lundi 10 décembre 2012

Le printemps passé


Tous ceux qui s’attendent à un article sur vous savez quoi, cessez de lire ici! Mon intention n’est pas de revenir sur ce qui s’est passé dans la rue, dans les écoles, dans les maisons des gens. Le souvenir de ce fameux printemps est encore chaud. Je ne sais pas pour qu’elles raisons, j’ai, cette après-midi, le souvenir de cette entrevue controversée à « V télé ».

Dans une émission d’opinion et d’affaires publiques, un animateur et une animatrice s’acharnent sur un leader étudiant. Qu’on partage ou nous les propos de cet étudiant, il faut bien admettre que ces animateurs ont largement dépassé les bornes. Pour quelles raisons? De quels droits? Impossible de le savoir vraiment. Cependant, nous pouvons nous interroger sur la pratique journalistique en général. Comment, dans une émission de télévision en 2012, pouvons-nous tolérer de tels propos? Je ne suis pas un admirateur de la censure, loin de là! Je ne suis en faveur d’une tolérance, d’une prise de position, d’une confrontation affirmée sur la place publique. Ce que je déplore, c’est le manque de tact de cet animateur, la faiblesse d’esprit dont il fait preuve en abaissant son jeu au plus bas niveau.

Pourquoi est-ce si complexe de tenir un débat musclé sans tomber dans les attaques personnelles et le dénigrement? Durant ce printemps, j’ai vu et entendu des commentaires qui m’ont fait sursauter. Des étudiants, universitaires, supposément instruits et capables d’un raisonnement critique, sont descendus dans la rue, se sont affrontés sur les médias sociaux, à la télévision, dans les journaux en prenant, régulièrement le chemin facile des attaques personnelles. Comment est-ce qu’un débat peut avancer, si on reste au niveau inférieur de l’intelligence? Il faut confronter les opinions, il faut s’exprimer franchement. Il faut se sortir de notre paresse intellectuelle et revenir au bon vieux débat oratoire! Selon vous, quelle est la part de débats actuels qui sont traités en profondeur? Difficile à savoir vraiment…

https://www.youtube.com/watch?v=i6HLAaf22og

Au son de ma voix, donnez!


Ce soir j’ai assisté à une première de Film et au moment de la présentation d’avant projection, j’ai été complètement déboussolé par une technique publicitaire plutôt cavalière employée par un des commanditaires de la soirée. Sans nommer ce partenaire, je vous résume la situation.

Le présentateur demande aux gens de sortir leurs cellulaires pour les éteindre durant la projection. Au moment où les gens commencent à sortir leurs cellulaires, il leur dit de ne pas le faire immédiatement. Il leur propose plutôt de texter un mot à un certain numéro. Il leur dit ensuite qu’ils recevront un message dans lequel il y aura une question. Il somme les gens de répondre oui sans prendre connaissance du message. Il conclut en disant qu’après avoir fait ce geste, ils recevraient un message qui leur confirmerait qu’ils venaient de faire un don à l’organisme commanditaire.

Bien sur, ça peut sembler anodin. Laissez-moi vous dire que tout est dans la manière d’amener le message et ici, la manière n’y était pas. Évidemment, le geste de faire un don à une fondation peut être très gratifiant. Pour se faire, ce geste doit être volontaire. Il ne doit pas être forcé par un message trop inquisiteur. Ce que j’ai vu ce soir, c’est une tentative plutôt cavalière d’obliger les gens à faire un don. En expliquant la procédure lentement, le présentateur augmentait les chances que certaines personnes exécutent, au rythme de son discours, les étapes de l’opération. Imaginez que quelqu’un se soit rendu jusqu’à la dernière étape en ne se doutant pas qu’il allait être débité directement sur sa facture de cellulaire.

Selon moi, ce genre de pratique, en plus d’être, disons-nous-le, peu créative, est plutôt intrusive. La mobilité permet aujourd’hui des opérations du genre. Qu’auriez-vous fait si vous aviez été dans la salle?

PS Je n’ai pas fait le don!

McDonald au polygraphe



Durant l’été 2012, McDonald s’est lancé dans une opération de relation publique d’envergure. En effet, la multinationale américaine a consenti à lever le voile sur ses cuisines. Grâce à une habile opération sur les réseaux sociaux, McDonald a pu orchestrer une campagne périlleuse qui l’exposait à la critique sociale.

Les internautes étaient invités à poser toutes les questions qui leur passaient par la tête. Par la suite, une équipe s’affairait à répondre à chacune d’elle. Une fois la collecte de question terminée, une campagne publicitaire a été lancée. On invitait les gens à venir sur le site internet de McDonald afin de voir quelles questions avaient été posées et voir quelles étaient les réponses.  

