mercredi 30 octobre 2013

Comment peut-on se sentir à l'abri de notre passé?

Ce soir, on apprend qu'un candidat de l'équipe Mélanie Joly, dans l'arrondissement de Saint-Léonard, à Montréal, a été rencontré par les policiers. Aussi surprenant que cela puisse être, ce n'est pas pour un cas de corruption et de pots de vin. Non! Selon TVA et Radio-Canada, Tommaso Di Paola aurait été rencontré pour une histoire de violence conjugale. Je ne ferai pas ici son procès, je n'ai pas besoin de souligner mon dégoût pour ce genre de gens.

Mon questionnement est le suivant. Cet homme a décidé de se lancer en politique municipale. Il se présente sous la bannière d'un parti. Il a déjà battu sa femme. Il pensait vraiment être à l'abri de ses actes? Comment pouvait-il se sentir à l'aise de se lancer dans la vie publique et politique tout en ayant ceci dans l'esprit? Je ne comprends tout simplement pas comment quelqu'un peut faire comme si rien n'était alors qu'il a commis des gestes irréparables.


Si Tommaso Di Paola était à l'aise avec ses gestes, ce qui n'est absolument pas normal, tant mieux pour lui. Mais il a associé son nom avec celui d'un parti et d'une chef de parti, qui ne pouvait en aucun temps être au courant de son passé d'homme violent. Qu'il se mette dans l'embarras quand l'information est sortie, je n'ai aucun problème avec ça, car il le mérite totalement. Sauf que dans ce cas, il met un parti au complet dans l'embarras.


Le porte-parole du Groupe Mélanie Joly n'était pas en mesure de dire si le candidat allait retirer ou non sa candidature. PARDON? S'il ne le fait pas par lui-même, j'ose espérer qu'au nom de l'éthique Mme Joly le remerciera de ses services et se dissociera de ses gestes. Certes, la nouvelle est toute fraîche, probablement que lorsque la majorité d'entre vous lirez ceci, il y aura eu une suite à cette nouvelle. Mais pour l'instant, je suis troublé par le fait que cet homme, n'a jamais réfléchi que, premièrement, il faisait du mal à sa femme et que, deuxièmement, il met une panoplie de gens dans l'embarras.

Aucun commentaire: