujourd'hui, même si c'est différent. Le pouvoir peut mener à faire de grandes erreurs de jugement. La corruption n'est pas d'hier et elle ne s'éteindra pas demain.

jeudi 29 novembre 2012

Légaliser pour mieux contrôler

L'an dernier, aux États-Unis, le Président Barack Obama a appuyé un projet de légalisation des abattoirs pour chevaux. Plusieurs écologistes et défenseurs des droits des animaux se sont opposés à ce projet. J'aime beaucoup les chevaux et je trouve triste que des gens veuillent les manger. C'est comme si l’on mangeait un chat ou un chien. Mais je me dois d'admettre que même si les abattoirs sont interdits aux États-Unis, ils existent tout de même. Des milliers de chevaux sauvages sont tués chaque année par des chasseurs en hélicoptères. Plus encore sont entassés dans des remorques et transportés sur des kilomètres vers des abattoirs du Mexique. Je trouve donc logique de permettre les abattoirs locaux. Non seulement les chevaux seront moins torturés avant leur mort, mais le fait de légaliser la pratique permet de mieux la contrôler. Ils peuvent imposer des quotas et déterminer des standards afin que les animaux souffrent moins.

C'est sur cette même lignée que je lie la consommation de marijuana ou les piqueries. En légalisant, il est plus facile de contrôler les standards de qualité de la marijuana et il est aussi plus facile de limiter la transmission du sida. C'est ainsi un service à la population générale que de légaliser ces aspects. En créant des piqueries, les responsables ne fourniront pas de drogues aux dépendants, mais ils leur offrent plutôt une chance : la chance de ne pas avoir de maladies transmissibles par des aiguilles souillées et la chance de pouvoir consulter un expert-psychologue et de recevoir de l'aide pour se sortir de la dépendance.

mercredi 28 novembre 2012

Virgins Wanted : la virginité mise aux enchères!


J’avais déjà entendu parler d’histoires concernant des individus qui mettaient aux enchères leur virginité pour toucher à une importante somme d’argent. Toutefois, je ne savais pas qu’une émission entière leur était consacrée! En effet, « Virgins Wanted » est une émission australienne où des jeunes hommes et des jeunes femmes se sont vus vendre leur virginité au public. Il s’agit en fait d’une émission de type « documentaire » réalisée par le scénarisateur australien Justin Sisely. Selon celui-ci, son émission se veut de créer un discours qui remet en cause les mécanismes de répression religieux, politiques et sociaux qui limitent nos moyens de compréhension et d’action par rapport à notre propre nature sexuelle.   (Hannah, 2012 : En ligne) Elle a été diffusée sur le site officiel du projet (http://virginswanted.com.au/catarina-BID.html), ainsi que sur ​​Facebook et YouTube.

La grande gagnante du projet se nomme Catarina Migliorini. Elle a 20 ans. À la toute fin de l’émission, la jeune ado a vendu sa virginité à un japonais pour la somme de 780,000$. La « vente » s’effectuait sous la forme d’enchères qui ont tout juste pris fin au mois d’octobre de cette année. Les candidats étaient rémunérés 20,000$ pour leur participation à l’émission en plus de toucher 90% de la somme totale de l’enchère. (Grazia, 2012 : En ligne)

Bref, la découverte que je viens de faire au sujet de cette émission me glace le sang. À qui peut-elle bien plaire ? Serait-elle acceptée ailleurs sur le globe ? (Sur la page officielle de l’émission, on nous annonce qu’une version américaine est maintenant existante) Est-ce que le projet de cette émission se voulait de faire comprendre que la virginité d’une femme vaudrait plus que celle d’un homme? Et vous, que pensez-vous de tout cela ? Vers quoi la société se dirige-t-elle?

Bibliographie :
Grazia. 2012. « Elle vend sa virginité sur internet pour 600 000 euros ». Yahoo. [En ligne]. http://fr.pourelles.yahoo.com/vend-virginité-internet-600-000-euros-180000751.html. (Consulté le 28 novembre 2012).

 Hannah, Charlotte. 2012. « Virgins Wanted: Man and Woman Sell Their Virginity for Documentary ». twirlit. [En ligne]. http://www.twirlit.com/2012/10/24/virgins-wanted-man-and-woman-sell-their-virginity-for-documentary/. (Consulté le 28 novembre 2012).

Quelques conseils pour vous dé-«coincer! »


Jobboom est un magazine qui traite de la vie au travail. Dans l’édition de novembre dernier, un article réalisé par Christine Lanthier a accaparé toute mon attention. Il s’intitule : « Coincés! ». Alors que nous avions abordé, quelques cours plus tôt, l’éthique en milieu de travail, j’ai trouvé que cet article rendait très bien ce que nous avions vu en classe. L’auteur mentionne que « Dans la vie professionnelle, la probabilité de se retrouver en sandwich entre des intérêts divergents est élevée. » Alors qu’il s’agit d’une réalité bien fréquente, je vous proposerai diverses pistes de solution pour mieux gérer vos prochains enjeux éthiques. Je vous invite à poursuivre…

D’abord, l’auteur rapporte les propos de Martin Lauzier, professeur en gestion des ressources humaines à l’Université du Québec en Outaouais. (Ceux-ci me heurtent!) « En milieu de travail, c’est l’organisation qui dicte le comportement. » Ah oui? Vraiment? Sans nier le fait qu’il peut être très difficile de s’affirmer dépendamment de l’ampleur de la situation (du dilemme) que nous avons à faire face, l’organisation ne devrait en aucun cas dicter notre comportement. Je crois que le travailleur est d’abord et avant tout un humain et qu’il ne doit pas devenir une machine (comme le mentionnait Claude Cossette lors de son exposé sur l’éthique publicitaire). Dans l’article de jobboom, l’auteur rapportait également que c’était chez « certains » travailleurs, et elle nommait « les moins expérimentés », que lorsque la distance entre leurs valeurs et le travail à accomplir était trop grande, cela pouvait générer beaucoup d’anxiété. Toutefois, de là à dire que l’organisation doit dicter notre comportement, je crois que c’est vraiment dépassé! ( Lanthier, 2012 :27)