Personnellement, j’y vois un bel exemple de transparence. McDonald, qui fait face à plusieurs critiques concernant notamment sa nourriture, permet aux gens de poser leurs questions et surtout, prend le temps d’y répondre avec tact. Ces entreprises qui nous ouvrent grandes leurs portes sont plutôt rares et l’effet d’une campagne comme celle-ci ne peut qu’être positif.

Cependant, il ne faut pas se leurrer, cette campagne publicitaire a été réalisée par une firme professionnelle. Il nous est permis de croire, et j’ai des sources qui me l’ont confirmé, que certaines questions n’ont pas survécu au tri. En effet, lors d’une conférence à laquelle j’ai assisté, des représentants de la firme nous ont confirmé que certaines questions avaient été exclues de la diffusion, la plupart parce qu’elles étaient hors sujet. Sachant cela, se peut-il que certaines questions plus sensibles aient été écartées? Qu’en pensez-vous?


http://vosquestions.mcdonalds.ca

Ironique sort pour la Louisiane


Alors que l’accord à l’amiable entre les autorités américaines et le groupe pétrolier britannique BP était annoncé le 15 novembre dernier, une plateforme explosait à nouveau dans les eaux du golfe du Mexique le lendemain, soit le 16 novembre. Heureusement, il n’y aurait aucune fuite de pétrole.

On peut lire sur le site Internet du Monde que le groupe pétrolier britannique BP, responsable de l’explosion de l’une de leur plateforme en 2010 au large de La Nouvelle-Orléans, a annoncé qu’il paierait 4,5 milliards de dollars d’amende soit « 4 milliards de dollars au ministère américain de la justice (DOJ), en échange de l'abandon des poursuites pénales fédérales, et 525 millions de dollars à l'autorité boursière américaine (SEC). » Cette amende surpasse celle qu’a payé le compagnie pharmaceutique Pfizer en 2009 pour ses pratiques douteuses qui était de 1,3 milliard. Il s’agit donc de la plus grosse amende pénale de l'histoire américaine. D’autres poursuite sont aussi en cours contre BP.

« Nous tous chez BP regrettons profondément la perte tragique de vies causée par l'accident de Deepwater Horizon ainsi que l'impact de la marée noire sur la région côtière du golfe », a déclaré le directeur général de BP, Bob Dudley, alors que la fermeture du puits avait pris quatre mois.

Je crois que ses excuses ne valent rien et que les entreprises pétrolières ne se soucient pas réellement de l’environnement.  À preuve une explosion a eut lieu le 16 novembre dernier dans le golfe du Mexique, tout près de la Louisiane. Cette fois-ci, la plateforme de production appartient à Black Elk Energy. Au moins 11 blessés, dont certains dans un été grave, et deux disparus sont les victimes de cette explosion.

http://www.radio-canada.ca/nouvelles/International/2012/11/16/003-explosion-plateforme-louisiane.shtml



http://www.nationalgeographic.fr/actualite/maree-noire-le-petrole-nuisible-meme-a-petite-dose/7911023/


http://www.ledevoir.com/international/actualites-internationales/364192/un-forage-petrolier-explose-au-large-de-la-louisiane


De la cocaïne dans les billets de banque






En faisant des lectures sur internet, je suis tombée sur deux articles qui ont attiré mon attention. Un phénomène qui se retrouve en France et aux États unis, les policiers ont saisi des billets de banque qui comportaient des traces de cocaïne. 50 % des billets de banque en France et contenaient et 90 % pour les fameux billets US.

Il semble ne pas être rare que se phénomène se produise, mais habituellement relève la police française, les traces sont minimes. Plus la quantité de cette poudre blanche est importante sur le billet, plus il de risque que l’argent soit lié au trafic de drogue.

Pour les États-Unis, l’enquête menée en 2009 confirme que le taux prétendu par les autorités serait le plus élevé au monde. Au Canada, la situation n’est guère mieux, nous avons un taux de 85 % de billets de banque contaminé par la cocaïne. Pour leur part, la Chine et le Japon sont ceux qui occupent le plus petit taux soit 20 % et 12 % respectivement. Les autorités estiment que la contamination se ferait à grande échelle surtout lorsque les trafiquants de drogue utiliseraient une machine à compter les billets et évidemment lors de l’inhalation de la drogue. Aux États-Unis, on retrouverait de 0,006 microgramme à plus de 1,24 microgramme de cocaïne par billet.

