mercredi 26 mars 2014

Sauvez, pour se faire réprimander!


Tous les jours, nous sommes contraints de vivre avec des dissonances cognitives, et c’est tout à fait normal. Par contre, se sortir de ces conflits et trancher entre des valeurs que l’on respecte pour agir  n’est pas plus facile pour autant.   Je crois que quand il est question de vie humaine le choix devient très clair. À mon avis, la vie d’un être humain est beaucoup plus importante que le matériel.

Cependant, la distinction  n’est pas  aussi facile  à faire pour tous si nous prenons en exemple un évènement qui s’est déroulé en février 2012.  En bref, des pompiers de la ville du Québec étaient en formation se déroulant en motoneige dans des sentiers fermés.  Ils ont trouvé une dame  prise dans sa voiture qui s’était enlisée dans la neige, faute de son GPS. Les conditions étaient froides, de plus le CAA ne voulait pas aller l’aider à se sortir de son pétrin, car les propres camions risquaient à leur tour de rester pris dans ce chemin fermé l’hiver. Les pompiers avaient un choix à faire, très évident à mon avis, soit d’aider la femme à s’extirper de là à l’aide du matériel qu’ils avaient, les motoneiges et des câbles. Selon moi, en tant que personne, peu importe le titre, on se doit d’aider les autres surtout si nous avons les outils pour le faire.  La dame très contente de l’aide des hommes a même écrit une lettre de remerciements pour souligner le fait qu’ils ont agi dignement.  Par contre, les pompiers ont  tout de suite déclenché une enquête, cela ne faisant pas partie de leur rôle et l’enquête questionnait  les techniques utilisées pour aider la dame.   Je crois qu’ils ont agi justement et qu’on n’aurait pas dû les réprimander. Ils ont choisi l’entraide et la santé d’une femme contrairement  aux procédures techniques et le fait qu’ils n’étaient pas en service.  Je me demande seulement, comment le scénario se serait terminé si les pompiers n’avaient pas aidé la victime pour justement respecter des normes. Cet évènement est à mon avis le parfait exemple qu’il faut des fois  désobéir à l’autorité pour poser des actions morales.

Bibliographie :




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