mercredi 15 décembre 2010

Billet du journaliste Yanick Villedieu : Les universités, la recherche, les gros sous

Billet de blogue:

Les universités manquent-elles d'argent? Ou dépensent-elles mal celui qu'elles ont déjà? Quelques jours après la Rencontre des partenaires en éducation, convoquée à Québec par les ministres Line Beauchamp et Raymond Bachand, nous nous sommes posé ces questions, notamment sous l'angle du financement de la recherche.
Cela s'est fait au cours d'une table ronde qui réunissait Guy Breton, recteur de l'Université de Montréal, Yves Gingras, professeur à l'UQAM, directeur scientifique de l'Observatoire des sciences et des technologies et chroniqueur aux Années lumière, et Gaëtan Lafrance, un professeur à l'INRS qui vient de publier un livre intitulé Quel avenir pour la recherche? (Éditions MultiMondes). Cette table ronde sera diffusée aux Années lumière le dimanche 12 décembre.

Lobbyisme à Montréal: l'administration de la ville critiquée

Lundi dernier, le commissaire au lobbyisme du Québec, Me François Casgrain émettait certaines critiques concernant la politique de gestion de contrats de la ville de Montréal.

Il y a deux semaines, la métropole a présenté des mesures pour se conformer à la loi 76 qui sera en vigueur dès le 1er janvier 2011. Celle-ci oblige les municipalités à resserrer les règles quant à l'attribution de contrats. Il est stipulé que les administrations municipales doivent adopter une politique qui apportera des mesures concrètes pour s'assurer que les personnes cherchant à influencer les titulaires de charges publiques soient inscrits de façon transparente dans un registre des lobbyistes.

Me Casgrain s'attendait à plus de la part de la ville de Montréal. Le commissaire déplore que la métropole instaure une politique de transparence laxiste comparativement à ce que la Fédération des municipalités du Québec s'est elle-même imposée quant aux procédures contractuelles. En effet, il trouve insuffisant qu'il n'y ait aucune mesure proactive qui cible des élus ou fonctionnaires de la ville de Montréal pouvant être confrontés à des communications d'influence. Il affirme que la politique de gestion de contrats de la ville prend en compte la communication d'influence à partir du lancement de l'appel d'offres. Pourtant, il faut savoir que du lobbyisme s'opère avant même les procédures contractuelles. Des individus examinent les politiques qui s'opèrent à travers les municipalités et ont un regard attentif à ce qui peut s'effectuer comme appel d'offres, comme plan d'action qu'une municipalité peut se donner, quelles orientations va prendre la municipalité pour un contrat, etc.

Est-ce normal qu'une métropole comme Montréal se permet de faire fi des recommandations du commissaire au lobbyisme en sachant qu'un problème de collusion pourrait s'exercer dans les contrats municipaux?

Exprimez-vous!

Liens: http://www.ledevoir.com/politique/montreal/313000/lobbyisme-montreal-taxee-de-laxisme

http://www.montrealgazette.com/news/Approve+rules+mayor/3973064/story.html

Lien: le regard des gens

Voici le lien pour mon vidéo le regard des gens de Tunisiano:

http://www.youtube.com/watch?v=F9n8uHS0zjc

Le regard des gens

Voici un artiste que j'apprécie énormément. Lors du cours sur la discrimination, j'ai tout de suite pensé à cette chanson. Je trouve qu'il a tout à fait raison dans ses paroles. Écoutez et vous verrez bien!
Article dans le Devoir disponible en intégralité seulement pour les abonnés. On y parle d'éthique et d'une ligne téléphonique pour que les employés puissent dénoncer des fraudes. Un bel exemple de lanceurs d'alerte.

http://www.ledevoir.com/politique/montreal/313046/nouvelle-tuile-pour-le-maire-tremblay-le-verificateur-songe-a-lancer-une-ligne-ethique-parallele?utm_source=infolettre-2010-12-15&utm_medium=email&utm_campaign=infolettre-quotidienne

ABC, l'alphabet de la réussite...


Depuis l'entrée à l'Université, je suis persuadé que chacun d'entre vous tente d'obtenir d'excellentes notes.


Cela est tout à fait normal de vouloir se surpasser dans son domaine d'études.


