jeudi 31 octobre 2013

Une loi pour les mannequins



Beaucoup de fille ont déjà rêvé de devenir un mannequin un jour ou l'autre.  Il faut dire qu'il existe peu de loi pour réglementer les jeunes modèles. Pourtant, les mannequins qui collaborent avec des marques de vêtements et qui défilent pour les designers sont de plus en plus jeunes. « Indeed, the majority of today's models, almost 55 percent, begin their careers between the ages of 13 and 16 years old. » (Cowles, 2013 : en ligne)

Ce travail à l'allure prestigieux demande de longues heures de travail. De plus, il arrive que ces jeunes filles se retrouvent dans des situations qu'elles imaginaient impossibles jusqu'alors. À New York, une nouvelle réglementation concernant les jeunes qui sont mannequins vient d'être approuvée par le gouverneur Cuomo. Cette loi vise à protéger les jeunes de 18 ans et moins. « The new child labor bill, which will now protect models under 18 with the same health and education requirements that govern other child performers, like actors and dancers. » (Cowles, 2013 : en ligne)

Dorénavant, les mannequins de moins de 16 ans devront être accompagnée d'une personne responsable. De plus, l'employeur devra leur offrir des consultations avec une infirmière spécialisée pour enfant en cas de besoin, un enseignant, ainsi qu'un endroit pour étudier pour éviter que les jeunes prennent du retard dans leurs études. Puis, il devra donner des indications sur le travail à accomplir et sur le salaire au responsable de l'enfant. (Cowles, 2013 : en ligne)

De nombreuses grandes agences de mannequins comme Marilyn Model Agency et Elite Model Management approuvent cette loi.

Cowles, Charlotte. 2013. « Sara Ziff’s Underage-Model Bill Gets Signed Into Law ». NYMag. En ligne. http://nymag.com/thecut/2013/10/sara-ziffs-child-model-bill-signed-into-law.html?mid=twitter_thecutblog Consulté le 22 octobre 2013.

Oser écouter sa voix


Pour ce billet, j’ai choisi d’y aller avec un thème un peu plus légué que ceux qui sont généralement publiés sur ce blogue. Hé oui, mon billet pour sur la populaire émission d’« Occupation double ».  Que vous l’aimiez ou que vous la détestiez cette émission fait tout de même partie de notre environnement télévisuel avec plus de 1 518000 de cotes d’écoute pour la dernière saison.

J’en entends déjà plusieurs s’exclamer : « Ha non! Pas encore quelqu’un qui parle de cette maudite émission-là! » eh bien oui. Mettons quelque chose au clair. OUI, cette émission est superficielle et n’apporte rien à la société et pour cause, car il s’agit d’un simple DIVERTISSEMENT télévisuel qui nous est offert. Les créateurs de ce concept n’avaient aucunement envie de changer le monde, mais plutôt de créer une émission de divertissement.

Je veux attirer votre attention sur une situation éthique qui s’est produite lors de la finale de 2011 et qui a grandement fait jaser. Revenons donc 2 ans en arrière à la huitième saison de l’émission. Je suis certaine que vous vous rappelez la fameuse finale où le Québec en entier se tenait la tête à deux mains. Laissez-moi vous rappeler les faits.

Quelques minutes avant le dévoilement du couple gagnant, Nancy annonce qu’elle souhaite se retirer de la compétition jugeant que son amour pour George-Olivier est moins sincère et authentique que celui du couple de Dave et Odile. Bousculer entre les cris de sa famille qui tente de la convaincre de poursuivre l’aventure et les questionnements de l’animateur Pierre-Yve Lord, Nany décide finalement de ne pas se retirer de la course. Comble de l’ironie, quelques instants plus tard, le couple en crise remportait le grand prix.

Plusieurs ont critiqué cette situation en déclarant que Nancy aurait dû se taire et éviter de créer un malaise télévisuel inutile. Après tout, ce n’est qu’un jeu! D’autres au contraire diront que Nancy a bien fait de parler et de respecter le fait qu’elle n’était pas à l’aise dans cette situation.