Que devons-nous penser de notre monde ? Et bien selon le dernier rapport mondial sur les drogues réalisé par l’ONU, entre 13,2 et 19,5 millions d’individus consommeraient de façon régulière de la cocaïne dans le monde. La cocaïne se retrouve en quatrième position en ce qui concerne des drogues les plus rependues, elle se trouve derrière l’héroïne, la morphine et le cannabis qui occupe la première place. En effet, on compterait environ entre 119 et 224 millions de personnes qui consommeraient du cannabis de manière régulière. Le rapport confirme également que les principaux marchés de cocaïne se trouvent principalement en Océanie, en Europe et bien sûr en Amérique du Nord.

Que pensez-vous de ces données ? 




R, M-P. « De la cocaïne retrouvée sur la moitié des billets saisis par la police » Le parisien. En ligne. 25 octobre.


« Trop, c’est comme pas assez ! »




Dans la vie courante, on entend souvent dire la fameuse phrase « l’argent ne fait pas le bonheur ». Nous avons tous nos opinions là-dessus, mais je suis certaine que chacun d’entre vous s’est certainement déjà dit que l’argent pouvait tout de même amener un brin de bonheur. Mais y a-t-il des limites au bonheur que peut amener l’argent ?

Des chercheurs américains se sont penchés sur le proverbe en question et en ont fait un sujet de recherche. Selon eux, plus une famille possède d’argent, plus elle est heureuse…enfin jusqu’à ce qu’elles atteignent l’équivalent d’un revenu annuel de 75 000 (pour un ménage américain). À partir de ce moment, on ne constate plus de progrès supplémentaire.

Cette affirmation est basée sur 450 000 réponses obtenues en 2008 et 2009, à un sondage quotidien de l’Institut américain Gallup qui a mesuré l’évolution du bien-être à partir d’un échantillon de 1000 américain. Une fois que les individus ont atteint 75 000 dollars par année, même si ceux-ci obtiennent une hausse importante de leur revenu, ils ne constateront aucun changement au niveau de leur bonheur, de leur bien-être, ils ne seront pas plus soulagés du malheur ou du stress. Les chercheurs affirment que cette constatation est fort probablement due au fait que l’argent ne peut combler les loisirs personnels et les relations sociales et elle ne permet pas d’être immunisé de la douleur et de la maladie.

À l’inverse, le manque d’argent quant à lui fait le malheur. Le manque d’argent augmente la douleur émotionnelle qui accompagne certains malheurs, dont le divorce, la maladie, l’abandon, etc. Quant à ceux qui se trouvent dans la classe dite moyenne et qui ne dépasse pas le seuil de 75 000$ par an, il semblerait que leur bien-être émotionnel soit bridé par leurs inquiétudes financières.

Pour ma part, je crois d’une certaine façon qu’il existe une limite de ce que l’argent peut apporter en terme de bonheur, mais personnellement je croyais que ce seuil était légèrement plus élevé que 75 000$ par an.
Et vous, qu’en pensez-vous ?

Ravelo, Cheryl. « Au-delà de 5000 euros par mois, l'argent ne fait pas le bonheur » l’expansion. En ligne. 7 septembre

Amsili, Sophie. « L'argent fait le bonheur... jusqu'à 4900 euros par mois » Le figaro. En ligne. 7 septembre

Prévenir le cancer en mangeant du chocolat

 


Avis aux amateurs de chocolat, il serait encore mieux que le vin rouge pour prévenir les risques de cancer. En effet, une boisson chocolatée contiendrait de deux à trois fois plus d’antioxydants que le vin rouge et jusqu’à trois fois plus que le thé vert, révèle une étude réalisée à l’Université de Cornell, à Ithaca.

Selon l’étude en question, le cacao préviendrait le cancer, les maladies cardiovasculaires et les pathologies neurodégénératives. « Les liquides chocolatés contiendraient 611 milligrammes de composé phénolique, un équivalent à l’acide gallique, un constituant de base des tanins réputés pour leur activité antioxydante contre 340 mg dans le vin rouge et 165 mg dans le thé vert » révèle l’équipe de Chan Y. Lee.

Le cacao parvient avec ces antioxydants à éliminer les radicaux libres, une sorte de composé réactif qui se trouve à la source de plusieurs maladies, dont le cancer et les maladies cardiovasculaires. Le cacao surpasse donc le thé vert, que l’on croyait pourtant renommé pour contrer ces maladies.

Enfin, je connaissais les bienfaits du chocolat noir, mais étrangement, cette étude a démontré que le cacao conserve ses composés phénoliques actifs, et ce, même après les nombreuses transformations qu’il peut subir. C’est donc dire que le chocolat en tablette présente également une puissante activité antioxydante. Il vrai de dire que c’est bienfaits sont toutefois moins remarquable qu’une tasse de cacao par exemple étant donné l’importante source de gras et de sucre ajouté dans les barres de chocolat.