Je me souviens à mon arrivée en communication publique, tout fraichement sorti du cégep j'ignorais tout des notations en lettres. J'ai vite réalisé toute l'importance qui entoure le fameux A+.


Cette fameuse lettre qui, selon notre chère université, est un signe d'excellence et de succès.

« Que l'élève a bien saisi l'ensemble du cours »


Mon point de vue ?


Oui, un A+ peut signifier du succès...


Pensons maintenant à tous les autres qui obtiendront les autres lettres de cet alphabet tant convoité.


Des B, C et des D.

Ils sont alors considérés comme ayant de bons, de moyens et de passables résultats académiques.


Ceux qui ont des C et D devraient-ils quitter l'Université...


Rectification :


Ma dernière phrase était entièrement une exagération pure et simple.


Cela serait une sottise que ceux ayant des B, C et D quittent pour ces raisons.


Ce que je blâme ici, c'est toute la pression reliée à l'université qui nous pèse sur le dos.


Avoir de bonnes notes

Exceller dans son domaine

Avoir un esprit critique développé

Avoir une moyenne cumulative excellente


Et

surtout

soyez PARFAIT !


Il se peut que vous ne soyez pas du tout du même avis que moi. Chacun ne perçoit pas les mêmes choses de la même façon.


Pour ma part, une fin de session constitue une période stressante et difficile.


Je crois que nous avons tous peur à un moment donné de ne pas avoir nos A+ tant espérés...


Pourquoi doit-on se rendre malheureux pour une lettre ?


Je reconnais avoir été choqué d'avoir obtenu un A plutôt qu'un A+ pour un cours.


Est-ce un caprice d'universitaire ?


Pourtant, je voulais et je méritais ce A+...


On dirait que cela devient une obsession de la perfection...



Je comprends parfaitement que des examens et des travaux sont les moyens parfaits pour évaluer les connaissances d'une personne afin que celle-ci puisse obtenir son diplôme.


Ce qui me choque, c'est que je connais plusieurs gens qui vont obtenir des résultats supérieurs aux autres sans avoir mis le moindre effort. Alors que certains n'auront pas un résultat jugé adéquat, malgré leur effort incroyable.


Personnellement, je ne crois pas qu'un examen à choix multiples est un moyen impeccable pour tenter d'évaluer les connaissances des étudiants. Des personnes peuvent étudiées la veille et obtenir des résultats excellents et d'autres vont obtenir des résultats moyens. Même si ceux-ci ont étudiés depuis plusieurs jours.


Des examens à développement sont, selon moi, un moyen que les chances de tous soient égales.


C'est maintenant à vous de vous exprimer !


Que pensez-vous de tout ça ?



mardi 14 décembre 2010

The Joneses

Salut,

Quand on parle d'éthique dans la publicité et la vente, en voici un très bon exemple! Ça s'appelle du "self-market"! Ne dit-on pas que le meilleur vendeur qui soit, c'est ce frère, cet ami ou ce voisin en qui nous avons pleinement confiance et qui nous recommande d'acheter ceci ou cela? Après tout, ils ne nous veulent pas de mal. Du moins on veut bien le croire sauf lorsque ça tourne au drame....

C'est ce que The Joneses exploite! Une fausse famille qui a tout ce qu'elle peut avoir et qui pousse ses voisins à se procurer tel bâton de golf, telle voiture, tel vêtement, telle nourriture, tel cellulaire... Voilà une réalité bel et bien de notre époque!

Éthique Vidéo!


Bonjour!

Voici les liens d'aide sur YouTube qui expliquent comment exporter vos vidéos dans un format ADÉQUAT!

Je sais que c'est tard, mais encore ce matin, on m'a demandé de l'aide!

Bonne journée!

À demain au cours! :D

Luis!

Bonne année

Je reste sans mot; jugez par vous-même...

HKDP et le lobbyisme


Voici une «vidéo-publicité» de HKDP sur le lobbyisme. Je trouve qu'il résume bien ce phénomène.

mercredi 8 décembre 2010

La une des quotidiens québécois

Bonjour chers collègues, j'espère que votre fin de session se passe bien tout d'abord!