Mais alors là il faudrait se brancher! Nous critiquons cette émission pour son côté trop superficiel et quand une situation des plus humaines et sincère se présente, nous critiquons la personne en question pour avoir su s’écouter…

J’en conviens, j’ai aussi trouvé cette situation étrange. Je crois que cela vient du fait qu’elle n’aurait pas du reculer et qu’elle aurait dû assumer sa décision malgré les commentaires de sa famille et de l’animateur. Toutefois, pour oser annoncer cette décision dans ces circonstances et devant plus de 1,8 million de téléspectateurs, il n’en reste pas moins que la candidate a su faire preuve d’honnêteté et d’un très grand respect pour elle-même.

Combien d’entre nous auraient simplement préféré se taire dans cette même situation?
Auriez-vous su vous écouter?


Voici pour ceux qui voudront le voir la finale de la huitième saison d’occupation double 2011 ainsi que les commentaires de Nancy expliquant sa décision.


"Faire sortir le vote" vs. Éthique

On le sait, la campagne électorale municipale prend fin dans quelques jours. Tous les candidats y vont d'attaques de plus en plus poussées pour discréditer un ou l'autre de leurs adversaires. Ce n'est pas seulement dans la métropole que la lutte est chaude. À Trois-Rivières, cinq candidats affrontent le maire sortant, Yves Lévesque. Ce dernier se réjouit bien d'avoir tant de candidats contre lui, question de diviser le vote d'opposition à son endroit.

Deux d'entre elles, qui finiront probablement deuxième et troisième le 3 novembre, se renvoient la balle pour savoir qui cause la division. Cette semaine, Catherine Dufresne, a demandé à Sylvie Tardif de se retirer de la course pour des fins éthiques. C'est ce qui a retenu mon attention. En effet, l'équipe de Sylvie Tardif a transporté une vieille dame afin qu'elle puisse aller voter par anticipation. Jusque là, il n'y a aucun problème. Toutefois, cette dame est atteinte de la maladie d'alzheimer et on apprend que l'équipe électorale de Mme Tardif était au courant de la situation. C'est d'ailleurs la famille de cette dame qui a formulé une plainte.

À quel point un candidat à une élection peut agir ainsi? Je crois que ce geste va totalement à l'encontre de l'éthique. On le sait, une personne qui est atteinte d'alzheimer n'a pas nécessairement les capacités de faire un choix réfléchi. À la limite, rendue derrière l'isoloir, la dame pouvait même se demander ce qu'elle devait faire. Si la dame était apte à voter, sa famille l'aurait amené avec elle. En ne l'amenant pas, jamais ils auraient pu penser qu'une équipe électorale allait s'en charger pour eux.

Je comprends totalement la réaction de la famille et je suis aussi d'avis que Mme Tardif a manqué de jugement lors de cet événement. Toutefois, il est important de noter qu'il est de la responsabilité de la famille de faire ratifier leur mère de la liste électorale.

Si au moins Mme Tardif s'était excusée. Sa seule réaction a été de se réjouir de ces attaques en disant que si tous les tirs étaient dirigés contre elle, c'est que sa candidature dérangeait et qu'elle était de plus en plus près du but.

Pourquoi tu me voles?

Qui n'a jamais rien volé dans sa vie? Tout le monde à déjà emprunter quelque chose à long terme sans le redonner! (La pire excuse d'avoir volé) Ma question est pourquoi les gens volent les autres? Il faut vraiment avoir du culot de voler les autres et avoir un très gros égo pour être bien à se satisfaire des objets des autres, des objets qu'une autre personne aura peut-être travaillés très fort pour acquérir...

Pour avoir déjà vécu l'expérience de mettre fait voler un objet d'une valeur assez importante, je n'ai aucun respect pour les gens qui volent. En effet, la ou plutôt les personnes qui m'avaient volé étaient entrées dans ma maison pour me voler pendant que ma famille était à l'intérieur en train de dormir.

Comment des individus peuvent-ils être aussi assoiffés pour entrer chez des gens lorsqu'ils sont là et voler? Je ne comprends pas... Le point qui me dérange le plus est surtout celui où tu enlèves quelque chose à quelqu'un pour augmenter ton propre plaisir...

