vendredi 28 mars 2014

La Course aux stages



Chaque année, plus de 500 étudiants en droit de toutes les universités du Québec offrant un programme de formation en droit participent à la course aux stages, de janvier à mars. En participant à la course, l’objectif est de décrocher un stage, habituellement dans un « grand» cabinet de la « grande ville», en vue du stage obligatoire à entreprendre à la suite du Barreau, par exemple. De janvier à mars, et même toute l’année en fait, l’atmosphère est donc à la compétition, et à la performance. Performande non dans le sens de se dépasser soi-même, mais dans celui de dépasser les autres. En cas de réussite, la « valeur» d’une personne grimpe au plafond. Ce sont les « chanceux» du groupe. En cas d’échec, le candidat perd sa valeur aux yeux des autres, et à ses yeux. Je dramatise un peu, mais en gros, c’est ça.

Une étudiante diplômée en droit civil a décidé de trouver une alternative à cette sélection très sélective, pour ceux qui désirent apprendre, mais pas nécessairement dans les « grands» cabinets. C’est le cas de Nikolitsa Katsoulias, qui a créé un groupe Facebook d’échange d’opportunités d’emploi et de stage pour les étudiants en droit.  C’est comme une Course aux stages 2.0. Cela permet de réduire le stress d’un grand nombre d’étudiants, de les aider dans leur recherche, de leur donner une opportunité qu’il n’aurait peut-être pas eue autrement, et de leur donne un peu de motivation aussi. Bref, tout le monde part un peu sur le même pied, et la compétition est moins néfaste. Je trouve cette petite « rébellion» et ce concept en général très inspirant. 

http://www.droit-inc.com/article12133-Alternatives-a-la-course-aux-stages-les-etudiants-prennent-le-relais

Introverti ou extraverti?


Êtes-vous introvertis ou extravertis? Les employeurs, eux, se posent une question lors de l’embauche d’un candidat? Dans le cas des introvertis, est-ce un frein? Dans le domaine de la communication, est-ce possible d’être introverti et de rivaliser avec un extraverti? Dans un baccalauréat en communication, accessible à quasiment tout le monde, où nous sortons tous avec le même papier, comment se démarquer? Est-ce qu’un manque d’impulsivité peut nuire à une carrière?

Par définition, le contact social et/ou le « small talk» ne conviennent pas nécessairement à une personne introvertie. La plupart du temps une telle personnalité est qualifiée de « gênée», voire antisociale. Ce n’est néanmoins pas toujours le cas (j’imagine que ça peut tout de même être réellement le cas), ce sont des gens qui en fait écoutent, observent, prennent des notes mentalement, et parlent seulement lorsque nécessaire. Difficile de se démarquer, mais néanmoins possible, en misant sur ses compétences, d’abord et avant tout, selon moi.  Ces gens, souvent sous-estimés, ont tout autant à offrir, seulement peut-être pas au premier contact.

Je suis récemment tombée sur un livre de Susan Cain, une ancienne avocate qui donne maintenant des conférences sur le sujet. Dans son ouvrage, Quiet : The power of introverts in  word that can’t stop talking, elle explique que c’est possible de « réussir», sans nécessairement parler plus fort que les autres. Je continuerai ma réflexion une fois que j’aurai terminé le livre.

jeudi 27 mars 2014

Le cas de ThyssenKrupp


Voici un résumé d’une série de reportages sur l’«économie verte» présentée par Sophie Chapelle du magazine Basta!. Elle expose le cas de l’entreprise ThyssenKrupp, et explique, par le fait même, comment on peut faire passer une pollution industrielle pour du développement durable.

ThyssenKrupp est un groupe de sidérurgie allemand ayant des filiales dans plusieurs pays, dont une à Rio de Janeiro au Brésil, situé plus précisément dans le quartier de Santa Cruz, à 50 kilomètres de la ville. Ce complexe est financé par la Banque Nationale du Brésil, donc par le gouvernement, au nom de développement local. L’entreprise produit plus de 5 millions de plaques d’acier par année, toutes destinées à l’exportation.

