dimanche 22 avril 2012

Des conseils éthiques


Lors de mes recherches pour une intervention sur le forum du cours, je suis tombée sur le site Internet du Conseil d’éthique de l’industrie québécoise des boissons alcooliques. Éduc’alcool a d’ailleurs adopté le code éthique de ce conseil. Les règles déontologiques « vont au-delà des lois et des règlements ». (Conseil, Elles portent sur l’emballage, l’étiquetage, la publicité, la promotion, les cibles visées et les pratiques commerciales. La population peut porter plainte à ce conseil en remplissant un simple formulaire. Selon Claude Cossette, le Code canadien des normes de publicité ne serait pas très efficace. (Cossette, 2009 : 71) Il serait intéressant de savoir ce que pense ce publiciste du Conseil d’éthique.

À chaque année un rapport annuel est rendu disponible. Plusieurs bars ont été la cible de plaintes du public. Elles « portaient sur la promotion de la consommation excessive en offrant de l’alcool gratuitement, sur le recours au sexisme et aux pratiques promotionnelles dégradantes pour les femmes, ainsi que sur la sollicitation des jeunes – et des mineurs – sans autorisation dans les établissements d’enseignement collégiaux. » (Béland et al., 2011) Labatt-Budweiser a également agi à l’encontre du code éthique avec des messages contraires aux valeurs et orientations de ce code. Lorsqu’une plainte est fondée, celle-ci peut également soumise à la Régie des alcools, des courses et des jeux. Cette dernière a pour mission « de contribuer à la protection et à la sécurité du public en délivrant des permis et des licences et en assurant la surveillance et le contrôle dans les secteurs d’activité des boissons alcooliques, des jeux, des sports de combat professionnels et des courses de chevaux. » (Gouvernement du Québec, 2008)

Voici deux publicités du Conseil d’éthique de l’industrie québécoise des boissons alcooliques. Cela n’est pas sans rappeler la publicité de Old Milwaukee où la femme était mise à l’avant-plan. En voici un exemple :

En 2000, 6 plaintes représentant 57 plaignants avaient été déposées, concernant une publicité présentant la playmate Karen McDougal. Les normes canadiennes de la publicité avaient conclu que l’annonce publicitaire « discréditait, dénigrait et dépréciait les femmes ». (Schmouker, 2000, Infopresse) Selon M. Cossette, « « peut-être est-ce par sa nature même que la publicité est éthiquement suspecte : une technique qui a pour but de persuader en recourant à des demi-vérités, en jouant sur les effets rhétoriques, en se livrant à la manipulation, peut-elle être éthique? ». (2009 : 78)


Béland et al., 2011. « Rapport annuel 2011 ». Conseil d’éthique de l’industrie québécoise des boissons alcooliques. Montréal. 20 pages.

Cossette, Claude. 2009. « Éthique & publicité ». Presses de l'Université Laval : Québec. 148 pages.

Conseil d’éthique de l’industrie québécoise des boissons alcooliques. 2011. « Code d’éthique ». Site Internet officiel. En ligne. http://www.conseilethique.qc.ca/fr/code-ethique.php Consulté le 22 avril 2012.

Gouvernement du Québec. 2008. « Notre mission ». Régie des alcools, des courses et des jeux. En ligne. http://www.racj.gouv.qc.ca/index.php?id=96 Consulté le 22 avril 2012.

Schmouker, Olivier. 29 mai 2000. « Hausse des plaintes au Québec ». Infopresse. En ligne. http://www2.infopresse.com/blogs/actualites/archive/2000/05/29/article-1582.aspx Consulté le 22 avril 2012.

Illustrations :
- Publicité Conseil d’éthique de l’industrie québécois des boissons alcooliques, http://www.conseilethique.qc.ca/fr/publicite.php.

Le « bien » en image?


Parmi les principes éthiques de M. Cossette se trouve celui de la neutralité, soit d’« observer une attitude neutre devant ce qu’une personne considère comme “le bien”, quelle que soit cette position. » (Déconstruire la publicité, 2008 : en ligne) Dans certaines publicités commerciales, on retrouve souvent ce qui devrait être perçu comme le « bien » en image, la représentation de ce qui est beau ou pas. Des annonces comme celles des parfums pour hommes, vêtements pour femmes, maquillage et désodorisants témoignent souvent de stéréotypes en démontrant au public cible ce à quoi il devrait ressembler. Cependant, ces images ne sont pas le reflet de la réalité. Les photographies illustrées dans les annonces publicitaires sont bien souvent retouchées afin d’accentuer les critères de beauté, comme l’utilisation du corps de l’homme pour vendre un parfum ou bien l’exagération de la maigreur d’une femme dans le domaine de la mode. Cela soulève régulièrement la controverse.

