Jack, 3 ans, est la vedette de la maison.
Une petite boule d’amour qui est chérie et gâtée comme. Rien n’est trop beau
pour le petit bout. Il mange les meilleurs petits plats à la meilleure
garderie, les plus beaux vêtements et toute l’attention qu’il désire. Pourtant,
aux yeux de la loi, Jack est une table. À vrai dire, il n’est pas une table au
sens propre, mais selon notre code civil, il appartient à la catégorie des
biens et meubles. Dans les faits, Jack est un chien. Un petit carlin plein
d’énergie qui n’a d’yeux que pour ses maîtres.
Les animaux n’ont pas de personnalité
juridique ou de droits civils et sont la propriété de leurs maîtres. Doit-on
faire changer les choses et accorder des droits civils aux animaux? En ce
moment, un manifeste ainsi qu’une multitude de pétitions circulent sur le web afin
de modifier le statut juridique de ces petites bêtes, qui comme le montreraient
certaines recherches, sont beaucoup ont une capacité cognitive beaucoup plus
élaborée que nous le pensions.
Est-ce éthique de comparer ces êtres à des
objets inanimés, même si les avancées scientifiques prouvent que comme nous,
ils ressentent la douleur?
D’un autre côté, est-ce moral de comparer
homme et chien comme des égaux?
Qui sommes-nous pour juger de la capacité
émotionnelle d’une autre race?
Le Québec fait piètre figure devant les
autres provinces canadiennes sur la question des droits des animaux. Il est
encore plus loin de la Suisse leur a donné le statut «d’êtres sensibles»
http://www.faitsetcauses.com/2014/01/29/quel-est-le-statut-juridique-des-animaux/
Pier Ann St-Jean
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