Je comprends que lorsque l'on est enfant on peut avoir fait une erreur et avoir volé sans ne vraiment penser aux conséquences de nos actes, mais il faut vieillir, il faut devenir mature. 

Mais sérieusement, existe-t-il une vraie bonne raison de voler?




Donne-moi ton rein!


En cette semaine de lecture, je me suis donné la permission d’écouter quelques émissions de télévision! J’ai notamment écouté Yamaska, une série télévisée québécoise. Le personnage principal féminin, Julie Davignon, s’est retrouvé au cœur d’un dilemme éthique.
Dans cet épisode, on voyait la mère de Julie venir lui demander son aide. Cette dame âgée a un cancer et elle a besoin d’un rein au plus vite pour survivre. Donc, elle demande à sa fille si elle et ses enfants peuvent passer un test de compatibilité. De plus, si l’un d’eux s’avère compatible, il ou elle pourrait lui donner un rein. De cette manière, elle assure sa survie.
Jusque-là tout semble normal…
Il s’agit d’une réaction tout à fait courante. Demander de l’aide à ses proches en cas de maladies est normal. De plus, tout le monde sait que les chances de compatibilité sont beaucoup plus élevées lorsqu’il s’agit des membres de notre famille. Cependant, le problème n’est pas là. Le problème date d’il y a 30 ans. Car, il y a trente années de cela, cette mère a abandonné sa fille Julie sans ne jamais lui donner de nouvelles. Julie s’est alors retrouvée seule avec son père. Celui-ci est décédé à la suite de la fuite de sa femme, laissant sa fille orpheline.
Lorsque sa mère est venue la voir, Julie lui a très vite fait comprendre qu’elle ne l’aiderait pas, qu’elle n’était plus rien pour elle. Elle lui a également ordonné de s’éloigner de sa famille pour toujours!
Est-ce un geste éthique de refuser d’aider une personne mourante? D’autant plus, qu’il s’agit de notre mère. Honnêtement, je ne crois pas que ce soit très éthique! Par contre, je ne crois pas que ce soit plus éthique pour une mère d’abandonner ses enfants! Je me mets dans la situation des deux personnages et je comprends tout à fait leur réaction! D’un côté, nous avons une femme qui cherche à ne pas mourir. Et de l’autre côté, nous avons une femme blessée qui désire se protéger.

Qu’auriez-vous fait à leur place ? 

http://yamaska.tva.canoe.ca/accueil

Fait comme tout le monde! Profite des autres...

J'ai beaucoup de difficulté à comprendre comment des personnes peuvent bien dormir sur leurs deux oreilles en profitant des autres allègrement. Je dis cela, car dans notre société il y existe de plus en plus de personnes qui profitent des autres afin de s'enrichir elles-mêmes. Je parle ici de politiciens, des ingénieurs, d'avocats, d'hommes d'affaires, d’entrepreneurs, etc.

Comme on peut le voir avec la commission d'enquête Charbonneau, énormément de personnes sont impliquées dans les travaux frauduleux qui ont été effectués au Québec. Selon moi, il faut vraiment être avare pour réussir de telle chose. Malheureusement, ce n'est pas le résultat d'un homme! C'est le résultat de plusieurs hommes avare qui se sont fait embarquer petit à petit dans un milieu où une fois entrée on n'en sort pas facilement.

Ce qui me déprime par-dessus tout ce sont les syndicats! Les syndicats qui sont censés représenter les travailleurs du Québec. En façade, les syndicats prennent soin des travailleurs en leur donnant des avantages sociaux intéressants, en augmentant leur salaire, mais en réalité les syndicats volent ces travailleurs si bien traités... C'est comme si votre propre mère vous volait votre argent pendant que vous étiez au travail afin de ramener l'argent à la maison pour nourrir la famille.





mercredi 30 octobre 2013

Comment peut-on se sentir à l'abri de notre passé?

