samedi 5 octobre 2013

Harper et la liberté de presse


Cet article sur cyberpresse, qui rapporte qu’un caméraman ne pourra suivre la délégation canadienne en Asie, à la suite du fait qu’il est posé une question au premier ministre, démontre à quel point notre gouvernement menotte la liberté de presse. Je ne comprends pas la légalité des gestes de ce gouvernement avec la presse et je doute sincèrement que le tout soit éthique. En effet, dans le cas présent, il s’agit d’un cas pur et simple d’intimidation envers la presse.

Toute la règlementation entourant le travail journalistique à la colline parlementaire ne fait que nuire à la démocratie. Comment un citoyen peut faire un choix éclairé lors du vote s’il ne connait pas les conséquences de son acte. L’information est tellement contrôlée qu’il y a un parfait contrôle du message, mais ne laisse aucunement la place au débat. Par contre, ce qui me dérange le plus dans tout cela, c’est que j’ai l’impression que cela ne dérange pas vraiment les journalistes. Je suis peut-être extrémiste, mais si le gouvernement veut à tout prix contrôler et intimider la presse, et bien cessons de couvrir les activités du parti conservateur et il n’aura plus le choix de s’adoucir. De plus, la situation est assez préoccupante, car cette semaine j’ai entendu à la télévision que ce climat de contrôle s’installe progressivement à l’Assemblée nationale du Québec.

En conclusion, l’un des premiers droits de la Charte des droits et libertés est le droit à l’information et la liberté d’expression, et en ce moment, le gouvernement bafoue ces deux droits qui sont une des bases des sociétés démocratiques.

Source : http://www.lapresse.ca/actualites/politique/politique-canadienne/201310/02/01-4695720-un-cameraman-qui-a-pose-une-question-a-stephen-harper-en-paie-le-prix.php

2 commentaires:

Stéphanie Drolet a dit…
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Stéphanie Drolet a dit…

Je suis d’accord avec toi que la situation du contrôle de l’information à Ottawa est très préoccupante et qu’Harper resserre les règles de plus en plus. Toutefois, je ne crois pas que les journalistes se complaisent dans cette façon de faire, mais qu’ils sont pris entre l’arbre et l’écorce.

Je pense que ce sont les citoyens qui ont le pouvoir de faire changer les choses et de se mobiliser pour que la liberté de presse devienne un enjeu démocratique, car pour l’instant peu de gens se soucient de cette problématique qui dure depuis 2006 déjà et le gouvernement à la voie libre pour faire ce qu’il veut sans véritable opposition.

La chronique de Patrick Lagacé à ce sujet est intéressante.
http://blogues.lapresse.ca/lagace/2013/10/02/journalistes-et-harper-pourquoi-acceptons-nous-cela/