lundi 25 février 2013

L'éthique qui demande réflexion ?

Récemment, une vidéo parodiant la candidate Annie Chartrand qu'on a pu voir à l'émission La Voix a fait beaucoup jasé. Voici cette fameuse vidéo : https://www.youtube.com/watch?v=NvyGqxUDJdA

À la suite de la diffusion de cette vidéo, les Productions J ont décidé de retirer cette capsule diffusée sur le web. Plusieurs internautes ont alors manifesté leur mécontentement et ont personnellement écrit à Julie Snyder afin de lui témoigner cette désapprobation. Le lendemain, la vidéo réapparaissait sur les réseaux sociaux.

Que peut-on en déduire ?
Que les Productions J ne veulent pas avoir une image négative auprès de leur public et qu'ils sont près à donner une image négative à un individu ?
Que les internautes ont assez de pouvoir pour faire changer une compagnie nationale de décision ?

Sérieusement, dans quel monde vit-on ?

Je crois sincèrement que la décision initiale était la bonne. Imaginez si vous étiez en train de chanter devant quelques caméras (donc devant plus d'un million de personnes), devant un public en studio et devant quatre artistes de bonne renommée. Vous êtes fébrile, voire angoissé. Votre rêve : devenir chanteur professionnel. La façon d'y arriver : qu'un des artistes appuie sur le bouton «JE TE VEUX». À la dernière minute, vous ne contrôler plus vos émotions, tout se bouscule dans votre tête, la déception et la colère créent des flammèches et vous laissez un «R'virez-vous d'bord !» sortir.

Le lendemain ce sont déjà plus d'un million de téléspectateurs qui se souviennent de vous et qui, disons-le, se moquent de vous. Comme si ce n'était pas assez, un duo d'humoristes fait un montage de votre performance (qui n'a pas forcément charmé les juges) et le diffuse. Évidemment, ça devient viral. Comme les Productions J décident de l'enlever, les gens veulent encore plus le voir et ont ce qu'ils veulent alors qu'il est remis en diffusion libre. Vous vous sentez comment ? En tant qu'individu, vous êtes maintenant celui qu'on reconnaît à cette fameuse phrase : «R'virez-vous d'bord !»

Franchement, bravo Productions J. Le sensationnalisme aura encore eu raison de vous. Quand ça fait jaser, on est en business, c'est ça ?

Pour lire l'article :
http://fr.canoe.ca/divertissement/tele-medias/nouvelles/2013/02/19/20591826.html

Le repassage des seins


« Ce sont les mères qui le pratiquent. Elles utilisent des pierres chauffées sur le feu, des bâtons brûlants, des pilons, ou tous objets durs permettant d’écraser la chair. Parfois ce sont leurs poings fermés qui triturent la poitrine jusqu’à sentir les glandes être aplaties » (Arcturius, 2013 : en ligne).

Peut-être avez-vous entendu parler du repassage des seins? Surement pas. Au Cameroun, il s’agit d’une pratique courante pratiquée sur les fillettes de 8 ou 9 ans chez qui la puberté s’amorce. En fait, on tente d’empêcher les seins de se développer, en les martelant avec des objets brulants, pour « soustraire les filles au regard des garçons ». L’horreur n’est-ce pas?

J’ai été troublée d’apprendre que cette méthode de contrôle de la sexualité n’est pratiquement pas dénoncée. Les mères, ayant subi le même traitement dans leur jeunesse, transmettent cette atroce souffrance à leurs filles. D’ailleurs, cette violence fait partie intégrante de la culture. Les mères qui pratiquent cette violence aiment croire qu’elles rendent un « service » aux adolescentes.

« Il existe de nombreuses situations d’urgences où nous sommes tous d’accord pour appeler “bien” un certain type d’action » (Droit, 2009 : 39). Le contraire est aussi vrai. Dans le cas de la situation présentée précédemment, il est difficile de trouver des points positifs. Dans une société démocratique comme la nôtre, une telle pratique n’est pas justifiable.

