Ce matin, le CRTC tenait une première conversation publique
sur l’avenir de la télévision du Conseil de la radiodiffusion et des
télécommunications canadiennes (CRTC) à l’Université Laval. Il y était notamment question de
l’utilisation et la règlementation de la télé traditionnelle et de la nouvelle
télé, celle qui est mobile et qui peut être consultée partout, comme Netflix et Tou.tv. Cette nouvelle façon de consommer la télévision, hors
fréquences hertziennes, n’est pas encore sous l’autorité du CRTC et règlementée
comme la télévision traditionnelle. J’ai
assisté à cette rencontre avec intérêt puisque j’ai moi-même changé récemment
mes habitudes de consommation télé en branchant ma télévision à Internet,
m’abonnant du coup à Netflix.
Cette discussion m’a amenée à me poser des questions sur mes
habitudes, mais surtout à réfléchir sur l’impact que peut réellement avoir le
CRTC sur cette situation qui semble la dépasser. Est-ce toujours d’actualité
qu’une instance comme le CRTC ait le pouvoir de règlementer la télévision, au
sens large qu’elle porte de nos jours?
Doit-on forcer les webdiffuseurs étrangers à créer du contenu canadien
sur leurs plateformes?
Personnellement, je crois que la télé traditionnelle est portée
à disparaître. Je n’écoute une émission en direct que pour la visionner avec un
2e écran (ce qui rend le direct nécessaire). Sinon, tout contenu
télé est quasi disponible en différé sur le Web. Je crois cependant que des plateformes
comme Tou.tv, offrant des productions
canadiennes, devraient être davantage mises de l’avant et financées.
Il est possible de consulter le site Web du CRTC sur la
question à cette adresse : http://www.crtc.gc.ca/fra/parlonstele-talktv.htm
1 commentaire:
Je suis d'accord avec ton propos, la télévision traditionnelle perdra de plus en plus de terrain au profit de la webdiffusion.
Difficile à dire quel rôle pourra ou devra prendre le CRTC dans l'avenir, car avec Internet les frontières n'existent plus. Le problème de la télé en ligne c'est l'immense variété offerte à un clic de souris et la quasi-impossibilité pour le CRTC de gérer le contenu selon ses critères.
Encourager la production de contenu original québécois et canadien sur les grandes plates-formes de webdiffusion est certainement un bon moyen pour commencer, mais lorsque l'on sait que Tou.tv par exemple est inaccessible en dehors du Canada, il est légitime de s'attendre à ce que les changements prennent du temps à s'opérer.
Je suis curieuse de voir les conclusions de la consultation publique!
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