Amateur de chocolat, pourquoi ne pas vous gâter d’un bon chocolat chaud le matin au lieu d’un café? 





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Gravel, Pauline. « Nouvelle étude scientifique - Le chocolat serait encore meilleur que le vin rouge pour prévenir le cancer » Le Devoir. En ligne. 24 novembre.

Facebook : bon ou mauvais ?

 

Plusieurs études en lien avec les réseaux sociaux ont déjà été réalisées, mais les dernières que j’ai lues étaient particulièrement curieuses.

Selon les études du Dr Alloway, psychologue de l’Université de Sterling en Écosse, il affirme que certains réseaux sociaux amélioreraient les facultés cérébrales. Plusieurs sites internet stimuleraient mieux le cerveau de l’être humain. Fait étonnant : Facebook serait un meilleur stimulateur pour le cerveau que Twitter. Pourquoi ? Facebook est plus stimulant par ses interactions avec les autres utilisateurs, il exige donc d’une certaine façon une activité intellectuelle plus importante que le site de Twitter. Le docteur amène même une comparaison assez surprenante, il affirme que l’usage de Facebook  peut ressembler au jeu Sudoku.

Dans un autre ordre d’idées, une étude menée par l’Université de Georgie suppose que les réseaux sociaux pourraient devenir un semblant d’outils pouvant évaluer le degré de narcissisme des gens. Pour mener l’enquête, deux psychologues ont étudié le site de Facebook rassemblant plus de 500 millions de membres. Dans le même sens, une autre École a entrepris une étude sur Facebook et l’émotivité ressentie par les utilisateurs dans la « chasse aux nouveaux amis ». Quant à elle, Laura Buffardi, étudiante en Doctorat de Psychologie est catégorique sur ce fait : « Les narcissiques s’approprient Facebook pour se faire leur promotion aux yeux des autres ».

Les résultats de la présente étude ont montré que le taux de narcissisme dépend du nombre d’amis qu’ils possèdent et des publications sur leurs murs. Laura Buffardi a également observé chez les concernés, une tendance aux amitiés peu profondes et un choix de photos plus « glamour » que chez la plupart des autres membres. En d’autres mots, les narcissiques de nature utilisent Facebook pour se mettre de l’avant. Là où réside le problème, est qu’ils finissent par nuire aux autres et finalement à eux mêmes. Les utilisateurs de Facebook trouveraient principalement leurs plaisirs dans « la chasse aux nouveaux amis » et à la quête d’une nouvelle existence virtuelle.

Si on se fit à ces deux études, d’une part, Facebook apporterait des bienfaits pour le cerveau par la stimulation. Mais d’un autre côté, il pourrait influencer le niveau de narcissisme chez les individus à prédominance narcissique.

Pour ma part, je demeure sceptique face aux deux études présentées précédemment.

Et vous? Y croyez-vous ?


Lebel, C. « Facebook, un bon stimulant intellectuel ! » Zurbains. En ligne.



Viens, je vais te raconter une histoire


Il était une fois un politicien et son spin doctor qui avaient une technique plutôt efficace pour convaincre les gens d’adhérer aux idées proposées par le politicien. Nos deux amis avaient compris qu’il était beaucoup plus facile d’influencer quelqu’un par les émotions que par la raison. Ils préparaient donc les discours publics comme s’ils écrivaient une histoire. C’est comme ça qu’est peut-être née la technique du storytelling.

La technique a pour effet de capter l’intérêt des électeurs, de réduire leur cynisme et de leur permettre de s’ouvrir à la persuasion. Trois effets qui sont, en soi, des avantages. Mais elle s’avère finalement tellement efficace que beaucoup d’électeurs moins bien informés prennent leurs décisions sans même porter attention aux arguments raisonnés. Les politiciens pourraient leur raconter n’importe quelles histoires sans même qu’elles ne comportent d’éléments raisonnés et les émotions arriveront elles seules à les convaincre. 

Persuader sans même proposer d’arguments, ce n’est pas un peu dangereux pour la démocratie? Rappelons que tous les citoyens, peu importe qu’ils soient assez dupes pour tomber dans le piège du storytelling ou assez brillants pour obtenir un doctorat en communication politique, dispose tous, au final, du même poids démocratique.

Est-ce moral que de profiter de ce genre d’influence? Considérant cela, est-ce que tous les bulletins de vote ont réellement la même valeur?

