lundi 31 octobre 2011

La publicité destinée aux enfants

L’exemple que je présenterai ici fait drôlement référence à un exercice qui a été fait en classe qui va à l’encontre de l’éthique de la publicité. Tout d’abord, le 25 janvier 2009, Saputo est reconnu coupable, d'avoir transgressé la Loi sur la protection des consommateurs pour la campagne publicitaire de ces nouveaux gâteaux IGOR. Les créateurs, l'agence de publicité P2P, a aussi été poursuivie pour avoir enfreins l'article 248 de la Loi sur la protection des consommateurs, qui condamne toute annonce commerciale auprès des moins de 13 ans.


Pour cette campagne publicitaire, Vachon, filiale de Saputo a persuadé des responsables de CPE de distribuer aux petits ses amusants gâteaux en forme de singe. À ceux-ci étaient joints des livrets d'histoire, des autocollants, des coupons-rabais, un CD pour faire danser les enfants ainsi que des affiches à l'image du mignon primate Igor, marque de commerce du produit.


Selon Christian Désîlets, professeur au département d’information et de communication de l’Université Laval « l’objectif ici est de réussir à pousser un produit sous couvert de marketing social, d’un programme d’éducation. Probablement que l’essentiel du matériel que vous avez vu, affiches, site Internet, etc., tourne autour d’activités en soi anodines, mais en réalité, l’objectif de toute cette campagne est d’arriver à créer une relation avec l’enfant, de lui faire manger votre produit ». (Craig, 2007: En ligne)


Suite aux constats d’infraction, Saputo défend que leur campagne respecte la loi puisque son aspect commercial est destiné aux parents. Malgré ces allégations, il est indéniable que l’entreprise a bel et bien tenté de profiter de l’innocence d’un bambin pour vendre leur gâteau. Il n’est pas suffisant d’alléguer que seuls les parents étaient ciblés. Le message ne doit clairement pas viser les enfants, sinon il contrevient à la loi.


En analysant cette campagne, on comprend que celle-ci est purement persuasive et qu’elle est destinée spécialement aux jeunes. Le message publicitaire est transmis par des colis contenant entre autres d’attrayantes affiches promotionnelles. Ces paquets ont été envoyés dans des centres de la petite enfance. D’autre part, la marque de commerce du produit est représentée par un beau petit singe accrochant indubitablement le regard des petits. Pour ma part, il est aisé d’affirmer que cette agence et ce client sont clairement allés à l’encontre de l’éthique du monde publicitaire.


Sources : Craig, Pierre. Radio-Canada. 2007. Publicité dans les garderies. [En ligne] URL : http://www.radio-canada.ca/actualite/v2/lafacture/niveau2_14496.shtml. Consulté le 31 octobre 2011


Marie-Eve Denis Banville

Les médecins sont-ils influencés ?

J'ai dernièrement lu un texte sur l'éthique dans un livre de marketing. Celui-ci était au sujet des médecins et des représentants pharmaceutiques. D'année en année, les médecins se doivent de mettre leurs connaissances à jour sur les nouveaux produits pharmaceutiques. La plupart du temps, ce sont les représentants qui leur fournissent ces nouvelles connaissances.

Les médecins veulent être au courant de toutes les informations importantes sur ces produits : la sécurité, le prix, la façon de les prescrire, etc. Une étude a cependant révélé que souvent, ces données ne sont pas présentées aux médecins. Les représentants se contentent la plupart du temps de seulement donner les avantages des nouveaux produits. Ils biaisent les données réellement importantes telle la sécurité. De plus, les représentants dénigrent les produits de leurs concurrents. Ce qui est le plus troublant, selon les auteurs du petit texte, c'est que les médecins qui s'entretiennent souvent avec les représentants pharmaceutiques choisissent de prescrire les médicaments conseillés par ces représentants. Les médecins ne prennent même pas le temps de conseiller d'autres types de thérapies ou des équivalents génériques. Cela montre donc que les représentants exercent une grande influence sur le travail des médecins.

Pour lire le petit texte :

Grewal, Levy, Persaud et Lichti. Adapation de Gauvin, Menvielle et Garnier. 2011. Marketing. Éditions Chenelière McGraw-Hill, p. 213.

dimanche 30 octobre 2011

"L'expérience"

Tout récemment, j’ai visionné un film qui a soulevé bon nombre de questionnements sur l’éthique, je vous le partage donc aujourd’hui. Le film est disponible pour visionnement sur Internet. Bon questionnements!

En résumé, L'expérience est un film allemand réalisé par Oliver Hirschbiegel sorti en 2001 (une nouvelle version est également sortie plus récemment en 2010, mais selon les critiques que j’ai lu, je vous conseille fortement de voir la première version.)

Le film est inspiré de l’expérience de Stanford, qui a été réalisée en 1971.

Vingt hommes sont sélectionnés pour faire partie d’une expérience. On leur attribue une forte rémunération, en échange de quoi, ils acceptent de passer quatorze jours dans un environnement contrôlé pour représenter une véritable prison. Aléatoirement, on désigne huit d’entre eux pour être les gardiens de la prison, et les douze autres pour en être les prisonniers. Dès le départ, les participants intériorisent leur rôle et se font prendre au jeu. Les gardiens abusent de leur pouvoir e les prisonniers sèment le chaos. Rapidement, l’expérience devient totalement hors de contrôle, et mêmes les scientifiques censés contrôler l’environnement en font les frais.

Bien évidemment, les conséquences ont été exagérées dans le film pour plus de sensationnalisme, mais les résultats étaient tout de même présents dans l’expérience originale. En effet, les gardiens ont bel et bien traité les prisonniers de façon humiliante et parfois même sadique, frappant les prisonniers avec des extincteurs, leur donnant des punitions physiques, forçant leur nudité et posant des actes d’humiliation sexuelle.

Certains prisonniers ont commencé à présenter des symptômes de dérangements émotionnels aigus, et l'un d'eux développa un eczéma psychosomatique sur tout le corps. Les pleurs incontrôlables et les pensées désordonnées étaient devenus communs chez eux. Deux d'entre eux ont dû être sortis de l’expérience avant la fin pace qu’ils souffraient de troubles trop importants pour être ignorés. Ils furent remplacés par d’autres cobayes.

L’objectif premier était de comprendre la raison des conflits dans le système carcéral allemand. Au même titre que l’expérience bien connue de Milgram, l’expérience tend à prouver l'impressionnabilité et l'obéissance des gens en présence d'une idéologie légitime.

Jusqu’où peut-on aller au nom de la curiosité scientifique?

A-t-on été honnête envers les cobayes de l’expérience, ou leur a-t-on caché les risques qu’ils courraient en acceptant de participer?

vendredi 28 octobre 2011

L'information, un bien public bien mal en point | Projetj.ca

Compte rendu sur projetJ.ca du colloque à l'Assemblée nationale "La démocratie, les députés et les médias" auxquels plusieurs étudiants du DIC ont participé.