ThyssenKrupp a pollué, entre autres, l’air et les eaux aux métaux lourds, a détruit les écosystèmes locaux qui assuraient la subsistance de milliers de familles de pêcheurs et est tout de même éligible aux mécanismes de compensation promus par Rio+20 (Conférence des Nations unies sur le développement durable qui s’est tenue à Rio en juin 2012). Voici comment cela est rendu possible.

Dans les faits, l’entreprise possède sur son site une usine thermoélectrique dont les turbines à cycle combiné, «très efficaces» selon les Nations unies, contribueraient à la réduction des émissions de gaz à effet de serre. Ce faisant, l’entreprise peut profiter des crédits compensatoires de carbones. Il s’agit essentiellement d’un : « service par lequel l’acheteur paie quelqu’un pour qu’il réduise, en son nom, les émissions de gaz à effet de serre.»

Pour camoufler ses activités, l’entreprise opte pour une campagne d’écoblanchiment. En effet, sur son site, ThysseKrupp met de l’avant les efforts réalisés en matière de «management de la biodiversité» (une gestion soi-disant durable), de protection des écosystèmes de marais, et de protection des populations locales sur place.

En 2010, 5 700 pêcheurs de la région ont porté plainte contre l’entreprise. Ils réclamaient, entre autres, des compensations financières ainsi que la fin immédiate des pollutions. ThyssenKrupp a été trouvée coupable par le gouvernement brésilien et condamnée à payer des amendes ainsi que des compensations financières aux pêcheurs. Actuellement, l’entreprise refuse de payer ses amendes, et profite toujours d’une compensation pour ses efforts en développement durable. Ce genre de situation contribue à augmenter le cynisme par rapport aux concepts de développement durable et de responsabilité sociale, au niveau international.

mercredi 26 mars 2014

Les emplois étudiants

 L’article d’un collègue sur les pourboires volés par le propriétaire d’un Tim Hortons m’a donné envie de m’exprimer plus en profondeur sur la qualité des conditions de travail dans les emplois dits étudiants.

Plus particulièrement, j’aimerais vous partager mes 5 années de loyaux services chez la chaîne de restauration rapide Subway. Travailler chez Subway (comme pour d’autres chaînes) c’est savoir l’heure d’entrée en poste, mais n’avoir aucune idée de la fin du quart. Travailler chez Subway c’est aussi avoir son horaire pour la semaine débutant le mercredi en appelant sur l’affluence du souper le mardi précédant. Travailler chez Subway c’est passer 5 ans à rentrer n’importe quand pour dépanner et ne jamais avoir d’augmentation (si l’on exclut l’augmentation du salaire minimum).

Est-ce normal de traiter ses employés ainsi?
Est-ce légal?

Vous me direz qu’il existe une commission sur les normes du travailleur et que toute entreprise se doit de les respecter et qu’il est même possible de porter plainte et d’ainsi augmenter la qualité de son environnement. Pardon de briser votre belle bulle d’espoir, mais j’ai vu de nombreuses plaintes qui semblaient au premier coup d’oeil alarmer les employeurs et les motivés à changer les choses pour finalement, comme par hasard finir en congédiement semi-justifié.

Mais comment ils s’en sortent? C’est simple, ils profitent tout simplement de la naïveté des jeunes sans expérience qui n’ont encore aucune idée de ce qui est acceptable ou non. Une fois qu’ils ont mûri, appris et migré ailleurs, les petits employés sont vite remplacés par du sang neuf, encore naïf et non informé.



Dénoncer, ou ne pas dénoncer ?