Depuis le début de la session, un phénomène a grandement attiré mon attention par rapport aux quotidiens de Gesca (La Presse, Le Soleil, etc.). Lundi dernier, une publicité de Ford faisait figure sur la Une du Soleil. On y voyait des véhicules de Chrysler, Dodge et Ford pour faire la promotion des nouveaux modèles de 2011. Je n'ai pas trouvé une image pour illustrer cette dernière malheureusement, mais j'ai retrouvé les fausses Unes du 13 septembre et du 13 octobre dernier:



Pour ma part, je crois que les quotidiens de Gesca sont tombés un peu bas pour se tourner vers ce procédé. Je peux comprendre que l'entreprise de presse veut absolument être rentable, et c'est de bonne guerre. Cependant, je trouve que Gesca démontre son extrême dépendance envers ses principaux annonceurs en adoptant cette pratique. Je sais que les médias subissent sans aucun doute l'influence de leurs annonceurs, mais le phénomène ne me plait pas du tout pour ma part.

En ce sens, avec ce billet, je me demandais ce que vous pensez, chers collègues, de ce genre de pratique en journalisme.

mardi 7 décembre 2010

Démocratie: la grande désillusion

En réaction aux textes de Florence Piron, de Julien Gagnon et de Samuel Lapointe.

Dans son texte «Faisons-nous un cadeau pour 2010: aimons la politique!», Mme Piron affirme que nous devriont aimer la politique. Je nuancerais ses propos. Pour aimer la politique, il faut d'abord s'y intéresser, dès lors, on peut l'aimer ou pas. Mais l'ennui, c'est qu'elle laisse beaucoup de gens indifférents parce que nous, le simple citoyen, nous avons le sentiment d'être à mille lieues de ces clubs sélects qui siègent dans les parlements. Aucune proximité n'est établie entre les députés et leurs citoyens. Bien sur, tous les députés ont leurs activités de compté, inauguration par-ci, souper-bénéfice par-là, c'est bien beau, mais ils ne sont pas pour autant près de la masse. Il faudrait qu'il y ait des assemblées de compté où le député et la population seraient présents et où ils pourraient débattre des sujets chauds. Au contraire, tenter de contacter notre député relève parfois du tour de force. Mais encore faut-il qu'il parle à l'Assemblée nationale, qu'il ne soit pas qu'une simple marionnette, pour reprendre l'image de M. Lapointe. Quand la population veut parler, au moyen de manifestations par exemple, les dialogues sont longs et pénibles, et ça, c'est à condition que ce ne soit pas un dialogue de sourds. Quand on se mobilise et qu'on signe une pétition réclamant la démission du premier ministre, on ne se fait pas prendre au sérieux et le premier ministre continue sa route comme si de rien n'était.


Nous vivons dans une soi-disant société démocratique, or, la population est tellement désillusionnée vis-à-vis la classe politique, que les jours d'élections, les votes sortent à peine. Alors en partant, la notion même de la démocratie est bafouée. Lorsqu'on vote, on vote pour des gens qui voteront en chambre pour ou contre un projet de loi, et ce, selon ses propres valeurs et convictions et en suivant bien souvent la ligne de parti, indépendamment de ce qu'en pensent ceux qui l'ont élu. La démocratie est donc ici doublement bafouée. Comme je l'ai mentionné plus haut, quand la population n'est pas d'accord, elle manifeste. Parfois le gouvernement cède, parfois pas, et il met la nouvelle loi en application, parce que «c'est pour notre bien». En ce moment, la population veut son bien: elle veut un moratoire sur les gaz de schiste et une commission d'enquête sur le milieu de la construction et sur le financement des partis politiques. Même si c'est la démocratie qui s'exprime dans ces deux cas, le gouvernement refuse de faire ce qui lui est demandé. La démocratie est triplement bafouée. À ce stade-ci, peut-on vraiment encore parler d'une démocratie?


Il nous faut restaurer notre démocratie et moderniser le système politique. À l'ère de l'interactivité et du web 2.0 où tout le monde a le droit de parole, la façon actuelle de faire de la politique est complètement arriérée. Ce n'est pas vrai que ça peut continuer ainsi ad vitam aeternam. «C'est comme ça que la politique se fait au Québec et au Canada depuis 1867, pourquoi changer?» demanderont certains... Justement, après plus 140 ans, il est peut-être temps de moderniser la machine politique qu'on pourrait comparer à une vieille locomotive à vapeur, au profit quelque chose de plus actuel, disons un A-380, pour rester dans l'analogie des moyens de transport.


