Un aspect important est le relation inégale entre l'aidant et l'aidé. En effet, les habitants du pays en besoin sont souvent représentés comme des pauvres et les volontaires, comme des bonnes personnes. Cette relation est totalement en faveur pour l'aidant, toute l'attention est dessus. On oublie presque que les gens qu'on aide sont autre chose que des gens dans le besoin. Ils sont aussi des gens.
L'autre problème c'est que malgré leur bonne intention, les jeunes volontaires sont souvent mal informé sur leur pays hôte. Les habitudes et les coutumes sont différentes de leur pays natal. Cela créé une fois de plus une inégalité dans la relation.
Certains vont même accuser cette nouvelle forme de tourisme comme du colonialisme. C'est sans doute exagéré, mais on peut soulever quelques aspects de ce constat. En effet, les jeunes se doivent d'être à l'écoute et de poser des questions.
Selon moi, on met souvent l'emphase sur le côté tourisme de l'initiative. Cela peut causer problème. Il faut que les volontaires souhaitent sincèrement s'impliquer et faire un changement. Trop de gens utilisent le prétexte de l'aide volontaire pour voyager et pour leur développement personnel.
Cette fois, le développement personnel devrait laisser plus de place aux besoins collectifs, en évitant l'hypocrisie qui peut l'entourer. Dans la vie, les gens ont tendance à aimer aider les gens lorsque ces derniers ne sont pas à leur meilleur. Cela leur donne un sentiment de supériorité, malgré toutes les bonnes intentions qu'ils peuvent avoir. Selon moi, ce problème se pose aussi dans le "volunturism".
--> Lien intéressant sur le sujet :
http://www.abc.net.au/radionational/programs/encounter/5341384?fb_action_ids=10152260469400100&fb_action_types=og.likes&fb_source=other_multiline&action_object_map=%5B615522041866587%5D&action_type_map=%5B%22og.likes%22%5D&action_ref_map=%5B%5D
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