…Et comment savoir que nous sommes devant un conflit de valeurs?  « L’inconfort que l’on vit devant des exigences contradictoires est souvent un bon indice qu’on a affaire à un problème éthique », nous indique l’auteur. ( Lanthier, 2012 :27)

Heureusement, elle propose des pistes de solutions pour aider le travailleur qui se sentirait déchiré entre ses principes et ceux de son organisation de travail. Prendre du recul et demander de l’aide figure parmi les conseils. Elle aborde aussi des pistes de questionnements qui sont souvent proposées par des « sites spécialisés en éthique ». Les voici :
« - À qui profiteront mes actions et à qui nuiront-elles?
-Serais-je à l’aise si mes actions étaient connues publiquement?
-Que se passerait-il si tout le monde agissait ainsi? » ( Lanthier, 2012 :27)

Bref, j’espère que cette petite intervention vous a fait réfléchir et vous a donné une trousse de conseils que vous saurez utiliser devant un conflit de valeurs ultérieur à gérer en milieu de travail. De plus, j’espère vous avoir donné un peu d’espoir devant votre propre défi d’affirmer vos valeurs …( car non, l’organisation n’a pas à dicter votre comportement!)

Bibliographie :
Lanthier, Christine. « Coincés! ».  Magazine jobboom. Vol13, n.6 (novembre 2012), p.27

Centre d'injection supervisée: pour ou contre?


Savez-vous de quoi s’agit-il ? C’est en fait un endroit où les toxicomanes qui se droguent par voie intraveineuse peuvent se rendre afin de pratiquer leur injection dans un espace sécuritaire avec du matériel stérile et des soins professionnels.

La Direction régionale de santé publique de la Capitale-Nationale agit sur la prévention des maladies et prône une bonne qualité de vie chez les citoyens.  Dans ses mémoires, la direction estime que viser une société sans drogue relève de l’utopie. Il est donc de leur ressort de faire attention à cette partie de la population. Le principe de réduction des méfaits est très controversé. Il s’agit d’une notion qui consiste en la diminution des tords causés par la consommation de drogue en s’appuyant sur la tolérance de la population et des professionnels. Elle s’inscrit dans le respect du principe éthique de non malfaisance. La Direction de la santé publique du Québec tient à informer les personnes inquiètes des impacts d’un service d’injection supervisée (SIS) dans leur communauté en considérant qu’elle a pour mission de la protection de l’ensemble de la population de son territoire.

Deux concepts importants sont à prendre en compte dans cette initiative. Le premier se rapporte au pragmatisme. Dans le monde, il n’est pas possible d’arriver à une absence totale de l’utilisation des drogues. Le second concept touche l’humanisme. Il faut faire attention à la qualité de vie des citoyens, les drogués en font partie. Il est important de se situer entre ces deux concepts.

Il est difficile de se positionner dans ce débat. D’une part, l’initiative est positive car ils veulent protéger les toxicomanes et les aider. En effet, les injections sont souvent faites dans des conditions déplorables et le risque de transmission de maladies est grand. D'autre part, cela revient à accepter l'utilisation de drogues dures et aider les toxicomanes à se droguer.

En Amérique du Nord il existe deux sites de ce genre. L’un d’entre eux se situe à Montréal, l’autre à Vancouver.

Le centre d’injection Insite à Vancouver propose un lieu sûr pour les injections, mais aussi des tests de dépistage et un accès aux soins de base. Une clinique de désintoxication se trouve également à l’étage de ce bâtiment. Les gens sont donc plus enclins à se faire soigner. C’est ce qu’indique ce reportage sur la menace de fermeture que subit le site de Vancouver http://www.youtube.com/watch?v=wO21w5cfu1A.

Je pense que dans le cas de Vancouver, l’initiative est bénéfique car un centre de désintoxication est mis à la disposition des personnes. Mais dans les autres situations, c’est comme accepter le fait que les personnes se droguent en leur offrant un lieu où le faire en sécurité. Il me semble primordial d’accompagner cette démarche avec un suivi psychologique et une possibilité de désintoxication. Les toxicomanes qui se rendent jusqu’à ces centres sont des gens qui veulent s’en sortir un minimum mais qui n’ont peut-être pas la force physique de faire une cure de désintoxication. S’ils vont jusque-là, c’est qu’ils ont conscience du danger de le faire dans la rue ou des dans conditions insalubres. C’est un premier pas pour un drogué.

Voici un autre reportage qui traite du débat que cela suscite à Québec : http://www.radio-canada.ca/regions/Quebec/2012/09/23/003-documentaire-piquerie-.shtml

Je suis partagée entre les deux points de vue.
La loi interdit l’utilisation des drogues dures. Dans ce cas, avons-nous vraiment le droit d’accepter que des personnes se droguent ? Cela revient à légaliser la drogue et donc rendre cet acte légitime et acceptable.  Mais en oubliant la loi, est-il de notre ressort d’aider quelqu’un à se droguer ? C’est comme si nous étions complice de cet acte. En contrepartie, il n’est pas décent de laisser des personnes risquer d’attraper des maladies graves ou de faire une overdose en sachant que le problème existe. La société se doit de protéger ses citoyens, quels qu’ils soient.

