Cet article sur cyberpresse, qui rapporte
qu’un caméraman ne pourra suivre la délégation canadienne en Asie, à la suite du
fait qu’il est posé une question au premier ministre, démontre à quel point
notre gouvernement menotte la liberté de presse. Je ne comprends pas la
légalité des gestes de ce gouvernement avec la presse et je doute sincèrement
que le tout soit éthique. En effet, dans le cas présent, il s’agit d’un cas pur
et simple d’intimidation envers la presse.
Toute la règlementation entourant le
travail journalistique à la colline parlementaire ne fait que nuire à la
démocratie. Comment un citoyen peut faire un choix éclairé lors du vote s’il ne
connait pas les conséquences de son acte. L’information est tellement contrôlée
qu’il y a un parfait contrôle du message, mais ne laisse aucunement la place au
débat. Par contre, ce qui me dérange le plus dans tout cela, c’est que j’ai
l’impression que cela ne dérange pas vraiment les journalistes. Je suis
peut-être extrémiste, mais si le gouvernement veut à tout prix contrôler et
intimider la presse, et bien cessons de couvrir les activités du parti
conservateur et il n’aura plus le choix de s’adoucir. De plus, la situation est
assez préoccupante, car cette semaine j’ai entendu à la télévision que ce
climat de contrôle s’installe progressivement à l’Assemblée nationale du
Québec.
En conclusion, l’un des premiers droits de
la Charte des droits et libertés est le droit à l’information et la liberté
d’expression, et en ce moment, le gouvernement bafoue ces deux droits qui sont
une des bases des sociétés démocratiques.
Source : http://www.lapresse.ca/actualites/politique/politique-canadienne/201310/02/01-4695720-un-cameraman-qui-a-pose-une-question-a-stephen-harper-en-paie-le-prix.php
2 commentaires:
Je suis d’accord avec toi que la situation du contrôle de l’information à Ottawa est très préoccupante et qu’Harper resserre les règles de plus en plus. Toutefois, je ne crois pas que les journalistes se complaisent dans cette façon de faire, mais qu’ils sont pris entre l’arbre et l’écorce.
Je pense que ce sont les citoyens qui ont le pouvoir de faire changer les choses et de se mobiliser pour que la liberté de presse devienne un enjeu démocratique, car pour l’instant peu de gens se soucient de cette problématique qui dure depuis 2006 déjà et le gouvernement à la voie libre pour faire ce qu’il veut sans véritable opposition.
La chronique de Patrick Lagacé à ce sujet est intéressante.
http://blogues.lapresse.ca/lagace/2013/10/02/journalistes-et-harper-pourquoi-acceptons-nous-cela/
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