Les publicitaires, annonceurs et diffuseurs devraient être en mesure d’assurer une responsabilité sociale ne véhiculant pas de fausses valeurs esthétiques qui amènent parfois la cible à détester son corps, comme l’atteste le phénomène de l’anorexie. Certaines publicités de Dolce & Gabbana, pour ne nommer que cet exemple, suggèrent un modèle de maigreur extrême aux jeunes hommes et femmes. (Advertisingtimes, 2010 : en ligne) Il ne faut pas penser seulement en terme d’argent, mais bien en terme d’éthique. « [Si] une campagne en vient à être examinée sous l’angle de l’éthique, c’est le publicitaire, premier responsable, qui devra en répondre sur la place publique. » (Cossette, 2009 : 44) À mon avis, il faut savoir changer ces images pour innover et éliminer les stéréotypes discriminants et les préjugés en publicité.

Sources :

Advertisingtimes. 2010. « L’anorexie dans la publicité ». En ligne. < http://www.advertisingtimes.fr/2010/08/lanorexie-dans-la-publicite.html >. Consulté le 22 avril 2012.

Cossette, Claude. 2009. Éthique & publicité. Québec : Les Presses de l’Université Laval, 146 p.

Déconstruire la publicité. 2008. « Procédure pour une meilleure éthique publicitaire ». En ligne. < http://deconstruire.com.ulaval.ca/module11/procedure.php >. Consulté le 22 avril 2012.


De grandes entreprises pas très écolos


« Amazon, Apple et Microsoft ont “largement recours aux énergies sales” pour leurs services dématérialisés ». (LaPresse, 2012 : 1er paragraphe) Le stockage de données en ligne, qui en est un exemple, s’exécute grâce de milliers d’ordinateurs qui font la gestion des données accumulées. Or, comme l’indique le rapport effectué par l’organisation Greenpeace, « ces centres de données “consomment une très grande quantité d'électricité : l'équivalent d'environ 250 000 foyers européens pour certains d'entre eux.” » (4e paragraphe) D’aussi grandes et imposantes entreprises se doivent de se questionner sur leur responsabilité environnementale et leurs choix énergétiques. Si elles continuent de négliger ce point, les conséquences négatives ne cesseront d’augmenter, car les données contenues dans ces serveurs se multiplient tous les jours. Les enjeux éthiques relèvent surtout de la responsabilité sociétale et environnementale des entreprises et de la volonté à s’occuper aussi bien de la planète que de ses consommateurs.

Plusieurs solutions sont envisageables afin de conserver toute l’information disponible en éliminant l’utilisation d’énergies sales. En effet, l’utilisation d’énergies propres permettrait aux entreprises pointées du doigt de continuer de performer tout en rendant service à la planète. Par exemple, le réseau social Facebook, qui contient plus de 800 millions d’utilisateurs, « a fait le premier pas dans la bonne direction avec la construction d’un data center, en Suède, pouvant être entièrement alimenté par des énergies renouvelables. » (GoodPlanet, 2012 : en ligne) Une approche proactive de ces techniques s’avère, selon moi, nécessaire.

Sources :

GoodPlanet. 2012. « Cloud computing : certains géants de l’Internet recourent à des énergies sales ». En ligne. < http://www.goodplanet.info/Contenu/Points-de-vues/Cloud-computing-certains-geants-de-l-Internet-recourent-a-des-energies-sales/(theme)/291 >. Consulté le 21 avril 2012.





mercredi 18 avril 2012

L'Université en ville : un beau projet de la Faculté de droit de l'Université Laval

Voici enfin un beau projet qui incarne la responsabilité sociale d'une université dans sa communauté. Et en plus, ce geste n'empêchera nullement les professeurs impliqués de mener par ailleurs une belle carrière universitaire. Ils y auront cependant ajouté un geste de partage des connaissances, de rapprochement entre l'université et la société civile, dans l'intérêt de tous.
La Faculté de droit innove en conviant des citoyens défavorisés de la région de Québec de même que des intervenants qui travaillent dans les milieux communautaires à une initiation aux études juridiques universitaires. Ce projet intitulé «L’Université en ville» comporte un double objectif: tenter de réduire les barrières érigées entre le milieu universitaire et les gens défavorisés et offrir aux participants un coffre à outils de démarrage permettant de répondre à diverses préoccupations d’ordre juridique.
Ulaval - L'Université en ville

Conflit entre des journalistes et des communicateurs fédéraux autour de la question de la science

Cet article récent raconte les péripéties d'un journaliste qui voulait avoir des précisions sur la participation canadienne à un projet de recherche international sur la neige. Au lieu de pouvoir échanger 15 minutes avec un des chercheurs impliqués, il a dû procéder à de nombreuses démarches, toutes contrôlées bureaucratiquement. Un bon exemple de la muselière politique que le gouvernement conservateur applique à ses chercheurs et qui a été dénoncé récemment par plusieurs organisations de journalisme scientifique dans la campagne Unmuzzle science

A simple question, a blizzard of emails, and a peek inside how Canada's bureaucracy works