Quel est votre point de vue à ce sujet ? Êtes-vous pour ou contre les centres d’injection supervisée ? Comment voyez-vous la situation ?

mardi 27 novembre 2012

Sandy : une injustice médiatique?

Huffington Post : Cuba ravagé par Sandy
Évidemment, tout le monde a entendu parlé de l'ouragan Sandy qui a ravagé une partie des États-Unis il y a environ un mois. Pendant des jours, voire des semaines, à la radio, à la télévision, sur le Web, on ne parlait que de ça. Les médias nous ont montré à profusion les dégâts que la tempête avait causé, principalement à New York.

Cependant, plusieurs groupes, autorités et des milliers d'individus se sont plaints sur le manque de couverture médiatique qu'a souffert d'autres pays, notamment Cuba, Haïti et les Caraïbes.  Sur le site d'AlterPresse, un réseau alternatif haïtien d'information, on peut notamment lire ceci « La couverture médiatique du passage de l’ouragan Sandy, la semaine dernière, dans les Caraïbes et la côte nord-est des États-Unis d’Amérique, a laissé un goût amer, ponctué par le mécontentement, l’indignation et une mise en question du rôle des médias, selon les informations rassemblées par l’agence en ligne AlterPresse. » (Edson Louidor ; 2012, en ligne) Par exemple, le correspondant de Racio National pour l'Amérique Latine déplore qu'en quelques jours, plus de 300 000 photos ont été publiées dans les médias concernant les ravages de Sandy sur New York alors qu'il était très difficile d'en trouver pour Haïti.

Malheureusement, cette situation a engendré une grande perte de confiance envers les industries médiatiques chez plusieurs personnes de ces régions du monde. Comme certains le mentionnaient sur les réseaux sociaux : la douleur n'a pas de drapeaux. Cela entraîne d'importantes questions sur le plan éthique. On peut se demander si la décision de couvrir davantage telle zone va au-delà du contexte strictement informatif. Des aspects politiques, économiques sont-ils en jeu? L'article soulève trois questions plutôt intéressantes

«Qu’est-ce qui fait pencher la balance de la couverture médiatique d’un côté, plutôt que de l’autre ? »

« La différence entre pays riches et pays pauvres ? La différence entre centres de pouvoir et périphéries ? »

« Jusqu’à quand le droit universel à l’information, proclamé par la déclaration universelle des droits humains de 1948, et la démocratisation de la communication se concrétiseront-ils dans le monde ? »

De mon côté, sans vouloir sous-estimer la souffrance vécue par des milliers d'Américains, je pense que ce phénomène est loin d'être récent. On n'a qu'a penser à toute la couverture médiatique qu'a eu l'attentat contre le World Trade Center alors qu'on ne parle presque plus des atrocités qui se passent tous les jours dans les pays du Moyen-Orient. Je comprends toutefois que les gens soient plus touchés par des catastrophes qui arrivent près d'eux. Moi-même, la première, je suis sûre que je serais plus bouleversée d'apprendre qu'il y a eu une tragédie à Québec qu'à Madagascar, je crois que c'est dans la nature humaine. Cependant, comme le mentionne un article de Le Plus, les entreprises médiatiques nous font nous questionner de plus en plus si les nouvelles qu'elles traitent ne sont pas directement liées à leur potentiel traitement sensationnaliste et au profit qu'elles génèrent ... (B ; 2012, en ligne)

Source

- B. Dominique. 2012 « Sandy frappe Haïti et New York : le 2 poids 2 mesure du traitement médiatique ». Le Plus. En ligne. URL : http://leplus.nouvelobs.com/contribution/676358-sandy-frappe-haiti-et-new-york-le-2-poids-2-mesures-du-traitement-mediatique.html. Consulté le 26 novembre 2012.

- Edson Louidor, Wooldy. 2012 « Haïti-Caraïbes-USA-Sandy : L'indignation médiatique ». AlterPresse. En ligne. URL : http://www.alterpresse.org/spip.php?article13642. Consulté le 26 novembre 2012

lundi 26 novembre 2012

harcèlement des soldates et des agentes

On a souvent entendu parlé que les femmes dans l'armée étaient en proie à du harcèlement physique et psychologique. Cependant de plus en plus de faits sortent au grand jour. Ce sujet tabou est révélé à la population et il est vraiment plus présent qu'on pourrait s'y attendre.

Un cas important vient de faire surface dans la GRC. Évidement l'organisation nie totalement ce harcèlement. Le dernier cas relève de Madame Karen Katz qui a intenté deux poursuites. La première était sur le harcèlement par un de ses collègues, le caporal Bamra et la deuxième concernant le fait qu'elle a été harcelé et agressé tout au long de sa carrière dans la police fédéral.

 Ce cas n'est pas isolé. Récemment, une plainte d'une femme matelot à fait surface, ainsi que plusieurs soldates de l'armée américaine qui sont en Afghanistan.

Imaginez l'état émotionnel de ces femmes! Elles vivent déjà beaucoup de difficultés psychologiques en revenant de la guerre. Elles y vivent de nombreuses atrocités et elles ne peuvent même pas faire confiance à leurs coéquipiers.

Les emplois militaires sont ouverts aux femmes, mais elles sont encore considérablement en minorité et de nombreux problèmes s'y attache. Le pire dans tout ça c'est que les instances ne font rien. les hauts-placés ne font que nier toutes ces allégations. Ils devraient pourtant aider ces femmes à se battre contre cette maltraitance, non?

Les femmes sont censées avoir les mêmes droits que les hommes dans leur emploi, peut importe ce que c'est, pourtant ce n'est pas encore le cas dans tous les métiers qui leur sont ouverts.

