mercredi 5 décembre 2012

Une commandite sociale?


Dans mon précédent article de blogue, j’ai parlé d’échange de procédés, en mentionnant l’échange de visibilité. Afin de nous rappeler en quoi cela consiste, c’est d’échanger de la visibilité contre un service, ou contre de la visibilité supplémentaire dans les médias de l’autre organisation. Par exemple, en échange d’une commandite de quelques milliers de dollars, une entreprise pourrait octroyer une ou deux pages imprimées dans un média de l’entreprise en question. Tous les produits commanditaires sont généralement regroupés dans un plan de partenariat.

Par exemple, si je travaille à l’organisation d’un spectacle pour une cause particulière, je pourrais partir à la recherche de commandites, qui seraient annoncées tout au long du spectacle, imprimés dans le dépliant-souvenir et sur le site web du spectacle. Ce faisant, je procèderais à un échange de visibilité certes, mais plus généralement à un échange de bons procédés.

Pour une organisation publique ou privée, il devient donc intéressant de commanditer un grand évènement, puisque la portée de celui-ci est vaste et rejoint plusieurs médias. Le prix des possibilités offertes dans le plant de partenariat est également plus élevé, il est important de le noter. Prenons l’exemple de la Société canadienne du cancer, qui reçoit des commandites en échange de visibilité sur les vêtements du « Relais pour la vie », par exemple.

Nous le savons bien, certaines entreprises se servent ce ces évènements pour améliorer leur capital de sympathie. Alors je me demande, est-ce moral de se servir d’une cause sociétale pour améliorer la visibilité de notre organisation ? 

2 commentaires:

Unknown a dit…

Moral ou non, c’est très payant pour une entreprise de s’associer avec une cause sociale. Je crois qu’il faut laisser la chance au coureur. Plusieurs entreprises se donnent ce petit côté social qui les aide à obtenir la sympathie du public. Cependant, il ne faut pas se leurrer, ces entreprises mettent en œuvre des opérations de relation publique bien ficelées. Je ne crois pas que ce soit amoral de le faire. Dans la plupart des cas, ces partenariats sont conséquents avec la vision et les opérations de l’entreprise. CIBC qui commandite la course à la vie, je crois que personne ne remet en doute la moralité de ce geste.

Unknown a dit…

Ton billet me fait penser à quelque chose. J'ai lu dans Séduire par les mots de Jean Dumas, que certaines entreprises allait même jusqu'à se créer eux-même des "événements" bidons afin d'inviter les médias et d'ainsi avoir de la visibilité publique. Je ne sais pas à quel point cela est éthique et légal, mais je trouve ça assez croche en bon français.