J’ai vécu un état de dissonance cognitive le jour où j’ai voulu quitter
la demeure familiale pour aller habiter en appartement. Je me questionnais sur le bon choix à
faire : déménager seul ou intégrer l’appartement d’un ami déjà installé.
Après avoir longuement réfléchi, j’ai choisi de déménager chez lui. Je n’étais
pas entièrement satisfait de ma décision, j’étais dans un état de dissonance
cognitive par rapport à mon choix peut-être un peu précipité. Déménager seul me
permettait plus d’intimités, mais me coûtait plus cher. Déménager avec un ami
m’obligeait à partager une partie de ma vie privée avec lui, mais me revenait
beaucoup moins cher. Pour faire baisser mon taux de dissonance cognitive, j’en
suis venu à considérer que, finalement, habiter à deux m’apporterait plus
d’avantages que je ne le pensais (vie sociale, plus grand appartement, etc.),
alors qu’habiter seul avait de nombreux inconvénients (payer pour meubler
l’appartement, parents inquiets, etc.).
J’habite maintenant seul et parfois
je regrette l’époque où je vivais en colocation. Je me surprends à dire : « Je n’ai pas le choix de travailler
plus pour payer mon loyer ». Mais vous avez bien raison Madame Piron, si
je suis forcé de travailler plus, c’est justement parce que j’ai fait le choix
préalablement d’habiter seul. J’avais donc le choix au départ.
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