Un chinois fait un procès à sa femme car elle lui avait caché qu'elle était laide

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En lisant le post sur la jeune femme qui s’est transformée en Barbie, je me suis souvenue d’un article que j’ai lu il y a quelques semaines : En Chine, un homme a attaqué sa femme en justice car elle lui avait cache qu’elle était laide. C’est quand le couple a eu un enfant, que le père jugeait laid, que les doutes ont commencé, car les deux parents étaient beaux. Sa femme a finalement été obligée d’avouer qu’elle avait eu recours à la chirurgie esthétique (pour près de 100 000 $). Le mari, Jian Feng, a obtenu le divorce. Il a aussi attaqué son ex-femme en justice, un procès qu’il a gagné, empochant  l’équivalent 120 000 $.
D’un côté, je trouvais cela très dommage de baser son mariage sur un mensonge. Sans doute la femme aurait-elle du avouer bien plus tôt son recours à la chirurgie. D’ailleurs, même si je comprends bien que la chirurgie esthétique peut être tentante, j’ai toujours trouvé que (comme un maquillage trop poussé), c’était un forme de “triche”. Si c’est pour se sentir mieux dans sa peau, pourquoi pas. Mais si c’est pour attirer les hommes, ça n’est pas nécessairement une bonne idée. Les relations les plus durables à mon avis sont celles où les gens s’aiment pour leur personnalité plutôt que leur physique. Cette histoire montre bien à quel point les relations basées sur l’apparence physique peuvent être fragiles.
D’un autre côté, je pense que le mari est un homme bien superficiel. Il était en couple avec cette femme depuis longtemps. N’aimait-il donc rien d’autre que son physique ? D’autant plus que l’aveu de la femme ne lui ôte pas sa beauté. Je comprends toutefois qu’il se soit senti trahi. Et encore là, sans doute aurait-il pu se contenter de demander le divorce… Et que va-t-il faire de l’enfant ?

Et vous, qu’en pensez-vous ? Qu’auriez-vous fait à leur place ?

http://www.huffingtonpost.fr/2012/10/29/chinois-attaque-femme-justice-cache-laide_n_2037890.html?1351518668

dimanche 25 novembre 2012

Une femme découvre que son mari était en réalité son père


Vous avez sans doute entendu parler de l’histoire de Valerie Spruill, une femme de soixante demeurant en Ohio, qui a découvert que son mari était finalement son père. La dame a fait cette découverte en 1998, soit 6 ans après la mort de son mari/père.

Si Valérie a fait cette découverte, c’est grâce à un cheveu laissé sur une brosse à cheveux de son mari/père que la femme a pu connaître l’identité véritable de celui qu’elle croyait être son conjoint.

Le père de Valérie aurait fécondé sa mère lorsqu’il avait seulement 15 ans. L’article dévoile qu’elle se retient pour ne pas le détester « pour ne pas avoir eu le courage de lui dire qui il était vraiment.»

Des histoires d’horreur comme celle-ci, il en arrive plus qu’on le pense. Je trouve absolument inconcevable de mettre au monde un enfant et de lui faire subir de telle atrocité. Bien souvent les victimes restent avec des séquelles physiques et psychologiques. Loin de moi de commettre un jugement de quelconque nature, mais je crois que pour faire un tel «crime» l’agresseur doit être atteint de problèmes mentaux. Une personne ayant toute sa tête ne pourrait jamais faire un commettre geste et ainsi traiter sa progéniture.

Source: http://www.huffingtonpost.fr/2012/09/26/inceste-mari-pere_n_1916149.html





Un remède non rentable


La vidéo mise en annexe m’a rappelé l’exposé oral au sujet du marketing pharmaceutique. Autant que ce phénomène m’a marquée, cette vidéo m’a bouleversée.

On y apprend que des chercheurs ont finalement trouvé un remède au cancer. Ce médicament serait facile à produire et ne coûterait pratiquement rien à produire. De plus, des tests cliniques ont été faits sur des souris et ont démontré l’efficacité du médicament. En effet, simplement deux semaines après l’injection du médicament, la taille de la tumeur avait considérablement réduit.

Cependant, les compagnies pharmaceutiques ne sont pas intéressées à vendre ce médicament, puisqu’ils ne feront pas de profits. Les chercheurs doivent donc trouver des individus susceptibles de payer pour la deuxième étape de test, soit les tests humains.

Je crois qu’il est absolument immoral de passer à côté d’un remède qui pourrait sauver des millions de vies. Cette maladie nous touche tous de près ou de loin. On connaît tous quelqu’un, de proche ou d’éloignée, qui a souffert ou même qui est décédée à cause du cancer.
           
Depuis des années, des sommes incroyables ont été investies dans la recherche pour trouver un remède. Bon nombre de chercheurs se sont penchés sur la question. Une fois que nous avons la solution entre nos mains et que cette solution est abordable et sans effets néfastes, nous refuserions de la mettre sur pied pour de telles raisons? Où est la logique? Durant ce temps, les malades continuent de souffrir et leur famille aussi. Des vies sont écourtées et d’autres sont perdues.

Vidéo : http://www.youtube.com/watch?v=pbxArVCsKho

Manu Militari : artiste engagé ou terroriste?


J’ai acheté il y a quelques semaines l’album « Marée humaine » de Manu Militari, un artiste hip-hop montréalais que j’apprécie beaucoup. L’album aux textes percutants présente 12 chansons, mais aurait au départ dû en comporter 13. Retour sur une controverse qui a entouré l’artiste il y a quelques mois.

Vers la fin de l’été, Manu Militari lançait le premier single de son disque, un vidéoclip nommé « l’attente » disponible ici (http://www.youtube.com/watch?v=rjwm_GsNYds). 