Je m'intéresse à la politique par devoir social, pour comprendre la société dans laquelle j'évolue. Avec les arts et la culture, la politique forge mon identité. Mais avec ce que j'en perçois, ça ne me donne pas le goût d'aimer la politique, ni de la détester parce qu'alors là, je serais bien malheureux! Je fais parties de ceux qui sont désillusionnés, mais je suis tout de même optimiste et j'espère que des changements majeurs surviendront bientôt. Pure utopie? Je n'écarte pas la possibilité!


«La démocratie est le système politique le plus difficile à obtenir, mais le plus facile à perdre» - Winston Churchill.

Dites non au compteur sur votre connexion Internet | OpenMedia.ca

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lundi 6 décembre 2010

Quebecor - Un bilan éthique et démocratique entaché | Le Devoir

Un texte vigoureux d'un professeur d'éthique du journalisme, qui a entraîné une réplique de Quebecor. Les commentaires de la réplique sont savoureux.

Quebecor - Un bilan éthique et démocratique entaché | Le Devoir

Réplique: http://www.ledevoir.com/societe/medias/312348/replique-a-marc-francois-bernier-l-enfer-quebecor-n-existe-tout-simplement-pas

Financement des universités - Contre la hausse des droits de scolarité! | Le Devoir

Financement des universités - Contre la hausse des droits de scolarité! | Le Devoir

L'écoblanchiment ...




"GREEN WASH : guaranteed to cover over all your environmental cracks and make you look good".

Voici tout simplement quelques liens de sites Internet pour tout ceux qui ont été interpellés par le sujet de l'écoblanchiment !


1) www.greenseal.org

2) http:/www.ecologo.org/fr/certifiedgreenproducts

3) www.sinsofgreenwashing.org

4) http://blog.green-consultancy.com/category/advertising-standards/

dimanche 5 décembre 2010

La tragédie WikiLeaks » Article » OWNI, Digital Journalism

La tragédie WikiLeaks » Article » OWNI, Digital Journalism

La télé à l'image de notre société... Vraiment?

Dans la société québécoise, le principal média est aussi une grande source de divertissements, reflet populaire de cette même société qui mélange actualité, sports, séries, émission de services, talk-show, et j'en passe. J'ai nommé la télévision! La télévision prétend en effet être à l'image de ce que nous sommes, mais l'est-elle vraiment?


Par ailleurs, un important phénomène va en s'accentuant au fil des années, c'est celui du vieillissement de la population, c'est le cas partout en occident. Ainsi, une télévision qui veut être bien de son époque, ne devrait-elle pas suivre au moins un peu la courbe démographique de l'âge?


Les lectrices de nouvelles se plaignent de se faire tasser quand elles sont rendues trop âgées. C'est vrai aussi vrai pour les acteurs dans les téléromans, entre autres.


L'an passé, Angèle Coutu faisait une sortie virulente à ce sujet sur le plateau de Tout le monde en parle. Dans les jours qui ont suivi, son téléphone a sonné au moins deux fois: une fois pour incarner Louise Michel dans Virginie et une autre fois pour prendre le rôle de Simone Desbiens dans Toute la vérité. Et ça, c'était après que René Caron ait fait de même il y a quelques années à l'émission matinale de Radio-Canada.



Angèle Coutu à Tout le monde en parle.


C'est loin d'être scientifique, mais voici la liste des acteurs et actrices de plus de 60 ans qui joue régulièrement dans un téléroman diffusé cet automne:


Angèle Coutu (Virginie et Toute la vérité)

Michel Forget (Virginie)

Réjean Lefrançois (Virginie)

Andrée Lachapelle (L'auberge du chien noir et La galère)

Gérard Poirier (L'auberge du chien noir)

Denise Gagnon (L'auberge du chien noir)

Élizabeth Chouvalidzé (L'auberge du chien noir, 2 rôles)

Claude Prégent (L'auberge du chien noir)

Monique Mercure (Providence)

Michel Dumont (Providence et Yamaska)

Suzanne Garceau (Providence)

Benoit Girard (Providence et Les rescapés)

Raymond Bouchard (Mauvais karma)

Louise Turcot (La promesse)

Robert Toupin (La promesse)