À chaque été depuis bientôt quatre ans je travaille dans une usine de papier en Estrie. Les employés qui travaillent dans cette usine de renom ont des salaires plus que raisonnables. Ils gagnent bien leur vie : de très bonnes assurances, des vacances, des horaires de travail variés qui leur permettent un rythme de vie agréable. Bref, ce sont des gens très confortables. Je suis engagée à cette usine en tant qu'étudiante. Je ne gagne donc pas tout à fait le même salaire qu'eux, donc je n'ai pas les mêmes conditions d'embauche. Alors qu'eux sont syndiqués, c'est plus facile pour moi de perdre mon emploi si je fais une erreur ou bien que je ne remplis pas les conditions d'embauche. Alors je dois toujours donner mon 110%, ce qui ne me dérange pas dutout ! Je fais ce qu'on me demande et j'essaie de ne pas avoir de mauvais commentaire pour garder mon emploi. Cependant, qu'advient-il lorsqu'un employé qui a plusieurs d'expérience et qui travaille avec vous agit de façon non sécuritaire ? Tenez en compte ici que je travaille dans une usine, les risques sont là. Ma sphère de sécurité est petite, et tout peut arriver à tout moment. Si mon compagnon de travail adopte une technique de travail inappropriée, voire dangereuse, mais qu'il est sensé avoir beaucoup plus d'expérience que moi. Et en considérant que je dois en quelque sorte '' plaire '' à tout le monde, est-ce que je dois le dénoncer ? Est-ce que je dois devenir la ''stoule'' d'une personne qui travaille là depuis des années et que personne d'autre ne semble remarqué les risques qu'ils encourent de travailler avec lui ? Que feriez-vous ? Risqueriez-vous de ne pas vous faire aimer des autres, ce qui en découlerait une mauvaise évaluation, de peut-être vous faire reprocher de ne pas vous mêlez de vos affaires, de peut-être perdre votre emploi ? En considérant que vous êtes étudiant et avez besoin de beaucoup beaucoup beaucoup*** d'argent pour remboursez vos prêts comme moi....prendriez-vous ce risque pour éviter un accident ?

Profession : dessinateur de pornographie juvénile de synthèse



Au risque d’en choquer plusieurs et au risque de m’auto-choquer, je me lance sur un sujet dont je n’avais même jamais osé imaginer. Une amie m’a parlé d’un potentiel projet de loi étudié par les étudiants en droit de l’Université Laval. J’aime mieux prévenir, mais il s’agit d’un sujet assez cru qui à première vue peut sembler impensable.

Produire des images pornographiques juvéniles de synthèse pour satisfaire l’appétit sexuel des pédophiles.

 Dans cette phrase, le simple mot pédophilie est assez puissant pour faire couler des litres d’encre, alors on ne peut s’attendre à rien de moins que des foules prêtes à monter aux barricades si vraiment ce projet voyait le jour prochainement.

En gros, qu’est-ce que la production d’images pornographiques de synthèse? C’est la création d’images virtuelles, en l’occurrence un dessin représentant des enfants dans des situations explicites. Dans quel but voudrait-on légaliser la production d’une chose aussi horrible, voir même la réglementer?  Eh bien, après avoir ouvert mon esprit le plus que je pouvais, je me suis demandé ce qui était mieux entre le partage de photographies d’enfants bien réels et celle d’enfants inventés de toutes pièces. Sans doute, aucun des deux, me direz-vous! Pourtant, on ne peut faire comme si cela n’existait pas. La pédophilie qui est par définition, l’attirance d’un adulte pour les enfants prépubères, est condamnable au niveau législatif. D’un autre côté, selon le manuel diagnostic et statistique des troubles mentaux(DSM), la pédophilie est classée dans les maladies, dans la catégorie des troubles de niveau psychiatrique. Si l’on se fie à la dernière école de pensée, nous devrions donc traiter les pédophiles plus que les incriminer. Une déviance qui n’est ( j’ose espérer) pas un choix. Au même titre que les autres paraphilies, la pédophilie n’est pas une vocation, mais plutôt une attirance incontrôlable.