Selon moi, il s’agit carrément d’une attaque à l’intégrité physique et psychologique des fillettes. Il existe certainement d’autres moyens de protéger les femmes des hommes, non? Cette mutilation, cette torture diminue la femme au minimum. Elle lui enlève toute sa fierté et sa force. Les adolescentes perdent leur identité sexuelle sous prétexte que les hommes ne peuvent pas se contrôler. C’est démoralisant, je sais.


Sources :
 
Arcturius. 2013. « Le repassage des seins, une violence peu connue ». Les Chroniques d’Arcturius. En ligne. http://www.arcturius.org/chroniques/?p=7244, consulté le 25 février 2013.  

Droit, Roger-Pol. 2009. L'éthique expliquée à tout le monde. France : Seuil, 120 pages. 

dimanche 24 février 2013

« Tuer n'est pas un soin » ?


 Il y a moins d’un an, l’ancien gouvernement libéral de Jean Charest mettait sur pied une commission publique sous le nom de « Mourir dans la dignité ». Le but de cette Commission était de sonder la population québécoise sur la possibilité qu’un médecin puisse euthanasier un patient, à sa demande, dans les derniers jours de sa vie.

Récemment, un collectif de médecin s’est formé pour s’opposer au projet de loi de l’actuelle ministre Véronique Hivon voulant légaliser l’euthanasie. Ces médecins sont près de 230 au Québec à s’être regroupé pour interdire une telle pratique. « Nous sommes là pour dire qu'enlever la vie volontairement à quelqu'un ce n'est pas un soin », indiquait le Dr Marc Beauchamp, chirurgien-orthopédique, lors d'une conférence à l'Hôtel-Dieu de Montréal la semaine passée. 

Pour ma part, je dois dire que ce débat me divise. D’un côté, je peux comprendre le collectif de médecin qui, de par la vocation même de leur profession, ne peuvent concevoir le fait d’enlever la vie d’un de leur patient. Ces mêmes médecins, qui pendant des années étudient sur les bancs d’université, les pratiques les plus novatrices de soins palliatifs permettant de sauver leurs futurs patients. Durant une bonne partie de sa vie, le rôle fondamental que se donnera un médecin en se levant chaque matin sera de maintenir en vie le plus longtemps possible ses patients.

D’un autre côté, je peux comprendre le  point de vu des malades réclamant ce droit. Pour un patient en phase terminale d’un cancer et souffrant de son traitement, je crois que je peux comprendre la volonté de celui-ci de vouloir « se libérer » de cette souffrance. Pour la famille de malades, je pense aussi qu’ils peuvent en venir à souhaiter mettre un terme aux souffrances de leur proche quand celui-ci vit les derniers jours de sa vie dans des conditions pénibles.

Et vous que pensez-vous de ce projet de loi?

Source : http://www.lapresse.ca/actualites/quebec-canada/sante/201302/19/01-4623235-des-medecins-se-mobilisent-contre-laide-medicale-a-mourir.php

vendredi 22 février 2013

Constante insatisfaction


C'est au courant de la semaine que j'ai fait une importante constatation personnelle. J'étais assise dans un café avec ma colocataire, par un bel après-midi. J'étais en train de faire des travaux scolaires, me plaignant à mon amie de ma charge de travail. Je lui disais que je détestais faire ces travaux, que je pourrais mettre ce temps ailleurs, que tout ce que je voulais était d'être en vacances...Puis, entre un handicapé dans le café. Celui-ci à toutes les misères du monde à se déplacer, et souffre d'une maladie le faisant trembler de manière incontrôlable.

En regardant cet homme démuni, un noeud c'est formé dans mon estomac et j'ai immédiatement regretté mes plaintes insipides. Car elles l'étaient, insipides.

Ce que j'essaie de dire, c'est simplement que nous ne sommes jamais satisfaits, et que nous tenons ce que nous possédons pour acquis. Le fait d'être en parfaite santé, d'avoir l'usage de mes bras et de mes jambes, d'être dans un pays où les femmes peuvent s'exprimer librement et d'avoir un entourage aimant ne devrait pas suffire à me combler de bonheur pour le restant de ma vie?

