Maints
scandales éclaboussent le Sénat canadien depuis plus d’un an, notamment par
rapport aux remboursements de dépenses alloués aux sénateurs nommés par le
gouvernement conservateur depuis son arrivée au pouvoir.
Pamela Wallin, Mike Duffy et Patrick Brazeau ont depuis été suspendus de leurs
fonctions sans compensation et ces deux derniers ont multiplié les sorties
médiatiques contre le gouvernement de Stephen Harper. Plus récemment, Brazeau a
ouvertement affirmé être à la recherche d’emploi dans le domaine du journalisme
sur son compte Twitter, stipulant que son futur employeur bénéficierait de
scoops juteux sur les activités du gouvernement en place.
Récemment engagé par le magazine FRANK d’Halifax, l’ex-sénateur est donc à un
appui près d’obtenir son accréditation comme correspondant sur la colline
parlementaire. La question éthique qui se pose est criante et for simple :
comment conférer de la crédibilité à un individu au cœur de poursuites
judiciaires non seulement pour ses dépenses exubérantes mais aussi pour des
agressions et de la violence conjugale?
Un corrompu notoire peut-il réellement se permettre de faire la leçon ou
condamner les actions d’un parti dont il a largement profité? Finalement, son
statut d’ancien initié aux contacts et informations nombreuses et privilégiées
suffisent-ils à excuser ses actions passées et lui donner tribune sur la place
publique?
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