Muriel Dutil (La promesse)

Louise Latraverse (La promesse)

Jacques Godin (Toute la vérité)

Patricia Nolin (Yamaska)

Marc Legault (Yamaska et L'auberge du chien noir)


On compte donc 20 acteurs et actrices de plus de 60 ans pour 26 rôles dans les huit téléromans de l'automne qui sont Virginie, Les Parent, L'auberge du chien noir, La galère, Providence, Les rescapés, Mauvais karma, Tout sur moi, La promesse, Toute la vérité et Yamaska. Or, on répertorie environ 226 personnages au total. C'est donc seulement 11,5% des personnages qui ont été interprétés par des gens de plus de 60 ans. On peut penser que L'auberge du chien noir score bien avec ses 7 rôles pour plus de 60 ans... mais attention! Le site de l'émission liste 56 personnages, ce qui ne fait que 12,5%. De plus, parmi ces 26 personnages, rares ou inexistants sont ceux qui vivent des épreuves typiques des ainés.


Nombreux sont les acteurs et actrices qui ont eu une carrière fleurissante comme M. Caron, Hélène Loiselle ou Andrée Champagne qui sont toujours vivants et en santé, mais qui sont oubliés par le public québécois, tout comme on oublie les aînés de nos propres familles dans les résidences parce qu'on est trop loin ou qu'on a pas le temps d'aller les visiter. «Pas de danger que ça arrive dans ma famille!» direz-vous... je me disais ça moi aussi, même après avoir travaillé pendant près de deux ans comme préposé aux services alimentaires d'une résidence de la Rive-Sud de Montréal qui compte parmi ses résidents nul autre que des Desmarais ainsi que l'ex-hockeyeur Butch Bouchard et son épouse.


À la fin du mois d'août dernier, je suis en visite en Outaouais, je veux faire une visite surprise à ma grand-mère qui habite à la Résidence de l'Ile dans le vieux-Hull. Je me rends là et je m'annonce à la réception, mais elle est introuvable. Peut-être est-elle sortie faire des courses. Je finis par apprendre de la bouche du directeur que ma grand-mère a été hospitalisée la veille en après-midi; la veille au soir, j'avais parlé à mon père au téléphone, jil était au courant de mes intentions et il ignorait que sa mère était à l'hôpital. Incrédule et paniqué, j'apprends enfin ce qu'elle a, rien de grave, mais tout de même! Ensuite, j'apprends aussi que le frère de mon père est au courant de tout depuis le début, mais qu'il n'a avisé personne de la famille! Je contenais à peine ma colère!


Cet épisode de ma vie personnelle n'est presque rien dans tout ce dont on peut être témoin dans une résidence. Des gens malades, abandonnés, pauvres, dirigés par des enfants qui contrôlent les dépenses et qui veillent ainsi sur la conservation de leur héritage. Et encore, je travaillais dans une résidence où les avoirs de tous les clients réunis se comptaient en dizaine de millions. «Vos bijoux, ça vaut combien au total environ?» a déjà entendu une ex-collègue en plein repas et en pleine salle à manger commune! Et ça venait d'une femme qu'on n’avait jamais vue avant, ou si peu! J'ose à peine imaginer ce qui en est dans les centres plus abordables...


Il n'y a pas de doute, le potentiel dramatique autour des ainés est énorme, mais il demeure inexploité. Pourquoi? Sans doute parce que c'est presque une corvée d'aller voir nos aïeux, alors qu'à l'inverse, quand on allume la télévision, c'est pour être divertie... Pourquoi montrer la vieillesse, la maladie, la laideur, l'horreur des abus et de l'exploitation financière ou le quotidien monotone des ainés, quand on peut continuer à cultiver le culte de la jeunesse, de la beauté et de la réussite sociale et financière, mettant ainsi un peu plus de pression sur la population qui vieillit inexorablement? Si on en parlait dans une série, peut-être que ça sensibiliserait les gens, peut-être qu'ils comprendraient mieux, qu'ils verraient ce qui les attend plus tard et que ça changerait un peu les mentalités. Parce que la vieillesse et les malheurs, comme les bonheurs qui s'en suivent, ça aussi ça fait partit de la réalité, la vraie! On est loin des shows de boucane qui porte à son paroxysme la superficialité comme c'est le cas d'Occupation double.

samedi 4 décembre 2010

Quand la cause devient un produit

Du papier hygiénique, aux produits de cuisine, en passant par le jeu de Monopoly et même par les voitures et autres bidules technologiques on remarque que les initiatives pour amasser des fonds pour la lutte contre le cancer du sein sont nombreuses.