Pourtant, nous sommes tous comme cela. Nous souhaitons toujours avoir plus d'argent, une meilleure forme physique, une plus belle apparence, alors que des centaines de millions de personnes ne mangent pas, habitent un pays en guerre ou encore n'ont pas accès à l'éducation. 

Je crois que, quotidiennement, nous devrions nous rappeler la chance que nous avons et simplement en être heureux. Cesser de toujours vouloir davantage, et simplement remercier le ciel de ce que nous avons, car nous ne savons jamais quand ces privilèges peuvent nous être enlevés.

Pensez-y, et je suis certaine que vos devoirs, votre maigre salaire ou encore votre chiffre de travail de ce soir ne vous sembleront pas si dramatiques. :)

jeudi 21 février 2013

« L’Expérience » qui va trop loin



C’est en lisant sur l’expérience de Milgram, tel que proposé dans le cadre du cours 2, que m’est revenu ce film que j’ai eu l’occasion de voir dans un cours de FPS (formation personnelle et sociale?) au secondaire : L’Expérience. Le film, inspiré de l’expérience de Stanford qui s’est déroulée en 1971, met en scène une vingtaine d’hommes « ordinaires » qui se prêtent au jeu dans une simulation d’univers carcéral; certains d’entre eux sont désignés pour être des gardiens, et donc faire régner l’ordre; ils sont équipés d’une matraque et peuvent rentrer chez eux entre leurs quarts de travail. Les autres sont des prisonniers, portent une longue blouse, sont menottés aux pieds et se font appeler par leur numéro. Les règles sont floues, mais le concept est simple : les responsables de l’étude cherchent à étudier le comportement des humains dans une situation rappelant l’univers des prisons, sans véritablement baliser les actions des gardiens.

Évidemment, désorientation et déshumanisation sont rapidement au rendez-vous; la situation tourne hyper mal, à l’image de ce qui s’est réellement déroulé durant l’expérience de Stanford. La violence physique, mentale et psychologique prend, en quelques jours seulement, des proportions considérables. Dès le deuxième jour, les prisonniers déclenchent une émeute, à la suite de quoi les gardiens commencent à leur retirer des nécessités fondamentales qu’ils qualifient de « privilèges » : l’accès à une toilette, notamment. L’expérience réelle ne dure finalement que six jours, sur les deux semaines prévues, interrompue car devenue hors de contrôle. Il est évident que les participants de cette expérience en sont ressortis profondément troublés, certains avec des conséquences sévères sur leur santé mentale, contre une modique rémunération. Deux prisonniers sont mêmes retirés plus tôt de l’expérience car devenus trop instables émotionnellement.

Sur le Web, de nombreux articles expliquent les motifs du Dr. Zimbardo, psychologue à la tête du projet. On mentionne entre autres la nécessité d’étudier le comportement de l’humain lorsque placé dans un monde où il n’a pas accès à la lumière du jour ni à une quelconque horloge; l’expérience voudrait également démontrer les conséquences de réduire un homme « normal » au statut de prisonnier, passant donc par les différentes étapes de fouille, de passage de menottes, d’attribution d’un numéro au lieu de son nom… On voulait aussi étudier le comportement de quelqu’un à qui on attribuerait soudainement une position de forte autorité sur ses semblables (dans le cas présent, les gardiens).

Pour ma part, je réagis très fortement à cette expérimentation. Je peux difficilement croire qu’il soit « éthique » (du moins, selon mon système de valeurs!) de placer des humains dans de telles situations. L’expérience de Stanford est je ne saurais dire combien de fois pire, à mes yeux, que l’expérience de Milgram, avec laquelle je ne suis pas en accord non plus. Qui plus est, les conclusions sont, selon moi, excessivement floues et peu utiles à l’avancement d’une science quelconque ou de la compréhension de l’humain… Que souhaite-t-on prouver? Qu’un homme est capable de méchanceté lorsque placé dans une situation donnée et répondant à une autorité l’incitant à agir de la sorte? Je crois que c’est parfaitement clair dès le départ…  Qu'en pensez-vous?