Extrait:  On s'oriente vers un journalisme qui «met en valeur le regard sur les faits» et qui bien souvent «ne respecte pas les principes élémentaires d'éthique», a déploré Jean Charron. Au chapitre éthique, Gilbert Lavoie s'est d'ailleurs inquiété de l'impact des intérêts commerciaux des entreprises de presse sur le travail journalistique et l'information. Dans la même veine, Jacques Attali s'est montré méfiant à l'égard des actionnaires de presse, «des êtres bizarres» qui sont soit des mécènes, soit des individus ayant un agenda caché. Or, «les gens ne font pas toujours la différence entre les journalistes professionnels et les commentateurs intéressés», s'est inquiété Christine St-Pierre.

L'information, un bien public bien mal en point | Projetj.ca

Autre commentaire, signé Isabelle Porter dans Le Devoir.

Quebecor met en garde l'émission Enquête | Nathalie Collard | Médias

Ça joue dur!

Quebecor met en garde l'émission Enquête | Nathalie Collard | Médias

Quand l'expertise citoyenne révèle l'inefficacité des médicaments anti-Alzheimer - Santé - Basta !

Une réponse à vos inquiétudes sur l'absence de recours des citoyens face aux stratégies aberrantes des compagnies pharmaceutiques.

Quand l'expertise citoyenne révèle l'inefficacité des médicaments anti-Alzheimer - Santé - Basta !

Médias sociaux et éthique

Voici un texte d'opinion de Nathalie Collard paru le 6 octobre dernier sur Infopresse. Elle y parle de son malaise vis-à-vis certaines pratiques où les médias sociaux se font le canal, sans filtre, des événements de relations publiques. En résumé, elle explique que certaines personnes (blogueurs et chroniqueurs style de vie, par exemple) invitées à des événements de promotions (dans le cas présent, une ouverture de restaurant) et qui tweetent en direct disant que la nourriture est si bonne et le décor si attrayant...mais qui ne font pas mention qu'ils sont à une activité de promotion. 

Mme Collard y voit ici un dilemme éthique. 

Est-ce que c'est blogueurs et chroniqueurs style de vie, qui ne sont pas des journalistes, devraient respecter les mêmes normes que les journalistes lorsqu'ils sont invités à une activité de promotion payée? À mon avis, je crois que tout dépend de la liberté qu'ont ces blogueurs et chroniqueurs, dans leur opinion. S'ils se « sentent » obligés de parler en bien de l'événement où ils ont été invités, je crois que oui, ils devraient mentionner qu'ils sont à une activité de promotion. S'ils sont libres de leurs opinions, et bien je n'en vois pas la nécessité. 

Et vous, qu'en pensez-vous?

iPhone : l'application "juif ou pas juif ?" devant la justice - LeMonde.fr

Une application pour Iphone qui encourage le racisme.. Les nouvelles technologies ne sont pas autant d'avant-garde qu'on pourrait le penser.

iPhone : l'application "juif ou pas juif ?" devant la justice - LeMonde.fr

mercredi 26 octobre 2011

De quoi a l’air l’éthique dans la vraie vie?

Texte très intéressant à lire sur le site de la SQPRP. La professionnelle des relations publiques aborde de nombreux sujets que nous avons effleurés en salle de classe, notamment lors du passage de François Grenon. Bref, à lire absolument pour tous les communicateurs!

mardi 25 octobre 2011

«Jean Charest primé pour son engagement public»

On apprend ce matin, sur le site Internet du journal Le Devoir, que le premier ministre du Québec, Jean Charest, est le récipiendaire du prix Woodrow Wilson. Au moment d'écrire ces lignes, le court article du journal ne décrit en rien ce qu'est ce prestigieux prix. Cependant, vous devinerez que le simple titre de l'article a tout de suite piqué ma curiosité. En effectuant une petite recherche avec les mots-clés «prix Woodrow Wilson», on retrouve évidemment de l'information concernant cet ancien président des États-Unis, récipiendaire du Prix Nobel de la paix. Plus spécifiquement, on comprend que le prix de Charest est décerné par le Woodrow Wilson International Center for Scholar, fondation faisant la promotion de la pensée et de l'oeuvre de l'ancien président américain.


«The Woodrow Wilson Award for Public Service is given to individuals who have served with distinction in public life and have shown a special commitment to seeking out informed opinions and thoughtful views. [...] These leaders devote themselves to examining the historical background and long-term implications of important public policy issues while encouraging the free and open exchange of ideas that is the bedrock of our nation’s foundation.» - http://en.wikipedia.org/wiki/Woodrow_Wilson_Awards


Sans laisser transparaître mes opinions politiques, il m'apparaît d'abord important de préciser qu'il est vrai que Monsieur Charest est un homme qui a servi l'État et qui s'est impliqué politiquement et activement. Or, je questionne particulièrement la dernière partie de la description citée ci-dessus : «encouraging the free and open exchange of ideas». N'est-ce pas ce même homme (par extension, parti politique, gouvernement, etc.) qui a imposé plusieurs décrets dans la négociation avec la fonction publique, qui a fait la sourde oreille à la population concernant les gaz de schistes, l'uranium, etc., qui a fait sortir des milliers de manifestants dans les rues, sans même les écouter? N'est-ce pas cet homme qui reçoit un prix pour son implication politique et pour ses facultés d'écoute de l'opinion publique?

lundi 24 octobre 2011

De mauvaises nouvelles pour Wikileaks

Pour des raisons monétaire, Wikileaks annonce la suspension de ses publications.

«En raison du "blocus" instauré à l'encontre de WikiLeaks par les deux géants des cartes bancaires Visa et Mastercard notamment, le site "est aujourd'hui contraint de suspendre temporairement ses activités de publication" et doit se lancer dans "une collecte active de fonds", selon un communiqué de presse de WikiLeaks publié à Londres»

Est-ce la fin pour Wikileaks?



Source: http://ht.ly/76OXo


La question du suicide assisté au Québec

L’actualité de cette semaine m’a amenée à me pencher sur la question du suicide assisté. Deux positions s’affrontent : les gens qui y sont favorables valorisent l’autonomie de la personne, le droit de la personne de mourir dans la dignité et à garder le contrôle sur sa propre vie prédominent. De leur côté, les gens qui voient le suicide assisté comme une mauvaise chose mettent le respect (de la vie et de la liberté de penser, de faire ses choix soi-même sans influence extérieure) prédominent.


Dans mon cas, la valeur de la dignité passe avant celle du respect de la vie. En effet, un des arguments avancés par les gens qui sont défavorables à la cause du suicide assisté est qu’il faut préserver la vie. Qu’ « [elle] est un cadeau et que nous n’avons pas plus le droit de l’enlever que nous n’avons le droit de la demander. » Mais selon moi, pour suivre cette logique, il ne faudrait pas pratiquer la médecine, qui interfère avec le cours naturel de la vie.


Le seul argument valable selon moi, celui qui me fait hésiter à me déclarer entièrement favorable au suicide assisté, est que la personne malade se fasse influencer dans son choix de mettre fin à sa vie. En effet, je crois qu’il pourrait arriver certaines situations où la famille et les proches pourraient, même involontairement, inciter une personne malade (et donc possiblement dans un état de fragilité émotionnelle) à envisager d’avoir recours au service.


Il faudrait bien évidemment que le service de suicide assisté soit règlementé, reste à déterminer comment prouver que la personne concernée souhaite vraiment mettre fin à ses jours, qu’elle a fait ce choix en étant libre de contraintes et qu’elle a envisagé toutes les autres possibilités. Un suivi médical prolongé, des entretiens individuels et de groupe (le malade et sa famille) avec un psychologue devraient être obligatoires avant de pouvoir utiliser ces mesures drastiques.


Même si le débat est loin d’être épuisé, même si nous sommes, à mon avis, bien loin de voir le suicide assisté être légalisé au Québec, il faudrait selon moi faire avancer ce débat.

Nous avons droit à une mort digne, paisible et sans douleur.


www.afeas.qc.ca/wp-content/uploads/2006/11/Suicideassiste.pdf

dimanche 23 octobre 2011

Souffrons-nous de «corponose»? Un livre sur la place des grandes entreprises dans nos vies | L'actualité

L'ACTUALITÉ.com
Souffrons-nous de «corponose»?

14 Octobre 2011

Le psychologue montréalais Michel Perreault signe l’un des livres les plus audacieux et les plus fascinants de la rentrée.

Dans un savoureux mélange de rigueur scientifique et d'humour caustique, il dresse un constat effarant : l'intrusion des grandes entreprises dans nos vies prend de telles proportions que les gens en viennent à utiliser les valeurs et les modes de résolution de problèmes de celles-ci pour régler leurs difficultés personnelles.

Être « contaminé » par les valeurs des entreprises signifie d'abord adopter un style de vie fondé sur la consommation et adhérer au postulat voulant qu'il existe une solution commerciale à tout, qu'il s'agisse de la calvitie, du vieillissement, du poids, de la dysfonction érectile ou de l'insomnie. L'intrusion sournoise des valeurs d'entreprise dans la sphère intime se manifeste aussi, soutient l'auteur, professeur au Département de psychiatrie de l'Université McGill et chercheur à l'Hôpital Douglas, par la volonté de plus en plus grande, chez les personnes vivant dans les pays développés, de vouloir tout « gérer », tout planifier, tout quantifier, tout diriger : leur temps, leurs émotions, leur image, leur vie amoureuse, leurs vacances et leurs amitiés. Et même l'angoisse de leur animal de compagnie. Le fabricant du Prozac, rappelle l'auteur, a lancé un antidépresseur pour les chiens qui éprouvent des difficultés d'adaptation à la vie domestique !

Cette intrusion expliquerait aussi le souci, fort répandu, de tout régler par des formations - l'auteur donne l'exemple de cours de « power yoga écoresponsable » - et la tendance à communiquer comme des entreprises de relations publiques (en se mettant en valeur et en renommant les problèmes).

De la même manière qu'il existe des « zoonoses », c'est-à-dire des maladies animales transmissibles à l'homme, il existe des « corponoses », soutient Michel Perreault, des maladies d'entreprise transmissibles aux humains. « La contamination survient lorsque les individus sont soumis à des contacts non protégés à titre de clients, d'employés, de fournisseurs ou même d'actionnaires. »

On aura compris que Michel Perreault jette un regard critique sur cette tendance, qui prend de l'ampleur avec les réseaux sociaux. Le psychologue en appelle à notre jugement. Devenir soi-même une petite entreprise, assure-t-il, nous éloigne de notre humanité.

Je ne suis pas une compagnie ! L'intrusion des valeurs corporatives dans notre intimité, par Michel Perreault, Stanké, 312 p., 27,95 $.

Souffrons-nous de «corponose»? | L'actualité

Prolonger notre espérance de vie

J'ai lu un article aujourd'hui qui a pour titre " L'augmentation de l'espérance de fin touche peut-être à sa fin". En résumé, il est écrit dans cet article que nous augmentons, chaque décennie, notre espérance de vie et certains chercheurs croient qu'il y a peut-être une limite à cette augmentation, comme s’il y avait un "mur invisible" et cela semble les inquiéter.

Je crois que ce supposé « mur invisible » n’est pas si mal que ça. C’est peut-être même un signe qui nous est envoyé, car je crois que nous avons déjà franchi des limites que nous n'aurions pas dû franchir. L'expression "Rien n'arrive pour rien" n’est pas si folle que ça à mon avis.

Par exemple, si tu n'es pas capable d'avoir d'enfants et que tu essaies d'en avoir par in vitro et qu'encore après ces traitements cela ne fonctionnement pas, je crois que ce n'est pas pour rien. Je consens que ce soit injuste et que ces personnes qui voulaient avoir des enfants ont un grand deuil à faire et c’est fort triste. Cependant, j'ai tendance à croire que si la nature a fait les choses ainsi, c'est qu'il fallait qu'il arrive ainsi.
Je crois qu’il en est de même pour l’espérance de vie que nous essayons sans cesse de faire croître.
Il me semble que plus ont tente de défier les lois de la nature et plus nous serons confrontés à de dures réalités et plus nous aurons à trouver des remèdes face à des maladies inconnues ou même connues, comme l’Alzheimer qui est la bête noire de la vieillesse.


Je suis toutefois entièrement d'accord avec l’aide qui est apportée aux malades. Si grâce aux recherches nous pouvons améliorer le sort de certains et leur permettre de vivre une vie « normale », je crois que le développement de la médecine est très bien.


Il y a cependant des limites à ne pas franchir et ce n’est pas facile de les définir

vendredi 21 octobre 2011

Les professeurs qui vendent leurs livres...

Depuis le début de mes années universitaires, j'ai remarqué qu'une des pratiques courantes des professeurs est de faire acheter obligatoirement pour leur cours un livre dont ils sont l'auteur. Cette pratique m'a toujours laissée perplexe. Est-ce qu'on se fait imposer un achat qui n'est peut-être pas toujours le plus pertinent dans notre cursus pour le bénéfice monétaire d'un professeur ? En fait, je n'ai jamais récrié ce phénomène sauf à demi-mot avec quelques collègues de classe, mais je me suis toujours étonnée qu'aucune association étudiante ne se lève pour récriminer le geste. Il faut aussi dire que souvent ces ouvrages sont des achats obligatoires pour le cours, mais qu'il n'est d'aucunes utilités précises, je veux dire par ceci qu'il n'est pas matière à examen ni à aucun travail.