À l'instar de l'environnement, cette cause devient non seulement un moyen philanthropique mais bien un moyen commercial, comme l'atteste le livre Pink Ribbons inc. de Samantha King. Ce livre retrace l'évolution des moyens employés pour amasser des fonds.

Avec les années, la lutte contre le cancer du sein est devenu le fer de lance des multinationales. En effet, nous sommes constamment bombardés de produits roses mais il faut garder à l'esprit qu'il y a une stratégie commerciale en arrière. Par exemple, le cellulaire Blackberry Curve de RIM remet un montant de 25$ par appareil vendu au centre du cancer de Segal de l'hôpital général juif de Montréal. L'intention est noble, mais pour un appareil de 700$ c'est minime. Il faut faire attention, car on voit clairement que la stratégie marketing première est de faire vendre. Cette pratique commercial est surnommé le pinkwashing.

Sur la même ligne de pensée que le greenwashing, elle vise avant tout à vendre en positionnant les produits comme étant socialement responsables. "Le marketing social instrumentalise la maladie. Il s’en sert pour induire la sympathie des consommateurs et faire acheter ses produits. Point de détail : c’est l’argent des consommateurs qui permet d’amasser les fonds pour la cause et non celui de l’entreprise" (Gros, 2009)

De plus, les compagnies exploitent les stéréotypes, en visant les femmes avec leurs produits. Étant les premières touchées par cette cause, il est facile d'aller chercher un certain capital de sympathie en vendant des petits miroirs, des oursons ou autres articles mignons. Les femmes sont plus sensibles à ce genre de coquineries. Encore là, avant de céder à la tentation, il faut s'assurer que le montant versé en vaut la peine.

En terminant, "La culture
du ruban rose témoigne d’une volonté collective de progrès et d’une générosité sociale. Ensemble, gardons-nous de ne pas confondre la fin avec les moyens ! Ensemble, demeurons vigilants sur les objectifs !" (Gros,2009)

http://www.la-maison-du-cancer.com/media/pieces_jointes/magazine/la-salle-d-infos/springercancersein.pdf

http://www.amazon.com/Pink-Ribbons-Inc-Politics-Philanthropy/dp/0816648980

Des vedettes crédibles !?!



Vous êtes probablement tous au courant de la parution de la vidéo concernant les gaz de schistes.

Ce message circule un peu partout sur la Toile, et même sur nos réseaux sociaux.

En l'écoutant, on peut y voir une multitude de personnalités québécoises exprimant leurs opinions sur l'exploitation des gaz de schistes au Québec.

Après le visionnement de cette vidéo, je me suis posé la question suivante...

Est-ce que toutes ces vedettes ont une formation en écologie ou biologie???

Je ne les connais pas toutes, mais je doute fort bien qu’elles soient expertes en la matière.

Est-ce éthique d'envoyer un vidéo de la sorte à la société ?

Je ne blâme pas la mobilisation sociale que les vedettes tentent de faire.


Je blâme le manque de crédibilité de tout ceci.

Or, oui, il se peut que la vidéo a été organisée par d'éminents chercheurs qui ont dit à nos chères vedettes du petit écran québécois quoi dire.

Selon vous, est-ce correct qu’une vidéo du genre circule sur Internet afin de mobiliser la population ?

Ou il faudrait plutôt que des scientifiques ou des sommités dans des domaines reliés aux domaines concernés expriment leurs points de vues sur le sujet, par exemple les gaz de schistes.

Pour ma part, tout ceci, me fait penser à la fameuse théorie de Two-step flow (que nous avons tant vu dans le cadre du cours introduction à la communication).

Cette théorie dit que toute information ou message passera davantage mieux si le tout est dit par une personne populaire ou un leader politique.

Autre piste...



La même chose s'est produite aux États-Unis lors des dernières élections.

Plusieurs vedettes d'Hollywood ont tenté d'inciter la population à voter.