Pour en savoir plus : http://www.prisonexp.org/

Toujours dire la vérité aux enfants?


 En grandissant, j’ai réalisé que certaines choses avaient été enjolivées par mes parents. Qu’il s’agisse de paroles d’une chanson, d’aliments composant un met et de la mort d’un animal de compagnie. J’ai été déçue et je me suis sentie quelques fois trahie. Toutefois, j’ai conscience que ces choix avaient été faits pour mon bien ou afin de simplifier une explication qu’un enfant n’aurait pu comprendre. 

Toutefois, j’ai eu vent d’une histoire beaucoup plus grave. Je m’explique : les parents d’une de mes amies lui ont longtemps caché que sa grand-mère avait été tuée par son grand-père. C’est une vraie histoire d’horreur. Je peux très bien comprendre le choix des parents qui ont tenté de gérer la situation aux meilleurs de leur connaissance. Mais lorsque mon amie l’a apprise, elle était tellement fâchée. Fâchée de ne jamais pu en vouloir à son grand-père, fâché d’avoir été trahi par ses parents. 

Je pense également que plus l’enfant est jeune, plus il peut être difficile de répondre à ses questions sans lui faire peur sur certains sujets. Est-ce bien de cacher la nature et la réalité de l’être humain? 

Que ce soit pour des petits détails ou des informations plus personnelles et importantes, est-il bien de cacher la vérité à nos enfants?

L’obtention du pouvoir : Un parcours toujours difficile pour les femmes

plusieurs semaines, je m’informe régulièrement dans les médias sur un sujet qui me touche personnellement et dont j’aimerais vous faire part : l’ascension des femmes vers le pouvoir dans les organisations. En effet, à la suite de mes nombreuses lectures et de l’écoute de certaines émissions télévisées sur le sujet, je constate que très peu de femmes ont la possibilité d’obtenir un poste de haut niveau dans une entreprise. En fait, selon une étude réalisée par Les Affaires seulement 8% des dirigeants des 100 plus importantes entreprises québécoises sont des femmes. Un fait encore plus frappant, l’étude révèle qu’uniquement trois entreprises au Québec sont dirigées par une femme en tant que PDG. En plus, les résultats de l’enquête démontrent que les femmes semblent toujours moins bien rémunérées que les hommes dans plusieurs entreprises québécoises. (Radio-Canada, 2010 : En ligne)

Pour ma part, en tant que femme de carrière je trouve cette situation malheureuse. Je trouve cela dommage de constater qu’encore aujourd’hui dans la société moderne et évoluée dans laquelle nous vivons que les femmes sont encore désavantagées dans certaines sphères de notre société. J’ai l’impression qu’en tant que femme que nous devons constamment nous «battre» pour montrer aux hommes dans le monde des affaires que nous sommes bonnes et capables de travailler avec eux auprès des hautes instances d’une entreprise. Alors qu’en réalité, je suis convaincue qu’autant les hommes et les femmes possèdent les capacités requises pour atteindre des postes supérieurs dans une organisation. Je crois que de nombreuses entreprises autant au Québec qu’ailleurs dans le reste du Canada devraient laisser une chance aux femmes de démontrer leur savoir-faire, car elles pourraient être d’une très grande utilité pour l’avancement d’une compagnie autant que la gent masculine. Malheureusement, je constate que cette ouverture d’esprit ne fait pas l’unanimité dans le monde des affaires, car il n’y a pas beaucoup de femmes dirigeantes au Québec.

