mercredi 26 mars 2014

L'avenir du pétrole au Québec

Il est largement accepté par les scientifiques environnementaux qu’il y aurait des changements climatiques et que les activités humaines ont un impact sur la progression de ceux-ci. Pourtant la plupart des politiciens en parlent très peu et n’offrent pas de solution pour réduire l’impact de l’activité humaine sur l’environnent. Le débat actuellement sur l’industrie extractive Québec entre des mouvements sociaux qui s’y oppose et des entreprises et des partis politiques qui essaient de faire progresser le nombre de pipelines et qui souhaitent exploiter le présumé pétrole de l’ile d’Anticosti en est un qui me préoccupe.

Selon moi, bien que nous sommes en pleine crise écologique, il est peu réaliste que nous puissions ne plus utiliser de pétrole avant des décennies, voire des centaines d’années. Par contre, il est évident qu’il est possible de diminuer notre consommation de pétrole au bénéfice de l’environnement tout en étant économiquement viable pour notre économie.


D’ailleurs, parlons-en de l’économie du pétrole. L’utilisation d’autres énergies comme l’électricité d’Hydro-Québec est bien plus profitable pour les Québécois que l’utilisation du pétrole. Cela permettrait en effet d’avantager l’économie québécoise tout en ne nécessitant aucune infrastructure supplémentaire financée par les contribuables. En effet, les projections pour Hydro-Québec sont telles que si nous ne changeons rien, d’ici 2018 il y aura près de 28,5 TWh de perte d’énergies soit l’équivalent de 1,3 milliard de dollars. C’est beaucoup d’argent qui passe entre nos doigts. Lorsqu’on compare ces sommes à l’utilisation du pétrole, en particulier le non conventionnel qui est quasiment aussi couteux à produire que le prix à la vente, il est assez évident où se trouve le réel marché qui doit être développé.

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