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jeudi 2 décembre 2010

Les lanceurs d'alertes: le cas de WikiLeaks

Depuis quelque temps, le site d'analyse politique WikiLeaks publie à travers le monde des informations compromettantes qui remettent en cause la diplomatie de certains pays.

Plus tôt dans la semaine, le porte-parole du site Web, l'australien Julien Assange affirmait au magazine Forbes que des renseignements dommageables concernant les grandes banques seront divulgués d'ici janvier. Assange prétend, par des preuves tangibles, que des manœuvres douteuses se répètent machinalement, bref, qu'il y a matière à bouleverser. On se souvient qu'il y a environ deux ans, en Suisse, un employé de banque a transmis des informations sous forme de disque compact à WikiLeaks quant à de nombreux individus pratiquant de l'évasion fiscale. Ultimement, cela a permis à la France, l'Allemagne et le Canada de combattre l'évasion fiscale.

On doit comprendre que les lanceurs d'alertes sont protégés notamment aux États-Unis par une loi spécifique, nommé le Whistleblower act. En effet, advenant qu'un individu constate que des infractions sont commises par un employeur, ce dernier peut être dénoncé auprès des autorités en place ou du gouvernement. Dans de tels cas, l'anonymat du lanceur d'alerte est conservé permettant ainsi d’éviter d’éventuelles poursuites judiciaires

Mais, est-ce éthique de dénoncer de telles informations en prônant la transparence et exposant au grand jour les travers du gouvernement? À quel point est-il important de divulguer des informations d'intérêt public, sans compromettre dans certains cas la sécurité nationale d'un pays?