En plus, en terme d’égalité des sexes au travail de nombreuses études dont celle mentionnée précédemment démontrait que les femmes avaient pour la plupart un revenu inférieur aux hommes. Ce qui est pour moi inacceptable, car je considère cela comme étant une forme de discrimination envers les femmes. Pourquoi celles-ci seraient moins bien payées par rapport aux hommes alors qu’elles sont autant compétentes que ceux-ci ? Pourquoi certaines entreprises ont de la difficulté à offrir des postes de haut niveau aux femmes et préfèrent les hommes ? Toujours selon la même étude, il semblerait que «les entreprises qui emploient au moins une femme au sein de la haute direction ont généralement une valeur boursière deux fois moins importante que celles dirigées par des hommes.» (Radio-Canada, 2010 : En ligne) Est-ce vraiment une raison véritable ? Pour ma part, je crois que les femmes d’affaires possèdent autant de compétence en finance et en gestion pour «régner» et pour permettre à une compagnie de prospérer continuellement. Et vous, que pensez-vous de tout cela ? Pensez-vous comme moi qu’il est anormal que les femmes éprouvent encore de la difficulté à atteindre des postes de niveau supérieur dans le monde des affaires ? Sinon, que pensez-vous tout simplement de ces constats ?


Source :

-->
Radio-Canada. 2010 (16 septembre). Les femmes dans l’ombre du pouvoir. En ligne. <http://www.radio-canada.ca/nouvelles/Economie/2010/09/16/006-femmes-pdg.shtml>.    Consulté le 21 février 2013.




















Un don «caché»

La semaine dernière je suis allée faire mon épicerie et une fois rendue à la caisse, j'ai remarqué quelque chose de surprenant. Rarement, je regarde le prix de mes articles dans l'ordinateur de la caisse, mais cette fois-ci je l'ai fait et j'ai été surprise. Lorsqu'elle a scanné une bouteille de jus, il était inscrit en dessous de son prix que je faisais un don de 2 $ à une fondation X.

À ce moment-là, je n'ai pas pensé poser des questions à la caissière, c'est après avoir réfléchi que j'ai trouvé ce geste insultant. Premièrement, lorsque j'ai pris la bouteille de jus pour la mettre dans mon panier rien n'indiquait que j'allais faire un don en l'achetant. Deuxièmement, la caissière ne m'a pas informée de ce don lorsqu'elle a scanné la bouteille.

J'ai l'impression que c'est malsain de « cacher » un don par l'achat d'une bouteille de jus. Cela amène les gens à faire un don sans leur consentement, est-ce illégal? Je ne suis pas contre l'idée d'amasser des dons de façon originale, sauf sans en avertir le consommateur je crois que c'est ne pas le respecter. Je suis allée voir sur la page Web de la compagnie et il n'est question d'aucune campagne de don.

Ce que je retiens de tout ça, c'est qu'il y a de fortes chances que je n'achète plus jamais cette marque de jus, car je trouve que c'est fallacieux de la part de l'entreprise. De plus, certaines causes me tiennent à coeur plus que d'autres, alors je n'aurais peut-être pas choisi de donner à cette cause de prime abord. Surement que ce ne sont pas tous les consommateurs qui verront, comme moi, le don « caché » qu'impliquait cet achat...


Maryse Lamontagne

N’oublions pas «les méchants»


«Rona [] dévoile ce jeudi certains détails de son plan de transformation pour les deux prochaines années qui prévoit une réduction d'environ 15% de l'effectif des centres administratifs dans l'ensemble du Canada, soit 200 postes à temps plein» (La Presse Canadienne, 2013 : En ligne). Dès la lecture de cette première phrase de l’article publié dans La Presse, les gens ont une  pensée pour ces 200 travailleurs qui perdront leurs emplois et qui ne l’ont pas mérité. À ces mères, ces pères, qui rentreront à la maison avec une mauvaise nouvelle, une nouvelle qui chamboulera l’avenir de tous les membres de leur famille. Mais qu’en est-il du cadre qui devra leur annoncer cette nouvelle? Celui qui n’avait aucun contrôle sur cette décision et qui est en relation directe avec ces employés qui seront licenciés. Celui qui devra prendre son courage à deux mains, qui devra appeler les employés dont les postes sont coupés un à un, celui qui aura la responsabilité de trouver une raison qui puisse satisfaire la frustration et la déception de ces personnes . Il est bien vrai que  de parler de cette tâche est beaucoup moins important que de songer au malheur de ces employés. Mais, ce sont ces cadres, bien qu’eux garderont leur emploi,  qui devront  travailler plus et faire pression sur les employés pour que la performance de l’entreprise reste la même avec moins d’effectifs.

