Célébrités et charité

À la suite de la lecture d’un article sur la fabrication des poupées géantes à l’effigie de Lady Gaga, je me suis interrogée sur la richesse des célébrités. Dans le fond, ce n’est pas tellement le montant gagné que l’utilisation de ce montant qui m’intrigue, mais plutôt le traitement médiatique à la suite d’une bonne action de la part des vedettes.

En fait, les poupées, soit les « gagadolls », sont vêtues de vêtements excentriques et font entendre la musique et des messages de Lady Gaga. Le but ultime de ces poupées, être vendues aux enchères pour venir en aide aux victimes du tremblement de terre et du tsunami qui ont frappé le Japon en 2011. Un geste admirable, certes, mais en sachant que la chanteuse encaisse des 52 millions de dollars par année, c’est à se demander si elle n’aurait tout de même pas pu aider les victimes sans l’invention de ces poupées.

Plus près de chez nous, je pense à l’émission spéciale du Banquier accueillant Céline Dion. D’abord, elle joue pour sa propre Fondation pour laquelle elle a déjà remis des millions de dollars. J’ai seulement l’impression qu’au lieu de mettre l’accent sur la cause supportée, la chaîne a plutôt insistée sur son nouvel album et la primeur des nouvelles chansons chantées en direct.  Le concours de popularité entre en jeu ici. L’émission rafle même le record des cotes d’écoute de 2013 comme toujours.

Bref, est-ce que popularité rime nécessairement avec charité? Personnellement, je crois que l’intervention des médias rend les bonnes actions des célébrités insignifiantes à côté de leu popularité. Les médias insistent sur le don, mais peu sur la Fondation ou la cause encouragée. Ainsi on peut se demander la réelle place accordée aux bonnes actions et à l’influence d’une vedette.

Sources :

http://www.lapresse.ca/arts/vie-de-stars/201312/02/01-4716799-lady-gaga-devoile-des-poupees-a-son-image.phputm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_B9_arts_244_accueil_POS3

http://www.journaldemontreal.com/2013/11/04/celine-dion--le-banquier-remporte-facilement-la-soiree-electorale