Dans cette pièce, le rappeur se met dans la peau d’un Afghan décidant de faire sauter un convoi militaire canadien. La pièce poursuit donc les réflexions qui occupent l’esprit de l’Afghan prêt à réaliser un attentat contre « celui qui aurait dû rester chez lui ». On y présente ses angoisses et ses doutes. « En marchant, je me questionne sur mille affaires à la fois, mais si je poursuis mon chemin c’est que le doute raffermît la foie. »

Le vidéoclip se termine sur des images de l’attentat d’un convoi sur lequel repose un drapeau canadien.

Peu de temps après la sortie du vidéoclip, Manu Militari a vite fait de se retrouver au centre d’une controverse. Des centaines de messages haineux de la part de militaires ont été publiés sur sa page Facebook et le Parti conservateur du Canada a décidé de s’en mêler. Le ministère du Patrimoine Canadien James Moore a déclaré qu’il « est inacceptable et indéfendable de glorifier les Talibans et leur terrorisme » et a menacé de couper toutes subventions à cet artiste, subventions versées par MusicAction. Devant la controverse, Manu Militari a décidé de retirer la pièce de sur son album.

Cette controverse m’a fait réfléchir sur deux questions en particulier. Premièrement, vivons-nous dans une dictature ? Est-ce que, comme Falardeau le répétait, nous ne pouvons créer en toute liberté au Canada ? La vidéo est dure, c’est vrai. Mais quelle est la différence entre cette vidéo et le film Il faut sauver le soldat Ryan ? Est-ce éthique de couper les subventions à un artiste dont les propos dérangent l’État ? En 2012, vraiment ? Stephen Harper cherche depuis plusieurs années des façons de réduire les subventions accordées aux artistes. Il s'est trouvé un bouc-émissaire!

Également, quelle est l’ouverture d’esprit des gens qui ont critiqué cette vidéo ? N’ont-ils pas compris cette démarche ? Il semble évident que la démarche artistique derrière cette vidéo est d’humaniser et de stimuler la réflexion sur ce qui peut pousser des talibans à commettre  de tels actes. Il ne fait pas la promotion des talibans, bien au contraire. Est-ce la chanson qui est terrible ou la réalité qu’elle exprime ? James Moore et les détracteurs se sont trompés de cible. Manu Militari est un artiste et définit sa démarche comme une façon d’éveiller les gens à la conscience sociale, de sortir des sentiers battus.

Ces paroles tirées de la chanson « Esclave en fuite » le résument d’ailleurs très bien.

« J’aurais pu parler d’amour sur des ambiances dansantes, mais j’aime mieux forcer les verrous de la morale bien pensante. Si jamais j’échoue je suis prêt à porter le blâme, ils vont me censurer, mais ne vont jamais s’approcher de l’âme. Si ma musique ne me ressemble plus, je n’aurais plus de raisons d’être, j’écrirais comme TVA, j’en aurais fait mon maitre »

Croyez-vous qu’il est allé trop loin ?

BARBIE



La Barbie ; quelle petite fille n’a pas jouée avec une Barbie ? Nous avons toutes adoré brosser ses cheveux, changer sa garde-robe et décorer sa maison rose. Une taille fine, de longues jambes, une poitrine généreuse et de grands yeux. Pour bien des petites filles ce n’est qu’un jouet, mais pour certaines femmes, les mensurations disproportionnées de Barbie font rêver. Comme elle fut crée et inventée de toute pièce, il est impossible de trouver une femme qui a ses formes… Surprise, non ! Nous sommes en 2012 tout est possible. En 1959, les créateurs de Barbie ne se doutaient pas que Valeria Lukyanova verrait le jour.

La jeune Ukrainienne se fait appeler depuis quelques années, la Barbie humaine. Au début, son but était de devenir une copie de Sailor moon. Cependant, en arborant son physique incroyable aux médias elle s’est vite vue attribuer le nom de Barbie. La jeune femme nie toutefois avoir eu recourt à chirurgie plastique. Ce qui semble plutôt difficile à croire lorsqu’on la regarde. Étant de plus en plus populaire, Valeria a amené d’autres filles à faire comme elle. Anastasiya Shpagina a elle aussi décidé de devenir la copie conforme de son anime préférée. Sa transformation n’est pas aussi bien réussie que celle de Valeria mais l’effet d’entrainement est inquiétant. Anastasiya nie elle aussi avoir eu recourt à la chirurgie plastique, mais avoue se lever à 5h du matin tous les jours pour faire son maquillage et ne sort jamais de chez elle avant d’être maquillée.

Tout cela me paraît tout à fait dément. Barbie est une poupée, un personnage qui n’existe pas, les humains ne sont pas sensés y ressembler. Ces deux femmes sont un exemple extrême de la folle recherche de la perfection physique. Il y a des critères de beauté dans notre société qui font pression sur les femmes, mais Valeria et Anastasiya ont repoussé les limites. Elles ont surpassé ces critères de beauté pour passer dans le monde de l’irréel. Elles sont devenues des personnages fictifs inhumains. Le plus gros problème, quant à moi, est que maintenant la preuve est faite qu’une femme peut ressembler à Barbie. La porte est ouverte. D’autres femmes voudront elles aussi avoir des mensurations extraordinaires et un physique parfait. Le tout, par le biais de chirurgies plastiques. Il faut arrêter ça, ne pas médiatiser ces femmes et encore moins les montrer en exemple. 

