lundi 10 décembre 2012

Facebook : bon ou mauvais ?

 

Plusieurs études en lien avec les réseaux sociaux ont déjà été réalisées, mais les dernières que j’ai lues étaient particulièrement curieuses.

Selon les études du Dr Alloway, psychologue de l’Université de Sterling en Écosse, il affirme que certains réseaux sociaux amélioreraient les facultés cérébrales. Plusieurs sites internet stimuleraient mieux le cerveau de l’être humain. Fait étonnant : Facebook serait un meilleur stimulateur pour le cerveau que Twitter. Pourquoi ? Facebook est plus stimulant par ses interactions avec les autres utilisateurs, il exige donc d’une certaine façon une activité intellectuelle plus importante que le site de Twitter. Le docteur amène même une comparaison assez surprenante, il affirme que l’usage de Facebook  peut ressembler au jeu Sudoku.

Dans un autre ordre d’idées, une étude menée par l’Université de Georgie suppose que les réseaux sociaux pourraient devenir un semblant d’outils pouvant évaluer le degré de narcissisme des gens. Pour mener l’enquête, deux psychologues ont étudié le site de Facebook rassemblant plus de 500 millions de membres. Dans le même sens, une autre École a entrepris une étude sur Facebook et l’émotivité ressentie par les utilisateurs dans la « chasse aux nouveaux amis ». Quant à elle, Laura Buffardi, étudiante en Doctorat de Psychologie est catégorique sur ce fait : « Les narcissiques s’approprient Facebook pour se faire leur promotion aux yeux des autres ».

Les résultats de la présente étude ont montré que le taux de narcissisme dépend du nombre d’amis qu’ils possèdent et des publications sur leurs murs. Laura Buffardi a également observé chez les concernés, une tendance aux amitiés peu profondes et un choix de photos plus « glamour » que chez la plupart des autres membres. En d’autres mots, les narcissiques de nature utilisent Facebook pour se mettre de l’avant. Là où réside le problème, est qu’ils finissent par nuire aux autres et finalement à eux mêmes. Les utilisateurs de Facebook trouveraient principalement leurs plaisirs dans « la chasse aux nouveaux amis » et à la quête d’une nouvelle existence virtuelle.

Si on se fit à ces deux études, d’une part, Facebook apporterait des bienfaits pour le cerveau par la stimulation. Mais d’un autre côté, il pourrait influencer le niveau de narcissisme chez les individus à prédominance narcissique.

Pour ma part, je demeure sceptique face aux deux études présentées précédemment.

Et vous? Y croyez-vous ?


Lebel, C. « Facebook, un bon stimulant intellectuel ! » Zurbains. En ligne.



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