Comment contrôler l’incontrôlable? Comment éviter la propagation et la vente de pornographie juvénile? Comment enrayer les agressions sexuelles faites sur des mineurs? Il faut trouver des moyens alternatifs pour contrôler les pulsions de ces gens qui ne sont peut-être pas tous si mauvais au fond, mais qui vivent une détresse profonde.


C'est pourquoi l’idée qui me paraissait si aberrante au début de ma réflexion, pique de plus en plus ma curiosité.

Je la dénonce ou pas?


Mon amie est étudiante dans le programme Sciences infirmières de l’Université Laval. À la session dernière, soit celle d’automne 2013, elle a été témoin d’un dilemme très important auquel une de ses coéquipières a du faire face. Vers la fin de leur session, un des professeurs du département a rencontré tous les étudiants du programme pour leur annoncer qu’il y avait découvert qu’il y avait une personne qui copiait avec l’aide de son cellulaire à tous les examens du cours de « biologie ». Ils ne savaient malheureusement pas qui était la personne concernée, toutefois ils avaient l’information que la plus proche amie de cette étudiante savait que celle-ci trichait pendant ces examens. Ce professeur faisait donc appel à l’amie, inconnue, de cette étudiante pour qu’elle dénonce le geste de la personne concernée. Il a fait le parallèle avec une situation semblable qui pourrait arriver dans son milieu de travail plus tard. Il expliquait que si une de ses collègues de travail volait des médicaments dans la pharmacie de l’hôpital, elle serait à ce moment complice de ce vol et qu’elle devrait la dénoncer sous peine de perdre son emploi et même sa licence de pratique. Cette personne avait donc un choix très difficile à faire. D’un côté elle devait se défaire d’une amitié, puisqu’après l’avoir dénoncée, l’étudiante en question ne voudra plus être son amie. D’un autre côté, elle voyait sa dénonciation comme un devoir de future infirmière. Lorsque mon amie m’a raconté cette histoire, je me suis également demandé ce que j’aurais fait dans une telle situation. J’aurais probablement établi toutes les conséquences qu’engendrerait chaque revers de la médaille, et ce, pendant un certain temps pour finalement prendre une décision la plus raisonnable possible. Je ne sais pas ce qui est le mieux dans une situation comme celle-là. En y réfléchissant, je crois que je n’aurai pas dénoncé mon amie puisqu’elle aurait su que ce qu’elle avait fait était mal. Je lui aurais donné une autre chance, puisque je crois que toute bonne personne a droit à une deuxième chance dans sa vie.

Suivre un candidat et rester objectif

Hier j'ai eu la chance de passer la journée avec Mario Asselin, candidat de la Coalition avenir Québec dans la circonscription de Louis-Hébert. Dans le cadre d'un cours en journalisme, un collègue et moi-même avons produit un reportage donnant un compte-rendu de notre journée avec le caquiste. Étant donné que c'était la première fois que nous nous adonnions à cet exercice, plusieurs questions nous sont venues au moment de structurer notre reportage.

D'abord, il est évident que nous avons créé des liens avec M. Asselin au courant de la journée. Au déjeuner (que nous avons payé nous-même soit dit en passant) il a pu nous parler de sa campagne jusqu'ici, puis sommes allés faire un tour au QG de la CAQ pour un point de presse, et ensuite direction la Chambre de commerce pour un débat sur l'économie. Après un arrêt à une maison de retraité de St-Augustin, la journée s'est terminée par un débat à l'École nationale d'administration publique sur l'entrepreneuriat numérique.

Notre devoir était simplement de rapporter ce qu'on avait vécu, mais à ce moment-là on devient un canal idéal pour faire passer un message non? Nous n'avons pas tenté de le "piéger" sur des questions, nous nous intéressions davantage à la personne qu'est Mario Asselin dans son rôle de candidat pour la CAQ. Bien qu'intéressant pour notre formation, je me questionne à savoir si nous aurions dû le "challenger" plus que ça.