Les épuisements professionnels des employés sont de plus en plus abordés dans les médias. Ce phénomène se répand de manière importante en conséquence à la pression que subissent les employés, au désir de performance et au manque d’effectifs grandissant. Ces épuisements sont en grande partie un effet des coupures de postes imposées par les grands patrons des entreprises. Mais les cadres inférieurs sont autant touchés par ces coupures que les employés eux-mêmes. Il est donc, selon moi, indispensable de ne pas oublier ceux qui ont la responsabilité d’annoncer les mauvaises nouvelles, ceux  considérés comme étant «les méchants», car ils subissent une décision prise bien au-dessus de leur tête.

http://affaires.lapresse.ca/economie/commerce-de-detail/201302/21/01-4623828-rona-va-abolir-200-emplois.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_BO4_la_2343_accueil_POS1

mercredi 20 février 2013

La SAQ prête à tout pour garder son monopole et ses pratiques commerciales!






Dernièrement, dans l’actualité, on pouvait lire que la Société des Alcooliques du Québec (SAQ) faissait l’objet d’un recours collectif lancé par Jean-René Jasmin, un citoyen de la région de Montréal. Dans sa demande, déposée l’an dernier, et qui sera bientôt entendu en cours suprême, ce montréalais déplore les prix exorbitants du vin et de l’alcool que la SAQ impose au Québécois. De plus, il soutient, dans sa demande, que malgré le monopole de la SAQ, cette entreprise empoche chaque année des marges bénéficiaires beaucoup trop exagérées. En effet, selon Me David Bourgoin, l’avocat qui représente monsieur Jasmin, « la marge bénéficiaire de la SAQ ne devrait pas dépasser 30 % au lieu des 75 % actuels. » Il « pense que les prix trop élevés de la SAQ lui font percevoir quelque 500 millions de dollars en trop chaque année » (La Presse.ca, 2013).

Malgré de solides arguments de préparés, monsieur Jasmin a peu de chance de gagner sa cause. De nombreuses causes de ce genre ont été entendues dans le passé et aucune d’entre elles n’a véritablement donnée des résultats positifs. Pourquoi aucune des causes n’a été gagnée? Les preuves sont assez tangibles, non? Allez aux États-Unis et vous allez tout de suite comprendre que, nous, les Québécois sommes trop surtaxé. Par conséquence, nous payons trop cher le vin et l’alcool. Est-ce que vous trouvez cela normal de payer votre bouteille de Ménage à Trois 20 $ ici et de la payer seulement 7, 50 $ aux États-Unis? Pourtant, il s’agit du même produit.

Dans cet article, ce n’est pas le pourcentage de profit que la SAQ fait par année qui a attiré mon attention, mais plutôt le fait que la SAQ a engagé un avocat de renom provenant d’un des meilleurs cabinets d’avocats du Québec pour se défendre devant le recours collectif de monsieur Jasmin. Vous ne trouvez pas cela louche que la SAQ a choisi un des meilleurs avocats du Québec? Pourquoi la SAQ sort-elle sont artillerie lourde pour se défendre? Cette fois-ci la SAQ a-t-elle peur de perdre? Qu’en pensez-vous?

À voir agir ainsi la SAQ, je peux en conclure qu’il est impossible de gagner une cause contre les entreprises, comme la SAQ, qui ont les moyens de se défendre.

mardi 19 février 2013

Facebook, le pouvoir de dénoncer


Plusieurs personnes, comme vous et moi, avez probablement Facebook. Ce média acquiert de plus en plus d'importance, et ce, pour toutes sortes de raisons.

