Il est largement accepté par les scientifiques
environnementaux qu’il y aurait des changements climatiques et que les
activités humaines ont un impact sur la progression de ceux-ci. Pourtant la
plupart des politiciens en parlent très peu et n’offrent pas de solution pour
réduire l’impact de l’activité humaine sur l’environnent. Le débat actuellement
sur l’industrie extractive Québec entre des mouvements sociaux qui s’y oppose
et des entreprises et des partis politiques qui essaient de faire progresser le
nombre de pipelines et qui souhaitent exploiter le présumé pétrole de l’ile d’Anticosti
en est un qui me préoccupe.
Selon moi, bien que nous sommes en pleine crise écologique,
il est peu réaliste que nous puissions ne plus utiliser de pétrole avant des
décennies, voire des centaines d’années. Par contre, il est évident qu’il est
possible de diminuer notre consommation de pétrole au bénéfice de l’environnement
tout en étant économiquement viable pour notre économie.
D’ailleurs, parlons-en de l’économie du pétrole.
L’utilisation d’autres énergies comme l’électricité d’Hydro-Québec est bien
plus profitable pour les Québécois que l’utilisation du pétrole. Cela
permettrait en effet d’avantager l’économie québécoise tout en ne nécessitant
aucune infrastructure supplémentaire financée par les contribuables. En effet,
les projections pour Hydro-Québec sont telles que si nous ne changeons rien,
d’ici 2018 il y aura près de 28,5 TWh de perte d’énergies soit l’équivalent de
1,3 milliard de dollars. C’est beaucoup d’argent qui passe entre nos doigts.
Lorsqu’on compare ces sommes à l’utilisation du pétrole, en particulier le non conventionnel
qui est quasiment aussi couteux à produire que le prix à la vente, il est assez
évident où se trouve le réel marché qui doit être développé.
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