mercredi 26 mars 2014

Un manifeste pour modifier le code civile



Jack, 3 ans, est la vedette de la maison. Une petite boule d’amour qui est chérie et gâtée comme. Rien n’est trop beau pour le petit bout. Il mange les meilleurs petits plats à la meilleure garderie, les plus beaux vêtements et toute l’attention qu’il désire. Pourtant, aux yeux de la loi, Jack est une table. À vrai dire, il n’est pas une table au sens propre, mais selon notre code civil, il appartient à la catégorie des biens et meubles. Dans les faits, Jack est un chien. Un petit carlin plein d’énergie qui n’a d’yeux que pour ses maîtres.

Les animaux n’ont pas de personnalité juridique ou de droits civils et sont la propriété de leurs maîtres. Doit-on faire changer les choses et accorder des droits civils aux animaux? En ce moment, un manifeste ainsi qu’une multitude de pétitions circulent sur le web afin de modifier le statut juridique de ces petites bêtes, qui comme le montreraient certaines recherches, sont beaucoup ont une capacité cognitive beaucoup plus élaborée que nous le pensions.

Est-ce éthique de comparer ces êtres à des objets inanimés, même si les avancées scientifiques prouvent que comme nous, ils ressentent la douleur?
D’un autre côté, est-ce moral de comparer homme et chien comme des égaux?

Qui sommes-nous pour juger de la capacité émotionnelle d’une autre race?
Le Québec fait piètre figure devant les autres provinces canadiennes sur la question des droits des animaux. Il est encore plus loin de la Suisse leur a donné le statut «d’êtres sensibles»


 http://www.faitsetcauses.com/2014/01/29/quel-est-le-statut-juridique-des-animaux/


Pier Ann St-Jean

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