Bilan de la couverture médiatique de la campagne "Démuseler les scientifiques"

mardi 17 avril 2012

La montée de l'extrémisme norvégien


En juillet dernier, Anders Behring Breivik a tué 77 personnes à Oslo, en Norvège. Cependant, au deuxième jour de son procès, il a affirmé qu’il a agi ainsi « en situation d'urgence au nom de [son] peuple, de [sa] culture, de [son] pays » et qu’il n’hésiterait pas à recommencer. (LaPresse.ca, 2012 : 3e paragraphe) L’auteur du massacre a donc demandé l’acquittement de l’acte qu’il a commis. Selon lui, son pays n’a pas été démocratique lorsqu’il a choisi de développer une société multiculturelle et qu’« une petite barbarie est totalement nécessaire pour empêcher une barbarie beaucoup plus grande », soit la menace que lui inspire le multiculturalisme. (LaPresse.ca, 2012 : 6e paragraphe) Il affirme d’ailleurs avoir agi par légitime défense. (LaPresse.ca, 2012 : en ligne) Mais est-ce démocratique, juste, bien, loyal, éthique, humain et légitime que d’enlever la vie de dizaines de personnes, et même d’une personne, parce qu’elles viennent de pays étrangers? Je ne crois pas qu’une idéologie d’extrême droite soit en mesure de justifier l’attentat de Behring Breivik.

De plus, aucun remords ni trace d’émotion n’a traversé l’état de cet homme lors des journées de procès. Que des messages de nécessité d’agir de cette façon et un signe fasciste bien connu appliqué en guise de salutation aux familles des victimes présentes dans la salle de procès. (LaPresse.ca, 2012 : en ligne) L’idéologie d’une race « pure » n’est pas disparue, et Behring Breivik parlait d’ailleurs en sous-entendant qu’il n’est pas seul dans son mouvement. Je me demande comment de telles valeurs peuvent encore résister au XXIe siècle, après avoir connu l’histoire d’atrocités survenues au siècle précédent.

Sources :

LaPresse.ca. 2012. « Behring Breivik: “ Oui, je le ferais de nouveau ” ». En ligne. < http://www.cyberpresse.ca/international/dossiers/massacre-en-norvege/201204/17/01-4516054-behring-breivik-oui-je-le-ferais-de-nouveau.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_B9_international_256_section_POS3 >. Consulté le 17 avril 2012.

LaPresse.ca. 2012. « Salut fasciste et pleurs à l'ouverture du procès Breivik ». En ligne. < http://www.cyberpresse.ca/international/dossiers/massacre-en-norvege/201204/15/01-4515528-salut-fasciste-et-pleurs-a-louverture-du-proces-breivik.php >. Consulté le 17 avril 2012.

 


mercredi 11 avril 2012

Masturbation au travail


En février 2012, dans son bureau de l'hôtel de ville de Témiscouata-sur-le-Lac, secteur Cabano, au Bas-Saint-Laurent, un homme a été surpris en train de se masturber devant un film pornographique. Cet homme, Pierre Bélanger, avait été engagé en 2011 pour diriger la Corporation Avantages Témiscouata, qui vise essentiellement le développement économique et touristique de la municipalité régionale de comté (MRC). Le maire de l’endroit, Gilles Garon, a étouffé l’affaire, qui a cependant rebondi à la séance du conseil municipal du 2 avril. Il a à ce moment diminué la portée du geste. Les conseillers municipaux, qui venaient tout juste d'apprendre les faits, ont accusé le maire d’avoir protégé M. Bélanger. Aucune accusation n’a été déposée contre M. Bélanger, qui a par ailleurs remis sa démission.

L’affaire fait beaucoup de bruit au Témiscouata, petite MRC qui compte environ 22 000 habitants. Le secteur de Cabano compte un peu plus de 3000 habitants. On comprend donc qu’une affaire de ce genre soulève les passions dans un petit milieu. Les médias locaux, dont l’hebdomadaire Info-Dimanche et la station de radio Horizon FM, ont rapporté les différents événements liés à l’affaire.

Le Journal de Québec et Le Soleil en ont également parlé, le premier pour relater les faits et le deuxième pour publier un article issu d’une discussion avec M. Bélanger, qui, essentiellement, demande qu’on arrête de le stigmatiser. « Pierre Bélanger ne veut qu'une chose : reprendre une vie normale. "Je veux qu'on nous laisse vivre en paix moi et ma famille. J'ai commis un geste malheureux, je le regrette et j'en assume l'entière responsabilité. Mais c'est assez. J'ai tué personne et je n'ai pas l'intention de me cacher." » (Larouche, 2012 : en ligne)

Ici, je vois principalement deux enjeux éthiques. D’abord, se masturber au travail est loin d’être éthique. La crédibilité et la réputation de l’homme, auparavant très respecté dans la région, sont réellement entachées. On peut également se poser des questions sur son jugement et ses valeurs personnelles. Il devra par ailleurs vraisemblablement quitter la région pour se trouver un autre emploi.

