L’éthique est à
l’ordre du jour chez nos élus avec les élections municipales dans moins d’une
semaine et l’annonce d’élection partielle au provincial.
Philippe Couillard annonçait la mise en place d’un code d’éthique et de déontologie pour son parti invitant Mme Marois a emboité le pas. Une demande que la première
ministre a refusé d’acquiescer indiquant que son parti n’avait pas besoin d’un
tel code, car il est automatiquement intégré aux valeurs du Parti Québécois.
À mon avis, ce n’est
pas mauvais de se doter d’un code d’éthique, c’est même un passage obligé pour
le PLQ qui essaie par tous les moyens de redorer son image.
En attendant, on
peut toujours regarder à l’échelle municipale et constater que l’élaboration d’un
code ou une loi ne règle pas tous les problèmes de manquement à l’intégrité!
Dans les dernières
années, le monde municipal a été ébranlé par plusieurs scandales, notamment à
Montréal et à Laval mais aussi dans des municipalités de plus petite taille.
Le feuilleton de la
commission Charbonneau nous en apprend chaque jour un peu plus sur le mode de
fonctionnement de la corruption et de la collusion et montre l’ampleur du
stratagème.
Sous le gouvernement
Charest, la Loi sur
l'éthique et la déontologie en matière municipale (LEDMM) a vu le jour, celle-ci
vise à assurer l'adhésion explicite des membres des conseils municipaux aux
valeurs éthiques en matière municipale. Les élus en poste devaient s’inscrire à
une formation sur l’éthique.
Radio-Canada
nous a appris il y a quelques semaines que certains élus ont refusés de suivre
cette formation d’éthique. En tant que citoyenne, je me pose des questions sur
ce comportement des élus, qui à mon avis, devraient donner l’exemple. Peut-être
ont-ils quelque chose à cacher?
Cette formation
n’est pas une fin en soi, mais il me semble qu’il s’agirait d’une forme de
respect envers les citoyens et aussi à rassurer sur leur intégrité dans un
contexte où la confiance avec les élus est à son plus bas. Bien sûr, je suis
consciente qu’une simple formation ne règlera pas tous les maux.
Pensez-vous qu’une
telle formation soit nécessaire? Selon vous, verra-t-on un vent nouveau soufflé
sur la politique municipale québécoise?
1 commentaire:
Je crois qu'en faisant ceci, le Parti Libéral du Québec essaie de se renouveler lui-même, mais aussi d'essayer de renouveler la politique en général. On l'a vu dans les dernières années, je crois qu'un tel code d'éthique n'est pas un luxe!
Autant pour le PLQ que tous les autres partis, tant au provincial, au fédéral ou au municipal. Mme Marois dit que le PQ n'a pas besoin d'un tel code puisque les valeurs du Parti dictent de genre de bonne conduite. Tant mieux, mais pourquoi cracher sur un code d'éthique et de déontologie? Ça ne ferait pas de mal à personne de rajouter ça aux fameuses valeurs du PQ...
Je me pose la même question que toi sur les raisons qui ont poussées certains élus municipaux à refuser de s'inscrire à la formation d'éthique. Dans le même ordre de questionnement, pourquoi les autres partis ne sont pas enclin à suivre l'idée du PLQ et de créer un tel code? Je crois que c'est tout en l'honneur de Philippe Couillard de pousser son parti à évoluer en matière d'éthique et tout le monde devrait entrer dans la vague!
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