mercredi 26 mars 2014

L'apathie en démocratie

François Legault a aujourd’hui déclaré que son plus grand adversaire durant cette élection n’est pas l’un des deux partis dominant la scène politique québécoise depuis les années 60, soit le Parti Libéral ou le Parti Québécois, mais plutôt l’apathie des électeurs et leur manque de confiance envers la classe politique. Selon monsieur Legault, les électeurs québécois ne croient plus qu’il est possible d’avoir de vrais changements dans le domaine politique. Puisqu’il se présente comme le candidat du changement, cette déclaration fait du sens, mais agit-il de manière à redonner confiance aux électeurs? Il ne me semble pas qu’il se démarque particulièrement des autres candidats.
Le manque d’intérêt est une affliction du système démocratique qui va bien au-delà d’un seul candidat. Ce sont tous les candidats, toute la classe politique qui devrait se soucier de raviver l’intérêt des électeurs. Malheureusement, ils ne semblent pas beaucoup s’en préoccuper.

Dans un de mes cours, en ce moment, toute la classe travaille sur un projet dont le but ultime est de donner envie aux jeunes, ceux qui seront les électeurs de demain, de voter. Qu’est-ce que cela en dit sur nos dirigeants lorsque des étudiants en publicité se soucient plus du futur de la démocratie que ceux qui s’emparent du pouvoir au nom d’elle?

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