jeudi 5 décembre 2013

La grève étudiante: la liberté s'arrête là où commence celle des autres?




  
Je vous épargne l’historique de la grève étudiante que le Québec a connu l’année dernière, mais j’aimerais tout de même aborder certains aspects de celle-ci qui on constitué des dilemmes éthiques et moraux. La loi spéciale adoptée par le gouvernement Charest afin d’exercer des pressions sur les mouvements étudiants en fait partie. La Loi 78, restreignant le droit de manifester, représente en partie la perte d’un précieux droit acquis et il s’agit selon moi d’une décision profondément déplorable. Parmi les critiques à l’égard des manifestants, on évoque le rayonnement négatif du Québec à l’international et le manque de fluidité de la circulation dû à la congestion de certains artères principales ou ponts. Je comprends que ces inconvénients peuvent représenter des irritants pour certains résidents, mais certaines causes valent la peine de mettre de côté son confort et ses habitudes au nom du bien commun. Pour ce qui est des lignes de piquetage empêchant les étudiants de se rendre dans leur classe, certains affirment qu’elles brimaient la liberté individuelle. Pourtant, la décision d’entamer une grève a été prise démocratiquement. Il est donc tout à fait inapproprié de crier à l’injustice puisque c’est en fait ceux qui ne respectent pas la décision de leurs pairs qui font preuve d’individualisme. Nous vivons dans une société où tout le monde se plaint de sa situation, confortablement installé dans son canapé, pour ensuite cracher sur ceux qui décident d’agir et de se tenir debout pour de nobles convictions. Selon vous, quel groupe d’individus doit-on privilégier au point de vue éthique?

Pour ou contre les bagarres aux hockey ?


On entend souvent les gens dire que les batailles au hockey ne sont pas bien, qu’elles peuvent causer des blessures graves, alors que d’un autre côté, certaines personnes affirment que cette rudesse est nécessaire afin de contrôler les gestes disgracieux pouvant être faits envers l’équipe adverse.

À mon tour, je regarde un match de hockey avec mon copain. Puis, une bagarre éclate. Je regarde et je reste attentive aux faits et gestes. Dès lors, je me pousse à comprendre les fondements de ses bagarres ? Ce n’est qu’après la 2e bataille que je remarque qu’un joueur de l’équipe adverse avait fait une tentative de blessure sur un autre joueur… Je comprends donc que s’il n’y avait pas eu de tentative de blessure à l’équipe adverse aucune bagarre n’aurait commencé. Alors, est-ce dire qu’on règle la violence par la violence ? Des joueurs sont payés expressément pour ce batailler. Ils connaissent les risques de leur métier et ils sont même payés en fonction de ce risque. Mais s’il n’y avait pas ce cachet, y aurait-il quand même des bagarres ? Bref, est-ce que les bagarres au hockey ont vraiment leur place ?

La prison peut-elle faire changer les gens ?


Un article dans la presse sur Maurice McIntyre et ses multiples incarcérations, m’ont me demander si la prison pouvait réellement changer quelqu’un ? Bien souvent, ces gens qui commettent des vols, des trafics de drogue allant jusqu’au meurtre, ne naissent pas d’une famille aisée. Bien souvent, un événement marquant chamboule toute leur vie. Puis, on emprisonne ces gens afin qu’ils répondent de leurs actes. Mais lorsque nous sommes rendues à la cinquième, puis sixième, puis septième incarcération, peut-on toujours espérer que cette personne change de comportement ?

Beaucoup d’argent est investi dans les prisons et dans les programmes de réadaptations, mais qu’est-ce qui peut vraiment changer une personne ? Une thérapie ? Un événement marquant ? Que se passe-t-il dans la tête de ces gens qui commettent des actes criminels les uns après les autres ? Ont-ils les mêmes jugements et les mêmes raisonnements éthiques ?