L’autre enjeu éthique que je perçois est la réaction et la décision du maire, M. Garon. Étouffer l’affaire et ne pas réclamer la démission de M. Bélanger ne sont pas des comportements éthiques. Certes, comme le dit M. Bélanger lui-même, il n’a pas commis de crime et il n’a pas été condamné à quoi que ce soit. Toutefois, le lien de confiance est brisé. Pourquoi le maire a-t-il camouflé l’événement ? Ce n’est certainement pas faire preuve de transparence, ni d’éthique. M. Bélanger ne relève pas du code d’éthique et de déontologie désormais obligatoire dans les municipalités, à la suite d’une décision de l’Union des municipalités du Québec. Le maire, lui, l’est pourtant. Malheureusement, il n’a apparemment pas retenu grand-chose de la formation obligatoire et de l’adoption de ce code à la ville de Témiscouata-sur-le-Lac.




Hardy, Dominique. 2012. « Controverse à Témiscouata – Le dg d’une corporation démissionne ». In Journal de Québec. En ligne. 5 avril. http://www.journaldequebec.com/2012/04/05/le-dg-dune-corporation-demissionne. Consulté le 11 avril 2012.

Info-Dimanche. 2012. « Démission à la Corporation Avantages Témiscouata ». In Infodimanche.com. En ligne. 4 avril. http://www.infodimanche.com/index.asp?s=detail_actualite&id=145482. Consulté le 11 avril 2012.

Larouche, Marc. 2012. « Un homme surpris à se masturber au bureau en a assez du procès public ». In Cyberpresse. En ligne. 11 avril. http://www.cyberpresse.ca/le-soleil/actualites/justice-et-faits-divers/201204/10/01-4514049-un-homme-surpris-a-se-masturber-au-bureau-en-a-assez-du-proces-public.php. Consulté le 11 avril 2012.

MRC de Témiscouata. 2011. « Témiscouata-sur-le-Lac ». In MRC de Témiscouata. En ligne. http://mrctemiscouata.qc.ca/temiscouata-sur-le-lac. Consulté le 11 avril 2012.

 Union des municipalités du Québec. 2011. « Éthique et déontologie ». In Grands dossiers. En ligne. http://www.umq.qc.ca/fr/grands-dossiers/ethique-et-deontologie/. Consulté le 11 avril 2012.

lundi 9 avril 2012

On s’arrache le « monstre de Matane »


La nouvelle a fait surface la semaine dernière. Lors d’une chasse à l’orignal, un homme aurait blessé le monstre de Matane, mais n’aurait pu retrouver le corps de la bête. Selon les faits, le guide touristique aurait induit en erreur ses clients pour qu’ils ne puissent retrouver le corps de la bête. Pour vous mettre rapidement en contexte, cet orignal a un panache bien garni puisqu’il aurait pas moins de 60 pointes et représente une très belle vente à celui qui l’a tué. Selon la nouvelle, le tueur pourrait s’attendre à un gain dans les six chiffres.

Or, bien que la nouvelle soit déjà délicate, à savoir un conflit monétaire, quand est-il de la valeur humaine de la bête?
Avant de pouvoir tuer la bête, considérant son panache, aurait-il été préférable qu’une interdiction soit émise pour ne pas tuer cet animal? Il faut tout de même avouer qu’un animal de la sorte aurait pu facilement devenir un attrait touristique pour cette ville.

De la sorte, j’en suis venue à me demander s’il ne fallait pas considérer un animal, qui peut avoir des caractéristiques physiques exceptionnelles, non pas comme une décoration, mais comme un être vivant. Personnellement, je ne suis pas réellement en faveur des décorations avec des animaux empaillés ou présentant une partie de leur corps.

En somme, non pas qu’il y ait un énorme dilemme, mais je tenais à présenter une nouvelle qui rapporte davantage le côté monétaire que le côté humain.

Quand facebook s'en mêle, Lassonde s'excuse


Deborah Kudzman, propriétaire de l’entreprise Olivia’s Oasis, a été accusé par le fabricant de jus Industrie Lassonde d'avoir utilisé le nom qu’il donne à ces jus. En effet, la grosse compagnie prétend que Mme Kudzman avait volé l’identité de sa marque. Cependant, la dame ne s’est pas laissé faire et c’est présenté avec son avocat en justice.

« Un tribunal de première instance avait donné raison à Mme Kudzman et ordonné même au fabricant de jus de rembourser les frais juridiques de la défenderesse s'élevant à plusieurs dizaine de milliers de dollars. Toutefois, la Cour d'appel avait jugé que Lassonde n'avait pas à compenser Mme Kudzman. » (La Presse Canadiene, 2012 : en ligne) Après avoir vu la nouvelle, ce sont des centaines d’internautes qui se sont révoltés sur la page Facebook d’Oasis. Plusieurs affirment ne plus jamais acheter des produits de la compagnie Oasis et d’autres réprimandent celle-ci de son mauvais comportement face à Mme Kudzman.

Le plus gros problème, c’est qu’après avoir vu les commentaires de la population, l’Industrie Lassond a automatiquement décidé de cesser ces accusations et de s’excuser face à Deborah Kudzman ainsi que sa petite entreprise. Sur sa page facebook, Oasis répond ceci :

«Nous avons pris connaissance de vos commentaires et nous sommes très sensibles à vos réactions. Nous avons tenté à plusieurs reprises pendant les procédures d’en arriver à une entente, mais sans succès. Dans cette affaire, Lassonde entend agir avec diligence, respect et dignité.

