Ce soir se déroule un Buck-o-thon au bar La
petite grenouille au profit, notamment, du bal des finissants des étudiants en
communication publique. Dans mon cas, je me convaincs d’y aller, car c’est de
mon bal qu’il est question. Le principe
de ce genre d’évènements est simple, on demande aux différents programmes ou
aux différentes organisations de boire le plus possible et l’équipe ayant
consommé le plus s’en sort avec un montant boni pour le financement de son
groupe. Vous comprenez donc que, pour le bar, ce genre d’évènement est très
rentable. Tout le monde essaye de boire le plus vite et le plus possible dans
votre établissement. C’est aussi simple que ça.
Pour les différents groupes qui y
participent par contre, j’ai un certain malaise. Si des équipes étaient formées
sur base volontaire par le bar lui-même, je m’en foutrais éperdument, peu
importe la légalité douteuse d’organiser des concours d’alcool dans un bar
québécois. Mais là ce sont des programmes, ou encore des délégations de jeux
universitaires, qui sont approchés. Les responsables de ces organisations sont
donc pognés pour pousser leurs membres non seulement à aller au bar, mais à y
aller pour boire le plus possible. J’ai été chef des Jeux de la communication
cette année et c’est le genre de sollicitation pour laquelle j’aurais eu un
malaise. En aucun cas, il me semble, il est éthique de demander à des gens de
boire pour la cause.
Bref, j’adore moi même aller au bar, mais
je préférais que les organisations dont je fais partie et les programmes
universitaires en général consacrent leur temps à d’autres types de
financement. Demander à leurs membres d’aller faire une journée de bénévolat à
l’épicerie, par exemple, me semble beaucoup plus justifiable comme demande de
financement que de les pousser à consommer le plus possible.
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