Par contre, j'ai trouvé un texte du journal indépendant de l'Université de Montréal, Quartier Libre, qui s'est penché sur le sujet. On y explique que les professeurs ne font que très peu de profits avec cette revente de livre et que la création de ce type d'ouvrage est en général pour élargir le bassin restreint de livre universitaire pour tel ou tel sujet. On ajoute aussi que l'écriture pour les professeurs est une excellente occasion de faire une réflexion sur la matière qu'ils enseignent.

Vous, que pensez-vous de cette pratique des professeurs ?

Fillette happée en toute indifférence...


Dans la lignée de la question morale « est-ce que les médias peuvent tout montrer? », vous avez probablement entendu parler de cette capsule vidéo chinoise qui montre des passants indifférents contournant une fillette happée par une camionnette..?

Je suis, comme beaucoup, dans le clan de « les médias ne peuvent pas tout montrer » (prenons l'exemple de la Une du journal le Soleil d'aujourd'hui), mais dans le cas de cette vidéo, ma position est plus ambiguë. Grâce à sa diffusion, un débat de société a été soulevé en Chine. Un changement est donc en train de s'opérer dans ce pays. Sa diffusion a donc servi pour le mieux. Par contre, il y a toujours une partie de moi qui trouve choquante et irrespectueuse la diffusion de ce genre de vidéo. Je crois que dans ce cas, on peut se demander si les conséquences et les effets de diffuser une vidéo de ce genre seront assez positifs pour dépasser l'immoralité de présenter une mort en directe...
  

Mort de Kadhafi à la Une!

Est-ce réellement éthique pour un journaliste que d’exposer le corps d’un mort, qu’il soit un dirigeant tyrans ou un simple citoyen pour vendre son journal? Je trouve aberrant que l’utilisation abusive d’images puisse servir les intérêts financiers du journal Le Soleil.

Un journal de grande notoriété qui se laisse prendre au sensationnalisme : ça me déçoit terriblement. Est-ce normal d’utiliser le sang pour faire vendre? Est-ce éthique pour un journaliste de choisir une photo où l’on voit un humain mort? Il ne serait pas plus noble de laisser ses derniers moments sans être exposé à la communauté internationale.

Il ne faut pas se méprendre, je suis soulagée que le conflit soit terminé. Cependant, est-il nécessaire de rendre publiques les images d’une personne morte, quelle qu’elle soit? La simple nouvelle sans illustration n’aurait pas suffi? Le journalisme sensationnaliste est-il nécessaire dans les médias actuels?

Plusieurs questions qui me font réfléchir.

jeudi 20 octobre 2011

Photos et vidéos ont dévoilé la fin de Kadhafi - LeMonde.fr

Très intéressante chronologie qui montre le rôle des vidéos dans la "preuve" de la mort de Khadafi.

Photos et vidéos ont dévoilé la fin de Kadhafi - LeMonde.fr

La création d'un nouveau parti?

Les suppositions qui planaient dans les médias il y a de cela quelques mois se rapproche maintenant de la réalité. François Legault entame sa démarche concernant la création de son parti. Ce n’est pas tout à fait annoncé mais on se doute que cela est une question de temps. J’ai l’impression que cela va agir comme une vague de fraicheur dans le paysage politique québécois. Je crois que cela va générer du changement et que cela sera pour le mieux. Qu’en pensez-vous ?


Stéphanie Julien

Des robots trop intelligents?

Des scientifiques japonais ont réussi à inventer des robots intelligents dont les capacités se rapprochent sérieusement de celles des humains. Ces robots seraient capables de penser par eux-mêmes, d’apprendre et de décider de la façon d’accomplir certaines tâches.


Selon Osamu Hasegawa, concepteur du système, le projet consiste à « construire un pont entre les robots et le monde réel afin qu’ils se comportent mieux au contact des hommes ».


Ces machines seraient aptes à prendre connaissance et analyser leur environnement et de poser des actions en fonction de celui-ci. Ces robots seraient donc capables d’emmagasiner des connaissances et de déduire le comportement approprié pour certaines situations.


Cette nouvelle invention soulève un questionnement éthique : est-ce que la technologie va trop loin? La possibilité que les actions de ces robots se retournent contre les humains a été soulignée. Par exemple, un robot peut voir un couteau comme un objet utile, mais s’il ne l’utilise pas de la bonne façon, ça peut devenir dangereux pour la population. Comme pour tout enjeu éthique, une discussion entre différents spécialistes s’impose afin d’avoir une vision éclairée sur cette problématique.


Source : Hiyama, Hiroshi. Agence France-Presse. « Au Japon, des robots intelligents qui pensent avant d’agir. » 11 octobre. En ligne. http://technaute.cyberpresse.ca/nouvelles/produits-electroniques/201110/11/01-4455972-au-japon-des-robots-intelligents-qui-pensent-avant-dagir.php. Consulté le 20 octobre 2011.

mercredi 19 octobre 2011

Une blague qui fait réfléchir

Bonjour,

Je viens de lire une blague, que certains d'entre vous ont peut-être déjà lue puisqu'elle circule présentement sur les réseaux sociaux. Pour ceux qui ne l'auraient pas lue, je vous la partage :

Deux questions d'éthique :

Première question :
Supposons que vous connaissiez une femme qui est enceinte, mais qui a déjà huit enfants, dont trois sourds, deux aveugles et un mentalement attardé ; de plus, cette femme a la syphilis. Lui recommanderiez-vous d'avorter ? Répondez mentalement, puis lisez la seconde question.

Deuxième question :
Il est temps d'élire le Président du Monde, et votre vote sera déterminant. Voici les données concernant les trois principaux candidats : Le candidat A est associé à des politiciens véreux et consulte des astrologues. Il a eu deux maîtresses. Il fume comme une cheminée d'usine et boit huit à dix martinis par jour. Le candidat B a déjà été viré deux fois, il dort jusqu'à midi, fumait de l'opium au collège et boit un quart de litre de whisky chaque soir. Le candidat C est un "héros" de guerre médaillé. Il est végétarien, boit une bière occasionnellement et n'a jamais eu d'histoires extra-conjugales. Parmi ces trois candidats, lequel choisiriez-vous (honnêtement)?

Faites d'abord votre choix, ne trichez pas, puis lisez la réponse ci-dessous :

Le candidat A est Franklin D. Roosevelt. Le candidat B est Winston Churchill. Le candidat C est Adolf Hitler. Comme quoi, il faut toujours se méfier des personnes qui ont une vie trop saine... Au fait, s'agissant de la question de l'avortement: si vous avez répondu "oui " , vous venez de tuer Beethoven.

