mercredi 26 mars 2014

Nous ne sommes pas tous des Claude Robinson

Le Canada jouis encore aujourd’hui de la réputation d’être un endroit de bien et de bonté universelle, mais la vérité est tout autre, particulièrement lorsqu’on regarde l’industrie extractive canadienne.

Plus de 75% des entreprises extractives mondiales sont inscrite à la bourse de Toronto. Cela est dû au fait que nous sommes un paradis minier. Un paradis minier c’est un pays qui permet à des acteurs qui ont des contraintes ailleurs dans le monde d’agir sans contraintes et normes. Attention! Bien qu’elles soient toutes inscrites à la bourse de Toronto et protèger par les lois canadiennes, elles peuvent exploiter des mines partout dans le monde et être originaires d’autres pays.

Qu’on soit les meilleurs dans un type d’industrie, ça paraît super, mais en réalité, cela ne nous donne pas très bonnes réputations à l’internationale et nos lois sont faites de telles sortes que nous ne sommes pieds et poings liés face aux actions des entreprises extractives. Le problème est que cette industrie est l’une de celle qui est le plus souvent sujette à des scandales en raison de grave manquement moraux dans leurs actions. Plus de 85% des scandales de cette industrie touchent le 75% des entreprises inscrites au Canada. Cela veut dire que nous hébergeons les pires compagnies en ce qui a trait à l’éthique. Celles-ci se croient d’ailleurs totalement protégées par les règlements spéciaux du gouvernement canadien qui protège les entreprises minières, et elles ont raison.

Un bon exemple de cela est la poursuite intentée à l’égard du livre «noir Canada» D’Alain Deneault. Barrick Gold avait poursuivi l’auteur pour diffamation pour 5 millions de dollars.  Il a été poursuivit pendant 5 ans avant que le juge tranche.


Le livre n’a plus le droit d’être vendu.

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