vendredi 25 octobre 2013

Fukushima: ce qu'on ne sait pas nous ne fait pas de mal


Depuis le printemps dernier, une abondance d’articles concernant la centrale nucléaire de Fukushima est publiée et partagée sur les médias sociaux. Dans la plupart de ces articles, on nous présente la gravité de la situation qui est, selon plusieurs scientifiques, maintenant irrémédiable. Pourtant, l’accident nucléaire de Fukushima, à la suite du tremblement de terre et du tsunami a eu lieu le 11 mars 2011. Comme cette centrale est littéralement postée sur le bord de l’océan Pacifique, les répercussions de cet accident sont énormes et touchent la planète entière. En effet, selon des études sorties tout dernièrement, plusieurs signes démontrent la présence incontestable du nucléaire sur la côte ouest-américaine et canadienne et ça, malheureusement, peu de personnes le savent. 

En Californie, 15 sur 15 des thons rouges examinés étaient contaminés. Le nucléaire s’installe maintenant dans notre chaine alimentaire, ce qui entrainera certainement une hausse de maladie, dont le cancer. Pour plus d’informations, je vous suggère fortement de lire cet article d’où j’ai pris les quelques statistiques ci-dessus : http://ukiahcommunityblog.wordpress.com/2013/10/22/fukushima-28-signs-that-the-west-coast-is-being-absolutely-fried-with-nuclear-radiation/

Mon questionnement est le suivant : comme ce désastre est nécessairement d’intérêt public, puisque les conséquences concernent tout le monde, pourquoi les grands médias nous en informe aucunement ou très peu?

2 commentaires:

Stéphanie Drolet a dit…

Ça probablement un lien avec la loi du mort/km, autrement dit plus ça se passe loin de nous, plus il faut que l'information soit grosse pour qu'elle puisse nous intéresser.

Ça prend souvent un accident comme Lac-Mégantic pour ouvrir le débat et sensibiliser, c'est dommage, mais c'est la nature de l'humain.

Ce reportage sur le nombre d'incidents des pipelines au Canada est dans le même genre et commence à faire jaser.
http://www.radio-canada.ca/nouvelles/Economie/2013/10/28/002-pipelines-oleoducs-incidents-augmentation-donnees.shtml

Unknown a dit…

Pour répondre à la question : pourquoi les grands médias ne nous en informent aucunement ou très peu de telles situations ? Ma réponse est : je ne sais pas ! C’est tellement triste de voir que nos priorités ne sont pas toujours placées aux bons endroits. Pourquoi faire un débat public sur la mort ou la survie d’un acteur dans un accident automobile, quand petit à petit, nous sommes en train de s’empoissonner et de détruire notre environnement avec toutes les répercussions qu’a ce drame nucléaire ?

Nous avons vu uniquement que quelques répercussions qu’ont causées les drames nucléaires de Shernobyl et d’Hiroshima sur notre santé, notre environnement et sur notre futur. Nous ne sommes pas encore à une centaine d’années de ses évènements et nous ne savons pas encore tout le mal que cela entrainera. (Car non, je ne pense pas que du bien ressortira d’explosions ou de déversements nucléaires.)

Les médias pensent principalement à vendre des journaux. Ils ont peut-être couvert la nouvelle une journée, mais il ne doit pas avoir assez d’études percutantes, de morts, de situations « évidentes » afin d’attirer leur attention sur plusieurs semaines. Tout cela me rend bien triste.