Source : http://www.lapresse.ca/le-soleil/actualites/justice-et-faits-divers/201312/04/01-4717723-revision-judiciaire-de-maurice-mcintyre-je-regrette-ma-vie-au-complet.php  

Écoute électronique: légitime ou pas?


Comme vous le savez déjà probablement, la Commission Charbonneau est une Commission d'enquête en cours portant sur l'octroi et la gestion des contrats publics dans l'industrie de la construction. L’un des principaux acteurs du processus se trouve à être la FTQ-Construction, le syndicat le plus important au Québec. 

Depuis quelques mois, le Fonds de solidarité FTQ tente d’empêcher l’usage de preuves amassées par la Sûreté du Québec, qui consistent en des enregistrements d’écoute électronique de certains haut placés de l’organisation. L’affaire est même portée en Cour supérieure afin d’éviter la diffusion des extraits qu’on suppose compromettants. Les demandeurs avancent entre autres que la Commission porte atteinte à leur vie privée et viole leurs droits fondamentaux. Le juge responsable du dossier a rejeté tous les arguments évoqués et estime que la Commission peut, sans nuire aux droits fondamentaux des individus concernés, prendre possession de l’écoute électronique et la diffuser.

Du point de vue éthique, est-ce acceptable? Je suis d’avis que oui, dans le cas où il s’agit d’informations d’intérêt public. Plusieurs faussetés ont été véhiculées au sujet de la FTQ construction dans les dernières années, notamment au sujet de délégués ou représentants syndicaux qui ont été injustement trainés dans la boue. Cette Commission d’enquête, je l’espère, pourra faire la lumière sur les véritables éléments perturbateurs de cette organisation et démontrer que ce n’est qu’une minorité de ses membres qui font preuve de malhonnêteté.


Source: 
La Presse 2013. En ligne. http://www.lapresse.ca/actualites/dossiers/commission-charbonneau/201311/22/01-4713536-ecoute-electronique-quatrieme-revers-pour-michel-arsenault.php



Amateur de vin, vous aurez bientôt besoin de plus qu’un petit vingt !


Un article mentionnant que les vins à moins de 10 dollars sont de moins en moins visibles à la SAQ a sollicité mon attention. Cet été je suis allée aux États-Unis à quelques reprises et je ne sais pas si vous êtes comme moi, mais lorsque je vais aux États-Unis j’en profite pour refaire le plein de ma garde-robe. Les taxes et les prix sont tellement plus abordables. Malgré tout, lorsque je faisais une comparaison avec l’équivalent en dollars canadien, cela m’a toujours semblé respectable.

Mais cet été, j’ai fait quelque chose d’inhabituel. Je suis entrée dans un « liquor store » autre que les fameux hors taxes. À ma grande surprise, j’ai constaté que l’alcool aux États-Unis n’est pas seulement moins cher aux Douanes, mais bien partout ! Lorsqu’on parle d’une différence de plus de 15 dollars pour un même vin, je me dois de me poser des questions ? Qu’est-ce que notre vin a de plus au Canada ? Absolument rien, c’est le même ! Alors, ce sont les SAQ qui se mettent l’argent plein les poches ? Et qui dit SAQ, dit gouvernement ? Elle va où toute cette argent que l’on donne de plus ? Pourquoi est-ce plus coûteux se procurer du vin au Canada par rapport aux États-Unis ?

Source : http://www.lapresse.ca/le-soleil/affaires/consommation/201311/05/01-4707611-les-vins-a-moins-de-10-de-moins-en-moins-visibles-a-la-saq.php 

Le DEC en soins infirmiers


Une nouvelle parue récemment à propos du DEC en soins infirmiers à l’effet qu’il était aussi valable qu'un bac m’a bien fait réfléchir. Pour tout dire, mon amie d’enfance a fait une réorientation de carrière et elle fait présentement le DEC en soins infirmiers. Ce domaine m’a toujours passionné et c’est donc avec grand intérêt que mon amie et moi parlons souvent de sa formation et de ses stages.