Projets dynamiques en vue à l'Université Laval


J’ai lu un article dans le journal Le Soleil concernant l’Université Laval qui m’a beaucoup plût. On parle de projets de réaménagement du centre du campus qui est délimité par l'avenue du Séminaire, la rue de la Terrasse, l'avenue de la Médecine et la rue de l'Université. Un des projets est de faire une patinoire extérieure pour l’hiver et j’aime beaucoup voir que l’Université se soucie de rendre son campus plus dynamique. De plus, cela pourrait permettre aux étudiants dans les résidences de pouvoir pratiquer des activités gratuites directement sur le campus. Pour l’instant, ce n’est qu’un projet qui doit avoir l’appui des étudiants et des employés, mais de mon côté je trouve que l’initiative est bonne, peu importe le projet retenu. Le président du Comité d’aménagement et de mise en œuvre du campus de l’Université Laval (CAMEO) explique qu’on « veut voir comment on peut bonifier ce secteur, qui est très peu utilisé en dehors des cours. On veut créer un milieu de vie animé ». (Le Soleil, 2012 : En ligne) Également, il mentionne que ce ne sera pas un projet de trop grande envergure étant donné qu’il n’y aura pas beaucoup d’argent injecté là-dedans. Je trouve que c’est rafraîchissant de prévoir des projets le moins cher possible étant donné qu’on entend trop souvent que les universités sont sous-financées. Cela montre également que même si on ne met pas des milliers de dollars, il y a moyen de faire quelque chose de bien qui plaira à tous.

Le Soleil. 2012. «  Du patinage ou du ski sur le campus de l’Université Laval? » En ligne. URL : http://www.lapresse.ca/le-soleil/actualites/education/201211/23/01-4597204-du-patinage-ou-du-ski-sur-le-campus-de-luniversite-laval.php

Résistance chinoise


Vous avez probablement entendu parler du poteau d’électricité qui est resté au milieu d’une nouvelle route en Estrie. Sinon, voici un article qui en parle : http://www.lapresse.ca/la-tribune/estrie/201211/19/01-4595389-le-poteau-se-retrouve-au-milieu-de-la-route.php . À la suite de cette histoire, une autre encore plus absurde est sortie dans les nouvelles, soit une maison qui est au beau milieu d’une route nouvellement construite en Chine. Beaucoup de personnes ont posé la question à savoir pourquoi le gouvernement chinois n’a pas fait détruire cette maison. C’est qu’après l’ère communiste, les lois ont été resserrées et c’est maintenant illégal de démolir une propriété avec force sans l’accord du propriétaire. (Mail Online, 2012 : En ligne) Donc, le gouvernement chinois n’a pas pu démolir la maison de Luo Baogen et sa femme et ceux-ci restent là, car ils trouvent que la compensation offerte par le gouvernement n’est pas assez élevée comparativement au montant payé pour la maison.

Cette histoire est devenue un symbole de résistance chinoise « face aux expropriations trop faiblement indemnisées par les responsables locaux qui veulent imposer des projets de développement » (Le nouvel observateur, 2012 : En ligne) et ce n’est pas le seul exemple en Chine, comme le montre le Mail Online dans l’article plus bas. Je comprends très bien ces gens de ne pas vouloir laisser leur maison pour très peu d’argent et pour ne pas que cela arrive encore, le gouvernement chinois devrait essayer de donner des compensations plus élevées ou logiques selon la valeur de la maison.

Qu’auriez-vous fait à leur place? Croyez-vous que le gouvernement devrait s’imposer et les forcer à déménager?

Le nouvel observateur. 2012. « Chine : une maison au milieu de l’autoroute ». En ligne. URL : http://tempsreel.nouvelobs.com/monde/20121123.FAP6342/chine-une-maison-au-milieu-de-l-autoroute.html

Mail Online. 2012. « Road built around building as couple refuse to move in China ». En ligne. URL : http://www.dailymail.co.uk/news/article-2236746/Road-built-building-couple-refuse-China.html

Le capitalisme et les compagnies de construction


Avec la commission Charbonneau à nos portes, je crois que le timing est bon pour parler d’une situation dont j’ai été témoin et qui mérite une attention particulière.

Un de mes amis travaille dans le domaine de la construction. Plus particulièrement, dans le commercial et les grands chantiers. L’autre jour, son contremaitre s’est fait mettre à la porte. Pourquoi? Pour avoir rendu de loyaux services depuis près de 30 ans dans cette même compagnie.

Voici la vérité : un employé d’une compagnie partenaire n’aimait pas le contremaitre et ils se disputaient tout le temps. Cet employé devait éventuellement décrocher une subvention importante pour les deux compagnies (la compagnie du contremaitre, de même que la compagnie partenaire).

Voulant la peau au contremaitre, l’employé a menacé de quitter ses fonctions si le contremaitre n’était pas mis à la porte.

Évidemment, le patron a congédié le contremaitre… Il a congédié un de ses meilleurs hommes pour conserver une subvention…

Ce genre de situation est plutôt déplorable. Personnellement, jamais je ne congédierais mon employé le plus ancien par risque de perdre une subvention… car, au fond, mon employé vaut bien plus qu’une petite subvention…

Je trouve tout cela plutôt fâchant!

Que pensez-vous de cette situation?

le Festival d'été fait déjà du bruit à Québec!



Jeudi dernier dans le quotidien Le Soleil, un article consacré à la nouvelle stratégie de mise en vente des laissez-passer du Festival d’été de Québec (FEQ) a attiré mon attention.

Pour vous mettre en contexte, le FEQ a décidé cette année de devancer la période de vente de ses laissez-passer au 1er décembre. Au total, 150 000 seront accessibles en deux vagues qui répartissent également le nombre de billets disponibles. La deuxième vente de billets est prévue pour le 23 février. Pourtant, et comme il s’est fait dans les années passées, les têtes d’affiche du FEQ ne seront dévoilées qu’à la fin avril. Ainsi, les festivaliers qui souhaiteront se dénicher une paire de laissez-passer ne sauront même pas ce à quoi s’en tenir pour le Festival d’été qui aura lieu le 14 juillet 2013. Une autre nouveauté dans la procédure de mise en vente, les laissez-passer seront vendus par téléphone et sur Internet seulement. Souvenons-nous que les années précédentes, les gens faisaient la file d’attente devant les épiceries Métro pour se procurer leur billet.