Peut-être que certains d'entre vous ont déjà entendus parler et font peut-être parti des quelques 22 000 « j'aime » de la page Facebook intitulée Contre les cyber-prédateurs du Québec. Si ce n'est pas le cas, je vous invite à allez y jeter un coup d'oeil : https://www.facebook.com/pages/Contre-les-cyber-prédateurs-du-Québec/266023450114604?fref=ts

Le créateur et gestionnaire de cette page se nomme Dany Lacerte. Cet homme, âgé dans la trentaine, a créé cette page en vue de dénoncer publiquement des hommes accusés de pédophilies, d'attouchements sexuels, etc. L'homme déplore les sanctions peu sévères de la justice québécoise face à ces criminels. Il a donc décidé, si l'on veut, de se faire justice soi-même.

Jusqu'ici, vous me direz que cette cause est noble. Il tente de protéger les enfants et adolescents de ces prédateurs et de mettre le visage de ces pédophiles à découvert. Si l'on s'attarde seulement à ce niveau, en effet le but premier est bon.

Mais qu'arrive-t-il lorsque le gestionnaire de la page ne fait pas que publier les photos des cyber-prédateurs, mais bien des prédateurs et pédophiles en général? Est-ce qu'il répond à sa mission? Car les cyber-prédateurs font partie du cyber-espace, non? Malgré tout, la plupart des Québécois diront qu'il faut dénoncer les prédateurs et pédophiles en général, pas seulement ceux qui se trouvent sur Internet.

Par contre, je ne suis pas certaine qu'il soit acceptable de publier les photos, en écrivant des définitions comme celle-ci : « Une autre christ de vidange sale ça.... » ou encore « On partage trouvé cet autre crottés la... on est vraiment entouré de trou de cul... ». Je crois que de dénoncer est une chose, définir les gens de cette manière en est une autre. Il est évident que probablement beaucoup de gens pensent que les gestes des pédophiles sont inacceptables. Mais n'est-ce pas une forme d'incitation à la haine que de donner son opinion sur des sujets délicats comme celui-là, au lieu de simplement rapporter les faits?

De plus, Dany Lacerte se permet parfois (étant donné la popularité de sa page Facebook) de donner son opinion sur les initiatives des partis politiques, que ce soit en lien ou non avec les pédophiles. Aussi, il porte des jugements sur l'Islam et les comportements de gens de d'autres cultures ou religions.

Est-ce que ces agissements pourraient démontrer un manque de professionnalisme de la part d'un gestionnaire d'un groupe Facebook qui doit dénoncer des injustices et non porter des jugements?

Les photos de Beyonce


Vous en avez très certainement tous entendu parler du dernier Super Bowl et de sa vedette de la mi-temps : Beyonce. Peut-être n’avez-vous cependant pas conscience de la folie qu’à créer ce spectacle sur Internet.

Tout a commencé avec une simple photo, qui ne montrait pas Beyonce sur son meilleur jour c’est le moins qu’on puisse dire. La photo a circulé un peu sur le web, recueillant quelques commentaires au passage, mais sans plus.

 C’est alors que l’équipe de communication de Beyonce a commis une erreur : « the publicist sent an email to Buzzfeed "respectfully asking" that they remove some of the "unflattering" photos, specifying seven in particular as "the worst" » (Vincent, 2013 : en ligne). Devant cette demande, internet s’est littéralement rué sur les photos et a commencé à les modifier. Elles ont été depuis publiées à répétition sur plusieurs sites web très populaires comme 9gag et Reddit.


Dû à l’anonymat que donne internet, il n’est pas rare d’être témoin de manque d’éthique. Si c’était un ami qui nous avait demandé, dans le monde « réel », de retirer une photo, nous l’aurions sans nul doute fait. Cependant, quand un inconnu nous demande d’arrêter de propager une photo alors qu’ils ne savent pas qui nous sommes… ça a tendance à provoquer l’effet complètement contraire!

Avez-vous des exemples de manque d’éthique sur le net?


Vincent, Alice. 2013. Beyoncé's publicist asks for 'unflattering' Superbowl photos to be pulled. The telegraph. En ligne. http://www.telegraph.co.uk/culture/music/music-news/9854872/Beyonces-publicist-asks-for-unflattering-Superbowl-photos-to-be-pulled.html. Consulté le 10 février.