Si vous saviez tout ce que ces étudiants peuvent accomplir en un trimestre c’est assez impressionnant ! Dans une technique, la place à la théorie semble moins importante, mais c’est pour donner plus de place à la pratique ! Dès leur première session, les étudiants se retrouvent dans un hôpital à faire de l’observation et à traiter leurs premiers patients. Je serais curieuse de voir au bac s’il en est de même. En tout cas, si je me fie au bac en communication, la pratique semble beaucoup moins importante que la théorie puisque le stage n’est pas un cours obligatoire et qu’il donne l’opportunité qu’à seulement une cinquantaine d’étudiants pour aller appliquer leur théorie sur le marché du travail.

Alors qu’est-ce qui est le mieux ? La théorie ou la pratique ? Selon moi, l’expression « apprendre sur le tas » pourrait facilement répondre à cette question, mais vous, qu’en pensez-vous ?

Ramassons des dons pour une bonne cause


«Depuis ses débuts, en 2001, La grande guignolée des médias rassemble les médias de partout au Québec à l’occasion d’une journée de solidarité, en décembre. Des milliers de travailleurs et professionnels des médias ainsi que des bénévoles s'y unissent afin de récolter des denrées non périssables et des dons en argent. Le tout sert à la fois pour la période des fêtes (celle où la nécessité d’aider se fait sentir avec la plus grande urgence) et pour les mois difficiles qui suivent. Bien que la formule de La grande guignolée des médias évolue, elle garde la même mission : aider nos plus démunis en favorisant le partage et l'entraide au Québec.»

Voilà une bonne cause. Les professionnels des médias qui se rassemblent pour recueillir des dons pour diverses organismes tel Jeunesse au Soleil, Moisson Montréal, Société de Saint-Vincent de Paul de Montréal et plusieurs autres. C'est plus de 22 366 151,99 $ de récolter depuis 2001. On dit que s'associer avec une cause communautaire est bon pour l'image de l'entreprise. Ici, c'est l'image des professionnels des médias. J'aimerais connaitre LA raison de chacun de participer à cette récolte. Et vous, donnez-vous de l'argent ? Partout, les associations de x, la fondation de y demandent des fonds. ? Quel est LA raison qui vous pousse à en donner ou non ?


Site officiel: http://www.lagrandeguignoleedesmedias.com/

Le Cyber Monday


Probablement que vous en avez tous un peu entendus parler cette année, car le marché du Cyber Monday a littéralement explosé en 2013. Ce marché, qui dure une journée, soit le lundi suivant le Thanksgiving, est en hausse depuis quelques années aux États-Unis. D’ailleurs, c’est tout près de 2 milliards de dollars qui ont été dépensés lors de la plus récente édition.  

Cependant, pour ma part, je dois avouer qu’il y a une semaine à peine, je ne connaissais absolument rien de cette vente où les prix des produits chutent drastiquement, mais uniquement sur le net.  Peu importe, moi qui n’ai pas l’habitude de courir les ventes, j’ai vraiment trouvé que ça me correspondait mieux que les autres journées du type « Black Friday » ou encore « Boxing Day ».  J’ai pu trouvé l’article que je cherchais depuis quelques semaines, à une fraction du prix que je l’aurais payé normalement. De plus, contrairement aux autres ventes, où l’on doit plus souvent qu’autrement attendre de longues heures et où l’on peut voir des gens perdre leur « bon-sens » pour se procurer le produit de leur choix, le Cyber Monday permet de rester confortablement assis dans son foyer ainsi qu’une économie de temps remarquable lors de l’achat.

Certains s’opposeront à cette vente et diront que ce n’est qu’un autre outil pour pousser le consommateur à dépenser toujours plus.  On ne peut cacher à personne que c’est effectivement le cas. Avec l’avènement du mobile, il est logique de croire que le Cyber Monday continuera de faire sa place parmi les journées d’hyperconsommation. Toutefois, je ne vois pas en quoi c’est un problème en soi. Je trouve simplement que c’est à chaque individu d’adopter un comportement responsable et de demeurer dans la limite de ses besoins, sans s’en créer de nouveaux. Lorsque c’est le cas, c’est tout le monde qui est gagnant !





