mercredi 4 décembre 2013

Walmart et la corruption


04 décembre 2013

Il y a maintenant presque un an, le New York Times dénonçait que le géant américain de la grande distribution Walmart avait soudoyé des responsables au Mexique pour obtenir des autorisations d'ouverture pour plus d'une dizaine de supermarchés dans le pays.

Afin d’introduire ses magasins aux meilleurs endroits et éliminer les concurrents, la compagnie a utilisé la corruption. Le géant Walmart est-il rendu si puissant que rien ne peut l’arrêter ? De plus, le président du groupe lui-même était au courant des pratiques.

Ça fait à peine un an que le scandale est arrivé, et pourtant, est-ce qu’on en entend toujours parler ? Non, pas vraiment. Est-ce que les gens évitent d’aller faire leurs achats au Walmart, même s’ils sont au courant de la corruption ? Non. Est-ce que moi-même je le fais ? Non.

La question que je me pose : est-ce que c’est éthique de continuer de faire des achats dans une compagnie qui a été reconnue pour faire de la corruption ? Probablement pas. Mais allons-nous arrêter de le faire ?

2 commentaires:

Guillaume Arsenault a dit…

L'éthique de continuer ses achats chez un tel distributeur est en effet discutable. En tant que géant qui crée de l'emploi dans plusieurs municipalités nord-américaines et qui établit des prix concurrentiels auprès de marchés parfois défavorisés, celui-ci possède néanmoins un capital de sympathie qui lui est indéniable.

Utiliser la corruption pour éliminer la concurrence > Avantages emmenés par le géant de l'industrie de détail?

Unknown a dit…

En effet, pour plusieurs l'éthique n'est pas leur principal préoccupation quand il est temps de faire des achats. Le pouvoir de l'argent est plus important. Les économies que les gens peuvent faire en achetant chez Walmart des produits bas de gamme, mais qui «fait l'affaire». Les consommateurs ne prennent plus le temps de se renseigner au sujet de la fabrication, de la provenance des vêtements qu'ils achètent, de la nourriture qu'ils consomment, etc. Il devrait y avoir davantage de critères d'achats chez les consommateurs et non seulement le coût.