On
apprenait récemment par un enregistrement que madame Claire Lebel, candidate à
la mairie pour Option Laval, avait eu une conversation avec Gilles
Vaillancourt. À cette occasion, l’ex-maire lui a proposé de faire jouer ses
contacts pour l’aider dans sa campagne électorale. Rappelons que M.
Vaillancourt est accusé de gangstérisme à la suite d’une enquête de l’Unité
permanente anticorruption.
Par une
étrange coïncidence, l'ex-directeur de campagne du
parti Option Laval, a porté plainte à la police après avoir soi-disant été
agressé après la diffusion de l’enregistrement secret. Or, on apprend
aujourd’hui que Reny Gagnon a inventé son histoire de toutes pièces dans
l’espoir de faire décoller la campagne du parti. Il sera accusé de méfait
public par le Directeur des poursuites criminelles et pénales.
C’est du sérieux cette histoire, car après avoir
dénoncé les pratiques douteuses et l’acharnement de M. Vaillancourt, voilà
qu’Option Laval se retrouve à son tour dans l’eau chaude.
On aurait pu croire qu’après tous les scandales,
le feuilleton de la commission Charbonneau, les candidats et leurs partis aux
élections municipales se seraient montrés prudents, intègres, et honnêtes comme
sont en droit de s’attendre les contribuables qui iront voter le 3 novembre
prochain.
Ces derniers rebondissements soulèvent beaucoup
de questions éthiques. Jusqu’à quel point les gens sont-ils prêts à aller pour
gagner en notoriété, au nom de quelles valeurs agissent-ils ainsi ?
Combien de temps faudra-t-il pour qu’un climat de
confiance s’installe à nouveau à Laval?
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