Ne trouvez-vous pas que cela porte à réflexion? Avons-nous vraiment cette tendance à juger trop facilement la vie personnelle des autres ? Souvenez-vous, il y a plusieurs années, lorsque nous avions appris que André Boisclair avait déjà consommé de la cocaïne étant plus jeune. Plusieurs l'ont sévèrement condamné, affirmant qu'il ne pourrait pas faire de la politique pour cette raison. Aurait-il vraiment été un moins bon candidat à cause de cet incident de parcours ? René Lévesque a eu bon nombre de maîtresses et d'aventures lors de sa carrière, mais cette vie personnelle tumultueuse ne l'a pas empêché de réaliser de grandes choses pour le Québec. Et que dire de Tiger Woods, il n'en reste pas moins un joueur de golf remarquable malgré ses déboires conjugaux.

Je crois que nous critiquons et nous jugeons parfois trop facilement, exigeant la perfection des gens que l'on admire ou qui nous représentent. Nous n'acceptons pas toujours leurs erreurs, même quand celles-ci n'entravent nullement ce pourquoi on les admire...

La FAMEUSE commission d'enquête!

LA commission d'enquête sur la construction au Québec vient d'être annoncée il y a environ quelques heures. Suite au rapport Duchesneau, Jean Charest à finalement décidé d'amorcer cette commission afin d'éclairer les revers du monde de la construction. Ne voulant, entre autre, pas nuire à l,enquête policière déjà en cours, Charest ne voulait pas vraiment de cette commission. À mon avis, il était temps que le gouvernement réagisse face à cette situation... on peut dire que cela fait un peu plus de 20 qu'on ferme les yeux sur des situations douteuses dont le financement des partis, la corruption, les relations avec le milieu criminel. Cependant, quelque chose m'irrite. La commission à deux volets. Le premier concerne une enquête publique qui
est sous base volontaire... j'ai juste le goût d'écrire le mot bullshit! Ça sert à quoi de faire une commission d'enquête publique de ce genre? Comme si des coupables allaient clâmer leur fautes... Le deuxième volet concerne une commission d'enquête à huis clos. ( question que le public ne connaisse pas grand chose...). En même temps, certaines personnes auront peut-être plus de facilité à dénoncer des évènements si c'est à huis clos...


Qu'en pensez-vous? Est-ce que cette commission sera bénéfique?
êtes-vous d'accord avec l'idée que le gouvernement face cette commission? L'argent investi en vaut-elle les découvertes?

Qu'est-ce que tout celava donner ? ... à suivre!
De tout façon, on va en entendre parler pendant longtemps.

Stéphanie Julien

La télé va-t-elle trop loin ?

Suite à la lecture du message portant sur l'image, j'ai été intriguée. J'ai donc lu «la honte» de Nelly Arcan et écouter son fameux passage à Tout le monde en Parle.

Je suis sans mot.

Tout au long de l'entrevue, j'ai pu ressentir le malaise qu'avait l'auteure d'être sur le plateau de tournage. Elle replaçait toujours sa robe, souriait nerveusement, baissait la tête etc.

En apparence très banales, les questions que pose l'animateur sont teintées de sarcasme.

Aujourd'hui, l'histoire refait surface dans les médias. L'animateur, au lieu d'exprimer des remords et reconnaître que les pointes sur sa robe étaient déplacées, il se rabat sur sa maladie. Veut-il sous-entendre que les prochains panélistes de l'émission devront passé des tests psychologiques au cas où il n'irait pas bien ?

J'ai toujours aimé Guy A Lepage mais aujourd'hui, je suis un peu amer.

La société québécoise fait preuve de voyeurisme. Nous aimons voir les autres se planter. Nous sommes curieux. Voilà ce qui explique les grandes cotes d'écoute que récolte les variétés tel que Tout le monde en parle et Occupation double.

Le lundi qu'est-ce qui fait les manchettes dans les médias de québécor? Ou simplement, qu'est-ce qui anime les discussions sur Facebook les dimanches soir ?

Les chicanes dans la maison des gars d'Occupation Double, les scandales créés par Dany et Chrystina ... Bref, ce que je veux dire, c'est qu'il est temps d'imposer des limites avant que ça dégénère. Je ne dis pas qu'il ne faut pas écouter Occupation Double ni savourer les moments inédits qu'offre Tout le monde en parle, mais simplement d'imposer des limites.

Les téléréalités ont-elles un code d'éthique? Je ne crois pas. La preuve? À 8:45 dimanche soir, les québécois ont pu voir le grand Dany se rhabiller après avoir consommer la plantureuse Chrystina. Il est peut-être temps d'intervenir. Est-ce ça l'exemple qu'on veut donner aux plus jeunes? Parce que oui, ne mentons pas, les jeunes adolescents sont tous fervents de ce genre d'émission.

Ce n'est pas seulement Internet le coupable, la télévision participe grandement à ce phénomène de société qui repousse les limites de l'intimité même. Évidemment, celle-ci ne fait que répondre à la demande...

mardi 18 octobre 2011

L'image, c'est si important! Mais avez-vous pensé aux conséquences?


L’image a une grande place dans le monde aujourd’hui jusqu’à en ressentir dans le journalisme d’aujourd’hui. Je lisais il y a quelques heures un article de La Presse sur le témoignage d’une dame maintenant tétraplégique à cause  d’une agression par balle dans une SAQ! Les mots de la journaliste Rima Elkouri  pour décrire la dame m’ont surpris.  

« C'est une femme à la fois forte et meurtrie qui nous accueille dans le salon du centre de soins de longue durée où elle est confinée. Cheveux gris coupés en brosse, regard profond et triste. Et une certaine dignité jusqu'au bout de ses ongles, joliment couverts d'un vernis couleur framboise.»  

C’est très courant aujourd’hui qu’on décrit les choses si profondément, le paraître est si important, le physique ! Pourtant, est-ce vraiment important de dire qu’une dame qui ne peut plus marcher garde sa dignité jusqu’au bout de ses ongles joliment couverts d’un vernis couleur framboise ?  Moi en lisant l'article, je ne pensais qu'à son vernis à ongle framboise... 
Vous pouvez allez lire cet article par le lien suivant :

La nouvelle La honte publiée sur le site de Nelly Arcand est un autre exemple encore plus frappant de l’importance que l’on accorde à l’image  dans le monde des communications. Dans cette nouvelle, l’auteure  fait allusion à sa dernière apparition au show de divertissement Tout le monde en parle. Près de deux ans après sa mort, cette nouvelle fait les manchettes et  « elle reproche à l’animateur d'avoir fait de son apparence et de certaines citations-chocs le centre de son entrevue, réalisée en vue de la sortie d'À ciel ouvert. » Quand on a lu ce livre, on réalise que l’auteure est hantée par la question de « la femme réduite pratiquement à son épiderme, à sa dimension corporelle et sexuelle » Alors pourquoi rire d’elle devant des millions de téléspectateurs sur sa robe classique (mais un peu décolletée) quand l’on sait ce que l’auteure prêchait ? Peut-être voulait-elle seulement se sentir belle ? Son décolleté était acceptable… et même peu comparable à Anne-Marie Losique par exemple où ses intentions sont de faire réagir.