Ce soir, on apprend qu'un candidat de l'équipe Mélanie Joly, dans l'arrondissement de Saint-Léonard, à Montréal, a été rencontré par les policiers. Aussi surprenant que cela puisse être, ce n'est pas pour un cas de corruption et de pots de vin. Non! Selon TVA et Radio-Canada, Tommaso Di Paola aurait été rencontré pour une histoire de violence conjugale. Je ne ferai pas ici son procès, je n'ai pas besoin de souligner mon dégoût pour ce genre de gens.

Mon questionnement est le suivant. Cet homme a décidé de se lancer en politique municipale. Il se présente sous la bannière d'un parti. Il a déjà battu sa femme. Il pensait vraiment être à l'abri de ses actes? Comment pouvait-il se sentir à l'aise de se lancer dans la vie publique et politique tout en ayant ceci dans l'esprit? Je ne comprends tout simplement pas comment quelqu'un peut faire comme si rien n'était alors qu'il a commis des gestes irréparables.


Si Tommaso Di Paola était à l'aise avec ses gestes, ce qui n'est absolument pas normal, tant mieux pour lui. Mais il a associé son nom avec celui d'un parti et d'une chef de parti, qui ne pouvait en aucun temps être au courant de son passé d'homme violent. Qu'il se mette dans l'embarras quand l'information est sortie, je n'ai aucun problème avec ça, car il le mérite totalement. Sauf que dans ce cas, il met un parti au complet dans l'embarras.


Le porte-parole du Groupe Mélanie Joly n'était pas en mesure de dire si le candidat allait retirer ou non sa candidature. PARDON? S'il ne le fait pas par lui-même, j'ose espérer qu'au nom de l'éthique Mme Joly le remerciera de ses services et se dissociera de ses gestes. Certes, la nouvelle est toute fraîche, probablement que lorsque la majorité d'entre vous lirez ceci, il y aura eu une suite à cette nouvelle. Mais pour l'instant, je suis troublé par le fait que cet homme, n'a jamais réfléchi que, premièrement, il faisait du mal à sa femme et que, deuxièmement, il met une panoplie de gens dans l'embarras.

L'art du selfie




Le selfie, plus précisément le fait de prendre une photo de soi-même, est un phénomène qui prend de l'ampleur, particulièrement auprès des personnes qui utilisent les médias sociaux. Les cellulaires font partie intégrante de notre vie et les applications gratuites tels qu'Instagram sont de plus en plus populaires. Il faut dire qu'Instagram compte plus de 30 milions d'utilisateurs ce qui n'est pas rien.

L'application permet l'utilisation de #hashtag qui permet de marquer un contenu (par exemple, une photo) avec un mot-clé. Il est donc possible de concentrer du contenu sous un thème. « As of press time, more than 31 million Instagram photos have been hashtagged #selfie, and according to a recent study from the Pew Research Center. » (Walker, 2013 : en ligne) « There are 80 million Instagram photos (and counting!) hashtagged #me. » (Walker, 2013 : en ligne)

Mais pourquoi est-ce devenu aussi courant de publier des photos de nous-mêmes ? L'autoportrait n'est pourtant pas un phénomène récent. À l'époque, c'était fait par les peintres. Ensuite, il y a eu l'appareil photo. Mais, ce n'est pas tout le monde qui en avait et les premières pellicules coûtaient chers à faire développer. Puis, le numérique est arrivé. Il était désormais possible de faire développer beaucoup de photos ou de les mettre sur un ordinateur. Aujourd'hui, avec les cellulaires intelligents et ses applications, il est devenu encore plus facile de faire des photos.

Il faut se le dire, bien souvent, lorsque l'on publie une photo de nous, elle se doit de nous avantager.  Il y a plusieurs raisons qui expliqueraient ce nouvel engouement. Certains disent que le selfie célèbre les personnes normales. D'autres optent plutôt pour dire que c'est un phénomène de société et que les gens deviennent de plus en plus individualistes et narcissiques. Plusieurs raisons peuvent pousser une personne à publier une photo d'elle-même. Mais, il reste quand même un danger à ce phénomène. « There's a danger that your self-esteem may start to be tied to the comments and Likes you get when you post a selfie, and they aren't based on who you are—they're based on what you look like. » (Walker, 2013 : en ligne)


Walker, Melissa. 2013. « The Good, the Bad, and the Unexpected Consequences of Selfie Obsession. » Teen Vogue. En ligne. http://www.teenvogue.com/advice/2013-08/selfie-obsession Consulté le 24 octobre 2013.

