Hier j'ai eu la chance de passer la journée avec Mario Asselin, candidat de la Coalition avenir Québec dans la circonscription de Louis-Hébert. Dans le cadre d'un cours en journalisme, un collègue et moi-même avons produit un reportage donnant un compte-rendu de notre journée avec le caquiste. Étant donné que c'était la première fois que nous nous adonnions à cet exercice, plusieurs questions nous sont venues au moment de structurer notre reportage.
D'abord, il est évident que nous avons créé des liens avec M. Asselin au courant de la journée. Au déjeuner (que nous avons payé nous-même soit dit en passant) il a pu nous parler de sa campagne jusqu'ici, puis sommes allés faire un tour au QG de la CAQ pour un point de presse, et ensuite direction la Chambre de commerce pour un débat sur l'économie. Après un arrêt à une maison de retraité de St-Augustin, la journée s'est terminée par un débat à l'École nationale d'administration publique sur l'entrepreneuriat numérique.
Notre devoir était simplement de rapporter ce qu'on avait vécu, mais à ce moment-là on devient un canal idéal pour faire passer un message non? Nous n'avons pas tenté de le "piéger" sur des questions, nous nous intéressions davantage à la personne qu'est Mario Asselin dans son rôle de candidat pour la CAQ. Bien qu'intéressant pour notre formation, je me questionne à savoir si nous aurions dû le "challenger" plus que ça.
Aussi, en fin de journée, l'attachée de presse de Clément Laberge, candidat péquiste dans Jean-Talon, nous a approché pour qu'on refasse l'expérience avec lui. Eux aussi veulent leur moment de gloire! Si nous n'acceptons pas pour X raison, manquons-nous de rigueur journalistique?
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