Ils vécurent heureux et eurent beaucoup de votes.

Source : SALMON, Christian, Storytelling : la machine à fabriquer des histoires et à formater les esprits

Les dangers du Bisphénol A





À peu près tout le monde a déjà entendu parler des soi-disant effets néfastes des canettes et des cannes de conserve, mais je ne m’étais jamais plus informée sur le sujet. C’est pourquoi je trouvais intéressant d’aller au fond de la chose.

En fait, ce qui est prétendu comme étant dangereux dans les matériaux comme les canettes de boissons gazeuses est le bisphénol A. En effet, une nouvelle étude publiée dans le PNAS (revue de l’Académie des sciences américaines) montre que ce matériau peut avoir des effets percutants sur le système de reproduction de la femme. Une expérience a été d’abord faite sur des rats, puis sur des primates qui ont un système de reproduction se rapprochant gravement de celui de l’homme.

Le plus inquiétant est certainement le fait que le bisohénol A se retrouve dans un grand nombre d’objets que nous utilisons quotidiennement. On la retrouve dans plusieurs objets de plastiques comme les plastiques destinés à un contact alimentaire et dans les films qui recouvrent l’intérieur des canettes de soda ou encore dans les boites de conserve et les tickets de caisse. De plus, lorsque les contenants alimentaires sont chauffés, il y a d’autant plus de risque que le bisphénol A se transpose dans la nourriture.

Les chercheurs ont soumis des femelles singes pendant leur grossesse à des doses quotidiennes de bisphénol A afin de constaté l’impact du produit. Ils ont remarqué entre autres une diminution des ovocytes et une détérioration de celle-ci, ainsi la femelle produira moins d’ovules. Ces conséquences sont susceptibles d’entrainer un avortement ou encore des malformations congénitales.

La question se pose surtout dans le fait de savoir si le produit auquel nous sommes exposés quotidiennement pourrait entrainer une hausse des avortements et le risque d’avoir des enfants qui naissent avec des anomalies congénitales comme la trisomie 21.

Autre fait étonnant concernant le bisphénol A, il se trouve que des études ont montrer l’existence d’un fort lien entre la consommation de produit contenant du bisphénol et les risques d’être obèses. En effet, une expérience faite aux États-Unis à constater que les gens ayant le plus de résidus du bisphénol A dans leur urine avait deux fois plus de risque d’être obèse.

Bien que les gouvernements demeure inquiètent de la situation, ils estiment ne pas être en mesure de trouver de susbsituts avant au moins cinq ans.

Qu’en pensez-vous? Serez-vous porté à y réfléchir davantage avant de consommer des aliments se retrouvant dans des contenants de plastique et des boissons en canettes?





Court, Marielle. « Une nouvelle étude confirme les effets nocifs du bisphénol A » Santé lefigaro. En ligne. 24 septembre. http://sante.lefigaro.fr/actualite/2012/09/24/19137-nouvelle-etude-confirme-effets-nocifs-bisphenol  Consulté le 1er décembre 2012


Fréour, Pauline. « Un lien fort entre obésité et bisphénol A » Santé lefigaro. En ligne. 19 septembre.  http://sante.lefigaro.fr/actualite/2012/09/19/19074-lien-fort-entre-obesite-bisphenol  Consulté le 1er décembre 2012

Un drame qui aurait pu être évité?


C'est le 17 octobre 2010 que Maria Dorval, une femme de 28 ans de Montréal, fût poignardée par son mari. Tout comme plusieurs femmes dans ce monde, Mme Dorval était victime de violence conjugale. Son mari la menaçait constamment de mort. Avant ce terrible incident, Mme Dorval avait contacté à maintes reprises le service 911 mentionnant que son mari tenait un couteau à la main : « Oh, oh, oh, tu tiens ton couteau en main, tu dis que tu vas me tuer. Tu as pris ton couteau, tu penses que tu peux me tuer avec mes trois enfants », et ce, en ligne avec le 911. Le répartiteur demande donc à la dame si elle voulait qu’on lui envoie une voiture de police. Sans réponse, Mme Dorval rappelle pour se rétracter. Ce scénario se produisit à 3 reprises, jusqu’à ce qu’elle décide de faire définitivement une plainte. Six jours plus tard, la dame est tuée par l’homme en question. On se demande où en était la plainte? Le centre de service se défend en mentionnant que le dossier n’était pas prioritaire. Cinq policiers sont d’ailleurs devant un tribunal en déontologie pour négligence. Ce drame aurait-il pu être évité? 