Et si nous en faisions un peu plus pour les autres?


Je vous invite à regarder le lien qui suit :

J’en suis tout à fait consciente, croire que l’on peut changer le monde est un cliché qui ne date pas d’hier. Toutefois, mon billet ne porte pas sur le fait de changer le monde, mais bien de changer SON monde. De faire des petits gestes pour les autres. Avoir un impact positif sur les gens qui croiseront notre route. On ne peut pas le nier, nous vivons dans une société matérialiste et individualiste. Et si de temps en temps, on prenait le temps de faire autrement!?

Je suis tombée sur cette vidéo très inspirante. Ce n’est pas la première du genre que je visionne, par contre à chaque fois, je me surprends à avoir un sourire sur les lèvres du début à la fin. 

Mon billet ne sera pas long, car je considère que la vidéo parle d’elle-même. Aussi je considère que les meilleures prises de conscience proviennent de nos propres questionnements internes.

Il y a des gens dans le besoin partout, et les aider peut être plus facile qu’on le croit. Il est facile de blâmer les gens dans la misère comme étant responsables de leur propre condition. Toutefois, selon moi pensée ainsi est simplement une façon de se déculpabiliser. La plupart du temps, il s’agit d’une succession de malheur qui attire malencontreusement les gens vers le fond. Je crois qu’il ne faut pas être aussi dur avec eux. La vie l’a déjà été suffisamment. Si l‘on pouvait au moins, tenter de les voir autrement, le reste suivrait naturellement.

Et vous, seriez-vous prêt à faire la même chose?

Quand l’Homme se croit tout permis




Aujourd’hui, je suis tombée sur une vidéo assez troublante. Voici le lien : 

Dans cette vidéo, un entraîneur se fait attaquer par les lions qu’il domptait, lors d’un spectacle. Cet accident n’est pas le premier et à vrai dire, peut-on vraiment appeler cela un incident? C’est mon opinion, mais je crois que tout animal sauvage restera sauvage. Comment en sommes nous même parvenues à penser que nous pourrions changer leur instinct qui est si profondément encré en eux? L’Homme se croit tout permis et cela lui a valu bien de faux pas. Le temps a démontré que la cupidité humaine est à l’origine des plus grands déraillements culturel, économique, politique, social et éthique.  Notre égoïsme est flagrant et nous mènera à notre propre perte, sans aucun doute.

L’Homme aime les belles choses et plus nous en possédons mieux nous nous sentons. Combien de gens diront « OOHH j’en veux un! » Après avoir croisé les grands yeux d’un mignon bébé tigre. Pourquoi?! Pourquoi toujours ce désir de vouloir tout posséder? Ne pouvons-nous pas tout simplement admirer et respecter ces animaux en les laissant suivre le cours normal de leur vie d’animaux sauvages? Heureusement au Canada, posséder des animaux sauvages comme animaux domestiques est interdit. Toutefois, ce n’est pas le cas partout.

Aux États-Unis, depuis plusieurs années un débat subsiste afin de changer la loi et d’interdire la possession et la domestication d’animaux sauvages. Actuellement, une personne qui en a les moyens peut avoir un lion, un singe, un tigre, un lémure, un paresseux et j’en passe comme animal de compagnie. Ici, l’intérêt de l’humain est plus important que le bien-être de ces animaux qui sont brutalement arrachés à leur habitat naturel. Par contre, il s’avère que nous ne percevons pas tous cette situation de la même manière puisque plusieurs pays débattent sur la question.  

