mardi 4 décembre 2012

Une campagne promotionnelle douteuse ? Non, je ne le pense pas.


L’été passé, dans le cadre d’une promotion pour une chaine de télévision spécialisée pour enfants, j’ai dû recruter des agents promotionnels pour un mandat d’une journée. La tâche était bien simple : nous devions assurer une présence aux différents kiosques de la chaine. L’évènement en question, c’était le « casting » d’enfants de six à huit ans, pour l’éventuelle production d’une émission télévisée, pour les enfants. Nous avions une table d’accueil, où nous accueillions les enfants, accompagnés de leurs parents, pour le « casting ». Jusque-là, il n’y a pas de problème éthique. Ensuite, nous accompagnions le petit groupe dans une aire d’attente. À ce moment-ci, quelques agents/animateurs s’occupaient de divertir le petit groupe. Alors qu’une partie des agents s’occupaient du « casting » en tant que tel, d’autres étaient présents pour divertir le public et offrir des objets promotionnels.

Dans le cadre du cours d’éthique dans la communication publique, nous avons eu un houleux débat concernant une promotion dans un CPE. En effet, selon la professeure, il semblait immoral d’offrir à un CPE, par l’entreprise d’agents promotionnels, des échantillons de collations. Dans l’énoncé, j’ai constaté qu’il était possible de l’interpréter autrement. En effet, il serait possible, et selon moi tout à fait moral, de rencontrer le conseil d’administration du CPE, afin que certains agents soient présents au CPE en fin de journée, lorsque les parents viennent rechercher leurs enfants. Ainsi, en présence des parents, les agents auraient pu aborder les enfants et leur offrir un échantillon de leurs collations. Étant en présence des parents, ceux-ci auraient donc eu le loisir d’accepter ou de refuser ladite collation.

Revenons à ma promotion. Dans mon cas, tout comme dans celle que je considère morale, nous devions offrir aux enfants, en présence de leurs parents, des objets promotionnels. Ils étaient invités, à l’aide de crayons de couleur, à créer une « œuvre d’art » sur des masques identifiés à la compagnie. Nous nous adressions directement aux enfants certes, mais dans le cadre de notre promotion, nous n’avions pas à vendre la chaine généraliste.

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