Connaissez-vous le syndrome de Stockholm? Ce syndrome décrit une situation, fondamentalement paradoxale, où les agressés vont développer des sentiments de sympathie, d'affection, voire d'amour, de fraternité, de grande compréhension vis-à-vis de leurs agresseurs. Or, ce syndrome se décline souvent dans le comportement des femmes battues. Je ne dis pas que cette femme était atteinte de ce syndrome, mais reste-t-il que le syndrome doit être pris en considération pour le traitement des plaintes. Selon l’article dans le Journal de Montréal, le service de police de la Ville de Montréal a avoué qu’ils sélectionnaient les dossiers et que celui-ci n’était pas jugé prioritaire.  Or, suite aux multiples appels de la dame, il aurait été le devoir des répartiteurs du 911 d’envoyer tout de même une patrouille, et ce, malgré le refus de la dame. Peut-être la femme souffrait de ce syndrome et c’est la raison pour laquelle est retirait ses plaintes, et non pas parce qu’elle se sentait de nouveau en sécurité. De plus, je crois que les répartiteurs du 911 n’ont pas nécessairement les compétences requises pour juger de l’état psychologique d’une personne. Ils ne peuvent donc pas se baser sur ce critère pour juger de l’urgence d’un dossier, mais devrait pourtant être considéré. Une patrouille a été envoyée seulement à la suite de la dernière plainte, et ce, pour n’émettre qu’une simple injonction? Je crois que les policiers auraient dû amener l’individu au poste ou assurer une certaine protection à la dame, sachant que ses enfants et elle étaient en danger. On voit tellement de drame à la télévision de parents qui tuent leurs enfants. Je ne comprends pas que des plaintes de la sorte ne soient pas prises en considération. Chaque plainte est unique et une évaluation rigoureuse doit être faite. Est-ce normal pour un service de police de se dire que telle femme n’a pas encore assez « manger de tape sur la gueule » pour que sa plainte soit considérée ? Cela a peut-être l’air poussé, mais moi je vois les choses ainsi. Un inspecteur au service des enquêtes de la Ville de Montréal avoue que les policiers reçoivent tellement de plaintes pour la violence conjugale, que le risque de les banaliser est bien réel. Je ne sais pas moi, mais augmentez vos effectifs? La violence conjugale est un acte grave dont toutes les plaintes, nombreuses sont-elles, doivent être traitées équitablement. Pourquoi suffit-il toujours que quelqu’un perde la vie pour que les « zozons » se réveillent et qu’ils renforcent leur système ? Ceux qui sont chargés de nous protéger devraient considérer tous et chacun. 

Source :
http://www.journaldemontreal.com/2012/11/22/plainte-mal-evaluee

Une limite dont on peut douter


Mardi dernier, j’apprenais le décès du frère d’une amie. Voici l’histoire : Raphaël conduisait son véhicule à 2 h du matin sur une route isolée. Ayant tout juste 19 ans, il revenait d’une soirée entre amis où il n’avait consommé qu’une bière. Suite à un moment d’inattention, il perd le contrôle de son véhicule et se retrouve dans un fossé. Coup de chance, il n’est pas blessé, seulement un peu « sonné ». Sachant que si la police le repère, il pourrait perdre son permis de conduire (même s’il n’a consommé qu’une seule bière) il tente désespérément de libérer son véhicule du fossé. Il a tellement peur de perdre son permis qu’il y met toutes ses forces. C’est lors d’un dernier effort qu’il réussit à pousser son véhicule, mais celui-ci glisse et tombe directement sur Raphaël. Brûlures au 3e degré sur 80 % de son corps et de nombreuses blessures, son cœur cesse de battre pendant 8  minutes. Transporté à l’hôpital, les médecins décident de le plonger dans un coma artificiel. Les analyses démontrent que son taux d’alcoolémie ne dépassait même pas les 0,05. Deux jours plus tard, on a confirmé son décès.