Je vous pose donc la question. Et vous, qu’en pensez-vous?

mardi 29 octobre 2013

L'être humain: Porte-parole officiel de l'inhumanité

Ce matin, je me lève, c'est le début d'une journée bien normale. Je prends mon temps, je me réveille tranquillement avec mon café. Une idée me vient: bon pour une fois que je ne suis pas pressée, je vais prendre le temps d'écouter les nouvelles pour me mettre à jour avec ce qui se passe autour de nous. Je m'installe confortablement avec mon petit déjeuner, je mets mon téléviseur à LCN et BOOM: Une femme colombienne vend la virginité de ses 12 filles pour une poignée de dollars... PARDON !?!?! Et voilà mon appétit qui s'envole...
Ce conte de fée ne s'arrête pas là, une des filles forcée à se prostituer par sa folle de mère, est malencontreusement tombée enceinte de son violeur ! JE NE COMPRENDS PAS !?!?!  Comment une MÈRE peut poser des gestes aussi horrible envers ses propres enfants. Ok vous me direz différente culture, différente ligne de pensée, mais il y toujours des limites. Ce qui me choque dans cette histoire là c'est que ce n'est malheureusement pas la première que l'on voit. Les drames familiales font souvent la manchette de l'actualité. Toujours plus horrible les unes que les autres. 
L'éthique diffère d'un individu à l'autre j'en suis bien consciente, mais comment un parent peut en arriver à accepter de poser un geste de la sorte sur son propre enfant. Je serais curieuse d'en apprendre sur le raisonnement que les conduisent à poser d'un tel acte. On ne parle pas ici d'un erreur de parcours, il s'agit d'une femme qui, à 12 reprises, a jugé convenable de vendre ses filles à des vieux, et ce, sans remords puisqu'elle l'a fait et refait. 
Une théorie de Socrate, grand philosophe qu'il était, m'a aidé à m'éclairer.  L’éthique est en fait, toujours à la quête du bien, de ce qui est mieux. Cependant ce qui diffère d'une personne à l'autre est la notion de bien et de mal n’est pas la même pour tout le monde. À ce sujet , le passage du livre de Droit lu dans le cadre du cours était plutôt intéressant : « Aux yeux de Socrate, il n’y a pas de volonté entièrement négative : on ne peut pas vouloir le mal pour le mal. On paraît choisir le mal, mais on veut le bien. On ne fait que s’égarer, en se trompant de bien » (2009 : 30). J’ai trouvé cette phrase fascinante et m’a donné envie de chercher plus loin. La psychologie est un domaine qui me fascine. Parfois j’ai de la difficulté à comprendre comment certaines personnes font pour faire autant de mal autour d’elle. Est-ce seulement un problème d’éthique à la base? Ces personnes sont-elles seulement égarées? S'il arrivait que ces gens ne soient égarés, quelqu'un pourrait-il les remettre sur le droit chemin !?!?! 
D'un côté, il y a tant de gens qui souhaiterait au plus profond d'eux être parent et dépensent des sommes folles pour avoir peut être une chance d'en avoir un. Ils donneraient ciel et mer pour pouvoir s'occuper d'un enfant. Je trouve ça choquant/troublant/écoeurant de voir que d'un autre côté, des parents commettent des gens aussi inhumain. 

Source: http://www.cnn.com/2013/10/25/world/americas/colombia-mom-sells-daughters/

Un code d’éthique obligatoire pour nos élus?


L’éthique est à l’ordre du jour chez nos élus avec les élections municipales dans moins d’une semaine et l’annonce d’élection partielle au provincial.

Philippe Couillard annonçait la mise en place d’un code d’éthique et de déontologie pour son parti invitant Mme Marois a emboité le pas. Une demande que la première ministre a refusé d’acquiescer indiquant que son parti n’avait pas besoin d’un tel code, car il est automatiquement intégré aux valeurs du Parti Québécois.

À mon avis, ce n’est pas mauvais de se doter d’un code d’éthique, c’est même un passage obligé pour le PLQ qui essaie par tous les moyens de redorer son image.

En attendant, on peut toujours regarder à l’échelle municipale et constater que l’élaboration d’un code ou une loi ne règle pas tous les problèmes de manquement à l’intégrité!

Dans les dernières années, le monde municipal a été ébranlé par plusieurs scandales, notamment à Montréal et à Laval mais aussi dans des municipalités de plus petite taille.

