AHhhhhhh, les médias! Quelle machine fabuleuse pour véhiculer des valeurs, des
idéaux et, par le fait même, créer une pensée globale réconfortante pour des
gens démunis de tout sens critique et de libre pensée.
AHHHhhhh, La Chartre des valeurs du Québec! Quel fabuleux sujet de distorsion
médiatique et de productions sensationnalistes basées sur des élucubrations
enfantines et de la manipulation des valeurs souches d’une société encore
incertaine de sa propre identité.
Est-ce éthique de créer, de marteler, d’encourager, d’insuffler, d’alimenter
une bulle pseudo médiatique sensationnaliste au sujet d’une charte de valeurs dont
veut se doter une société de plus en plus multiculturelle qui par l’immigration
tente de repousser inévitablement le vieillissement d’une population qui
enfante peu?
Le sensationnalisme journalistique, est-ce éthique?
Personnellement, je trouve cela ridicule, déplacé et non éthique. Les médias ont toujours adoré
créer des événements pour mieux les grossir et les amplifier afin de profiter
du sensationnalisme qu’eux-mêmes provoquent, ici. Le sensationnalisme fait
vendre. Le sensationnalisme tue souvent le débat de fond, le déplace, pour
mieux le faire éclater dans tous les sens et souvent manquer un simple retour à
l’essentiel que l’on finira par atteindre non sans avoir créé, dans l’esprit
collectif, bien des maux sur un sujet donné. Selon moi, ce n’est pas éthique,
mais c’est socialement accepté. On aime ça! On pense que c’est cela le métier
du journaliste. Créer des débats. On nous dit en «COMM» : le vrai rôle du journaliste est de collecter, traiter
et informer la population sur ce qui se passe autour d'elle. Vraiment?
Ajoutons, par pur plaisir, la notion de performance (cote d’écoute, lectorat)
et la notion d’argent à ladite définition sommaire du rôle de journaliste que
je viens de mentionner. Est-ce que les journalistes reste impartiaux ou
traitent-ils la nouvelle en fonction de la performance que leurs mots, leurs
angles de traitement de l’information offriront à leur employeur ainsi qu’à
leur pseudo popularité journalistique? La question, malheureusement, se pose.
Début de l’histoire: la Chartre des valeurs québécoise est proposée. Ensuite,
les médias s’en emparent. Ciel! Merci au pouvoir médiatique! Ça fuse de toute
part, ça va dans tous les sens, on ne s’y retrouve plus. Un projet qui à première
vue, semblait pourtant simple devient compliqué. Tous les jours, on en parlera. Tous les jours,
cela fera la manchette des différents quotidiens de la Capitale. On sortira des
cas isolés de « de racisme » pour faire ressortir le côté dramatique de la
situation. - Désolé de vous l’apprendre, mais il y en a toujours eu, il en en
aura toujours sauf qu’on ne le mettait pas en surbrillance ces évènements isolés.
- Merci les médias! On dira que les Québécois sont racistes. On dira de nous
que nous ne sommes pas accueillants. On dira que nous sommes qu’un petit peuple
à l’esprit fermé. On dira qu’on est un peuple xénophobe, etc.
On se retrouve avec une crise sociale avec des conglomérats
médiatiques qui soufflent sur les braises pour raviver les passions d’un peuple
endormi. Merci les médias de mettre l’accent sur ce qui est réellement
important! Pouvons-nous mettre des balises claires pour éviter des confrontations
futures avec les accommodements raisonnables qui ont tant fait parler au
Québec? Pouvons-nous conserver notre identité culturelle avant de créer une
société à toutes les sauces, amère? On ne veut pas de signe religieux
ostentatoire dans la fonction publique. Quel est le problème? La religion fait partie
de ton identité? Oui? Est-ce qu’on te demande de ne pas croire? Non! On demande
de ne pas exposer ta religion publiquement. On demande d’être modéré en ce qui
a trait à ta ferveur religieuse. On veut un État neutre. Égal pour tous. Toi,
le croyant, tu es libre au quotidien, dans ta vie privée, de faire ce que bon
te semble. Où est le débat? Ah oui, finalement on revient au début de
l’histoire: on veut devenir neutre afin de taire toute complexité liée aux
religions en ce qui a trait à l’exercice d’un travail lié à la fonction
publique québécoise. Était-ce si compliqué? Non.
Vous aviez quoi en tête en ce moment?
- Division sociale.
- Racisme.
- Xénophobie.
- Égoïsme.
- Le voile.
- Exploitation des femmes.
- Droit de l’homme.
- Dérapage social.
- Liberté de religion.
- Liberté d’expression.
Ces mots qui créent des maux.
Les médias alimentent se débat pour créer de la nouvelle sensationnaliste et
alimenter un dérapage exemplaire. C’est payant. On aime ça! Est-ce éthique?
Après on se demandera pourquoi on remet en question le rôle des journalistes et
des entreprises de presse à une époque où ils ne font que du sensationnalisme
plutôt que d’aller à l’essentiel et informer son public sans glisser vers la
facilité et n’être finalement que des vendus assoiffés de
notoriété éphémère et d’argent.
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