Catastrophes naturelles, réchauffement climatique, déforestation,
extinctions de plusieurs espèces, appauvrissement des océans en poissons et
mammifères marins, dégradation et érosion du sol, contamination chimique de la
terre et des eaux. Quel futur réservons-nous à notre belle planète bleue? Est-ce
que le futur de l’humanité est en péril?
Nous parlons ici d’une crise environnementale planétaire. Nous sommes
en plein dedans. Nous avons maltraité notre planète pendant trop longtemps,
maintenant elle nous rend la monnaie de notre pièce.
Quels sont les dommages?
La première des choses est que si nous n’arrêtons pas de nuire à notre
environnement et que nous ne corrigeons pas les dommages déjà causés, des
désastres naturels de l’importance de Katrina deviendront la norme. Est-ce que
la planète se réchauffe? Absolument. Est-ce qu’une partie de ce réchauffement
est dû à l’activité humaine? Absolument. L'ONU estime que d'ici le milieu du
siècle, il peut y avoir 150 millions de réfugiés environnementaux, à n’importe
quel moment, résultant des catastrophes climatiques dues au changement
climatique. La pollution créée par l’homme aura engendré plus de changements
drastiques durant les dernières décennies que la planète a vu depuis l’ère de
glace.
Ensuite, il y a la question des déchets. Les industries jettent au minimum
5 millions de gallons d’éléments toxiques dans l’eau chaque jour. Un rapport de
2006 dans la revue Science prédit un effondrement total des stocks de poissons
dans le monde dans 40 ans au rythme actuel de la pêche. Pour chaque camion
rempli de produits avec une valeur à long terme, 32 camions de déchets sont
aussi produits.
Concernant la déforestation, il y a 70 pays dans le monde qui n’ont
plus aucune forêt intacte ou d’origine. Aux États-Unis, 95 % des vieilles forêts
sont déjà parties. Puis, il y a la dégradation de nos sols. Les terres où se passe
la déforestation peuvent très vite devenir trop sèches sans arbres et devenir
des déserts. Plus que 30 % des terres de la planète sont considérés comme
en « sérieuse dégradation ».
Au sujet de l’extinction, l’Organisation des Nations Unies (ONU)
affirme que de 50 000 à 55 000 espèces sont en extinction chaque
année à cause des humains. Notre espèce, la race humaine, prend possession de
tellement de ressources, qu’il en reste très peu pour la survie des autres
espèces.
Quelles sont les causes?
Il ne s’agit pas d’un problème technologique, d’une trop grande
quantité de dioxyde de carbone, de déchets, ni même du réchauffement
planétaire. Ces éléments sont des symptômes du problème, seulement. Le problème
réel est la façon dont les humains réfléchissent. L’humain en général a
tendance à se penser supérieur à son environnement. C’est ce qui explique qu’il
n’a aucun remords à prendre possession de ce qui, techniquement, ne lui revient
pas de droit, et à l’utiliser comme bon lui semble. Nous sommes occupés à
travailler et à dépenser la plupart du temps. Un Américain fait du magasinage
en moyenne 5 fois par semaine. Cela révèle bien nos priorités, très éloignées
de la nature. La vraie cause se trouve à être la séparation que l’humain croit
qu’il a envers la nature. Nous vivons totalement en disharmonie avec la nature.
Mais nous ne pouvons pas vivre séparées d’elle. Une autre cause très probable,
mais tout à fait en lien avec la première, est la surconsommation. Le
consommateur choisit ce qu’il consomme et en quelle quantité, sans toujours
réfléchir aux conséquences sur l’environnement. Plus les années passent, plus l’accent
est sur l’économie. Également, les demandes et les attentes des humains sont
toujours grandissantes. Il y a trop de gens, qui utilisent trop de ressources,
trop rapidement. En même temps que nous détruisons la nature, nous détruisons
l’espèce humaine du même coup.
Pour le futur?
Dites-vous bien que chaque fois que vous payez quelque chose, vous
faites un choix environnemental, et donc c’est un vote qui vous est accordé. En
achetant un certain produit plus qu’un autre, vous dites « j’approuve la
façon dont ce produit a été fabriqué, j’approuve la source des matériaux
utilisés et j’approuve la façon dont ce produit retournera dans la nature quand
je n’en aurai plus besoin ».
Nous pouvons quelques fois apercevoir à quoi pourrait ressembler la
nouvelle économie, si l’on finit par tous y mettre du sien. Au lieu d'être alimentée
par des combustibles fossiles, l’économie pourrait être alimentée par des
énergies propres et renouvelables. Au lieu d'avoir un système de transport
centré sur l’automobile, l’économie pourrait avoir un système de transport
beaucoup plus diversifié. Au lieu d'une économie qui jette tout, ça pourrait
être une économie où tout est réutilisé et recyclé. Bref, il y a de l’espoir, si
la société dans son ensemble est prête à effectuer un changement.
Sources :
Documentaire : The 11th Hour.
Documentaire : An Inconvenient Truth.
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