mardi 22 octobre 2013

Laval, ville de scandale


On apprenait récemment par un enregistrement que madame Claire Lebel, candidate à la mairie pour Option Laval, avait eu une conversation avec Gilles Vaillancourt. À cette occasion, l’ex-maire lui a proposé de faire jouer ses contacts pour l’aider dans sa campagne électorale. Rappelons que M. Vaillancourt est accusé de gangstérisme à la suite d’une enquête de l’Unité permanente anticorruption.

Par une étrange coïncidence, l'ex-directeur de campagne du parti Option Laval, a porté plainte à la police après avoir soi-disant été agressé après la diffusion de l’enregistrement secret. Or, on apprend aujourd’hui que Reny Gagnon a inventé son histoire de toutes pièces dans l’espoir de faire décoller la campagne du parti. Il sera accusé de méfait public par le Directeur des poursuites criminelles et pénales.

C’est du sérieux cette histoire, car après avoir dénoncé les pratiques douteuses et l’acharnement de M. Vaillancourt, voilà qu’Option Laval se retrouve à son tour dans l’eau chaude.

On aurait pu croire qu’après tous les scandales, le feuilleton de la commission Charbonneau, les candidats et leurs partis aux élections municipales se seraient montrés prudents, intègres, et honnêtes comme sont en droit de s’attendre les contribuables qui iront voter le 3 novembre prochain.

Ces derniers rebondissements soulèvent beaucoup de questions éthiques. Jusqu’à quel point les gens sont-ils prêts à aller pour gagner en notoriété, au nom de quelles valeurs agissent-ils ainsi ?

Combien de temps faudra-t-il pour qu’un climat de confiance s’installe à nouveau à Laval?

Aucun commentaire: