François Legault a aujourd’hui
déclaré que son plus grand adversaire durant cette élection n’est pas l’un des
deux partis dominant la scène politique québécoise depuis les années 60, soit
le Parti Libéral ou le Parti Québécois, mais plutôt l’apathie des électeurs et leur
manque de confiance envers la classe politique. Selon monsieur Legault, les
électeurs québécois ne croient plus qu’il est possible d’avoir de vrais
changements dans le domaine politique. Puisqu’il se présente comme le candidat
du changement, cette déclaration fait du sens, mais agit-il de manière à
redonner confiance aux électeurs? Il ne me semble pas qu’il se démarque
particulièrement des autres candidats.
Le manque d’intérêt est une affliction
du système démocratique qui va bien au-delà d’un seul candidat. Ce sont tous les
candidats, toute la classe politique qui devrait se soucier de raviver l’intérêt
des électeurs. Malheureusement, ils ne semblent pas beaucoup s’en préoccuper.
Dans un de mes cours, en ce moment,
toute la classe travaille sur un projet dont le but ultime est de donner envie
aux jeunes, ceux qui seront les électeurs de demain, de voter. Qu’est-ce que
cela en dit sur nos dirigeants lorsque des étudiants en publicité se soucient
plus du futur de la démocratie que ceux qui s’emparent du pouvoir au nom d’elle?
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