Nous entendons entamer dans les meilleurs délais d’autres démarches auprès de Madame Kudzman pour en arriver à une solution. Nous espérons sincèrement que ces démarches s’avèreront fructueuses. Notre intention n’a jamais été de nuire à une autre entreprise québécoise. Comme l’a reconnu la Cour d’appel, il est essentiel de protéger nos marques de commerce pour éviter de créer des précédents.

Nous commercialisons des produits sous la marque Oasis depuis 1965. Lassonde emploie plus de 700 personnes au Québec et nous nous devons de protéger nos actifs et ces emplois. Merci de considérer aussi notre point de vue.» ( La Presse Canadienne, 2012 : en ligne)

Il va de soit que l’entreprise doit des excuses et qu’elle n’a pas été très respectueuse face à la propriétaire des savons Olivia’s Oasis. Mais cette histoire m’amène à me demander si facebook est devenu la nouvelle voix du peuple ? Est-il devenu assez puissant pour arrêter quiconque dans ces actes ? Est-ce réellement une manière de régler des problèmes ?  Dans le fond, Oasis n’avais peut-être pas tort de se battre pour son nom, tout comme Mme Kudzman. Dans les deux cas, chacun avait ses raisons, chacun avait sa part du gâteau et la justice avait donné son avis. De là à ce que la population s’en mêle et qu’Oasis finisse par donner raison afin de ne pas perdre ces clients … ça devient dangereux vous ne trouvez pas ? Le réseau social est-il devenu si important, pour qu'on le prenne en considération à ce point ?


Bibliographie

La Presse Canadienne. 2012. Les affaires.com : Lassonde fait son mea-culpa. [En ligne] URL :  http://www.lesaffaires.com/secteurs-d-activite/agroalimentaire/lassonde-fait-son-mea-culpa-/543027. Page consultée le 9 mars 2012.

Page officiel des jus Oasis : https://www.facebook.com/oasiscanada

dimanche 8 avril 2012

Le trafic d’organes chez les jeunes Chinois



Vous souvenez-vous de l’histoire de cet adolescent chinois de 17 ans qui avait échangé son rein contre un iPhone et un iPad2 l’an dernier? Eh bien l’événement aurait, indique-t-on, engagé une mode chez les Chinois dans le trafic d’organes « pour rembourser des dettes, acheter un téléphone de haute technologie ou payer l'avortement de leur compagne. » (Cyberpresse, 2012 : 7e paragraphe) Seulement 10 000 transplantations de reins sont effectuées chaque année pour 1,5 million de personnes en attente de greffe. (Cyberpresse, 2012 : 3e paragraphe) Ce troc de reins pour de l’argent et des biens matériels est donc rendu une pratique courante dans le pays. Ce mode d’emploi rend compte de valeurs extrêmement matérialistes et démontre une façon tout à fait insensée de se procurer du luxe ou de régler des problèmes, comme les dettes de jeux.

Un autre enjeu éthique est observable chez les personnes qui exécutent les opérations. Wang, le jeune homme ayant fait la transaction de son rein contre des produits Apple, s’est fait opérer par des médecins totalement conscients de leur implication dans cet acte. « Parmi les suspects se trouvent un chirurgien, un prestataire hospitalier et deux intermédiaires qui auraient cherché des donneurs sur Internet et loué la salle d'opération. » (Cyberpresse, 2012 : 2e paragraphe) De plus, l’adolescent n’a récolté que l’équivalent de 3 317 $ pour son rein et des complications postopératoires. (Cyberpresse, 2011 : en ligne) Pourquoi mettre sa santé ou celle d’autrui en péril pour de l’argent? Les personnes impliquées savent très bien qu’il est complètement illégal, immoral et illégitime de mettre en danger la vie d’un individu dans une opération non encadrée et dans le but de se procurer un produit qui ne le satisfera que jusqu’à l’arrivée de modèles plus récents et plus performants.

Il est également révoltant de constater qu’il existe des forums de discussions de donneurs d’organes potentiels. C’est dire que ces individus sont prêts à donner tout ce qu’ils possèdent, même ce qui les maintient en vie, pour des produits derniers cris ou pour se sortir d’une impasse. Je considère qu’il serait important de sensibiliser ces jeunes sous l’influence de la société de consommation, ainsi que le personnel médical, et de trouver un moyen pour enrayer la propagation de cette « mode ». Cela évitera que ce trafic d’organes devienne la solution facile pour parvenir à ses propres fins.

Sources :


Cyberpresse. 2011. « Il vend son rein pour un iPad ». En ligne. < http://www.cyberpresse.ca/international/ailleurs-sur-le-web/201106/03/01-4405724-il-vend-son-rein-pour-un-ipad.php >. Consulté le 8 avril 2012.

vendredi 6 avril 2012

Le sexisme, encore et toujours


Bien que je joue au golf depuis l’âge de 11 ans et que j’en mange au petit déjeuner, je trouve certaine chose concernant ce sport plutôt loufoque. Je subis très souvent les préjugés des autres. Malheureusement le mot signifie : Gentlemen only, ladies forbidden.