Racisme dans les prisons


Le racisme est partout. Même dans les prisons.  Le Service correctionnel du Canada doit maintenant veillé au bon recrutement de personnel impartial. Selon le Bureau de l’enquêteur correctionnel, cette année, plusieurs agents carcéraux auraient eu des comportements discriminatoires envers les minorités visibles, majoritairement envers les gens de race noire. Ce même enquêteur suggère que le Service correctionnel du Canada mettre en place une formation sur la sensibilisation à la diversité. De plus, il recommande : « la création d’un poste d’agent de liaison sur l’ethnicité dont le titulaire devra établir et maintenir des liens avec les organismes communautaires de différentes cultures.» Nous, citoyens du Canada, avons-nous vraiment besoin de formation sur la diversité culturelle en 2013 ? Pour certains, c'est une accoutumance de cohabiter avec des personnes d'ethnies différents. Par contre, pour d'autres, c'est nouveau. Un exemple très comique ici:
http://urbania.ca/canaux/conversations/4543/un-chinois-en-abitibi-temiscamingue

Qu'en pensez-vous ?

Si le sujet vous intéresse: http://actualites.sympatico.ca/non-classes/noirs-et-autochtones-surrepresentes-dans-les-prisons

Entrer en contact avec un arbitre de la NFL: À éviter!



Lors de la partie du Thanksgiving opposant les Packers de Green Bay aux Lions de Detroit, le joueur défensif étoile Tramon Williams est entré en contact avec un arbitre dans la zone de buts. Un incident tout bête et anodin, que personne n’aurait sans doute remarqué si l’arbitre ne l’avait pas signalé immédiatement en appelant une pénalité de 15 verges contre l’équipe du secondeur.

Aujourd’hui, soit une semaine plus tard, la NFL s’est prononcée. En plus de la pénalité contre son équipe, Williams devra payer la rondelette somme de 26 250 $US pour avoir contourné le règlement mis de l’avant par la NFL pour la protection de ses officiels.

De son côté, Williams a décidé d’aller en appel de cette amende. Il juge que c’était tout à fait accidentel et qu’il ne mérite pas de devoir débourser autant.

Pour ma part, après avoir pris le temps de regarder attentivement les enregistrements, je dois avouer que je considère l’amende chère payée, mais tout de même nécessaire. Et voici pourquoi :

Bien que Williams ne fait que donner une légère poussée dans le dos de l’arbitre et qu’il n’y avait pas vraiment de risque de le blesser, le joueur est tout de même entrer avec un arbitre. Or, c’est tout à fait interdit. Il a beau dire que c’était accidentel, on sent clairement que c’était dû à de la frustration et non à un hasard total. Je crois effectivement qu’il n’avait pas vu l’arbitre lorsqu’il a laissé partir sa « poussée », mais s’il avait mieux maîtriser ses émotions ou s’il avait simplement pris le temps de démontrer à l’arbitre qu’il s’excusait et que c’était non-intentionnel dans les secondes suivant le contact, l’histoire ne serait pas la même aujourd’hui.

En d’autres mots, je suis d’avis que la NFL a bien fait d’imposer cette amende. Elle lance un message clair qu’en aucune circonstance, un joueur ne peut manquer de respect à un arbitre et espérer sans tirer sans conséquence. Par le fait même, elle protège ses arbitres et leur permet de continuer à exercer leur travail difficile en étant supporté par les hautes instances. 

http://www.lapresse.ca/sports/football/201312/05/01-4718155-packers-williams-ecope-dune-amende-pour-etre-entre-en-contact-avec-un-arbitre.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_B9_football_424_section_POS1