Le blogue-forum collectif des étudiants du cours "Éthique de la communication publique", Université Laval, Québec.
lundi 24 mars 2014
Une éthique « élastique » du côté des libéraux ?
mercredi 26 février 2014
La couverture médiatique et la « célébrité » des tueurs
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Photo : Le Journal de Montréal, en ligne. |
samedi 20 avril 2013
Ma vie pour la tienne: question d'éthique plus que de larmes
lundi 10 décembre 2012
[VIDÉO EXCLUSIVE!!!] Le grand-père des trois petits anges EST TRISTOUNET
jeudi 6 décembre 2012
Jimmy Kimmel, tu vas trop loin
samedi 1 octobre 2011
Au nom de la liberté
Le film raconte l'histoire de Patrick Chamusso, un noir sud-africain bien normal qui est accusé d'un attentat qu'il n'a pas commis. Le policier blanc Nic Vos (Tim Robbins) prend tous les moyens inimaginables (menacer la femme de Chamusso) pour le faire avouer. Reconnu enfin innocent, il décide de tout quitter pour lutter contre le système d'apartheid sud-africain blanc en devenant un terroriste. Cependant, la tentative de sabotage de Chamusso échoue et le policier blanc Nic Vos (Tim Robbins) l'arrête.
Chamusso est emprisonné et ne sera libérer qu'avec la fin de l'apartheid. Alors, l'idée de Chamusso est clair : tuer Vos pour tous les dommages qu'il a fait dans la vie de Chamusso. Il arrive à retrouver le policier et est si près de lui que le meurtre n'aurait été qu'une formalité. Cependant, en se rappelant du message de réconciliation de Nelson Mandela et pour ne pas se faire du mal à lui-même, Chamusso s'en va et ne fait pas le geste. Ce film est un bel exemple de la force d'un idéal moral.
mercredi 20 avril 2011
Loto-Québec: le problème éthique
La mission de Loto-Québec consiste à « gérer l'offre de jeux de hasard et d'argent de façon responsable en favorisant l'ordre, la mesure et l'intérêt de la collectivité québécoise. » (En ligne) Dans son site Internet, cet annonceur dicte les valeurs qui sont supposées représenter ses activités. Dans cette liste, je lis « la responsabilité sociale ». C'est bien vrai, Loto-Québec, dont l'actionnaire est nul autre que le gouvernement du Québec lui-même, offre plusieurs services d'aide en soin du jeu compulsif. Ce qui pose un grave problème éthique, c'est que Loto-Québec crée lui-même ce phénomène qui rend la société et ses citoyens « malades ». Le gouvernement contrevient donc à l'une de ses respondabilités fondamentales. soit le bien commun de sa population. Il préfère davantage se soucier de son objectif commercial et satisfaire quelques usagers avec des gros lots au profit des centaines de milliers d'autres.
Étant donné l'existence du phénomène du jeu pathologique, je constate que Loto-Québec viole l'article 10 du Code canadien des normes de la publicité. Cet article stipule que « les publicités ne doivent pas témoigner d'indiffrence à l'égard de la sécurité du public, ne présenter des situations de nature à encourager des pratiques inappropriées, imprudentes ou dangereuses, surtout lorsqu'elles illustrent des produits d'usage normal. » (Conseil des Normes de la Publicité, 2001: 5) Malheureusement, dans toutes ses publicités, Loto-Québec montre des personnes heureuses qui encouragent le jeu.
Même s'il se défend d'exploiter les citoyens par l'investissement et la commandite d'évènements de l'industrie du divertissement comme Les feux Loto-Québec ou la scène Loto-Québec Juste pour rire, la société d'État ne veut que se montrer et associer son nom à la grandeur du Québec. Bien que la loterie soit réservée pour les personnes adultes, Loto-Québec ne se cache pas et prépare les jeunes à gratter, car ceux-ci représente les futurs acheteurs. Nous pouvons même le constater dans l'une de leur publicité. Cette publicité télévisuelle a été crée par l'agence Bos en 2007 pour le lancement de la nouvelle loterie instantannée YUM. (http://www.infopresse.com/visuel.aspx?id=20317&idimg=1)
Le YUM est un jeu de société datant de 1960, mais qui ne cesse de ce renouvveler. Bien que ce jeu de table soit pour les 8 à 98 ans, la publicité a été faite en animation et ressemble fortement à une émission pour enfant. Pourtant, le Code canadien des normes de la publicité démontre clairement qu'en vertu de l'article 14 « les produits dont la vente aux mineurs est défendue ne doivent pas être annoncés de manière à être particulièrement attrayants aux personnes qui n'ont pas encore atteint l'âge adulte légal. » (Conseil des Normes de la Publicité, 2001: 5) Donc même si Loto-Québec ne visait pas les enfants, il a eu légalement tort de faire cette publicité.
Êtes-vous du même avis que moi ou pensez-vous que c'est normal et éthique?
Bibliographie
Fondation canadienne de la publicité. Conseil des Normes de la Publicité. 1991. Code canadien des normes de la publicité. Montréal: Conseil des Normes de la publicité, 14 p.
Loto-Québec. Loto-Québec: une société dynamique. [En ligne] URL: http://lotoquebec.com/corporatif/nav/a-propos-de-loto-quebec/mission Consulté le 18 avril 2011.
mercredi 15 décembre 2010
ABC, l'alphabet de la réussite...