Cela m’amène à vous faire part d’une nouvelle qui m’a choqué. Probalement parce que je suis une fille, mais surtout parce que nous sommes en 2012. C’est cette semaine-ci qu’à lieu le tournoi de golf de la PGA le plus prestigieux de l’année : le Masters. Tout bon golfeur qui se respecte se doit d’écouter ce tournoi et en parler tout au long de la saison. La preuve, je rédige ce texte en écoutant la première ronde en directe à partir de mon ordinateur.

Bien que le golf soit un sport extraordinaire, on ne peut en dire autant des gens qui gravitent autour. La semaine dernière, on apprenait que l’un des principaux commanditaires du Tournoi des Maîtres, soit IBM, venait de nommer son nouveau chef de la direction. Mais attention ! Retenez bien votre souffle, car il s’agit plutôt d’UNE nouvelle cheffe de la direction : Virginia Rometty.

Voici le problème qui est survenu suite à cette nomination. Les derniers à avoir eu ce poste, des hommes, ont tous eu la chance d’être invité au fameux tournoi et ainsi devenir membre du club de golf d’Augusta, soit l’un des plus convoité. Cependant, la nouvelle cheffe n’a pas eu cette chance. Pourquoi me direz-vous ? Simplement parce qu’une loi établit il y a de cela plusieurs années, affirme qu’une femme ne peut devenir membre de ce club. Les femmes y sont donc exclues et il est impossible pour une femme d’y être admis. Nous sommes en 2012 et encore aujourd’hui les femmes doivent faire leur preuve.

Je suis navré, mais si Virginia Rometty a obtenu son titre chez IBM, c’est certainement parce qu’elle est brillante et pleine d’ambition. La rejetée des membres du club de golf parce que c’est une femme est l’une des choses les plus ridicule que j’ai entendu. Mais ne vous surprenez pas, je ne dis pas ça parce que je suis une fille. En fait, il est certain que cela joue dans la balance, mais je suis tout autant concerner pour les noirs, qui doivent aussi faire face à ce genre de préjugés. Certains clubs de golf dans le monde refusent de laisser entrer des noirs. La décision des dirigeants du Tournoi est alors de refuser encore d’admettre une femme en tant que membre à Augusta, ou tout simplement de ne plus être commandité par IBM. Dans les deux, je pense que c'est le Tournoi qui sera perdant.

Il est normal de garder certaines traditions, mais celle-là honnêtement, elle n’a plus sa place. Il faut savoir évoluer avec le temps et s’adapter aux nouvelles situations. Il va de soit qu’il y a un grand manque d’éthique dans ce débat et que les hommes refusent de changer. Je ne serais même pas surprise de voir le même problème dans 15 ans.


Bibliographie

Presse Canadienne. 2012. Augusta : Billy Payne n'a pas bronché. [En ligne] URL: http://www.rds.ca/masters/chroniques/338083.html. Page consultée le 5 avril 2012.

jeudi 5 avril 2012

Charlie Hebdo


Reportage à voir sur TOU.TV « C’est dure d’être aimé par les cons »
 On explique l'affaire Charlie Hebdo, un journal qui a été poursuivi pour avoir selon les poursuiveurs été raciste envers les musulmans à travers les caricatures du journal. Le 8 février 2006, l’hebdomadaire français qualifié d’extrême gauche publie la série de caricatures de Mahomet du journal Jyllands-Posten. Cette publication a fait tout un émoi sur la scène publique, en particulier dans les pays à majorité musulmane. Charlie Hebdo a été poursuivi par la Grande Mosquée de Paris, l'Union des organisations islamiques de France (UOIF) et la ligue islamique mondiale qui voyaient dans ces caricatures du racisme et un danger d’accentuer la discrimination. L’hebdomadaire s’est justifié en disant qu’il était en droit de publier ces dessins au nom de la liberté d’expression. Le journal a finalement eu gain de cause. « La société éditrice de Charlie Hebdo, les Editions rotatives, est bénéficiaire de 968 501 euros. Sur cette somme, 85 % ont été reversés aux actionnaires. » Dernièrement, soit le 2 novembre dernier, le journal a été victime d’un incendie criminel provoqué par « un cocktail Molotov. »  Ces attaques sont survenues à la suite d’une parution datée du 2 novembre qui faisait une fois de plus allusion à Mahomet.
Il y a évidemment un enjeu éthique d’une grande importance dans ce cas précis. Est-ce qu’illustrer une situation qui est raciste, mais qui est pensée par tout le monde est éthique? Le rédacteur en chef explique clairement que son intension était de dire tout haut ce que tout le monde disait tout bas. Est-ce que ce ne serait pas un moyen de lancer un débat? Selon moi, c'est en se laissant le droit de critiquer que l'on évite les confusions, les amalgames et donc le racisme grossier! Vous comprendrez une fois avoir visionné le reportage.

mardi 3 avril 2012

Vols de vélo


Le journaliste Hugo Meunier, avec l’aide d’une collaboratrice photographe-vidéaste, Ninon Pednault, a fait une expérience maison, à Montréal, la semaine dernière, concernant le vol de vélos.