J’ai revu l’entrevue sur Youtube et effectivement… au lieu de saisir un moment qui aurait pu être des plus exclusifs sur par exemple  « Burqa de Chair  » (la guerre, le corps) l’animateur s’en ait tenu qu’aux apparences de l’auteure.  On pouvait sentir le malaise de celle-ci, on pouvait entendre les rires jaunes en studio. Est-ce vraiment saint de diffuser de telles choses à la télévision seulement pour avoir de bonnes cotes d’écoute ?

 C’est frappant de lire cette nouvelle quand l’on sait que Nelly Arcand s’est suicidée et qu’à ce moment, elle n’allait pas bien du tout ! Malgré le fait d’être une émission de divertissement, l’animateur devrait tout de même être  à l’écoute  de la personne qui est devant au lieu de seulement s’en tenir qu’à ses petits cartons. Guy A Lepage se défend  et « estime  que les gens qui proposent des invités à Tout le monde en parle devraient s'assurer qu'ils sont en bonne santé mentale, parce qu'un passage à l'émission peut avoir un grand impact sur une personne malade ». Je vous invite à aller lire la réaction de Guy A Lepage en détail sur le site de Radio-Canada : 

Nothing but the truth

Je vous propose un film qui concerne le fameux dilemme entre le respect de la vie privée et de l'intérêt public. Je me suis rappelé de ce film lors de la première séance quand nous avons parlé de tenir tête à nos valeurs. Le film s'intitule « nothing but the truth ». C'est un film américain qui a été tourné en 2008. Ce film nous concerne tous, puisqu'il raconte l'histoire d'une journaliste. Suite à une histoire impliquant la CIA, une journaliste se retrouve en prison car elle refuse de divulguer sa source. Même après avoir passé plusieurs années en prison, la journaliste n'a jamais rien dit. Elle jugeait qu'il n'était pas nécessaire pour le public de connaitre la source de ses informations puisque cette personne verrait sa vie changé à jamais. C'est inspiré d'une histoire vrai. Ce film m'a beaucoup marqué. Il m'a fait réfléchir. Je me suis demandé si je ferais la même chose en tant que journaliste. Cela peut être intéressant de penser aux différents dilemmes de notre futur métier. Bon visionnement!

Vous pouvez voir un petit extrait.

lundi 17 octobre 2011

L'effet spectateur : L'insensibilité à la souffrance d'autrui

Cette semaine, une nouvelle se déroulant en Chine m'a fait réagir sur le plan de l'éthique. Une petite fille de deux ans s'est fait happer par deux véhicules dans une petite rue en face du commerce familial. Plus d'une douzaine de passants l'ont contournée sans même lever le regard sur ce petit être gravement blessé. Certain se diront ; « Oui, mais ça s'est passé en Chine, un pays où les droits humains ne sont pas pris en compte ». Pourtant, des évènements de cette nature ne sont pas des cas isolés se déroulant uniquement dans les pays en développement. À titre d'exemple on peut se remémorer un incident survenu en 2008 aux États-Unis. Un vieil homme s'est fait heurter à deux reprises en traversant la route. Les voitures le contournaient et les nombreux passants le regardaient tout en continuant leur chemin. Tout ce temps écoulé, sans aucun geste de la part de ceux qui assistent à la scène. Alors que des actions peuvent être faits pour sauver une vie. Cette passivité des groupes porte un nom en psychologie, c'est « l'effet spectateur ». Selon cette théorie, lorsqu'on se trouve devant une scène dramatique, plus il y a de témoins et moins on réagit. Comme personne ne bouge, chaque membre du groupe se dit que c'est normal. Si les personnes qui réagissent sont des héros, ceux qui décident de se fermer les yeux devraient être considérés comme des meurtriers. Cela me choque sincèrement, car cela remet en doute les fondements éthiques du genre humain, soit la réaction naturelle à souffrance d'autrui. Soyons alerte à ce genre d'événements afin de ne pas devenir de simples moutons réagissant toujours de la même manière que le plus grand nombre.

Wikileaks ne disparaîtra pas de sitôt

Pour ceux et celles qui ont manifesté des doutes quant à la survie de Wikileaks à la suite des accusations de viol portées contre son fondateur, voici un article de l'agence France-Presse sur le sujet.

En dépit de ce que l'on serait porté à croire, on y mentionne que Wikileaks dispose de ressources financières suffisantes pour assurer le fonctionnement de l'organisation. De plus, de nouvelles révélations sont sur le point d'êtres rendues publiques grâce à un important réseau de sources réparti un peu partout dans le monde.

Voici le lien vers l'article: http://www.cyberpresse.ca/international/201110/17/01-4458138-wikileaks-nouvelles-revelations-a-venir.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_B4_manchettes_231_accueil_POS2

Pourquoi nous occupons le Québec | Quebec Leaks

Québec Leaks

Pourquoi nous occupons le Québec | Quebec Leaks

L'alcool au volant

Ce matin, je regardais le journal et je suis tombée sur un article qui parlait d'un homme ayant conduit son automobile en faculté affaiblie. Ce n'est pas tout. La voiture de l'homme avait une roue manquante. L'article raconte également qu'il a poursuivi sa route, même si les policiers lui faisaient signe d'arrêter.

Cet article m'a fâchée. J'ai encore de la difficulté à comprendre les citoyens qui agissent de la sorte. Avec toutes les publicités qui ont été faites sur le sujet et avec toutes les conséquences que les conduites dangereuses ont entrainées, il est inconcevable d'adopter ce comportement surtout que l'homme conduisait une voiture endommagée.

J'espère que celui-ci sera puni sévèrement, car ce comportement aurait pu avoir de graves conséquences, comme entrainer la mort de gens innocents. De plus, l'individu a refusé de collaborer et selon moi cela ajoute de la gravité à la situation. Aucune raison ne pourrait pardonner ce geste, peu importe les valeurs de l’individu.