Le grand patron du Capitole s’inquiète : « le Festival manque à sa vocation et se comporte comme une entreprise privée, sans égard pour les autres joueurs du milieu. » (Le Soleil, 2012, 5) Il n’est pas le seul à être mécontent. Le directeur général du Grand Théâtre et celui de la Salle Albert-Rousseau le sont aussi! Le FEQ est d’ailleurs présentement perçut comme la « grosse machine » qui veut les engloutir tout rond en ce temps de la période des fêtes. Pour ces plus petits joueurs, l’inquiétude est grande concernant l’affectation de la nouvelle stratégie de mise en vente du FEQ sur leurs profits. L’enjeu est qu’il s’agit d’une période de l’année des plus significatives pour leurs ventes et qu’ils ne veulent pas les voir diminuer. La crainte découle donc du fait que le FEQ viendrait leur « voler la vedette » (alors qu’il est déjà assuré d’écouler tous ses laissez-passer peut importe la période de l’année), à un moment qui compte beaucoup pour leur viabilité financière.

Pourtant, le FEQ met plutôt de l’avant sa stratégie en disant ceci : « Fini les files d’attente pour les laissez-passer du Festival d’été. Tous pourront les acheter par Internet et par téléphone…et à temps pour Noël. » (Le Soleil, 2012, 4) Il souligne que plusieurs autres festivals musicaux à teneur internationale procèdent à la mise en vente de leurs billets avant même le dévoilement de leur programmation. Selon le directeur général du FEQ et son équipe, cette nouvelle stratégie permettrait de « contrer les revendeurs ». (Le Soleil, 2012, 4)

Et vous, croyez-vous que la nouvelle stratégie du FEQ a manqué de bon jugement? Croyez-vous qu’elle aurait dû agir de manière solidaire avec les autres commerces de produits culturels de sa région sachant que le temps des fêtes est une période cruciale pour les revenus de ces derniers?

J’ai hâte d’entendre votre opinion sur le sujet! Allez-y, ne soyez pas timides!

Bibliographie :
Houle, Nicolas. « FEQ : test de foi pour les habitués ». Le Soleil [Papier]. no 322. (nov.2012), p.4-5.  (Consulté le 25 novembre 2012).

samedi 24 novembre 2012

La révélation des pyramides


Cette semaine, j’ai fait le visionnement d’un documentaire très perturbant. Vous n’en avez peut-être pas encore entendu parler, mais cela ne saurait tarder. Il est disponible en intégralité (1 h 48) sur YouTube. Son nom: La révélation des pyramides. Son titre a parfaitement été choisi; il nous révèle en effet des faits, jusqu’à maintenant, inexpliqués et toujours ignorés par l’égyptologie.

L’identité des bâtisseurs des pyramides est un sujet qui a mainte fois été remis en question. Bien que nombre d’écrits et documentaires ont déjà abordé le sujet, La révélation des pyramides est le premier à rapporter des faits réels et prouvés mathématiquement (selon le documentaire et à ma connaissance). En effet, la première partie du documentaire présente des entrevues réalisées auprès de géologues, d’architectes et d’ingénieurs, qui tous s’entendent pour dire,  lorsqu’on les met devant les faits, que les Égyptiens ne sont certainement pas ceux qui ont construit les pyramides. S’ils l’étaient, ils feraient alors partie d’une société beaucoup plus développée et avancée technologiquement que ce que nous croyons aujourd’hui.

La plupart des croyances de l’égyptologie se basent sur la Grande pyramide de Gizeh. Étant la plus grande pyramide de toutes, elle est aussi considérée comme la première merveille du monde.  Sa construction daterait de 2700 ans Ave J-C. Ce serait le Pharaon Khéops qui aurait commandé sa construction afin d’en faire son tombeau. Or, le règne de Khéops ayant été d’une durée de 20 ans, l’égyptologie affirme que la plus grande pyramide du monde aurait été construite en 20 ans. Avec les outils de l’époque, c’est-à-dire une pierre et un pieu. Cela semble ridicule, mais c’est pourtant ce qui est écrit dans tous les livres d’histoire. Si on affirmait que sa construction ait pris plus de 20 ans,  cela voudrait dire qu’elle n’auraient pas été commandée par Khéops pour en faire son tombeau. Cela pourrait même dire que les pyramides existaient avant l’arrivée des pharaons. L’égyptologie en serait ébranlée dans son fondement. Tout serait à remettre en question, ce que les historiens de l’Égypte semblent entêtés à ne pas vouloir faire. On peut comprendre leur entêtement lorsqu’on pense au fait que certains ont étudié ce sujet toute leur vie et qu’un jour on leur dit que ce tout ce qu’ils ont cru et fait est en réalité faux. Mais est-ce une raison pour rester stoïque devant des preuves mathématiques et des faits d’une logique irréfutable?

Un autre aspect très important du documentaire est qu’il fait le lien entre les pyramides d’Égypte, l’île de Pâcques, les pyramides mayas, et les pyramides en Chine. Des pyramides en Chine? Vraiment? J’ai moi aussi été très surprise d’apprendre cette nouvelle. Des images du documentaire nous montrent en effet d’immenses pyramides sur le territoire chinois. Cependant, les autorités chinoises empêchent leur accès et vont même jusqu’à les recouvrir d’arbres pour les cacher. Intrigant n’est-ce pas? Le documentaire aussi rapporte l’étrangeté de la chose et tente de comprendre pourquoi.