Cliquez sur le lien juste ici :

http://www.youtube.com/watch?v=wE2YE8hadnk



Est-ce une technique acceptable ?

La population croira-t-elle des vedettes américaines, gagnant des millions, qui leur parlent de politique ?

Tout ça, bien sûr, reste à vous de le juger...

Julian Assange et la délation.

Le fondateur de Wikileaks, Julan Assange est dans l'eau chaude. Ses révélations ont suscité l'embarras pour plusieurs couches de la société. Même la LNH n'y échappe pas. Pour de nombreuses nations, y compris le Canada, il est l'ennemi à abattre.

Or, que doit-on retenir de toute cette saga?

Personnellement, je crois que l'on doit se questionner sur nos droits fondamentaux. On dit que la démocratie se fait par la liberté d'expression: "la possibilité d'exprimer librement ses opinions sans en être inquiété par autrui". Mais cette liberté a des limites.

Au-delà des grands principes, nous pouvons nous exprimer en suivant plusieurs règles. On ne peut pas, entre autres, exprimer des positions racistes, mysogines, intolérantes, violentes, etc. Ces limites sont tout-à-fait légitimes. Mais qu'en est-il de la délation? Et quand celle-ci touche les leaders politiques? Doit-on l'encourager ou le dénoncer? Et les manières douteuses d'acquérir l'information?

Par délation, on parle généralement d'une dénonciation méprisable et honteuse, car moralement ou éthiquement douteuse. L'information divulguée par Wikileaks se fait par des manipulations de bases de données ou par le vol d'informations compromettantes par ceux y ayant accès. Essayons de considérer les deux positions.
  • L'information n'est pas légitime et ne peut porter préjudice à la personne victime. Étant donné qu'il s'agit généralement d'informations volées, on ne peut en tenir compte.
  • Au contraire, vu l'importance de certaines informations et puisqu'elle touche le fragile environnement diplomatique qui encadre les relations internationales, il faut prendre action et condamner l'élite qui se trouve dans une position compromettante.
Et maintenant, Julian Assange subit des menaces de part et d'autre. Un conseiller politique de Stephen Harper a souhaité son assassinat. Doit-on protéger un homme pour avoir divulgué des informations compromettantes, ou, au contraire, doit-on le condamner pour ses méthodes.

Nous sommes en droit de nous poser la question.

http://ruefrontenac.com/mleclerc/30995-wikileaks-lnh-hockey-canadien-gomez-peladeau
http://www.wikileaks.ch/

6 questions sur WikiLeaks, le Napster du journalisme » Article » OWNI, Digital Journalism

6 questions sur WikiLeaks, le Napster du journalisme » Article » OWNI, Digital Journalism

vendredi 3 décembre 2010

l'avortement

Un petit article est passé hier le 2 décembre dans le Soleil qui portait sur une étude sur l’accessibilité de l’avortement au Québec. L’article ne semble pas avoir été publié sur cyberpresse, alors je n’ai pas de lien.

L’article faisait état que le Québec est la province où l’avortement est le plus accessible, mais qu’on pourrait faire encore mieux. Il était indiqué que certains professionnels portaient un jugement sur l’avortement quand ils parlaient aux jeunes filles et que d’autres intervenants n’informaient pas correctement les femmes.

Je vous demande aujourd’hui votre opinion sur le sujet. Les faits : Selon l'Institut de la Statistique du Québec (ISQ), le plus haut taux d’avortements se situe chez le groupe d'âge des 20 à 24 ans, suivi par les 25 à 29 ans. Les raisons données par les femmes qui se font avorter sont principalement que :
• Les femmes veulent poursuivre une carrière
• Elles veulent un niveau d’éducation plus élevé
• Elles désirent une meilleure situation financière
• Elles veulent une certaine stabilité dans leur vie de couple (http://www.lifecanada.org/html/newsletter/Vol2/no4/L'avortementauQuebec.htm)

Les raisons pour lesquelles l’avortement a été légalisé étaient basées sur des points médicaux ou des cas extrêmes comme celui de la jeune fille violée qui tombe enceinte ou dans le cas de la mère qui allait mourir si elle donnait naissance.

L’avortement est-il devenu un moyen de contraception? Est-ce que le fait de rendre la procédure encore plus accessible ne ferait que banaliser une action qui ne devait être réservée qu’aux cas extrême? Pourquoi y a-t-il autant de grossesses non désirées si la contraception est si accessible? Y aurait-t-il un besoin de valoriser davantage la fertilité et la beauté de la relation sexuelle?