Dans l'avenir, il serait même pertinent de sévir encore plus rudement les gens qui conduisent en faculté affaiblie. Comme il a été dit dans une publicité l'alcool au volant, c'est criminel et rien de moins.



http://www.cyberpresse.ca/le-soleil/actualites/justice-et-faits-divers/201110/17/01-4457975-ivre-au-volant-dune-auto-a-trois-roues.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_B4_en-manchette_2238_section_POS4

Comment les médias ont minimisé une mobilisation jamais vue dans toute l’histoire de l’humanité | | ActualutteActualutte | Le journal qui s'indigne !

Comment les médias ont minimisé une mobilisation jamais vue dans toute l’histoire de l’humanité | | ActualutteActualutte | Le journal qui s'indigne !

vendredi 14 octobre 2011

Dans les universités, ça sert à quoi l'éthique?

Le Devoir a publié la semaine dernière un article sur les étudiants et leur apprentissage éthique à travers la pratique de leur profession. «Avec l'éthique, on apprend à réfléchir. Cela permet de bâtir un argumentaire global pour émettre une recommandation ou prendre une décision défendable, sans occulter des parties du problème.» (Le Devoir, En ligne) Dans les universités, notamment dans les domaines juridiques, de la santé, de l'ingénierie, etc., les étudiants vont examiner des cas afin de développer une distance critique par rapport au projet qu'il présente ou exécute. Des cours seront spécialement développés afin de sensibiliser les jeunes professionnels aux codes qui régissent leur métier. 


Selon Bernard Lapierre, coordonnateur responsable de l'éthique appliquée à l'ingénierie de l'École polytechnique de Montréal, «les normes qui régissent nos comportements sont insuffisantes tant dans le monde juridique, pénal et administratif [...] parce qu'une norme ne peut pas tout prévoir» (Le Devoir, En ligne) C'est pourquoi, le fait d'outiller les étudiants au niveau éthique leur fournira les outils conceptuels nécessaires afin d'aborder les sujets délicats auxquels ils feront face dans leur travail. (Le Devoir, En ligne) Les normes, les règles, les lois peuvent peut-être régir notre conduite, mais elle ne peuvent réfléchir à notre place. Par ailleurs, on ne peut pas tout mettre dans un code de déontologie. 




Source:

Jeanson, Anne-Laurence. 2011. Le Devoir. Dans les universités, ça sert à quoi l'éthique?[En ligne] http://www.ledevoir.com/societe/actualites-en-societe/333132/dans-les-universites-ca-sert-a-quoi-l-ethique (Consulté le 14 octobre 2011)







En région, c'est la guerre... des hebdos!

Lors du dernier cours, une de nos collègues a soulevé le sujet des hebdos régionaux. Voici deux lettres qui montrent le combat que se livre les hebdos en région. La première est un cri du coeur de Josée Pilotte, éditrice du journal indépendant d'Accès, qui écorche l'empire Québécor. Mme Pilotte lance entre autres ceci à Pierre-Karl Péladeau : « Ta guerre, elle ne va pas que tuer ta compétition et la presse indépendante en région... c’est la démocratie elle-même que tu assassines! »

La deuxième lettre est la réponse de Lyne Robitaille, vice-présidente exécutive Québec de Sun Média. Elle répond entre autres que «grâce à notre réseau, un hebdo régional peut maintenant relayer au Canada tout entier des nouvelles d’intérêt national qui se déroulent dans son coin de pays.» 

Qu'en pensez-vous? 

Affaire Bernier-Couillard

Vous rappelez-vous de l’Affaire Bernier-Couillard? Ce scandale qui a éclaté au printemps 2008 mettant en scène Maxime Bernier, ancien ministre des Affaires étrangères et Julie Couillard, ex-mannequin ayant eu des liaisons dans le passé avec des membres du crime organisé? Bien que ce ne soit pas un conflit d’intérêt journalistique, cet exemple illustre bien selon moi ce que madame Porter a voulu nous dire.

Avant ce scandale, comme je l’ai mentionné plus haut, Maxime Bernier était ministre des Affaires étrangères et responsable de la Francophonie dans le gouvernement de Stephen Harper. Il a débuté une liaison amoureuse avec Julie Couillard, un ex-mannequin qui s’avérait être l’ex-conjointe de Gilles Giguère, membre des Hells Angels du Québec et l’ex-conjointe des Rockers de Montréal, un groupe affilié des Hells. Bien évidemment, cette relation n’était pas bien vue par plusieurs. Le gouvernement conservateur, quant à lui, maintenait sa position sur le fait que cette affaire était strictement privée et ne regardait personne d’autre que les deux personnes impliquées.

Coup de théâtre, il est révélé dans les médias en mai 2008 que monsieur Bernier avait oublié pendant plus de cinq semaines des documents confidentiels concernant le travail des troupes canadiennes en Afghanistan au domicile de sa douche. Dès lors, une pluie de critique lui est tombée sur a tête ce qui l’a poussé a démissionner de son poste. L’opposition politique au parlement fédéral a réclamé une enquête sur l’affaire Bernier-Couillard afin de mesurer le danger et l’impact de cette relation et des anciennes relations de Julie Couillard avec le milieu criminel sur les affaires canadiennes.

Croyez-vous que Maxime Bernier aurait dû dès le départ s’éloigner de madame Couillard vu son titre de ministre et vu les anciennes relations de cette dernière? Selon moi, et à son plus grand regret, un ministre qui connaît les grands secrets de l’État, ne peut pas se permettre de fréquenter une fille ayant ce genre d’antécédent. Il est même un peu naïf de croire que cette relation sera sans conséquence surtout s’il néglige la confidentialité de certains documents. Il est vrai toutefois que sa vie privée ne regarde en rien l’Assemblé général.

Qu'en pensez-vous ?

Silence, le professionnalisme parle!

Le dossier suivant démontre bien le principe de l’identité morale tel que vu dans le cours du 28 septembre. Rappelons-nous les faits. Le monde de la construction est scruté à la loupe depuis la sortie du rapport Duchaîneau. Celui-ci conclut qu’il y a collusion et corruption dans ce secteur et exige une enquête publique auprès du gouvernement Charest. Le premier ministre refuse pendant des semaines prétextant qu’il n’y serait d’aucun intérêt public d’investir dans ce long processus. Duchaîneau a l’appui d’un bon nombre de citoyens dans cette affaire qui commence à peser sur la popularité du gouvernement provincial.


Aux suites des nombreuses sorties publiques de Charest pour justifier ce refus, son rédacteur de discours depuis ces débuts s’est dit mal à l’aise de défendre la position du gouvernement sur la demande d’enquête publique. Il confit : « C’est rendu une question de conscience ». ( Mont Petit : 2011) Lorsque l’on parle de conscience, on peut se référer au jugement moral. Le choix de Patrick Servant, bras droit de Charest, était une question de décisions morales, une question identitaire. À la lumière de cette révélation intérieure, Servant a été, à mon sens, authentique, fidèle à soi-même et il a tout mon respect. Il était devenu trop lourd de défendre une position qui ne figurait pas, pour lui, comme vérité. On peut dire qu’il jugeait ses actes comme étant non conforme à son identité, il se mentait en quelque sorte. Devant ce non-sens, Patrick Servant démissionne de son poste.


