jeudi 3 octobre 2013

Pourquoi pas légaliser la prostitution?

La légalisation de la prostitution est un sujet très pointu dans notre société. En effet, on peut même voir ce sujet comme un sujet tabou. Mais nous ne pouvons pas ignorer ce sujet, car la prostitution existait il y a très longtemps, elle existe encore et assurément, dans plusieurs années elle existera encore. 

La question est : Devons-nous accepter la prostitution en la légalisant ou continuer de la refuser?

Je sais que la prostitution va à l'encontre des valeurs de plusieurs personnes et qu'elle peut être un poids pour une société, mais malheureusement pour notre société, la prostitution est imbriquée en elle. Nous ne serons jamais capables de l'enrayer complètement... Alors, pourquoi ne pas la légaliser? Cela permettrait plusieurs points positifs, comme des taxes. Nous pourrions imposer des taxes et même imposer les revenus des de ces personnes. Dans ce sens ce serait un bienfait pour l'État. Cela pourrait peut-être même aider de réduire le déficit du Québec. Ainsi, au lieu de couper dans les commissions scolaires, légalisons la prostitution.

Pour continuer avec mon idée de légalisation, nous pourrions créer des endroits spécifiques pour légaliser ce type de service, un peu comme le redlight d'Amsterdam! On assurerait ainsi plus de sécurité pour tout le monde. Autant pour les utilisateurs, les prostitués et même les autres personnes qui ne veulent rien savoir à cette idée. Ils n'auraient qu'a ne pas allez dans un secteur en particulier : le redlight de Québec.

Que pensez-vous de cette légalisation? Est-ce qu'elle va à l'encontre de votre code d'éthique personnel? Est-ce quelle vous plaît? Elle vous rend indifférent? Dites-moi...


2 commentaires:

Unknown a dit…

Lorsque j’étais au cégep, j’ai fait la connaissance d’une dizaine de jeunes filles qui se prostituaient. Je ne peux dire qu’une chose à propos de cela : ce n’est pas une belle vie. Aucune de ces filles n’aimait leur « métier ». Il ne faut pas croire que c’est un choix : les filles se font recruter par une personne charmante et elles tombent dans un cercle sans fin. Aujourd’hui, ces filles sont toujours dans ce cercle vicieux. Elles ont toutes laissé tomber l’école afin de satisfaire leur patron et ramener plus d’argent. Elles ne se sentent plus capables de s’en sortir parce que les regrets et les clients les ont plongées (pour la plupart) dans la drogue.

Trop de gens croient que cela se passe simplement sur la rue Sainte-Catherine et que ce ne sont que les « mauvaises » filles qui tombent dans le piège. C’est t-o-t-a-l-e-m-e-n-t faux. La prostitution, ça se passe près de chez vous. Les prostituées, ce sont vos sœurs, vos cousines et vos amies. Ce sont des femmes que vous aimez et qui vous cachent leur pratique parce qu’elles ont honte et qu’elles ne savent pas comment s’en sortir.

Vous me direz que certaines prostituées aiment leur métier. Probablement. Malgré tout, je suis convaincue que cet argument ne justifie pas le fait qu’il faille encourager les jeunes femmes à se diriger dans cette prison dorée. Je ne sais pas quelles différences pourrait bien apporter la légalisation de cet acte. Mais je sais que s’il n’y a pas de répression pour empêcher les jeunes filles de tomber dans ce piège, plusieurs autres femmes finiront comme mes collègues du cégep. Il ne faut pas légaliser la prostitution. Il faut réprimander cet acte et en faire une cause sociale.

Unknown a dit…

À mon avis, je crois que la prostitution correspond à une marchandisation de la femme. Bref, ma réponse est très simple, il est éthiquement impensable qu’un gouvernement puisse être favorable à un tel projet de loi digne du Parti rhinocéros. À l’heure actuelle, un des grands débats de notre société est l’égalité des sexes et je crois qu’une telle loi ne ferait que faire régresser cette cause.

Toutefois, je suis d’accord avec le fait que de légiférer le métier le plus vieux du monde, permettrait de remplir les coffres du gouvernement, mais il serait très dur d’encadrer cette pratique. En plus, elle est majoritairement contrôlée par le crime organisé.

En conclusion, il y a des points positifs pour un tel projet de loi, mais éthiquement parlant, je crois que les coûts pour la législation de la prostitution sont beaucoup trop élevés pour la société.