Aussi, en fin de journée, l'attachée de presse de Clément Laberge, candidat péquiste dans Jean-Talon, nous a approché pour qu'on refasse l'expérience avec lui. Eux aussi veulent leur moment de gloire! Si nous n'acceptons pas pour X raison, manquons-nous de rigueur journalistique?

La garde partagée, le bonheur de l’enfant avant tout.



Aujourd’hui j’ai eu un message de ma grande sœur. Bien franchement, celle qui se marie cet automne avec l’homme de sa vie qui partage la vie d’une magnifique petite fille de 4 ans qu’elle aime de tout son cœur depuis bientôt 3 ans devrait normalement n’avoir que du positif à me raconter si ce n’est qu’un petit stress «pré-épousaille».
Et pourtant, son mariage, elle n’a même pas le temps d’y penser, d’autres crises beaucoup plus importantes sont à gérer. En effet, ma sœur subit les actes irréfléchis d’une mère fort tourmentée,  celle de la petite de son conjoint. Ma sœur deviendra officiellement belle-maman sous peu et c’est certainement la meilleure chose qu’il puisse arriver à cette petite puce pour son développement cognitif et émotif.

Pour vous mettre en contexte, je vous présente le profil de la mère qui portera le nom fictif de Marie, afin de facilité la lecture. Marie, 36 ans, est une jeune mère de 4 enfants de 4 à 22 ans et issues de 3 relations différentes. Ses 2 plus vieux ont lâché l’école avant d’avoir leur diplôme d’études secondaire et vivent en appartement depuis qu’ils ont respectivement 16 et 17 ans. Le troisième, en secondaire 2, a décidé lui-même à l’âge de 9 ans, qu’il allait vivre chez son père. Enfin, la plus petite, celle dont je parlais plus haut vit avec sa mère la semaine, et ne voit son père que les week-ends, même si ce dernier souhaiterait la voir plus souvent. D’ailleurs, cette petite est le fruit d’une histoire d’un soir, à la sortie d’un bar, après que Marie eut percé le préservatif, parce qu’elle croyait avoir vécu le coup de foudre. Chose, qu’elle n’a avouée que quelques mois plus tard. Cette mère, coiffeuse de formation, n’a pas d’emploi stable et déménage aux 2 mois, pour des raisons toujours un peu nébuleuses, traînant avec elle, l’enfant qui est bien trop jeune pour en décider autrement.

Malgré ses élans imprévisibles, et l’ambiance non stable qui règne dans «son foyer», Marie ne veut guère laisser la petite voir son père plus souvent, même s’il travaille sans cesse pour le bonheur de sa petite princesse. Pire encore, dernièrement, Marie a rencontré un homme, avec qui elle a emménagé après 2 semaines de fréquentation. Un homme avec qui elle allait passer le reste de sa vie selon ses dires. Un homme bon, qui lui offrait un toit. Un homme si bon, qui l’empêchait d’aller sur Internet et de sortir seule de chez elle pour la «protéger». Le genre de climat tout à fait approprier pour une fillette de 4 ans… ce fut un soulagement pour tout le monde lorsqu’elle annonça qu’elle avait quitté cette relation malsaine.

Pourquoi ça n’allait pas aujourd’hui quand j’ai parlé à ma sœur?  Eh bien, après avoir menti à tout le monde c’est par le biais de l’enfant qu’on a appris qu’elle était toujours avec son homme jaloux et manipulateur. Elle avait dit à sa propre fille de ne pas le dire à son papa et ses grands-parents. Elle lui avait appris à mentir à ses dépens.
La loi dans tout ça? Rien pour l’instant, rien «d’assez grave» pour lui enlever la garde. N’empêche que je ne vois pas qu’est-ce qu’il y a de sain dans tout ça. Comment peut-on faire passer son bonheur au détriment de celui de ses enfants et comment peut-on laisser ce genre de situation arriver en toute connaissance de cause? Je me demande où est l’équité dans le partage de cette garde, tant pour l’enfant que pour le père, la belle-mère et pour tout ceux qui les entourent?


Pier Ann St-Jean