À neuf reprises, la complice a cadenassé son vélo dans un endroit public, fréquenté, à Montréal, comme les sorties de stations de métro ou des parcs publics, remplis de gens par les journées de beau temps. Le journaliste arrivait peu après, accoutré de façon à ne pas attirer l’attention, dans un habit de voleur : « un manteau du surplus de l'armée, une casquette, un vieux sac à dos, des lunettes fumées ». (Meunier, 2012 : en ligne)

Meunier sortait alors son coupe-boulons, coupait la chaîne du cadenas et partait rapidement avec le vélo.

Résultats de l’expérience ? Une seule personne, un homme d’une cinquantaine d’années, s’est opposé au vol. Les autres témoins se sont contentés de jeter un regard courroucé au faux voleur et plusieurs n’ont eu aucune réaction.

Il y a lieu de s’inquiéter de l’éthique personnelle de ces témoins, mais également de la société en général. « […] ‘’Ne pas faire aux autres ce qu’on ne voudrait pas qu’ils nous fassent’’, c’est ce qu’on a appelé la ‘’règle d’or’’. » (Droit, 2009 : 44)

Et vous, comment réagiriez-vous si on volait un vélo sous vos yeux ?


Droit, Roger-Pol. L’éthique expliquée à tout le monde, Paris, Éditions du Seuil, 2009, 111 p.

Meunier, Hugo. 2012.  « Voler dans l’indifférence ». In Cyberpresse. En ligne 3 avril. http://www.cyberpresse.ca/actualites/regional/montreal/201204/02/01-4511889-voler-dans-lindifference.php. Consulté le 3 avril 2012.

lundi 2 avril 2012

Line Beauchamp et le refus de la démocratie

Line Beauchamp et le refus de la démocratie
Si la démocratie est d'avoir le pouvoir de laisser le Peuple décider ce qui est bien pour lui à la place du Pouvoir, madame Beauchamp, en tout respect, vous abusez!
par Étienne Lalancette, étudiant en relations publiques à Université Laval

J'écris ce commentaire après la lecture de deux articles concernant le déroulement de la grève étudiante. Ces articles sont tirés des journaux Le Soleil et Voir.ca le 2 avril 2012.


Ma question est simple: Line Beauchamp est-elle en train de porter atteinte à la démocratie en refusant de dialoguer avec les associations étudiantes, dont la CLASSE? 

Après avoir vécu la manifestation de l'intérieur, pour ne pas préciser, en première ligne de poivre de cayenne; après avoir vu et entendu nombreux débats sur la hausse des frais de scolarité à la télévision, tout comme dans des abris-bus du RTC; après avoir écouté les arguments et opinions de toutes les positions, de gens de tout âges, étudiant et non étudiant, depuis près de deux mois. J'ai fait mon opinion: j'en suis au stade où je doute des capacités auditives de Line Beauchamp, ex-ministre de la Culture et de la Communication.  Surdité partielle peut-être? Lobotomie?

Voici mon opinion:
Quand je lis dans un article du Soleil ceci: "En ce qui concerne le bras de fer qui oppose sa coalition à la ministre Line Beauchamp, «il n'y a rien de nouveau». La CLASSE exprime sa «volonté de dialogue avec le gouvernement sur l'enjeu de fond», soit les droits de scolarité et le financement des universités. Mais il ne voit aucune bonne foi de la part de la ministre de l'Éducation.", j'en conclu que l'ennemi social numéro 1, aujourd'hui, est Line Beauchamp, ancienne ministre de la Culture et de la Communication pour le PQ, maintenant ministre de l'Éducation, du Sport et des Loisirs pour le PLQ.  

Pour conserver une qualité de langage "politically correct", le plus poliment vu la situation, je doute énormément des capacités cognitives de Beauchamp à faire appliquer la démocratie. Un cri de 100 000 voix à Québec n'a-t-il pas atteint vos oreilles, M. Beauchamp? Quand 200 000 personnes ont déferlé dans les rues de Montréal s’époumonant contre la hausse, j'ai cru un instant qu'un message d'une telle ampleur avait le pouvoir de réveiller un mort et atteindrait le fond de votre oreille.

Il est clair, les étudiants sont contre la hausse des frais de scolarité. Ce qui n'est pas clair, en opposition, c'est le comportement de Line. Le refus de communiquer est un échec tangible à l'application de la démocratie citoyenne et porte atteinte à l'État démocratique, selon la Charte des droits et libertés du Québec. Tout individu a le droit de se faire entendre. Il est du devoir du gouvernement, selon ladite démocratie, d’entamer des conversations et négociations avec les associations étudiantes. Si Line n'est pas capable de faire appliquer la démocratie conformément aux responsabilités qui lui sont accordées, à mon avis, je réclame la démission immédiate de la ministre Line Beauchamp. Ce comportement de communication n'est pas éthique à votre statut et aux responsabilités qui vous ont été conférés.