Dans un article publié par la Presse canadienne, le journaliste traite d’un autre problème. Celui-ci invoque un code de conduite non dit entre rédacteur et politicien, un genre d’éthique déontologique. Selon un ancien rédacteur de discours, Servant ne devait pas mettre au grand jour la raison de sa démission, il devait rester vague. Mentir au nom du professionnaliste? Comme il a été question dans un autre cours, le professionnaliste comme idéal de performance. Pour moi, c’est là qu’intervient le problème d’éthique auquel fait face M. Servant. Devait-il se taire au nom du professionnaliste ou parler en respectant ses valeurs et son identité propre?


Source:

http://www.cyberpresse.ca/actualites/quebec-canada/politique-quebecoise/201110/09/01-4455693-depart-du-redacteur-des-discours-de-charest-danciens-collegues-divises.php



jeudi 13 octobre 2011

Quel sort attend Tony Tomassi?

«Il faut laisser la justice suivre son cours» : c’est ce que ne cessait de répéter Jean Charest aujourd’hui lorsqu’interviewé à propos des accusations portées contre l’ex-ministre de la Famille, Tony Tomassi. En martelant cette phrase, le chef libéral démontre qu’il ne peut pas destituer Tony Tomassi sans porter atteinte à ses droits, notamment celui de la présomption d’innocence


Dans cette optique, la décision revient à Tomassi, maintenant député indépendant de LaFontaine, de démissionner ou non… du moins jusqu’à ce que le processus judiciaire révèle des preuves suffisantes pour l’inculper et miner par le fait même sa crédibilité.


S’il ne démissionne pas, «le nouveau commissaire à l’éthique et à la déontologie pourra se pencher sur son cas dès janvier prochain» a déclaré Stéphane Bergeron, porte-parole de l’opposition en matière de sécurité publique.


En effet, selon un article de La Presse Canadienne, le Code d’éthique des membres de l’Assemblée nationale sera révisé et mis en vigueur dès janvier 2012. Pour le moment, aucune clause du présent Code ne peut servir à destituer Tomassi.


On peut dire qu’il l’a échappé belle, mais combien de temps encore lui reste-t-il avant que les accusations soient confirmées?


Devrait-il démissionner immédiatement afin de ne pas entacher davantage sa réputation et celle du Parti Libéral du Québec par ricochet? Qu’en pensez-vous?

Conflit d’intérêt apparent dans le traitement journalistique de l’affaire DSK

Lors de la conférence de mercredi dernier, Isabelle Porter a parlé d’un des enjeux éthiques dont on entend le plus parler en journalisme : il s’agit du conflit d’intérêt.


À ce propos, l’affaire DSK nous fournit un excellent exemple de conflit d’intérêt alors que la journaliste choisie pour interviewer ce dernier le 18 septembre passé lors du journal de 20 heures sur TF1 était une amie proche de sa femme.


Dans ce contexte, il est clair que le public ne pouvait pas espérer obtenir de vraies réponses… à des questions qui n’ont pas été posées.


Un tel conflit d’intérêt est selon moi très problématique, car il porte atteinte à la confiance qu’a la population envers les journalistes et il entrave le droit du public à une information complète et de qualité.


Pour obtenir plus d’informations sur cette histoire, je vous invite à lire un article sur le sujet en cliquant sur le titre du message.

Photo du cadavre de Michael Jackson; éthique?

Dans l'actualité de cette semaine, on retrouve le procès du médecin personnel de Michael Jackson, Conrad Murray, accusé d'homicide involontaire. Afin d'appuyer les propos entourant l'autopsie de M. Jackson, une photo de la dépouille de ce dernier, nu, a été présentée en cour. Cette photo s'est alors retrouvée partout sur Internet, en plus d'être montrée à la télévision, principalement aux États-Unis.

Selon vous, est-ce éthique de diffuser la photo d'un cadavre nu, pour la simple raison qu'il s'agissait d'une vedette?

Un joint pour de l'information

Dans mon cours de collecte de l'information, le professeur nous a fait lire un texte où l'auteur demandait si c'était éthique de fumer un joint avec une source si cela peut la mettre en confiance et par la suite donner de bonnes informations.

La question fait référence au chroniqueur du Washington Post, Gene Weingarten, Il avait été envoyé dans une ville pour enquêter sur un homme ordinaire pris au centre d'un conflit national. Après quelques jours, cet homme invite Weingarten à un barbecue chez lui et lui offre une pipe de marijuana. «Personnellement, il ne voit rien d’immoral à fumer du cannabis. Seulement, voilà, le Washington Post a une règle intangible: un reporter en mission ne doit en aucun cas enfreindre la loi, sous peine de renvoi. D’un autre côté,  le reporter ‘’ sent que s’il refuse la pipe, il perd sa dernière chance d’établir la confiance qu’il espère’’».

Selon Gene Weingarten,  6 choix s'offraient alors à lui: 

Il doit refuser et suivre les règles de son employeur en toutes circonstances, la loi c’est la loi
Il doit refuser parce qu’il ne sera plus en état de travailler après
Il doit refuser parce que ce serait mentir à sa source que de fumer uniquement pour le mettre en confiance
Il doit refuser parce que ça donnerait à la source un moyen de chantage à l’avenir, s’il n’aimait pas l’article par exemple
Il doit refuser pour l’ensemble de ces raisons
Il doit accepter, car ce n’est qu’une entorse mineure et que son but est de ramener l’histoire. De deux maux, il doit choisir le moindre.

Sinon le chroniqueur pouvait également feindre de fumer, soit tromper son interlocuteur ou refuser la pipe en lui disant qu'il a déjà été un grand fumeur, mais qu'en raison de problèmes de santé, il doit désormais faire attention.


Après avoir fait passé un petit sondage maison aux lecteurs du Washington Post, «52% estiment qu’il devait fumer pour établir un lien de confiance. Seuls 10% ont estimé qu’il ne devait pas fumer parce qu’il n’y a pas d’entorse mineure à la loi.»
  
Ce sondage manque certainement de choix, vous qu'auriez-vous fait? Il y a surement plusieurs dizaines de choix judicieux dans cette situation…

Personnellement, je prendrais la dernière option sans hésiter. Cela ne transgresse pas la loi ni les codes de conduites de l'entreprise, ça peut créer un sentiment de confiance, car ça leur donne un certain point commun et le journaliste pourrait aussi raconter des anecdotes de ''fumeurs'' pour mettre son interlocuteur à l'aise. Personne ne pourra alors l'accuser d'une quelconque entorse à la loi.