L’annexion de la Crimée par la Russie a de quoi faire sourciller.
Alors que l’Ukraine était en période de crise politique il y a quelque semaine,
le président russe, Vladimir Poutine, a décidé de plein gré de déplacer des
forces militaires dans la région afin d’en prendre le contrôle. Évidemment, la
crise politique était un prétexte. La Russie en a ensuite profité pour passer
un référendum bidon et le président Poutine proclame désormais la Crimée russe.
Prendre possession de la Crimée était en fait un geste calculé. Le
pays s’assure un accès à la méditerranée, en plus de pouvoir désormais réclamer
le détroit de Kerch, voire même éventuellement le Bosphore. La prise de la
Crimée signifie aussi pour la Russie une main mise sur les hydrocarbures de la mer
Noire. Tout cela au détriment de l’Ukraine et de son économie évidemment.
Bref, la Russie s’est littéralement emparée d’une région du globe
parce que cela était rentable. Un comportement complètement inacceptable en
politique internationale en 2014. Nous ne sommes plus à l’époque de la
conquête! Ceci étant dit, la communauté internationale n’a pas fait grand-chose
pour arrêter la Russie, outre la réprimander verbalement. Certes, les États-Unis
menacent de prendre des sanctions économiques, mais il s’agit plus d’un spectre
que l’on agite que d’autres choses. L’Europe ne veut pas emboiter le pas, car
la Russie fournit du gaz naturel en grande quantité à pratiquement tous les
gros joueurs de l’ouest de l’Europe. C’est donc du deux poids deux mesures. Les
plus puissants peuvent le devenir encore plus au détriment d’autres pays,
parce que personne n’ose les contredire.
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