mercredi 26 mars 2014

Buck-o-thon : Boire pour la cause


Ce soir se déroule un Buck-o-thon au bar La petite grenouille au profit, notamment, du bal des finissants des étudiants en communication publique. Dans mon cas, je me convaincs d’y aller, car c’est de mon bal qu’il est question.  Le principe de ce genre d’évènements est simple, on demande aux différents programmes ou aux différentes organisations de boire le plus possible et l’équipe ayant consommé le plus s’en sort avec un montant boni pour le financement de son groupe. Vous comprenez donc que, pour le bar, ce genre d’évènement est très rentable. Tout le monde essaye de boire le plus vite et le plus possible dans votre établissement. C’est aussi simple que ça.

Pour les différents groupes qui y participent par contre, j’ai un certain malaise. Si des équipes étaient formées sur base volontaire par le bar lui-même, je m’en foutrais éperdument, peu importe la légalité douteuse d’organiser des concours d’alcool dans un bar québécois. Mais là ce sont des programmes, ou encore des délégations de jeux universitaires, qui sont approchés. Les responsables de ces organisations sont donc pognés pour pousser leurs membres non seulement à aller au bar, mais à y aller pour boire le plus possible. J’ai été chef des Jeux de la communication cette année et c’est le genre de sollicitation pour laquelle j’aurais eu un malaise. En aucun cas, il me semble, il est éthique de demander à des gens de boire pour la cause.

Bref, j’adore moi même aller au bar, mais je préférais que les organisations dont je fais partie et les programmes universitaires en général consacrent leur temps à d’autres types de financement. Demander à leurs membres d’aller faire une journée de bénévolat à l’épicerie, par exemple, me semble beaucoup plus justifiable comme demande de financement que de les pousser à consommer le plus possible.

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