mardi 3 décembre 2013

Crime au coeur de l’océan

Comment se débarrasse-t-on des déchets nucléaires ? J’avoue avoir passé la majorité de ma vie sans m’être posé la question, de toute façon, la réponse ne m’intéressait pas réellement. Comme la majorité de la population, j’ai mis inconsciemment toute ma confiance entre les mains des experts et scientifiques compétents. Personne n’en parle dans les médias, ça doit être bon signe, non ?
 
L’énergie nucléaire est énormément utilisée en Europe. C’est aux côtes de ce continent que se sont déroulées pendant plusieurs décennies des actions qui vont probablement avoir un impact catastrophique sur les générations futures. Il faut dire que l’énergie nucléaire est une innovation relativement récente. Les chercheurs et scientifiques du domaine nucléaire sont encore dans l’essai erreur, et des erreurs, ils en font.
Voici un documentaire que j’ai écouté il y a quelque temps qui m’avait vraiment interpellé et qui a changé ma perception sur la façon dont nous nous informons : http://www.youtube.com/watch?v=Wg1eJw6ke6U
 
Ce qu’on y raconte est terrifiant. Les déchets nucléaires ne disparaissent pas comme par magie, ils ont tout simplement été jetés sous mer pendant plus de 20 ans. Les scientifiques croyaient qu’aucune conséquence ne pouvait en découler en raison de la présence massive d’eau sur la planète. Le problème c’est que malgré le nombre de déchets toxiques qui augmente, le pourcentage d’eau reste le même. La concentration de plutonium s’accentue donc sans cesse dans les océans.
Ça me dépasse… Comment peut-on procéder à une telle destruction de la planète sans même le réaliser, ou sans même se remettre en question? Et pourquoi, citoyens, restons-nous tous silencieux ?

On peut pardonner les erreurs du passé en plaidant l’ignorance. Le problème c’est que les centrales européennes procèdent toujours au rejet des déchets nucléaires de façon insouciante. Ce sont aujourd’hui de longs circuits de tuyaux qui mènent les produits nucléaires vers la mer. Tout ça à l’abri des mauvaises langues et des curieux.

Lorsque l’on questionne certains responsables européens, la majorité plaide l’utilitarisme. On prône le bien-être de la majorité. Le taux élevé de leucémie dans quelques petits villages sont un bien nécessaire, pensent-ils. Un encadrement plus rigide devrait être instauré, mais il n’en est rien.
L’humain est irresponsable

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