Si Raphaël n’avait pas eu cette loi du 0 alcool pour les 21 ans et moins, aurait-il autant paniqué? Aurait-il seulement contacté les policiers sachant qu’il n’atteignait en aucun cas la limite permise normale de 0,08 au lieu de tenter de s’enfuir? Cela m’amène à me poser cette question : la nouvelle loi qui oblige les jeunes de 21 ans et moins à ne pas conduire avec une seule goutte d’alcool dans le sang est-elle réellement utile? Vise-t-on vraiment les bonnes personnes? Lorsque l’on voit les procès d’accusation d’alcool au volant, il s’agit rarement de personnes se situant près du 0,08, mais BIEN au-delà de cette limite. Pénaliser les jeunes? Pas certaines qu’on s’y prend de la bonne manière. Pourquoi punir ceux qui savent s’arrêter et ne boire qu’une seule bière avant de prendre le volant? La plupart du temps, ceux qui boivent au volant, ne se situe pas entre 0,00 et 0,08. Cela crée une peur pour les jeunes qui sont responsables. Tout comme Raphaël, ils ont peur de tout perdre, et ça, pour une seule petite bière. Quand je vois des multirécidivistes de l’alcool au volant, qui après une dizaine d’accusations continuent à enfreindre la loi, je me demande qui faut-il vraiment punir. Leur enlever leur permis, non. Ils continuent tout de même à prendre le volant. Des amendes? Pas assez pour les responsabiliser dans la plupart des cas. Le gouvernement doit se pencher sur les vrais fauteurs de troubles, pas ceux qui se font prendre avec 0,05, mais bien ceux qui, même après 10 procès, continue de faire éclater la balloune.

Des sentences plus sévères : oui. Des opérations radars et des barrages pour l’alcool : OUI. Réduire le taux légal pour les jeunes de 0,08 à 0,00? Ça ne fait pas de sens. C’est punir ceux qui se responsabilisent.  

Là où l'art et le crime ne font qu'un

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Une femme attachée, mutilée, décapitée et même mangée. C’est ce qu’offre, entre autres, le film Inner Depravity de Rémy Couture pour lequel une plainte officielle a été déposée à Interpol. De fil en aiguille, Rémy Couture (pardonnez le jeu de mots) doit finalement faire face à une accusation de possession et de diffusion de matériel obscène et de corruption de moeurs. Son procès a commencé ce matin.

Le problème? Rémy Couture est un maquilleur d’horreur professionnel. Son film ne documente pas de meurtres ni d’actes de cannibalisme. Ce ne sont que des mises en scène. Son travail est tellement convainquant que des gens ont cru à l’authenticité des scènes. Ces mêmes gens qui n’arrivaient pas à comprendre (faute de ne pas parler l’anglais) l’avertissement au début de la vidéo expliquant qu’il s’agissait de mises en scène.

Son procès a quand même lieu. Ses accusations demeurent les mêmes. Les accusations pour corruption de moeurs se sont faites plutôt rares dans l'histoire. Elle a entre autre porté contre Lucas Rocco Magnotta, il y a quelques mois. Pas la peine de dire que l’on ne parle pas tout à fait de la même chose.

Que pensez-vous de la production et la diffusion de ce genre de matériel? C’est de l’art, ou bien c’est criminel?

Je n’ai pas vu le film. Pour une raison probablement éthique, je ne vous fournirai pas de lien.

Source : http://www.lapresse.ca/videos/actualites/201212/10/46-1-ce-film-est-il-obscene-.php/16a893f7148b408f81d2a2ae323dab5f

Une farce qui tourne au suicide


Aujourd’hui une nouvelle à la fois triste et absurde est apparue dans les quotidiens du monde entier. Une infirmière, victime d’un canular d’une radio londonienne s’est suicidée. Cette infirmière se serait fait piéger par deux animateurs de radio qui se seraient fait passer pour la reine d’Angleterre et lui auraient demandé des renseignements personnels sur la duchesse Kate Middleton , admise dans son hôpital une journée plus tôt. Se faisant prendre au jeux, elle leur aurait transmis les informations demandées.

Ce qui me choque dans cette nouvelle, c’est que le monde entier semble mettre la faute du suicide de cette infirmière sur les deux animateurs de radio. Ils ont d’ailleurs été suspendus par la station qui les employait. Ils ont fait leurs excuses publiques, mentionnant que jamais ils n’auraient cru que cela se rendrait aussi loin. Avec raison.

Ce que les médias omettent de dire, dans cette histoire, c’est que l’infirmière en question ne s’est probablement pas suicidée qu’en raison de ce canular. Beaucoup de gens se font prendre par des canulars, et tous ne se suicident pas. Il y a probablement d’autres raisons qui l’ont mené à ce geste, et ce qui se voulait être une blague lui a paru comme la goutte qui fait déborder le vase.
Mais on ne parle pas de ça. Les médias limitent les raisons de son suicide à ce canular, et associent pratiquement le geste des deux animateurs à un geste meurtrier. Ces deux derniers sont, sans aucun doute, sous le choc devant les caméras du monde entier braquées sur eux. Oui, on peut les blâmer d'être allé trop loin dans leur farce. Mais je ne crois pas qu'on peut les blâmer pour le suicide de quelqu'un. 

Je crois que la vitesse d’exécution et la recherche de sensationnalisme des médias écrits vont trop loin. On omet des détails importants et on culpabilise à tort des gens qui ne le méritent peut-être pas. C’est bien beau la vitesse d’exécution, mais ne devrait-on pas primer la qualité d’une information vérifiée?