Le feuilleton de la commission Charbonneau nous en apprend chaque jour un peu plus sur le mode de fonctionnement de la corruption et de la collusion et montre l’ampleur du stratagème.

Sous le gouvernement Charest, la Loi sur l'éthique et la déontologie en matière municipale (LEDMM) a vu le jour, celle-ci vise à assurer l'adhésion explicite des membres des conseils municipaux aux valeurs éthiques en matière municipale. Les élus en poste devaient s’inscrire à une formation sur l’éthique.

Radio-Canada nous a appris il y a quelques semaines que certains élus ont refusés de suivre cette formation d’éthique. En tant que citoyenne, je me pose des questions sur ce comportement des élus, qui à mon avis, devraient donner l’exemple. Peut-être ont-ils quelque chose à cacher?

Cette formation n’est pas une fin en soi, mais il me semble qu’il s’agirait d’une forme de respect envers les citoyens et aussi à rassurer sur leur intégrité dans un contexte où la confiance avec les élus est à son plus bas. Bien sûr, je suis consciente qu’une simple formation ne règlera pas tous les maux.

Pensez-vous qu’une telle formation soit nécessaire? Selon vous, verra-t-on un vent nouveau soufflé sur la politique municipale québécoise?

lundi 28 octobre 2013

Le traitement journalistique de la tragédie de Lac-Mégantic

Je suis une Beauceronne originaire de Saint-Georges. Le Lac-Mégantic est tout près de chez moi. J’ai plusieurs amis qui y habitent. J’ai décidé de parler du traitement journalistique de cette tragédie qui nous a tous affecté, que ce soit de près par la perte de gens chers, ou de loin par la catastrophe naturelle.

Déjà plusieurs mois plus tard, j’aurais pensé qu’un débat public aurait pris vie quant au transport des produits dangereux comme le pétrole. Pourtant, rien ne se passe. Je me demande où sont les journalistes ? Au lieu d’interviewer des gens en pleurs dans leur intimité, pourquoi ne pas lancer un débat intelligent ? Il me semble que les vraies questions ne se posent pas.

J’ai l’impression qu’on nous balance des analyses pour nous faire comprendre ou croire que la situation est complexe. Nous, les citoyens ordinaires, sommes trop « nonos » pour comprendre.

Sauf venant des citoyens du Lac-Mégantic, a-t-on senti une réelle haine envers la MMA ? Les journalistes ont-ils réellement démontré ce dégoût, cette répugnance qu’ont les Beaucerons envers cette compagnie américaine ? On a pris la peine de montrer l’entraide, la générosité et l’empathie entre citoyens, mais leur colère, pas beaucoup. C’est drôle : les journalistes veulent du drame, mais ils passent complètement « à côté de la track », pour ne pas faire un mauvais jeu de mots.

Pour reprendre les mots de l’éditorialiste Robert Laplante : « La catastrophe de Lac-Mégantic n’est pas un désastre naturel, c’est un résultat politique ». D’abord, le gouvernement fédéral, celui qui a permis une dérèglementation dans les transports et qui a laissé n’importe quel entrepreneur acheter une partie de ligne de chemin de fer sur lesquelles circulent de vieux trains, refuse de payer sa part. Les journalistes en parlent-ils ? Très peu. On entend seulement parler des pipelines comme la seule solution de rechange, sans se questionner sur nos habitudes de vie. Pourquoi ne pas éliminer graduellement cette matière dangereuse qu’est le pétrole? Les journalistes ont-ils traité de ce sujet ? Non.

Les journalistes, je trouve, ne traitent pas des sujets importants. Régulièrement, je regarde les nouvelles et je reste sur mon appétit, sans réponses à mes questions pourtant de base.


Ce sont eux qui peuvent lancer des débats publics. Qu’attendent-ils alors pour poser les bonnes questions? Le sensationnalisme a pris le dessus, lors du traitement de la tragédie. On a perdu de vue les « vraies affaires ». On a oublié ces questions fondamentales et nécessaires, au profit des sujets sans importance, faciles à traiter ou plus payants.