Est-ce que les professionnels de la santé n’auraient pas le droit d’avoir une opinion sur le sujet de l’avortement? Après tout, les femmes ont le droit d’avoir les deux envers de la médaille.

Est-ce que c’est moi où c’est rendu mal vu d’être « pro-vie » (je dis pro-vie, même si c'est un terme catégorisé...)? En fait, j’ai l’impression que mon message va se faire démolir tellement c’est mal vu de croire que le fœtus a des droits…

En tout cas, j’aurai parti le débat…

jeudi 2 décembre 2010

Bancal

TVA, c'est vrai. C'est vrai qu'ils diffusent une série de quatre épisodes sur les esprits nommée Rencontres paranormales. Sans même avoir vu un seul épisode, mais tout de même plus d'une entrevue de Chantale Lacroix dans sa campagne de promotion convergente et des spots publicitaires, je suis persuadé que tout le contenu des émissions n'est que vérité (à un moment donné, il faut arrêter d'utiliser son esprit critique et taire Baillargeon !). Marc Cassivi est complètement dans le champ. Les esprits des revenants, puisqu'ils sont plus nombreux, font un effet de levier et leur permettent de faire bouger la table SANS QU'AUCUNE PERSONNE NE TOUCHE PAS À LA TABLE !!! C'est évident, puisque c'est tourné la nuit et que, toute seule, l'esprit de l'arrière-grande tante Ginette serait incapable de faire de si grands coups de table (plus ils sont grands, plus ils me convainquent). Et vlan dans tes dents Baillargeon et tes grands principes de "relations causales scientifiques"...

Après en avoir discuté avec un ami, il m'a parlé de l'ironie du sort de cette histoire. Pierre-Karl Péladeau en personne est allé en cours, car il a été traité de voyou. Je pense que sa stratégie pour prouver son innocence a été d'accepter le projet de Mme Lacroix.

Je suis surpris que personne n'ait encore abordé ce sujet sur ce blogue.

Les lanceurs d'alertes: le cas de WikiLeaks

Depuis quelque temps, le site d'analyse politique WikiLeaks publie à travers le monde des informations compromettantes qui remettent en cause la diplomatie de certains pays.

Plus tôt dans la semaine, le porte-parole du site Web, l'australien Julien Assange affirmait au magazine Forbes que des renseignements dommageables concernant les grandes banques seront divulgués d'ici janvier. Assange prétend, par des preuves tangibles, que des manœuvres douteuses se répètent machinalement, bref, qu'il y a matière à bouleverser. On se souvient qu'il y a environ deux ans, en Suisse, un employé de banque a transmis des informations sous forme de disque compact à WikiLeaks quant à de nombreux individus pratiquant de l'évasion fiscale. Ultimement, cela a permis à la France, l'Allemagne et le Canada de combattre l'évasion fiscale.

On doit comprendre que les lanceurs d'alertes sont protégés notamment aux États-Unis par une loi spécifique, nommé le Whistleblower act. En effet, advenant qu'un individu constate que des infractions sont commises par un employeur, ce dernier peut être dénoncé auprès des autorités en place ou du gouvernement. Dans de tels cas, l'anonymat du lanceur d'alerte est conservé permettant ainsi d’éviter d’éventuelles poursuites judiciaires

Mais, est-ce éthique de dénoncer de telles informations en prônant la transparence et exposant au grand jour les travers du gouvernement? À quel point est-il important de divulguer des informations d'intérêt public, sans compromettre dans certains cas la sécurité nationale d'un pays?

mercredi 1 décembre 2010

Culture Pub / Enquête sur le greenwashing / 22 décembre 2008



Bonjour chers collègues,

En lien avec l'exposé oral portant sur l'écoblanchiment que nous avions fait aujourd'hui, Culture Pub a fait une enquête très intéressante portant sur le sujet en 2008. Je me suis dit que vous seriez intéressé à voir la capsule.

Bonne écoute!

Wo les gaz de schiste!

Wo!

Oscar et la dame rose

Voici le lien vers la bande-annonce du film dont je parlais une fois, Oscar et la dame rose.