Sources:
1. http://www.cbsnews.com/8301-505270_162-57558185/prank-call-radio-hosts-apologize-shattered-over-apparent-nurse-suicide/


3. http://quebec.huffingtonpost.ca/guillaume-erner/canular-kate-hopital_b_2271325.html

 

Médecin refuse d'avouer la vérité



Vous vous rappelez du scandale Viox ? Cette compagnie pharmaceutique qui avait mis sur le marché des antidépresseurs qui provoquaient des palpitations au cœur. Le produit a été retiré du marché, car des experts ont prouvé que le médicament en question avait provoqué des décès partout en Amérique. Personnellement, j’ai un membre de ma famille qui est décédé en 2003 par une crise du cœur. Un homme en forme. Il prenait du Viox.
Ce qui me questionne aujourd’hui, c’est le rôle que joue son médecin dans cette histoire. Comme vous devez vous imaginer, sa conjointe a tenté de poursuivre la compagnie pour avoir un dédommagement. Seulement, leur médecin de famille, qui disons-le, prescrivait du Viox depuis plus de 2 ans à Jean-Claude, a refusé d’écrire qu’il avait bel et bien prescrit le médicament.

Avant de refuser, le médecin a dû faire un choix entre l’emploi qu’il occupe, la confiance que ses patients lui porte ou bien rendre une justice. Il a opté pour le premier choix. Qu’en pensez-vous ? Et surtout, qu’auriez-vous fait à sa place ? N’oublions pas que l’homme en question est un médecin. Il a une responsabilité sociale qui est de guérir les gens. Je l’accorde, mon avis est biaisé par le fait qu’il y a conflit d’intérêts dans cette situation.
Vous en pensez quoi ? 

Source: 
http://news.bbc.co.uk/2/hi/uk_news/magazine/4201516.stm 

Encore de la cruauté animale!








Qui n’a jamais fait le tour de son fil d’actualité Facebook et tombé sur des photos d’animaux ensanglantés? Oui, ces photos qui nous pincent le cœur dont on a seulement le goût de trouver le coupable pour lui faire subir le même traitement ? Ça m’est arrivé aujourd’hui en faisant ma revue de presse sur La Presse.ca.

Je suis tombé par hasard sur un article concernant un documentaire réalisé par un organisme voué à la protection des animaux de fermes (Mercy For Animals). Cette enquête réalisée dans une ferme d’élevage manitobaine montre les images « chocs » de cruautés extrêmes envers les porcs d’élevage destinés aux chaînes d'épiceries Metro, Sobeys, Loblaws (Provigo) et Walmart. On y voit des truies en gestation emprisonner dans des cages si petites qu’ils ne peuvent bouger. Ces mêmes porcs sont remplis de plaies dues à l’étroitesse de ces cages et leurs blessures ne sont pas guérites. Ils boivent de l’eau souillée. On y voit également des employés couper la queue du porc et des testicules à froid sans analgésique. Bref, des pratiques  L’organisme demande à ces chaînes d’alimentation d’exiger à leurs fournisseurs de cesser la gestation en cage. 

Les images ont été montrées à la compagnie en question. Toutefois, l'entreprise se dit « perturbée par les images et les pratiques montrées dans cette vidéo, qui ne reflètent pas, selon elle, sa politique et ses principes en matière de bien-être des animaux. »
 
En mars 2009, les productions américaines HBOs Dealing Dogs diffusaient le reportage Death on a Factory Farm, qui traitait de la cruauté envers les porcs des fermes américaines. Malgré les dénonciations multiples dans les médias, ces violentes pratiques se font toujours. Que faut-il faire pour contrer ce « phénomène »? 

Honnêtement, je n’arrive toujours pas à concevoir que des individus puissent faire subir des traitements semblables à des bêtes sans défense. Ça me répugne au plus haut point de penser que des milliers de personnes le font, et ce, probablement sans remords. Oui ces bêtes passeront à l’abattoir tôt ou tard, mais pouvons-nous leur donner un minimum de qualité de vie? Se sont tout de même des êtres vivants ? Ces bêtes ressentent la douleur aussi non? Oui des lois existent afin de contrer la cruauté animale, mais devraient-elles être modifiées? Quelle serait la solution?  

Source: 
http://www.lapresse.ca/actualites/201212/10/01-4602534-la-cruaute-envers-les-porcs-denoncee.php

http://www.tvqc.com/2009/03/hbo-un-film-sur-la-cruaute-animal-en-primeur/