mardi 3 décembre 2013

Il n'y a pas de planète B

Catastrophes naturelles, réchauffement climatique, déforestation, extinctions de plusieurs espèces, appauvrissement des océans en poissons et mammifères marins, dégradation et érosion du sol, contamination chimique de la terre et des eaux. Quel futur réservons-nous à notre belle planète bleue? Est-ce que le futur de l’humanité est en péril?

Nous parlons ici d’une crise environnementale planétaire. Nous sommes en plein dedans. Nous avons maltraité notre planète pendant trop longtemps, maintenant elle nous rend la monnaie de notre pièce.

Quels sont les dommages?

La première des choses est que si nous n’arrêtons pas de nuire à notre environnement et que nous ne corrigeons pas les dommages déjà causés, des désastres naturels de l’importance de Katrina deviendront la norme. Est-ce que la planète se réchauffe? Absolument. Est-ce qu’une partie de ce réchauffement est dû à l’activité humaine? Absolument. L'ONU estime que d'ici le milieu du siècle, il peut y avoir 150 millions de réfugiés environnementaux, à n’importe quel moment, résultant des catastrophes climatiques dues au changement climatique. La pollution créée par l’homme aura engendré plus de changements drastiques durant les dernières décennies que la planète a vu depuis l’ère de glace.

Ensuite, il y a la question des déchets. Les industries jettent au minimum 5 millions de gallons d’éléments toxiques dans l’eau chaque jour. Un rapport de 2006 dans la revue Science prédit un effondrement total des stocks de poissons dans le monde dans 40 ans au rythme actuel de la pêche. Pour chaque camion rempli de produits avec une valeur à long terme, 32 camions de déchets sont aussi produits.

Concernant la déforestation, il y a 70 pays dans le monde qui n’ont plus aucune forêt intacte ou d’origine. Aux États-Unis, 95 % des vieilles forêts sont déjà parties. Puis, il y a la dégradation de nos sols. Les terres où se passe la déforestation peuvent très vite devenir trop sèches sans arbres et devenir des déserts. Plus que 30 % des terres de la planète sont considérés comme en « sérieuse dégradation ».

Au sujet de l’extinction, l’Organisation des Nations Unies (ONU) affirme que de 50 000 à 55 000 espèces sont en extinction chaque année à cause des humains. Notre espèce, la race humaine, prend possession de tellement de ressources, qu’il en reste très peu pour la survie des autres espèces.

Quelles sont les causes?

Il ne s’agit pas d’un problème technologique, d’une trop grande quantité de dioxyde de carbone, de déchets, ni même du réchauffement planétaire. Ces éléments sont des symptômes du problème, seulement. Le problème réel est la façon dont les humains réfléchissent. L’humain en général a tendance à se penser supérieur à son environnement. C’est ce qui explique qu’il n’a aucun remords à prendre possession de ce qui, techniquement, ne lui revient pas de droit, et à l’utiliser comme bon lui semble. Nous sommes occupés à travailler et à dépenser la plupart du temps. Un Américain fait du magasinage en moyenne 5 fois par semaine. Cela révèle bien nos priorités, très éloignées de la nature. La vraie cause se trouve à être la séparation que l’humain croit qu’il a envers la nature. Nous vivons totalement en disharmonie avec la nature. Mais nous ne pouvons pas vivre séparées d’elle. Une autre cause très probable, mais tout à fait en lien avec la première, est la surconsommation. Le consommateur choisit ce qu’il consomme et en quelle quantité, sans toujours réfléchir aux conséquences sur l’environnement. Plus les années passent, plus l’accent est sur l’économie. Également, les demandes et les attentes des humains sont toujours grandissantes. Il y a trop de gens, qui utilisent trop de ressources, trop rapidement. En même temps que nous détruisons la nature, nous détruisons l’espèce humaine du même coup.

Pour le futur?

Dites-vous bien que chaque fois que vous payez quelque chose, vous faites un choix environnemental, et donc c’est un vote qui vous est accordé. En achetant un certain produit plus qu’un autre, vous dites « j’approuve la façon dont ce produit a été fabriqué, j’approuve la source des matériaux utilisés et j’approuve la façon dont ce produit retournera dans la nature quand je n’en aurai plus besoin ».


Nous pouvons quelques fois apercevoir à quoi pourrait ressembler la nouvelle économie, si l’on finit par tous y mettre du sien. Au lieu d'être alimentée par des combustibles fossiles, l’économie pourrait être alimentée par des énergies propres et renouvelables. Au lieu d'avoir un système de transport centré sur l’automobile, l’économie pourrait avoir un système de transport beaucoup plus diversifié. Au lieu d'une économie qui jette tout, ça pourrait être une économie où tout est réutilisé et recyclé. Bref, il y a de l’espoir, si la société dans son ensemble est prête à effectuer un changement.


Sources :

Documentaire : The 11th Hour.
Documentaire : An Inconvenient Truth.

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