Depuis l'entrée à l'Université, je suis persuadé que chacun d'entre vous tente d'obtenir d'excellentes notes.
Cela est tout à fait normal de vouloir se surpasser dans son domaine d'études.
Je me souviens à mon arrivée en communication publique, tout fraichement sorti du cégep j'ignorais tout des notations en lettres. J'ai vite réalisé toute l'importance qui entoure le fameux A+.
Cette fameuse lettre qui, selon notre chère université, est un signe d'excellence et de succès.
« Que l'élève a bien saisi l'ensemble du cours »
Mon point de vue ?
Oui, un A+ peut signifier du succès...
Pensons maintenant à tous les autres qui obtiendront les autres lettres de cet alphabet tant convoité.
Des B, C et des D.
Ils sont alors considérés comme ayant de bons, de moyens et de passables résultats académiques.
Ceux qui ont des C et D devraient-ils quitter l'Université...
Rectification :
Ma dernière phrase était entièrement une exagération pure et simple.
Cela serait une sottise que ceux ayant des B, C et D quittent pour ces raisons.
Ce que je blâme ici, c'est toute la pression reliée à l'université qui nous pèse sur le dos.
Avoir de bonnes notes
Exceller dans son domaine
Avoir un esprit critique développé
Avoir une moyenne cumulative excellente
Et
surtout
soyez PARFAIT !
Il se peut que vous ne soyez pas du tout du même avis que moi. Chacun ne perçoit pas les mêmes choses de la même façon.
Pour ma part, une fin de session constitue une période stressante et difficile.
Pourquoi doit-on se rendre malheureux pour une lettre ?
Je reconnais avoir été choqué d'avoir obtenu un A plutôt qu'un A+ pour un cours.
Est-ce un caprice d'universitaire ?
Pourtant, je voulais et je méritais ce A+...
On dirait que cela devient une obsession de la perfection...
Je comprends parfaitement que des examens et des travaux sont les moyens parfaits pour évaluer les connaissances d'une personne afin que celle-ci puisse obtenir son diplôme.
Ce qui me choque, c'est que je connais plusieurs gens qui vont obtenir des résultats supérieurs aux autres sans avoir mis le moindre effort. Alors que certains n'auront pas un résultat jugé adéquat, malgré leur effort incroyable.
Personnellement, je ne crois pas qu'un examen à choix multiples est un moyen impeccable pour tenter d'évaluer les connaissances des étudiants. Des personnes peuvent étudiées la veille et obtenir des résultats excellents et d'autres vont obtenir des résultats moyens. Même si ceux-ci ont étudiés depuis plusieurs jours.
Des examens à développement sont, selon moi, un moyen que les chances de tous soient égales.
C'est maintenant à vous de vous exprimer !
Que pensez-vous de tout ça ?
mardi 14 décembre 2010
Éthique Vidéo!

Bonjour!
dimanche 7 novembre 2010
La propagande nazie ou "The Ghetto. Plan d'ensemble. Scène 4, prise 3. Action!"

jeudi 21 octobre 2010
«C'est qui, maman, le monsieur tout poilu qui porte un soutien-gorge orange?»
C'est en lisant la chronique de la blogueuse Nathalie Petrowski et le questionnement amené par Michelle McQuigge sur Cyberpresse que j'en suis venue à me questionner sur le sujet. Est-ce que l'on doit, au nom de cette sacro-sainte notion d'intérêt public (et aussi, d'intérêt du public, comme l'a judicieusement mentionné Catherine), montrer des photos d'un déviant sexuel violent, meutrier (et à tendance pédophile qui plus est) en soutien-gorge fushia à des heures de grande écoute ? Je ne parle pas seulement de publier ces photos dans les pages intérieures des journaux, ou de les montrer au bulletin de 22h à la télévison, mais plutôt de manger mon spaghetti à 17h accompagnée par les photos HD dégoûtantes de ce monsieur sur la TV plasma de la cuisine. Oui, on aurait pu fermer la télévision, cependant, que ce soit LCN, TVA, RC ou une autre chaîne d'information, tous les passent en boucle, et nous, et bien ça fait partie de la routine familiale d'écouter et de commenter les nouvelles en mangeant notre spaghetti.
Dans ma famille, nous avons tous plus de 18 ans, et bien que les photos nous ont choqués, nous avons pu passer par dessus. Cependant, imaginez les jeunes enfants qui ont les yeux rivés sur la télévision. À cet âge, on pose beaucoup de questions, on a peur facilement et je ne crois pas que ce soit le genre de photos auxquels les enfants devraient être exposés. Certains films, et certaines émissions qui présentent du matériel explicite ne sont pas présentés à certaines heures, ou à tout le moins sont accompagnés d'un encart avant la présentation «pour un public averti», et je crois que cela devrait être le cas pour ce genre de récit.
Comme le dit Yves Boisvert, chroniqueur pour La Presse « le public en général a le droit - s'il le veut - d'être informé des faits qui justifient les sentences des tribunaux. Il a aussi le droit - s'il le veut - d'observer les profondeurs les plus noires de l'âme humaine. Les archives des tribunaux sont un catalogue des horreurs et des souffrances humaines. Libre à chaque adulte d'y entrer ou non pour les contempler.» Je suis tout à fait d'accord, et je crois que chacun devrait être libre de consulter ces images s'il le désire. Cependant, d'imposer des images choquantes comme celles de l'Ex-Colonel en sous-vêtement à des heures où le jeune public est à coup sûr devant la télévision, est selon moi un manque de tact, et surtout un manque d'éthique, flagrant.
Il est possible de ne pas écouter lorsqu'un reporter énumère des crimes avec des détails sordides, et il est possible de ne pas lire un article qui nous dégoûte, mais comment éviter une image choquante qui nous est imposée à la télévision, ou encore sur la une de certains journaux ? Nous pouvons fermer les yeux, mais le temps de soustraire l'enfant à ces images, et elles sont déjà imprégnées dans sa rétine...