Selon le ministre Dutil: "Bloquer un pont ou passent 200 000 automobilistes par jour et sur lequel les travailleurs passent pour aller gagner leur vie honorablement, c’est inacceptable, cela l’a toujours été, et ça doit être tolérance zéro. Nous sommes dans une société démocratique où les problèmes ne se règlent pas de cette façon», a-t-il fait valoir." (La Presse canadienne, 20 mars 2012) Et bien, M.Dutil, vous devriez en parler à Beauchamp. Madame Beauchamp, pour ne plus utiliser le mot "Ministre" qui est dorénavant inapproprié à votre condition, ce n'est pas en refusant la communication que l'on applique la démocratie dans une société éthique. Et ce n'est pas très fair-play non plus...


Alors quand je lis ce matin sur la page officielle du journal Voir.ca, que certains étudiants poursuivent l'Université Laval et le Cégep d'Alma, je ne m'offusque pas, car selon les valeurs que l'on ma inculqué à mon jeune âge, je crois que tout le monde à droit à la liberté d'expression. Plus clairement, la liberté d'expression s'applique ainsi:  je suis en désaccord avec votre opinion et je vais me battre jusqu'à la mort pour que vous ayez le droit de vous faire entendre, c'est la Démocratie. Cela dit, je suis en faveur d'une communication ouverte, même si je suis en désaccord avec la position des quelques gens s'opposant à la grève étudiante. Mon éthique de l'Homme et de la Communication m'empêche de brimer vos droits.



Références:

La Presse canadienne. 20 mars 2012. "Beauchamp demande aux étudiants d'arrêter d'éceurer les travailleurs". Url en ligne: http://70.38.27.6/societe/education/345487/des-etudiants-ont-bloque-l-acces-au-pont-champlain. Consulté le 2 avril 2012.

Le Soleil. 2 avril 2012. Corbeil, Michel. "Grève: Un étudiant contre l'Université en cours". Url en ligne:  http://www.cyberpresse.ca/actualites/quebec-canada/education/201204/02/01-4511757-greve-un-etudiant-contre-luniversite-laval-en-cour.php. Consulté le 2 avril 2012.

Voir.ca. 2 avril 2012. Martel, Joël. "Cégep d'Alma: f*ck the system". Url en ligne: http://voir.ca/partiellement-martel/2012/04/02/cegep-dalma-fck-the-system/. Consulté le 2 avril 2012.

Vandalisme contre la hausse!


Vous avez probablement entendu parler ce matin du vandalisme créé à la façade du Ministère de l’Éducation, du Loisir et du Sport (MELS). La première chose à laquelle j’ai pensé en voyant cela était : quelles sont les limites que nous nous devons de nous imposer pour transmettre un message efficacement?

On ne se le cachera guère, en agissant de la sorte, on se met davantage le public à dos. N’étant pas du tout notre objectif principal, pourquoi faire de tel acte? Bien entendu, ce genre de geste est posé par des personnes qui n’ont pas nécessairement consulté la majorité avant d’agir. Malheureusement, bien que ce soit une proportion minime des personnes manifestantes qui ont posé cet acte, la population a tendance à généraliser. Il ne faut jamais oublier que malgré le fait que la hausse ne soit pas souhaitée pour une majorité des étudiants, le vandalisme est quelque chose d’illégal.

Nous voilà donc, étudiants, manifestants et vandalismes. C’est triste à dire, mais le message, à savoir le refus de la hausse de scolarité, n’a aucunement passé...

Pour apporter davantage d’informations, je vous invite à lire le paragraphe qui suit. Ce texte se trouve à être une partie d’un commentaire émis à la suite de cette nouvelle :

« Les appuis aux étudiants venant des contribuables diminuent, car ils ne reçoivent plus que 49 %. Il y a aujourd'hui 2 Québécois sur 3 qui en ont leur claque des étudiants et de leurs demandes et de leurs actions. Alors c'est sûr que pour les étudiants les plus engagés ça commence à sentir la colère et l'humiliation et ces simples sentiments peuvent occasionner des gestes imbéciles comme ceux faits ces jours-ci. »

Bien que les statistiques ne soient pas vérifiables, j’ai trouvé intéressant de voir le point de vue d’un citoyen. Tel que prévu, peu de gens apportent leur soutien à ce type d’acte, puisqu’en plus d’engendrer une perte de temps, cela coutera des sous à la ville.

L’objectif d’une grève est de transmettre le plus efficacement notre position sur un sujet, allier la population à notre cause et réussir à « changer la balance ». Malheureusement, avec cet acte, la balance n’est pas en notre faveur!

 Référence:
Cyberpresse. 2012. « Les bureaux du MELS peinturés de rouge à Montréal» http://www.radio-canada.ca/regions/Montreal/2012/04/02/001-peinture-rouge-batiment-mels-fullum.shtml. Consulté le 2 avril 2012