Il serait impossible de résumer en quelques mots tout le contenu présenté dans ce documentaire. Je vous invite fortement à le regarder et je vous assure que ce sera un deux heures bien investi. Je vous assure aussi qu’après son visionnement, vous ferez certainement comme moi; vous remettrez toute l’histoire de l’humanité en question.  En le regardant, je n’ai pu m’empêcher de penser au cours d’éthique. Ce documentaire interpelle notre esprit critique. Il nous fait réfléchir, remettre les choses en question. Il m’a d’une certaine façon fait réaliser que nous devons TOUT remettre en question, même ce qui est écrit dans les livres et que nous apprenons depuis que nous sommes enfants. Il faut développer notre sens critique. Bien certainement, il faut aussi faire preuve d’esprit critique face au documentaire. Il faut « en prendre et en laisser ».
En réalisant que même ce qui est écrit dans les livres et que nous croyons depuis près de 5000 ans pourrait être en réalité totalement faux, je me suis demandé à quel point tout ce qu’on nous dit dans la vie peut être faux. Il est facile de faire croire à quelqu’un ce que nous voulons. Il suffit qu’une figure d’autorité, par exemple les médias (et les écritures au temps où les médias n’existaient pas) , affirme un fait et voilà que la population presqu’au complet y croit. Elle y croit jusqu’à ce qu’une personne ou un groupe de personnes assez important disent le contraire. Mais comme nous le voyons avec l’exemple des pyramides, ce processus peut prendre 5000 ans. Croyez-vous que notre société fait assez preuve d’esprit critique? Sinon, comment pouvons-nous faire en sorte que les choses changent?

Liens vers la vidéo: http://www.youtube.com/watch?v=vubDhGjgWmE

vendredi 23 novembre 2012

Black Friday ou comment perdre son humanité?


Cette vidéo m’a vraiment choquée, je vous propose de la regarder avant de poursuivre votre lecture.



Vous venez de voir des hommes, des femmes et même des enfants dans un Walmart en train de se bousculer pour avoir un téléphone à rabais lors de ce fameux Black Friday.

Une journée qui se déroule le lendemain de Thanksgiving (l’Action de grâces américaine) où les magasins offrent des rabais aux consommateurs pour marquer le début de la période d’achats des fêtes. Pour l’occasion, certains magasins ont ouvert leurs portes à minuit. Des gens attendaient en ligne depuis près de quatre heures avec leurs enfants pour réussir à avoir les meilleures aubaines.

Jusqu’ici tout va bien, car il n’y a rien de mal à vouloir profiter de rabais et de faire des emplettes. Mais lorsque des coups commencent à être donnés pour réussir à avoir un bien, lorsque l’on commence à perde son gros bon sens, selon moi, il n’y a pas d’excuse pour de telles situations.

Encore pire, un article tout récent de La Presse relate l’histoire d’un homme qui a oublié l’enfant de sa conjointe dans sa voiture pendant qu’il magasinait un téléviseur 51 pouces. Le petit garçon a été retrouvé endormi dans le véhicule à une heure du matin par la police locale. Il n’y a pas d’excuse pour une telle situation. L’homme était distrait, il n’a même pas pensé utiliser son propre véhicule pour rentrer chez lui, mais il n’a pas oublié sa toute nouvelle télé! À quel point l’achat d’une télévision peut être plus important que la vie d’un enfant?

On parle ici d’une manière d’aider l’économie qui connaît une période difficile aux États-Unis. Tout cela semble fonctionner, car selon le magazine Les Affaires, Wall Street a connu une hausse grâce aux achats des consommateurs lors de ce fameux Black Friday, mais à quel prix? Des comportements comme ceux que l’on retrouve sur la vidéo ne devraient pas exister.

Qu’en pensez-vous? Comment percevez-vous le comportement de ces consommateurs ou des consommateurs en général?

Le Black Friday tend à s’implanter ici au Québec, plusieurs magasins offraient en ce vendredi de bons rabais. Est-ce que vous croyez qu’un tel comportement pourrait se développer ici également? 

un meurtre justifié?


J’ai commencé à suivre cette année l’émission de Desperate Housewives. Je me suis retrouvée dans un univers de femmes au foyer dans une petite banlieue. Loin de vivre une vie tranquille et paisible, ces jeunes femmes se retrouvent dans plusieurs tourmentes. Pour ceux ne connaissant pas les émissions, vous imaginez sûrement les péripéties principales : des mariages, des enfants et des divorces. Toutefois, étonnamment, il y a beaucoup d’histoire de meurtre dans cette série. En fait, la première émission commence avec un suicide. À la saison que je suis rendue, les personnages principaux couvrent l’homicide d’un Monsieur Sanchez commis par le mari de Gabi. Je me suis questionnée sur l’éthique de ce cas. La morale et la loi obligent les femmes et le mari à se dénoncer. Pourtant, aucun téléspectateur ne veut voir une Bree, une Gabi, une Lanette ou une Suzanne en prison. Au fil des saisons, nous nous sommes attachés. Est-ce qu’elles devraient pour autant avoir le droit de commettre un meurtre? D’autres éléments entrent dans la balance de la justice. Monsieur Sanchez vivait sous un nom différent à l’époque où il était le beau père à Gabi. À cette même époque, il arrivait souvent que ce« faux père » se glisse dans le lit de Gabi alors qu’elle était mineure. On découvre que Monsieur Sanchez volait l’innocence d’une autre jeune fille après avoir changé de nom et s’être remarié. Les femmes de banlieue ont toutes des enfants et des maris. Si ces personnages vont en prison, plusieurs vies vont en être chamboulées et peut-être même détruites. Face à ce problème éthique, où un homme au passé sombre est tué par des femmes innocentes, je vous pose la question : est-ce qu’elles ont le droit de commettre un meurtre?